CHE
dor s, quelquefois émaillés,
&
,rl:s' pr~eieux
, (oil par
la :
lI:uiere
1
foil par
le lnlvail
.
lo
H E
i<. \'
1,
e m.
(/Igrie. )
grainc qui prod ui, le
chum·re . On Ceme ordinaircment celte g raine dans le
COuran ' du mois d'Avril: cellX qui Cemem les peemices
&
ceux qui Cemen, les deeniers , COlleenr des eiCques
diflceens. L es premiees OIH • craindee les gelées du
printem~,
qui
fOllt tOrt
aux chanvres nouvellemcnt le·
v.'s ; les derniers 00'
iI
eraiodre les Céeherelfes , qui cm-
o
p~chent
le
, hmevi
de lever.
Ol) doit
3voir auenlion
de oc [emer le
chtnt.v;
ni
trop eloie ni trOp dru : dans le premiee eas, le ehan–
vre deviendeoi, trop geos , l'éeor"c en Ceroi, teo p ligneu–
(e ,
&
la lilaOe trop dure: dans le lecond cas, il
Y
au–
roit beaucoup de pCli,s piés qui Ceroiem é,oulfés par les
autres.
L orlquc le
,h",evi
di
Ccmé, on a gr3nd foin de le
faire gardcr JuCqu'i\ ce que le
ch.nvee
Coit
tout-,,-fait
levé: o n mee . um dnns la cheneviere des époU\'emails
pour en écarter les oiCeaux qui Com tres·friands de cet·
te graine , la Vou t c¿hereher jufque dans la terre,
&
délfuil;'nr par ce moyen l'eCpérance de
13
réeolte .
CHE
N
E
V
1E [{ E,
r.
f. (
IIg rie.
)
picce de terre
dans laquelle on o Cemé du chenevi. On choilit toO–
jours pour cet elfc, une terre douce , aiCée
¡¡
lahourer ,
un pell légcre , mais bien fe rtiJe , bien fumée
&
ameu–
dée. D al1s les ,erreins Cccs ,
le
chanvre efl trOP bas ,
&
la li l.ffe qui en provienr ell trop ligneuCe.
P oor bien f,.ire,
iI
fuut fumer touS les aos les
ehe–
~Jc'Vicr~J
:
ceue opératio ll fe fait avcc tOllS
les
engrais
qui pellven, cOlltribuer
ii
rendre la terre légere, eomme
le
fumier de cheval , de pigcon, \es curures des pou –
lailkrs,
&e.
On fume o rdinairemeht avan' le labour d'hyver.
11
n'y a que le fllmier de pigeon qu'on ne r¿paod que dans
les ,erres de de, nio, s labours.
L e premier
&
le plus confidérable des labours
Ce
donnc dans les mois de Décembre
&
de Janvier : on
le nomme
mtre.by"'"
II le fai!
il
la charrue ou
á
la
houe,
&
quelquetois :\ la beche; ce derniee moyen cfl
plus long
&
plus pénible : mais c'efl Cans contredit le
m eillenr de tous.
Au plÍnrems , on prépare
la
terre 3 recevoir la
Ce–
mence par deux ou ,roi, labours, qui Ce fonr de quin–
ze en quin1.e JOurs . Si apres toUS ces labours il re(le
quelques Olottes , on les romp' avee des m ille15 : car
une
ehmevi"e
doi,
~tre
aum uoie que les planches d'un
panerre.
C HE ,
EVO TTE,
ef.
(OEeo11.
rufo.)
c'eflla
partie du chanvre que I'on romp! par le moyen de la
broie,
&.
que 1'011 C"pare de la lilatfe en tiram le chan–
vee entre les deux machoires de la broie.
CHE I CE,
r.
f.
( H ifl. ane.)
meCure anique,
;a~i"i
1
adoptéc
plr
les Romains: cl1e contcnoit ordinni·
reOlcm '1uatre Cep,icrs ou hui, coryles , Celon Fal1l1ius .
At
,0t)'101
...
rccipit gcminaJ fcxtarirtl
11111(1 ,
Q¿ti
lfuotu' a.D11mptllJ graJO fie nomine
t=;" t.
L a
e/"ni"
eontenoi, Coixanre onces ou einq tivres
romaines:
3
Alhcnes cepeadam 011 dillinguoit quatre me–
(ures dilt-¿rclltes, auxquelles 011 donooi, le nOm de
ehe–
nice.
