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(

CBE

be.u de leur prophcte . Ce pélerinage dure dix·fept jour!,

pend.nt

le!quels il

di

obligé de défrayer toute

l~

caca–

vane qui Ce rend chaque année " la Mecque; 'ce qui

fe l)1onte " des Commes conlldérables, car cOlT,muné–

¡nent il n'y a guere moins de f ,iante

&

dix mille a–

m es : mais

il

en el1 dédommagé p.r les préCens que les

prinees Mahométans lui font en argent.

(a)

C HE Q

(J

1,

f.

m.

(

C.mm.

)

un des quatre poids

en

ulage d'.lOS les échdles du L evam, mais Cm·tout

Smyrne .

11

efl double de I'oco ou ocq\10

(V

O

e

o),

&

peCe fix livres un quan poids de Marleille.

Voy<::.

le diaio"n. tir( Comm.

&

de rrlv.

• CHE R, adj.

(Gram .

&

Com.)

term~

relalif au

prix d'une march.ndiCe; il en exprime touJours l'exces

ou réel ou d'opinion : on dit qu'une marchandiCe efl

ehe–

re,

qu~nd

elle fe vcnd

a

plus

ha~t

prix dans le mo–

mellt qu' on n'.voit co/hume de la

v~ndre

dans un au–

tre tems; quand la fomme

d'arg~lIt

qu'il faut y mettre

d! trop fone relativement

notre état; quand on ne

trouve prcfqu'aucune proponion, Coit de volume, foit

de qualité,

&e.

entre la marcharidiCe

&

l'.rgent ou l'or

ql1'il en fout dooner; quand Oll ne remarque pas en–

tre la qual ité, la quantité,

&e.

de la chore achetéc

.&

le prix dont elle a été achetée , le rapport courallt:

Le meme mot Ce dit a\lm du marchand, toutes les fois

qu'il Vcut plus gagner Cur Ca marchandife que les au–

tres .

CHE R,

(le) Glog. modo

riviere de France qui a Ca

fource en Auvergne,

&

va fe jeuer dalls la Loire au

:aerri .

11 Y

a une autre riviere de ce 110m qui a Ca Cource

dans

le

duché de Bar, ' & Ce Jette dans la MeuCe.

~

CHE

R

A, adj , f.

(lIl[yth.)

furl10m Cous lequel

Témenus qUl ayoit éleYé J unon lui

b~tit

un temple

ou elle .le

re~iroit . lorCque

res fréquentes querelles la dé:

terr':"1101~nt

a qumer JlIpi,er,

&

:i

vivre Céparée .

...

e

H E R A F I S,

voy,,:.

TE LA.

C HE

1{

i\.

F S,

r.

m.

( Comm.)

changeurs Banianes

établis en Perle, fur-tout

:i

Scamachi Cur la mer Ca–

fpie~lIle, ~Il

compa,aifon deCquels on prétend que les

JUlls 10m des balourds dans le commerce .

Vo)'<z- les

ai{lion. de rrhJ. d" Comra.

&

D ish .

CHERA5CO

O"

QUERASQUE,

(G/.g, )

ville fone d'ltalie en Sayoie). capitale d'tm pays de

m~'

me nom, au conAuent de la :o.mre & ·du Tanaro .

L ong.

1-).

30.

lat.

44· 3).

e .HE R A Y

O"

C HA

BY,

(Comm. )

on diflinl/ue

en Perle deux Iones de poids, le civil

&

le légal; c efl

aioll qu 'on nomme le premier ;

iI

efl double de l'autre.

V uyez-

POI

D

s,

M

A

N ,

&

B

A T

M

A

N;

voyez nujJi

les ",aJOn . ti" Comm.

&

de Trlv.

e H

t::

R

A

Z

o

U L, (

Glog.

)

ville d'Afie dans

ie

C urdiltan,. CllIre M oCul

&

H llpahan.

L

H

E

t<.

BO

U

R

G,

(G/og.)

ville maritime

&

pOr!

d-

l<la.lce en Normalldie, dan, le Cotentin.

L o" .

16J

1.'

lat.

't9

J

38'

26"

e

H

E

R-e E

N S,

(')r,,·ifP.)

dans la coutume d'Or–

Itans.

arelC. ci'<xiij.

