CHE
Chacane
de
as
claaes comprend des
,btnillts
de dif–
(éeeos genres,
&
chaqae geore a fes efpeces qui diffe–
rcm par des =aaeres que 1'lIlfeae prteenle
a
l'eHé–
ricor , 00 qui 001 rapport :\ fa
fa~on
de vivr•.
On p';0l difiinguer daos les
,hrmllts
de chaque clalfe
lrois d.ffélens degrés de g randeur; eelles qui om don–
loe
a
Ireize Iigoes de loogaeor , lorfqu'elles
oc
s'élen–
dent que médiocremenr ,
&
uo peu moios de trois
Ii–
gnes de diamelre, (001 de grandeur moyeooe; eelles
qui fonr feofiblcmem plus graodes , doivenr patrer poor
des
,hmilles
de la premiere grandeur; eofin eelles qui
fom feufiblemeOl plos pelites, doiveOl élre regardées
comme des
,heni//"
du deroier degré de grandeur, ou
de petites
,h",i//".
L es
,heni//"
rafes foor aifé.s • dilliogoer de celles
qui foOl couvertes de poil" ou de corps analogues aox
poils .
11 Y
eo a dom la pe.u ell minee
&
li
lraofpa–
reme, qu'oo voir 3-travers dans I'iotérieur du corps;
d'autres 001 une peao plus épaitre,
&
opaque;. qoelques–
uoes de cclles-ei 001 la peao litre , luifante , comme fi
elle étoit veroie; d'aolres
1'001
malte.
11 Y
a des
,!,,–
m//"
qoi patreOl pour
~lre
rafes, quoiqu'elles ayent des
poils eo pOlit nombre ou peu feolibles; elles fOOl im–
parfaitemeot rafes: 00 peot les dillinguer de celles qui
10 01 parfailcmeot rafes .
11
Y
eo a qui 001 la peau par–
fcm ée d'one infi oilé de pelits grains comme du ehagrio,
c'dl pourquoi
00
peut les appeller
,he"i//" ,hagrin/a.
Plufieurs de ces
,h",i//eJ
om fu. les onzieme aoo.tau
uoe corne qui ell ordinairemeot dirigée vers le derrie–
re,
&
uo peu courbéc eo are.
li
Y
a
auffi des
,heniL–
les
rafes qui ont cene COrne fans
~lre
ehagrillées . Or–
dioairemem toutes ces
,h.nil/eJ
3
eorne 001 le corps
fcrme . Ces cornes femblem ene dc vraie matiere de
e orne,
&
m€me de mariere oífeuCe. 00 regarde eom–
m e des
(h~ni"eJ
rares , eelles qui onr, des cubercu le ar–
roodis ordinairemenl eo portioo de Cph«e,
&
diflribués
régulieremcot fur chaque aoneau les uos .u-dellous des
autres, ou difpoCés en diñérells raogs fur des Iigoes pa–
ralleles
á
la loogueur du corps. Quuiqu'il y ait des poils
for ces lObercules, comme ils I'>nt en pelit nombre,
gros
&
atrez eourts , les
,henil/"
qui les ponent oe
aoiveo t pas pour cela
~tre
féparé.s des
,henil/eJ
impar–
faitemem raCes. Ce gence comprend plu!ieurs des plus
groífes efpeces de
.heni//eJ ,
&
de celles dont vicllneot
les plus beaux papillons ; par ex.mple celui que I'on ap–
pelle le
grand paon .
11 Y
a des
,hm'¡/eJ
raCes
&
des
,henil/eJ
de quelques
autres c1aífes, qui om fur la partie Cupérieure de leues
anoeaux de co muurs moios fimples que ceux des autres
..henil/es,
&
des inflexions ditréremes de la circulaire
ou de I'ovale.
11 Y
a d'autres
,henil/o
dont le milieu
du deífus de chaque aoneau formc une efpece de lan–
guene qui v. recouvrir I'anneau qui le précede,
&
d'au–
tres anneQuX
Cone entaillé's dans
cet
endroic.
L es
,henil/es
qu i 001 fur la partie antérieure de la
tcte deux pftiles cornes ou aOlennes, Cout faciles
i\
re–
connoitre.