La plus pe,i,e communémel1l appell .!e
ohenice at–
ti'llte,
contenoi, trois COty le at,iques; la Ceconde en
avoit quatre; on en comptoit fix , la troilieme ,
&
huit
a
la quatr¡eme, qui efl cdle doO! Fanniul a parlé cOm–
me d'une mdure natuealiCée aRome.
i111m.
de raead.
tomo
1/1/1. VOYe:¿
COTVLE.
(G)
I-l
E
J
L, e m.
t"me d'ArchiuEl"re,
s'emend
aum bien des bjtimens ou
fOil!
logé les officiees de la
,'éuerie, que du lieu d íliué a conteoir les chi ns de'
ehalfe lequel doi, étre compoC¿ de pluti, urs pieees ,
re7..dc~chauO'ée ,
pour les fépaeee Cclon leur eCpece:
:l
c6té de ,es diltérentes pieces doivem
~tre
pra,iquées des
cours pour leur f,ire prende. I'air,
&
des fomaines poor
les abrcuver; ordinairement
3Um 1100
pr:1ciquc
3ttcnam
de ces eours des fournils, Iieu ou I'on cui, le pain
&
u on éleve leurs pe,its. C omme il efl be3ucoap plus
f,eile de eechauffer les ehicns
qu.ndiI
fai, froid, que
e les refraichir lorfqu'i l fuit ehaud, on. aura foin de
lourner les feuctres
&
les portes du
eheml
"ces l'oríem
&
le 1I0rd. 00 peéteud que l'espofition du midi efl d.n–
gereuCe.
(P)
CHE I L LE, e
f.
,,"ea;
(
lIift.
Nal. )
illfeéle
q ui apees 3\'oir patT¿ un cenaio ttms dlns l'é¡,t de
, he–
"iJl"
fe change en chrj'CJlide
&
devienr enCui,e un
pa–
pillon. L e geur des
ehenil/es
comprend un grand nom-
CHE
bre d'efpeees diff'o!rentes. L es
ch",il/<I
ont le corps al–
longt!
Ot
compolé de doule anneaux membralleux; leur
téte efl écailleu li:,
&
ell es 001 au moins huir Jambcs ,
dollt les lix premieres COOl ordinairement éenilleulcs; les
autres fOil! OlcmbraneuCes, s'allongen,
&
Ce
raccourcillent
au gré de l'inCeélc: Ca te,e efl atlachéc au premier au–
lIe.u; le derni.r efl tronqué en forme d'on¡;\c!; I'anus
fe Irouve dans celte partie,
&
il eH ordinalrcmcot re–
cOUVert d'ULl pe,it chaperoll charnu . L e 1I0mbre de,
jambes écailleuCes efl eonflant ,
&
elles ,iellllell' aux trois
premiers anneaux ; c'eH pourquoi on les nomme aum
jumócs
mlllri~l!res
ou
prtm;trtJ jamba .
l"outt:s les
eho,illa
n'oOl pas un égal nombre de Jnmbes membra–
neules ; il
Y
en a qui n'ell 011 ' que deux ; d'autres en
0111 quatre, fix, huit,
&
m~me
JuCqu'. C.i'te: lurCqu'il
n'y en a que deux, ell es Conr attachées . u dernier an–
ne.u; c'efl pourquoi on les appelle aum
jambn
po¡lI–
,.;ulrtl.
D 'autres
chtn jlles
one des jambc:s mcmbraneu–
Ces ,
plaeées elltre les écaiJl euCes
&
le pollérieures; 00
leur donne le nom de
jambes intermldiair<s :
c'el! Cur–
toUt ·par \cur 1I0mbee
&
por leur "rrangemem, que
l'on a diHeibué les
chtniJlts
en difi'éremes c1a(Jes,
L a premiere eomprend celles qui ont hui, jambes in–
lermédiaires , qdktre de chaque eli,é, e'cll·"-dir. Ceile
J3l11bes en
lOut.
L es huit jambes imermédiaircs fon,
at–
raehées , quatre anneaux conl1!cu,ifs, de Corte qu'il n'y
a que quatre allneaux qui n'ont poim de Jambes ; Ca –
voir, deux Clltre la derniere pairo de Jambe> écaiJleu–
fes
&
In
premiere paiee d'intermédiaires ,
&
deux entre
la derniete paire de jambes imermédiaires
&
la pairc de
jambes poflérieures. L es plus grandes erpeces de
ehe–
nil/es
&
les plus communes appaniennenr
a
eeue pre–
lnicre cla(fc.
