·2,34-
C HE
JI
efl de plus Couvent néceO".ire pour
rem~dier
:1
la fu–
mée , de rendre les
eheminla
plus profondes, d'eo a–
bailfer le mante:!,u , de changer le tu)"u de commun!–
CatiO~l ,
de faire des foupapes ,
&
principalemem de dl–
,"erlitier les remedes f"iv 3nt la po fi lion des lieux,
&
les
caufes de la fumée; cependam on employe d'ordilllire
a ceue h.efogne des oU\'fiers qui n'om ell panage qu'
¡une routine aveugle.
CCl
an teroi e
uniqucment du ref–
fort d'ArchÍltéJcs éciairés par les lumieres de la Phy –
lique ,
&
ils ne s'eu ml'lcol guere .
L 'auleur ancien qui en a le micux raifonué, en M.
Savo:, dans ron livre
d'Arehiecélflr< Franfoife deJ b!–
timenJ pnrtiwJien ,
imprimé d'abord en 1624, enfulte
<:n
, 673,
&
en
,683 ,
avee lesnOles de M.Blonde!.
Confu lle." au/li les
mlmoirn eriti'!ltcJ d'Arehil<élure
de
M .
fr etnin, lnis au jo ur
a
P3ris
en 170"2,
11)- J2.
&
aUlres modernos , comme M . Bri1.eux.
A reicle de
M .
le ehevali,,'
D E
J
A U
e o
U R T .
C
l·' E hl 1 N
E'E ,
(L"eheric)
o n appelle ainli daos les
orgues un pelie Juyau de plomb ou ven par les deux
boucs, foudé fur la plaque percée qui ferme uo au lre
tuyau .
V oye>:. la figM.c
XXXIl.
Plane. d'Orguc.
C'en
un lUyau
d
eheminle
complcl,
4
la plaque percée fou–
dée
d
ra panie rupérieure ,
2.
la
eheminle
qui doie cere
fondée fur l'ouvenure de la pl.que.
Tous les cuY'us
a
eheminlc
doivent avoir des oreil –
les aux
de.uxcÓlés de leur bouche, pour les pouvoi r
accorder.
*
C H E
M 1
S E,
f.
f.
dI
la panic de notre Vete–
m em qui !Duche immédiatement
a
la peau ; elle en de
toile plus ou moins tioe , feloo la eondilioll des per–
foanes. Cel le des fcmmes
dl
UIIC efpece de fae, faie
¿ 'un me me moreeau de toile, plié en deux. 00 eou t
les cÓlés rur IOUle km longueur , exceplé par en-haue
ou 1'00 lairTe deux Ol1vcnures pour y alfembler les m.o–
ches ,
&
par eu-bas pour y aj ufler des peimes ou mor–
eeaux de toile eoupés en lriansle, qui donneot
:l
la
chemife
plus d' ampleur par le bas que par le haut,
&
lui fooe faire la eloche. O n échancre le haUl qu fac;
mais I'éch.ncrure n'eil pas divifée eo deux parties éga–
les par le pli du morceau de lOile done une des parties
forme le deval1l de la
ehcmife ,
&
I'aulre le derriere.
Elle efl lOute prire rur le devant ; cependal1l la
chem;fc
bilfc le cou eueier
&
une pel;re portion des épaules
découvertes par·dcrricre,
&
la
1110itié
de la gorge au
m oios
par-dcv.nt. On fail un ourlc e au bas
&
au-haU! .
On ome a/le-, fou vent le haut d' une petite "bande de
toile plus fioe, on d' une deneelle , qu'on appelle
eour–
de-gorge.
L.
,brmif.
defcend prefque jurqu' au coup–
de-pié' les deos maqches ne VOO[ guere .u-dela du cou–
de.
O~
.ppelle
gOllget ,
les morceaux
de
lOile qui fun¡
placés fous les .iilellcs,
&
qui forvent
:l
arTcmbler dans
ces endroils les manches avec le corps de la
ehcmife.
Elles font partouc de
h
meme largeur , exceplé vers
leurs eXlrém;lés, ou elles 10m rctrécies
&
froncées rur
11U
poignet ou fur un rub.n de fi l, qui ellloure alfe1-
.ex aaemene le bf3s.