Celles qui fom hériífées de poils
(j
gros
&
(j
durs
qu'i1s reaembleot eo quelque
fa~oo
ii
des épioes, fom
bieo différemes des
,henil/e!
ra!es, puifqu'oo pourroi t
leur donDer le nom de
,henil/o épinellJeI.
Ji
Y a de
ces épines qui COOl fimples
&
terminées en pointe, d'au–
tres fervell t de liges
a
des poils longs
&
fios quL eo
fortem, d'autres foOl branchues ou fo urchues; eofin
el –
les diflerem les uoes des autres par la figure, la cou–
leur, la graodeur, l'arrangement ,
&
le nombre. On eo
voie
de
bruncs ,
de naires , de jauo:\ues , de
violcncs
,
& '_
Ces épilles foOl arrangées avec ordre felon la lon–
goeur dn corps,
&
Celou Con cootOur. 11 Y a des
.he–
nil/el
qui en e nt quatre fu r chaque anneau; d'autres
cinq, lix, fept, ou huit ; .c'ell fur les aooeaux qui fom
apres ceux des jambes écailleuCes ,
&
fur les premiees
aoneaux des jambes iotermédiaires, qu'il fau t co mpter
les épioes, de meme que les mbercules
&
les houppes
doO! on parlera daos la Cuile . L es épioes n.'empechelll
pas de voir la couleur de la peau .
Les
<henil/e! ve/:ICJ
(001
les plus communes :
il
y
eo a de plu!ieurs genres; les unes 001 quelques parties
du corps velues , tandis que le rene en preCque eotie–
remem ras: 00 les a appellées
demi-veIrICJ;
celles. qui
foot eotieremcm velues, c'ell-a-dire qu' om au moins
quelques touffes de poils fur chacun de leurs anoeaux ,
differeOl les uoes des autres par
b
loogueur du poil:
iI
y
eo a de velues
a
poils courts,
&
de velues
a
poils ras; quelques-unes de celles-ci oot le corps court
&
applati, de fo rte qu' elles retrembleot
¡¡
des clopor–
tes: autE les a-t-on
nQrnm~es ,he",I/~J
,/oporteJ.
O n
Tome
lIJ.
C HE
a 3ppcllé
. henil/a vdoutéa,
celles qui OOt les poils
doux
&
ferrés comme ceux d'uo velours;
&
00 oom–
me
vdoltt/a
a
poi!, lowg! ,
celles dom In
p..-au
di
eo–
tietemem cachée par les poils, quoiqu'ils Coiem d'uoe
loogueur ioégale. Le poil de quantité de
.hmil/a
ell
difpoCé par bouquets, par houpes , par aigrenes . L es
tourfes de poils partem de tuberco!es arroodis
&
he–
m ifpbériques, qui fervem de bafe aux poils,
IY
qui foo t
alligoés fuivam la loogueur du corps ,
&
Cuivaot la
courbure de la partie fúpérieure de chaque aooeau .
IL
Y
a des
,henil/es
qui 001 douze de ces lubercules ou
de ces louftes de poils fur chacuo de leurs aooeaux;
d'
autres
D'
en n' ont que
dix , huit, fepc, rix,
ou
méme que quatrc.
11
ell difficile de compler le
nombre des touffes de poils; mais il ell aifé de re–
coolloitre ces
,hmille!
par la maoiere dom les poils fom
implantés fur ces tubercules : daos les uoes, ces poils
Com perpendiculaires au lubercule ; daos d' aUlres , ils
fom iOclinés.
11 Y
en a qui formem des efpeces d' ai–
grenes; quelquefois ils fom tous dirigés vers la queue ,
d'aUlres fois ceux des allueaux ponérieurs fom inelioés
vers la téle, laodis que les autres le fom du c6té op–
poCé. 00 voit auffi fur certailles
,henil/e! ,
que la moi·
tié
&
plus des poíls de chaque tubercule leodem en
bas,
&
que les aUlres ;'élevem: ceux-ci font
(i
petils
dans d'.ulres efpeces, qu'ils n'om pas la Ceptieme ou
buitieme partie des autres qui COOl tre,-.Ioogs.
