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"

CHE

fem:. de

el

,e.tI

,

Ces aUleues 'lUroieot pO dice de plus

que oou-lculcmcot 00 diminue la dé¡><:nCe: pu-I

m.i,

m':me que: I'on .ccélere l'accroilTcmenl,

Cur-tou~

dans

le terreins dont nous veooos de parler,

A 10US égard. , l'oDlomne el! la

f:

'Con

h

plus pro–

pre • Cem r I gl31ld, meme aoffi-lÓl qu'iI el! mOr'

mai,

J'on avoil del raiCons poor atlendre le: printems'

iI faudroil le flire pa(fer I'hjver dws uo

coof<rvaloir~

de la

f:l~on

qo'on I'a expliqué

.0

mot

Chataign,r;

&

cofuile le femer

00

ffi-161 que la faifoo pourra le per–

m~lICC,

f.05 al,tendrc

q~'il

foit trOP germé; ce qui Ce–

rOIt uo grlnd mcoovéOleot ,

L e

,h;',.

peul auffi fe multiplier de br.nches eou–

chées, qoi ne font pas de

ro

beaux ubres que

ceo~

ve–

nus d gJan,d;

&

par l. greffe, fur des orbres de fon

cfpece ; m.15 00 ne fe fen guere de ces moyeos que

pour fe procorer de5 efpeees eurieufes

&

érrangeres,

Tra"fpla"talio",

II

Y

a que:lques obferv.lions

:l

fai–

re !"ur la trafpl.ntation de cel orbre, qui ne gagne ja–

mals

~

eetlc opérnlioo ; il

Y

r~lil!e

mieux

a

deux nos

qu'i¡ 10Ul aotre age , par rappon au loog piVOl qu'il a

toOJours,

l<.

qui le prive ordinairemeul de u cioes lalé–

rales: d'ou il fuil que , quand 00 fe propofe d'em–

ployer le

rhin,

en avenues ou aurres ufages fembla–

blc. , il ,flUI avoir la préeaUlion de le tranfplanter plu–

ticues fOIS .uparlVaOl a6n qu'iI foil bien enracioé, On

nC"doil

Jam.is

l'é";ler en le rranfplantant ; c'e(l 10UI ce

q~

II cralOl le plus , mais feu lemcne retraneher fes priu–

elpales branehes: on ne doil meme s'allendre enr.lile

qu'~

de petilS progres ,

&

rarcment

¡¡

voir de beauI ar–

bros,

U[agn dI<

óoÍ< ,

Nul bois

u'ell

d'uo ufage ti géoéral

que eelui du

,hi",;

iI el! le plus rcehcrehé

&

Je plus

eAcellellt pour la eharpcllle des b3,imens, la eonllru–

élion des n!lvires ; pour la

Itruaurc

des moulins, des

prclroirs; puur In rnenuifcric, le charrollagc, le mair–

rain; pour de" treillages , des é cha13s, des cercles; pour

du barJeau, des éclilfes, de. la((es ,

&

pour 10US Je•

•luvrages Ol1 il fau l de la {olidité, de

13

force , du va–

lume,

&

de la durée; avalllages paniculiers au bois de

, hi".,

qui I'empone :; ces égards fur 10US les autres

bOls que nous avons en E uropc, Sa folidité répond de

eelle de tOUles les eonllruétions dont

iI

forme It: eorps

principal; fa force le rend c"pable de foOtenir de pe–

fall! tankaus done la moitié fcroi t Béchir la piOparl des

aUlrC$

boís; run volume

nc

le cede

:l

nul

nutre

:ubre,

&

fa duré. va Ju fq u"

ro.

eellts ans, fans allécalion, lorf–

qu'i l

d I •

COUVeel des inJures de I'air :, Ia leule con–

dilion que ce bois exige , el! d'érre cmployé bien fee

&

fai lo nné , pour

I'emp~eher

de fe feodre, de fe rourrn.n–

ler,

&

de fe déeomp fer; précaurion qui n'el! plus ne'–

cellñire, qnand on veUI le faire fervir fous terre

&

dans

l'ellu en piluti , OU en ettime qu'il dure quinl.c cene

ans,

&

ou il le pétri6e plus ordinairement qu'aueun a\l–

tro bois, Quand on el! forcé eepcndant d'cmployer

:l

I'air du bois verd, fans avoir le eems de le faire fai–

fooner, on peut

y

fu ppléer en fai falH tr. mper ce bois dans

de I'cau pendanr quelque lems, Elli. en a v

O

une épreu–

ve qu'il capporle : .. Un plancher qui avoi[ élé fail de

planche.