Les
ehwiJ/u
que I'on a miCe, dans la Ceconde
&
la
troifieme c1aífe, n'oot que
erois
J3mbes inrcrmédiaircs de
C'haque
c()lé,
c'cfl-a-dire
quarorzc 13mbcs en tOut .
L :1
dillercnce de ces deux cldffcs
eH
da
u,
I'armngem 'nl des
jambes. D ans la Ceconde cla(Jc, il
Y
a entre les Jam–
bes écailleures
&
les intermédiniees , trois annenux qui
11'001 poin! de jambes ,
&
deux entre les jambcs inter–
m édiaircs
&
les puOérieures; dans la troilieme clnffc au
conlr.ire ,
iI
n'y a entre le jambcs écailleulc,
&
les
intermédiaires, que deux .anneaUA qui n'ayem poill! de
jambes ,
&
trois
cnr~e
les J3mbes intermédiai reS
&
le,
pOlt¿rieures .
L a qualrieme cla{fe «oferme aum des
ehwil/u
~
qua–
,o"e jambes , qui On! lix jamb. écailleuCes
&
-hui, io–
termédiaires
&
mcmbrnl1euCes,
pla~ées
comme dalls les
ehenil/es
de la premiere claffe; mais les jambcs poflé–
rieures m.nquem :
&
dans l. pi Opan des eCpeces de cet–
te cla{fe , le derrieee efl terminé par deux longues cor–
nes 'lui On! de
13
Colidi,é , qui Conr mobilcs,
&
qui
renfermeo, uoe corne eh.rtIue que la
eh",il/e
peu, r.ire
Cortir de fon érui.
L es
eh",il/u
de la cinquieme clalfe n'onr que qua–
tre Jambes inreemédiaires, c'efl·"-diee doule Jambes eu
tou':
iI
y a entre les jambes écnilleufes
&
les il1lermé–
dinires, quatre anneau. qui n'ol1l poi01 de J.mbes ,
&
deux entre les jambcs inrermédiaires
&
les poflérieures.
Dans la oxieme c1affe, les
eh",il/es
n'ont que deux
jambcs intermédiaires: il y • entre les jnmbes érailleu–
les
&
les intermédiaires, cinq anneaux fans jambes,
&
deux elltre les jambes il1lermédiaires
&
les poflérieures.
011 a comparé a des .rpemeurs les
eh.nil/u
de ces
deux cl.{fes ,; cauCe de Icue démarehe , parce qu'elles
fcm blenr mefurer le ehemin qu'd les parcourcllt . Lorf–
qu'elles marchenr , elles commeneenr par courber en
hnut la partie de leue corps ou il u'y a poim de jam–
bes,
&
pae ce moyen ellcs avancenr les Jambes inler–
médiaire, auprcs des éeailleufe.; enCui,e elles
~Ievem
la
partic antérieure du corps,
&
' la pOrtem en aYallt
a
une
difl.nce t!gale
a
l'.fpace qu'occupenr les anneaux qui
n'onr poim de J3mbcs, 10rCqu'il, Ce trouvem placé> en
ligue droite, apri:s que la
ebmil/e
a fait la dlmarche
que I'on poueroit appeller le
p"mttr
PIJ',
&
ai"ti de
Cuite.
11 Y
a beaoco up de ces
,h<n,l/u
,
fur-tou, de ccl–
lcs de 13 fixieme c1arJe, quí Cemblent
~rre
roide, COm–
me des brins de bois,
&
qui en 001 auffi la eouleur ,
de fime qO'3 les
voie
on les prendeoil pour du boi
rec; elles Ce tiennent peodanr des henres <mitre,. dans
des Buitudes fOrt bifarres, en foOtenam Icor corp. dans
une po6tion ,'enicale ou inclinéc , qoclquefo:, en ligne
deoi,e; d'aatres fois elles "flem cooebl.. en dilUrens
íi
ns. E lles foOl fon pelites pour la plOpart.
Enlin too,es les Jambes iotermédiaiees manquent
30X
chmiJ/es
de la feplieme clalfe;
.lIcs
o'eu ont que huil
en tOUt , lix éc;úlleufes
&
deux poOl!rieorc. ,
Cba-