La
ehemife
des hommes ne de[cend guere "u-dela des
génoux ; elle efl ouverte p3C les dcux cÓlés , Ool l' on
.juflc deus pelices poi mes ou coins pour alfuj<tlÍr la cou–
ture;
&
fur la poilrille , pour emptcher l. toile de fe
d<!chirer
&
de s'ouvrir davnntage, o n
I:l
contient
3vec
m!
pelit cceur
&
une bride. L es maoches en dercen–
cen t jnfqu'all-d
q
des maios; m ais elles s'allachenl fur
)'e xtrémité du br.s
par
le moyen
d~
poignets
á
bOUlon–
piere . Les c6tés n'en Cont pas coufus Jurqu'qu bout,
po eo I.ifre une parlie Ouvene de la lougucur d'un dou–
z ieme, qulon appelle la
fourehClte.
Les maoches oot
~ufli
Ieurs gouOcls. Coqllne nos
e"CmireJ
faliguent beau–
coup fm res épaules , on couvre ces deux parties de
rnOrceaux de toile qui les fortifi em ,
&
qu'Otl appelle
ICTliJom;
00 fixe les éculfolls rur le aorps de
la
ehemi–
fe ,
par de periles bandes qui fom coufues depuis le con
Jufqu'a I'elldroi, oi¡ les maoches s'a/lctnblent a la
ehe –
mifc,
&
qu i panageoe les écuffilllS en dcux parlies
é –
gales : 00 appelle ces bandcs
épaTdctteJ .
L es C61és ou–
vens , les bords inférieurs ,
&
I'ouvenure du
dcv.ntde
la
ehemif'
foo t ourlés: 011 ajufle ordin.irement tant au
bord des poigncls
&
des fourcheues qu'ii I'ouvenure de
de/l:;'s la poitrine , des morcrlUX d'une toile plus fi ne ,
fimple, ou brodée, ou des dentelles; eelles des poi–
gneis s'appell cnt
ma>JehctteJ, voy'"
M
A N
e HE
T T
E S ;
celle de l'ouverture du devam s'appelle
jabot, vo)'e>:.
J
A –
nOT.
Ponr uoe
chemifc
d'homme, il
fuu~
trois aunes de
¡:toile; deox
~uues
pour le moreeau du eorps ,
&
uoe
ClUlle pour les manches; fur eeue aune on fait une le-
CHE
vle de
la
hauteur d'un demi -quart ou environ, qui fort
pour le col , I'épaulotte, I'écu(fon, les gou(fets, les pe–
lits coins des cÓeés ,
&
la petite piece de devant . 11 ne
faut pas que la loile ah plus de deus tiers de large,
ni moin's.
Pour une
ehemife
de femme grande, il faue deul:
auoes
&
uo quan de toile ou environ pour
le
corps;
li l. loile n'a que deux liers, on leve une poillle de
chaque CÓ1': des
ép~ules;
li elle a lrois quarts, on fait
une levée droÍle fu r le c6té de la liliere, qui fervira
pou r les deux poimes . Vous donnere7. de largcm
:i
eel–
te levé., le quart de la Jargenr de la lOile.
La
mao–
che a demi-aune environ d'amplitude,
&
uu quart ou
un tiers lOut au plus de longlleur .
0 0 appell e
chcmife en amadiJ,
des
ehemireJ
d'hom–
mes
fai res pour la nuit , d'une toile
uloins
lnince,
&
dooe la
fa~on
oe differe príoc;palemem des
ehemireJ
de
jour que par
la
Iargeor
&
I'éx lrémilé de manches . L es
manches fon l plus élroiles ,
&.
Itur eXlrémité qlli s'ap–
plique prefqu'exaétemeot Cm le bras, depuis
l'
ouvenu–
re de la fourchclle
&
méme au-delii , efl fortifiée par
uo moreeau de lOile qui double la manche ev-deITous.
L es ancieas n'oO! poim ufé de
ebemifeJ.
On a rranf–
poné le uom de
ehemife
dans les A n , par I'analogic
des ufa¡¡es,
a
un grand nombre d'obJels difl"érens.
V o–
)'e>:. la tujte de eet nrtiele.
C
II E M 1 S
E,
en tcrme Je FortifieaeiOlJ,
fe dit du re–
vétemeot du rempare .
V oye",
R
E
V
€
T E " E N T •
L e m ur doO! la cootrel"corpe cl1 revélue, fe nomme
aum la
ehm,ife
de celle partie.