11
Y
a
des
.henil/u
dont les poils foot preCque 10US dirigés
en bas, de lilfle qu'elles foOl tres - velues aUlOur des
jambes,
&
qu'elles oe le fom I'oint Cur le dos . Eofio,
00 trouve de;
,henil/eJ
doot les tootfes de poil; ne for–
lem pas de tubercules Cenfibles,
&
ne s'épanouilli:m pas
en s'élev:lOr, mais au contrairc fe reiferrcnr
dans
le
ha.m, co rnme les poils des
pincc3ux
.
L es tubercules doot
iI
a "lé quellion juequ'id, COOI
arrolldis; mais il
y
en a qui follt eharnus
&
failS eu
pyramide co oique, élevée
&
garnie de poils Cur lOUle
(.. Curface . Certaines
,henil/es
on t fur le dos uoe py–
ramide chamue
&
cou,'erte de poils.
. 11 Y
a des
,henil/eI
velues qui 001 fur le dos des
houpe; de poíls qui rdlemblent parfaitemem
:l
des bro C–
fes,
&
qui fom au oombre de trois, qualre, ou cioq ,
placées fur différeos aooeaux . 00 voit de ces
,henil/e!
qui 001 fur le premier aone.u deux aigren<s, dirigées
comme les a!Heuoes de plufieurs infeaes: ces aigrenes
COUt compoCées de poils qui ont des barbes comme les
plumes. Ces m emes
.henil/eJ
om uoe troifieme aigret–
te Cur I'onzieme aooeau , qui ell dirigée comme les
cornes de quclques aotres
,henil/eJ .
11 Y
a des
<henil/eJ
velues qui 001 des mammeloos
qui s'ékveut
&
qui s'.ffaiffem ; on en voit fur d'aU lres
qoi OOt ooe for me ti.e, qui COOl plus OU moills éle–
vés, ras o u velus , placés en dilféreos endroits ,
&e.
Uoe be lle
,henil/e
raCe qui Vil Cur le fenouil , a uoe
come charnoe en forme d'y , 'lui el!. placée
ii
l. jon–
a ion du premicr
anneau avec
le cou: cene
CQrne
ren–
tre co-dedaos
&
fOTl au-dehors, comme celles du
Ii–
ma~on
.
L e corps des
,henil/u
les plus commuoes a uo dia–
metre a-peu-pres égal dans toute Coo élendue, mais
il
y eo a qui out la partie amérieure pios déliée que la
pofiérieure : daos d'autres, au contraire , cene
p3rtie
ca
la plus pelile,
&
elle ert fourehue
¡¡
I'extré mité .
Les eouleurs des
, henil/es
oe
peuven~
g\lere fervir
que de caraaeres Cpécifiques;
&
il ne faut
s'arr~t<c
qu'
it
celles qui paroiífent lorfque la
,henil/e
:l
pris ii-peu–
pres Con accroitremem, ear les couleurs varient dans
les autres tems, fut-tom lorrque celui de la métam or–
phofe approche . Les poils Com auffi fujets
á
des varié–
tés, ils paroitrent
&
difparoiífem dans certains tems;
leurs coulcurs varieot .uffi comme celles de la peau .
Les
,henil/eJ
Cont d'une fcule ou de plufieurs eou–
leurs tres-vives , trcs- traochées , dinribuées par raies ou
par bandes longitudioales ou tranfverCales , par ondes ou
par taches
r~gulieres
ou irrégulicres ,
&,.
l.l
Y a des
<henil/e!
qui viveot Ceules fans aucun
commerce avec les am,res.
U
Y eo
:1.
qui au eontraire
foO! plufiears eoCem ble jufqu'au tems de leur prerniere
uansformalioo: d'autres eo fi n oe fe quinem pa.s
m~me
10rCqu'elles fe ehangent en eh.ryfalides .
On pourroil dillioguer ecrtames
,henrl/~J
par les pIan–
tes fur leCquelles elle; vivem ,
&
par les lcms .uxquels
elles mangeot : les uoes oe preonent de oourriture que
peodam la nuit ,
d'aut~es
mangent .
~
tOutes les heures
du jour,. d'nulres le COIr
&
le matlll. ·
ti
ya .des
,he–
nil/u
qui Ce eaehem dans la terre pendaut le Jour,
&
qU'Oll ne trouve fUf les plantes que pendant la ' nuit
Hb
~~