,hi",

,

qu'on avoil fai l tremper dans I'eau

" d'un c'lanll, fe trouva fort fain au boul ce quator'l,e

" ans, tandls qu'un autre plancher rout voitin, fai, de

memes planches, mais qui n'avoient pas été mifes

,. dans I'eau, étoil pourri aux eÓlés

&

aus extrémilés

, des planches '"

C:e/1 au

{Ji

I'un des meilleurs bois

a brOler

&

iI

faire du eharbon, L es jeunes

chinn

brO-

1ent

&

chaulfent mieux,

&

fom un eharbon ardcot

&

de durée; les vieux

,M"es

noirciLle nt au feu;

&

le

eharbon qui s'en Va par éeailles, rend peu de chaleur,

&

S'él';ot bien-lót;

&

les

rM""

pelards, e'el!-a-dire

donl on a enlevé I'éeoree fur pié , brOlent a(fez bien,

m ni rendem peu de chaleur ,

A llói,r d" boÍl,

00

dillingue dans le bois du

rMn,

I'aubier

&

le cceur : I'subicr en une partie de b i qui

environne le trone

ii

l'extérieur, qui ell compofé de

dou'l.e ou quilne cereles ou eouehe annuelles ,

&

qui

a

ordioairemeot un pouee

&

demi d'épaifT'eur, quand

¡'arbre a pris toule fa gro(feur: I'aubier ell plus mar–

qué

&

plus épnis dans le

,bln,

,

que dans les autres

nrbres qui en 'onl un,

&

il e{1 d'une eouleur dilféren–

le,

&

d'llne qualilé bien inférieure

ii

celle du eceur du

bois; I'subier

le

pourril promplemen l dans les lieux hu–

mides ;

&

quand iI ell placé fécnemen r, il ell bieo-lÓt

vermoulu,

&

il corrompt 10US les bois voifins ; auffi

fait-H la plus grande défeauofité du bois de

,hi",;

&

iI

e(l défcndll aux ouvriers par Jeurs 1!00Ul. d'employer

aucun bois 011

il

Y

nil de I'aubier, M nis 011 pout cor-

CHE

237

riger ce dé'f:\Ut

&

donn.r • I'.ub:.r prefque nuta", de

(olidilé, de force,

&.

de durée, qu'cn a le creur dI!

bois de

rhil,.:

"

11 ne faul pour cela , dit

1.

de Buf–

" foo, qu'éeoreer I'.rbre du haul en-ba ,

&

le lairler

" féeher emieremeOl fur pié avam de I'abame .. ;

&

par

1e5 c'preu"es qu'il a filil

• ce fOJer , il réluft" que

" le boi. des arbre5 éeoreé.

&

féehés fur pié , en plus

" dur, plus (olide , plus pefam,

&

plus

fon

que le

" bois des arbres aballUS dan. leur éeoree .. '

V D)":'

ItI mlmoiru

J~

r

acaá¡mi~

du

St"i~n(~J

1

all1J'~

1:'3

.

E ,or«,

O n fait auffi ufage de I'éeoree du

rh",.:

le. Tanneurs I'cmployem

¡¡

fa~onner

le

euirs; m.i.

I'éeorce

11',,(1

pas I'unique partic de rarbre qui ail eCI–

le propriélé,

j

1.

de Bulfo n, par les épreu"es qu'il

a

f:lil faire fur de5 euirs,

&

dOn! iI a élé fuil memion

dans les mémoires de I'académie, s'el! anare! que le

bois du

eh;',.

a la

m~me

qualité , a"ec cene diñéren–

ce pourtant, que I'(eoree agil plus fortement fur les

cuirs que le bois ,

&

le errur du beis moin que "au–

bier , O n appelle

la"

I'eeorce qui a palié les euirs,

&

qui alols n'e(l pas 10Ul' ¡Hail inulile; le lao Cen

a

fuire

des couches dans les ferres ehaudes

&

fous de ehaffis

de verre, pour élever

&

garantir les plames

étraog~res

&

délieales,

Gland,

/1

Y

a du

choi~

a

faire

&

des préeautions :\

prendre pour la réeol te du gland, lo. fqu'on veul, faire

des plal1lalioos, Si nous en eroyoos Evelyo , .. II

~auI

que les glands (bient

p.rf

:.ilernem mOrs, qu'ils fOlent

fains

&

pefans; ce qui fe reeonnoi<, lorlqu'en fe:

eauaO! doueemeUl les ramcaux, le gland IOmbe: II

" ne fuudra eud llir que vers la tin d'Oaobre , ou au

" COOlmencemCl1t

de N ovembrc,

ceu>: "lui ne lombc–

" rom pos aifémen l;