Ce dit d'un cens plus fon que le

Ccn' ordlllaire , qpi

d~ns

l'¿tat préCent eH moins conli–

dé ré

c~mme

le produit de l'héritage , que comme une

rec ollnolllance de la Cciglleurie direae; au Iieu que le

che r-eens

ell

églll a-pell-pres al! revenu annuel de l'hé–

rirage ,

&

Par cetre raiCon il n'efl poinr CUJet :; droit de

rele voiCons ni ventes dans la coutume d'Orléans: les ren–

tes Icigneuriales qui tiennem lieu de cens COnt dans les

autr eS coOtumes la meme chofe que ce que celle d'Or–

léans appelle

eher-cem,

&

les coummes de 13I0is & de

Dunois

eóer-prix. Voyez

C HE

R-P

R I X.

(A)

• CHERCHE, Cf.ondonnece nom ¡oauxdif–

fércntes courbe. Colon lefquellcs on pratique le renfle–

mel1t leger qui f"t taot

:i

l'él~gance

des colonncs.

V oy.

COL o

N

N

E

S,

vcry.

S E

e

T

10N .~

e

o

N I

Q

u

E S,

e

o

N–

e

II

o I

DI!

n

E NI

e

o

M

E DE. C'en en efti:t cene com–

be qu 'on fuit pour les loniques

&

les Corinrhiennes ren–

tlées

a

la maniere de Vignole,

Au trait d'un are

furbailré ou rampaot, determiné par plulieurs poillts OU

interleaions de cercles, ou d'autres couroes, ou de droi–

te.

&

qe courbes. On dit au m dans ce cas,

ceree

de

mell1C que

eóereh,.

La

'eherehe

cfl

Jurbaiffée,

quand

elle a moios

d'

élúa.tion que

la

moitié de Ca baCe; &

Ji".

ha".o,le

,

qua nd le rappon de la hauleur :. la baCe en

p lUS grand que celui de

2,

t.

30.

D u développcment

~e

plUIJcurs

circonf~rellce

fait felon quelque Iigne ver–

lIcale; pour cet effet , il füllt concevoir un fi

1

élaflique

courbé Clrculairement , de maniere que toutes

les

circoo –

féreoct's

OU

tuurs

[ombel1c

les

ULlS

(ur lei nutres;

ti

I'on

.tixe a

terre

la

premiere circonférence ,

&

qu'en prenant

CHE

le ballt du

tit

~lanique

on le lire en haut, on aura le

développemellt appellé

eh<reh<,

&

l'on donnera " ce dé–

veloppement l'épithete de

ralolJgi,

&

amreS Iclon le rap–

port qu'il y aura enlre la circuuférence la plUS bdJe.&

celles qui s'tleveront en Cpirale au ·delfus de cetle ctr–

cOllférence.

4°.

Au proril d' un contour cOUlbe, décou–

pé Cur une plauche meme, pour diriger le relief ou le

creur d'une pierre, en indiguant aU TailJeur les par–

¡ies qJl'i1 doit enlever. Si la pierr. doit etre concave ,

la

eherche

en convexe, fi au contraire la

eherehe

en

concave, c'efl que la pierre doit etre convexe .

CHE

R

C H E'E , adj .

'fuantitl ehtrehle

, (

Algeb.

ou G/om.)

les Géometres ou

le.

Algébrifles appcllent

.inli la q'uanríté qu'il s'agi, de découvrir quand on pro–

poCe un probleme . S i l'on demal\doit, par exemplc, que

l'on déterminar

le

nombre, leque1 mu ltiplié par

12

pro–

dui!;,

48,

nn trou,veroit que le nombre

4

efl la

'1ltnnti–

tI ch<rehle,

&c.

Chamba!.

(E)

On diflingue dans chaque probleme les quantités con–

nues ,

&

la quantité ou les

'fltantitls eherehl<s .

Ain~

dans le problcme précédent ,

J

2

&

48

Cont les quanu–

t¿s-collnues.

170)'.

PnoBLt.\IE, E'QUATION,

&e.

L'an des équatlons conCi flc

ii

comparer

&

a

combi–

ner cnCemble les quantités connues

&

les

'fllnntitls eh.r–

ehles,

comme

I~

les unes

&

les autres étoient connues,

&

a

découvlÍr par le moyen de cene combinaifon les

'fltantitls (h"ehles,

c'cfl-a ·dire ,

a

parvenir

a

une équa–

tion ou la

'f"anezt¿ ehereble

Coit exprimée Cous une for–

me qui ne reuterme que les quamités connues.