(Q)
C
I-I
E M 1 S
E
S A' FE ll,
(Art. mllit.')
morceaux de
toile trempés daos
1ll1'
compolition d'huile de pelrole,
de c.mphre,
&
aurres matieres combuflibles . 00 s'en
fere (ur mér pour meme le fen
á
un vaiOeau eno<mi
( Q)
CH .E M 1 S E S D E
~·
..
t
A
1
L L E
S,
c'erl un
corps
de
ehc–
miJo
fair de plulieurs mnilles ou nnueaux de fer qu'oo
m euoit autrefois fous I'habit pOllr fervir d'armc défcn–
live .
(Q)
CHE
M I S
E ,
(Ecrieurl!')
leme en
ehemife
ou
a
13
ducheffe ,
efpece d'écrilure tracée tout au rebours de
l'écrilUre ordinaire. Les pleills
y
ticonent la place des
dél iés,
&
les déliés la place des pleios . 11 faul que la
plume roit ltes-fendue,
&
t.illée
a
comre-feos ou com-
.
me difellt
les nl3.1tres
écriv3.ins,
en fal"ffd.
'
CHE
M 1.5
E,
r..
f.
( e ommeree)
morcenu de toile qui
enveloppe ,mmédlalemellt les mnrchnndlres précieures
relles. que la .r0ie , le lin,
&
aurres, qu'oo embalk pou;
des lIeux élolgnés. 00 met emre la
ehemife
&
la toile
d'em ballage" de la paille , du papier , du cOlon,
&
nu–
lres cbofes peu cou eeu[cs, mais capables de garantir
le.
marchandifes .
C
ti
E M 1 S
E,
(Mafan".)
en une efpece de m.'1oo–
nerie
faite de cail1ol1 tage , avec m o rder de challx
&
el':.,
meO!, ou de ehaux
&
fabl e feulemem, poor eOlOurer
des tuyaux de gres _
00 appclle encore
ehemife
le mamf de chaux
&
ci–
m eO! qui fen
ii
r"lellir les eaux, raO! fur le cÓté que
daos le fond des baflills de cimeÍ1e.
VD)'",
M
A S S
J
F_
(K)
C
11 E M 1 S E,
f.
f.
(Mltal/1!rgie
&
Fonder;e )
e'el1:
1&
panie intérieure du fouro enU
i\
maoche dans lequel on
fait fond re les m ines , pour en féparer les méeaux . L orf–
que le fomocau
a
élé uoe fois eooflruit , 011
a
(oin de
]e
reve lir par le dedans; on fe ren pour cela de briques
fechées au foleil , ou de pierres non vitrifiables ,
&
qui
foient en étal de réfifler
It
I'. alon du feu, afill que les
fcories
&
les fondaos que 1'00
1J1~le
, la mine ne pui[–
fell t poil\[ les meme ell fu fioll . Cepeodanl, malgré cclte
préc.utioo , on ne laitle pas d'élre Hcs-fouvem oblig-é
de rel10uveJler la
ehemife ,
fUI -10m dans les fOlHncaux
oú 1'011 fa:t fond re du plomb, paree que ce m¿lal en
tres-aifé
It
vilrifier ,
&
qu'il eH Ircs-difficile ou
m~me
impoffible que le feu n'altere
&
ne détruile des · pierres
qui foOl cominueliement e'portes
iI
louce Ca violence ,
Uoe des oblervations nécefTaires, lor(qu'on mee la
epe–
mifc
du fourneau , e'efl de lier les pierres avee le moios
de eimem qu'i1 en poflible . (-)
• CHE
M I
S E,
01/
D E
M 1 -
e
H
E
M I
S
E,
(Verrer;.)
c',fl ainl; qu'()n appelle le revettmeOl de la courOllne _
11 efl de la méme eerre que eelle qu'on a emplo l'ée pour
les
brique~
de la cOllronllc,
&
fon épairTeur efl de qua–
tre
pOllees on environ .
f/oyez
lu
arto
e
o u R o NN E
&
VERRER I E.
CHEMN 1TZ,
O"
KEM NI TZ,
( Glog. )
vil–
le d'A lIemagoe en S. xe, dans le ma¡quir.t de Mifnie.
JI Y a eocore uoe ville de ce nom eo J3oheme , dans
le
cercle de L eitmerir¿,
CHE-