&

jJ t'Ul ramaffer fur le champ

" celui qui

lombe

dI! lui-tnéme;

O1l.is

[oujours

le pren-

dre par préf6enee fur le fo mmel

des

arbres les plus

beau< , les plus jeunes ,

&

les plus vigoureux ,

&

non

" pas eornme

I~on

fait o rdinairement , fur les arbres qui

" en pOrlel1l le plus '"

On peul .jouler aux cireoo–

fianees qui doivenl eonlribuer au ehoix d u gland, eel–

le de fa 'groffeur ; paree qu'en effel, e'ell la plus belle

efpeee de

, hine

qui praduil le gros gland

a

longue

queue ,

&

qu'il

d i

probable que ce gland produira des

nrbres de méme efpece,

Ce

fruit ell auffi de quelque

uliliré,

iI

ren

a

nourrir lel beles fauves,

¡¡

engrailrer les

eochons;

&

il en auffi fon bOll pour In volaille,

1/0-

)'<Z.

G

LA " D,

Gil; d, ,hin"

011

3tlribuoit sutreeois de grandes ver–

tus

a

eelle planle parali,e, locfq u'on la trOUVOIl fur le

,hin"

L es druidcs f"i1oiel1l aceroire qu'jJ féeondoie les

:lIlimaux,

&.

que c'étoit UI1 fftmcux contre. puifo n ; 00

lui en ollribue cneOre quelques-unes en M edecinc ,

&

il

en recherehé dans les Am pour

r.~

dureeé

&

pour la

bcauté de fes veine5, Quai qu'il en foi" on lrOUVe

trcs·raremela

du gui fur le

chine;

&

ceue rnrcté pour–

roie bien ftce foo feul rnérile: nous n'en pouvons que

trap Juger p.r bien des ehofes que I'on VOil 10US les

jours prendre faveur par ce feul litre,

Excr,jc,nc<I ,

Le

chin.

en

peul-étrc de 10US les ar–

bres celui qui ell le plus rUJel

a

étce m aqué par dif–

férenles efpeces d'infeét.. : ils foltt des excrefeenees de

loutes fortes , rur les brallehes, le g'and , les feuilles,

&

jufque fur les

ñ

lels de ehatons , 011 quelqucfois le

tra vail des infeaes forme de ces exerefcenees qui imi–

lem

Ii

bien une grappe de grafeille roulleiltre , que bien

d, . gens s 'y lrompent de loin , L es !Ilfcaes forment

311ffi fur certaines efpeees de

,hine

des gales dOIll on

tire quclque Cerviee dans le. Ans,

/7oy'z

N o I

X DE

G A LE ,

Celte défeauolité, aum-bien que I'irregularité

de la léte de I'arbre,

&

la lenteur de fes progres opres

la tcanfplantalion, peuvent bien etce les vraies eaufes de

ce que I'on fail

ro

peu d'ufage du

,hin,

pour I'oroemeot

des jardins ,

E(p"<I,

1I Y

a

des

,hines,

de bien des efpeces; les

Ba lanines en complent au mOl ns quarante , qur ne

ront

pour la plupan ni répandus, ni fon eonous ,: on doit

y

avoir d'sulam moins de regre" que nos

~bcn.s

e0':'1-

muns valem beaueoup mieux pour la qualllé du bOIS,

que 10US eeux 'lui

00l

él': déeou verlS d,ans le LevaUl

&

en Amérique; il f.,ut eepend,anl

eonv~nlr

que les

,h¡'u¡

d'Amérique 001 plus de vanélé

&

d agrétmm que les

nutres.

l.

L a rhine

J

gros gland,

Celui que C , Bauhin ap–

pelle

cbine

J

long p!diml"

ell le plus grand

&

le plus

beau de touS le,

,binu

qui eroiHent eo E urope,

00

le dil!ingue dans Ion jeune Sge par fon éeoree qui efl

vive, luifanle

&

unie ,

d'une

coukur

d'otive rembru–

nie, m égulitrement eluce-mélée,

a

vee une eouleur de

eeu-