VOJe<o

AR ITHME'TIQUE UN IV ERSELLE.

(O)

• CHE

R

C H E-F

I

CHE,

(Serrur.)

c'efl une fqr–

te de pOillte acérée dont la tete forme un tOur d'équer–

re,

8¡.

el! ronde de lDeme que le refle du corps de cet

ou til : il el! de cillq

a

fix pouces,

&

Con ur.'ge efl de

chercher daus le bois le trou quí

d i

daos l'aire de la

fi–

che lorfque cellC 'aile el! daus la

mortoiC~,

afi n

d'y

pouvoir placer la puime qui doit ardter la fiche.

L'uf:lge de la rete cfl d'enfoocer les poimes entiere–

ment en appliquanl la panie ronde CUI' la poime ,

&

en

s'en Ccrvan t comme de rcpoulToir; c'efl meme le nom

qu'on donne

¡¡

celle tete: on dit qu'elle cfl f.,i te eu re-

pourToir.

(L)

-

L a

ehereh,-jieh.

a quelquefois Ca pointe un peu cour–

bée,

&

l'on s'en Cert alors quand il s'agit de pratiquer

npe route oblique aux poínres.

_

CHE R CHE

R,

(Mar/chal.) ehereh" la einIJ"i<–

>11<

j

nmbe,

en

termeJ de M "nége ,

Ce dit d'un cheval qui

a la rete pelante & peu \'le force, & qui s'appuie !ur

le mors pour s'aider

a

m rcher.

(V)

• CHERCHEU R ,Cm. pl.

(Thlolog.)

héré–

tiques dom

1\11.

Sroup a fait mention dans Con traité de

la

religion des H ollando;!.

11

dit que les

eherehw fJ

COll–

yienncn t de la vérité de la religion de JeCus-Chri!l, mais

qu'ils prétendellt que ceae rel igion n'efl rrofelTée daos

fa purelé dans aucune égliCe du ChriflianiCme; qu'en con–

féquence ils n'ont pris aUCUll pani, mais qu'ils lifem

f.1n ceITe les écritures, & prient D ieu de les aida

a

démeler ce que les hommes ont alOuté. ou retranché de

(, véritable doarine. Ces

<he/'chwrs

IOfortunés, Celol1

cetre doCcription, Ceroient

p~éciCélDellt

daus

l~

religi?n

chrélienne ce que les Scepuques Com en Phtiofophle.

L'au teur que nous venons de citer , dit que les

.her–

ehnt1'J

ne fom pas rares en Ang!eterre,

&

qu'ils. font

comll)UOS en Hollande: deux pOllltS Cur lefquels 11 efl

contredit par le

Morer;,

Cans aUCUll foodement

ce qu'

iI

me Cemble , L 'état des

eh<rehwr!

efl une malédiaion

de Dieu plus ou moins comlDune

a

tous les pays, mais

tr~s-fréql!ente

dans ceux on l'incrédulité n'a pas encore

fait les derniers progrés; plus l'incrédul.ité

f~ra. ~rande,

plus le nombre des

eber<hCllfJ

C~ra

petlt: al1111 11

y

au–

ra

infiniment moins de ces héréuques eo Angleterre,

qu'en Hollande .

.

C HERCONNE'E, C f.

(Commeree)

étoffe foíe

&

cota n, quelquefois " carrenu!, , qui fe fabrique aUf

lndes.

Dia. de T rlvollx

&

du Comm.

CHE

R 1F

ou

S H E R

I

F, C m. (

HijI.

mod. )

t itre

fOil en uCaj(e che'L les Mahométans.

11

efl tiré de l'

A–

rabe ,

&

fignifie

[eig"<lIr:

rarement les .Tures le don:

nent :; lcur empereur; il. préferent celUl de

Ji¡ftan

qUI

exprime plus dignement f.'\ qualilé.

11

Ce

donne néan–

moins au Couverain de la Mecque, qui efl non pas vaC–

Cal du grand-Ceigneur, mais fon allié

&

fous fa prOle-

aion.

Voya.

CHE Q.

.

On appclle encore aujourd'hui de ce nom de

<herif,

plufieurs princes d' Afriquc; fJvoir, ¡'empereur de Sus

qui efl aum roi de Tafiler, le roi de

~ez

& eelui

d~

Ivlaroc,

qui [om devenus fouveraios depul'

le

uOmmen_

ce-

L

(