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23 8

CHE

eelldre e1aire :

fes

feuilles [om plus grandes,

&

ont le

p¿dieule plus long que dans les autres e[peee ; le glaud

el! aufli plus gros

&

plus long ; I'arbre le produit [ur

un pédicule de la longueur du doigt, qui [ouvem n'e.o

porte qu'un [cul,

&

quelquefois Jutl¡u'. trois . Son bolS

el! frane, d'un bel reil ,

&

de meilleme qual ité .

2 .

Le chine

J

glana moyen,

dt ligné par le meme

botaoille fous la phra(e de

chbu mile

plaiwle cOllre.

Cet .rbre dans toures (es parties ell [ubordonné

i\

la

premiere efpeee; fa feuilIe ell moins grande, fon glan.d

en

plus petit , plus rond,

&

a le pédieule de moiné

plus eourt ; I'arbre meme el! d'une llatme uo peu moin–

dre:

iI

fe fuit remarquer fm-tout dans fa jeuneífe par

la eouleur de fon éeor¡!e , q

ui

imite eelle d'une peau

d'oignon, & qui el! entre-melée de parties bl aneMtres.

L e bois de eet arbre el! (olido , fort, & de bonoe qua–

lité .

3.

Le chine

peeit glona,

que le nom enelateur

ci–

té appdle

le chi ne feme/le.

On reeonnolt aifémeot eet

.rbr.,

a

ce que (on éeoree ell inégale , & qu'avaot qu'il

[oit m eme parvenu

a

la grolJell r du bras. e lle ell au fli

erevaIJ~e '&

raboteufe que eclle des vieux arbres : (es

feui!les plus pelites que daos les e(peees préeédeotes, n 'on!

poil1t de pédieule; le glaod, qui ell auffi bieo plus petit

&

ro nd ,

tielle

imtn édiatcment

a

la branche; l'arbre

s'éleve & gro fli t moios; fon bois el! dur, rebours, &

de mnuv aiCé (eute: il femble á toUS égards que la natore

ait éporgoé fur eelte efpeee, ce qu'elle a prodigué en

faveur de la premiere.

4.

L e chine

fl

f",i/ln panachln .

C'ell une variét':

que le hafard a fait reneontrer , mais que I'on peut ee–

pendan! mulliplier par

la

greffe eu feme ou en éeulfon

[ur les efpeees eommuues. Ses feuilles (om

g~uérale­

m em panachées de blaue,

&

d'une

tr~s·

belle fa, ou ;

.uffi eet arhre ell-il fort el!imé des curieu. qui aimenl

les plantes panachées.

f.

Le chine tOJÍjourJ '/Jerd .

Cet arbre crol t natorel–

lement en Efpagne, entre C adix

&

Gibraltar; mais OD

le trouve rarement

J

préfent parmi les colleaions d'ar–

bres,

m~me

les pl us reeherchées

&

les plus completes.

On fait cependant qu'if el! .ífez robulle; il faut donc

<ju'" foit difficile

a

élever . Au relle ou ne doit pas

confolldre ceu e .fpeee de

chi ne

avee ce que nous ap–

pellons le

chine-v.ra

.

qui ell un "bre tOU[ différem.

6. Le chéne

cernu.

Quoique cet arbre

roit

originai–

re d'Efpagne , d' l tnlie ,

&

des provinces m éridionales

de ce royau me .

iI

ell cependam .(Jez robulle pour ré–

filler parfait.ment au froid des climats feptemrionaux :

í~

feuille reíremble a celle du

chEne

eommun,

(j

ce

n'ell qu'elle ell plus longue, & que les Jinuolités qui

l'environnem fom plus étroites & plus profondes : Con

gland ell fort amer, & il ell pre(qu'emierement eog'–

gé dans une calore qui ell emourée de follicules pointus

&

de couleur ceodr¿c: on s'en fert .u Iieu de galle

pour teindre les draps en noir, mais la tein tore n' eo

el! pas

(j

bonne. C 'ell une des plus belles efpeces de

"hine,

& en général

iI

a le port

&

a-peu-pres la hau–

teur du

,hine

commun.

7.

Le peeie ,hin

e

,

c<rrtlI.

Son gland el! plus petit

que celui de I'efpece précédeme. Ce petit arbre el! peu

connu

.

8.

L e petit chene portant plujiertrJ gol/n joint" en–

f emble.

Ce o'el1 qu'un arbrilfeau, donr on ne fait rien

d'intérelfant .

9.

L e chine, efettlrlI.

Ce pelit arbre auquel on a eon–

fervé le nom que Pline le oaturalil!e lui avoit donlié ,

crolt en Grece & en Dalmatie .

10.

L e

chine de B ottrgogne

.

C'ell un grand arbre qui

erolt natorellemem en Franehe·Comlé, & qui el! (ur–

tout remarquable par le calice de fon gland, qui ell

hériífé de poimes alfez longues, mais foibles; du relle

l'arbre el! .(Jez reífemblam au

chi ne

commun .

11 .

Le chine nain.

C'ell un tres' petit arbriífeau, que

j'ai vl\ s'élever tOUt au plus

ii

trois piés en

If

ans de

tems, dans un terrein cultivé: mais dans les campagnes

011 il crolt natorellemem,

iI

el! fi bas que rarement

il

• plus d'un pié: (es f<uilles fon t plus douces

&

un peu

plus grandes que eelles de nos

,hin"

communs ; le

calice du glaod ell plus plat ,

&

ce gland el! tres - a–

mer o

12.

Le chine roure .

1I

prend autant de hauteur que

nos

chines

communs. 11 crolt en plufieurs provinees

de ce royaume ,

&

on le trouve fréquemment aux en–

viroos d' Aubigny: fa feu ille le fai l diílinguer principa–

lement par une efpece de duvet qui la couvre; fon gland

el! Ji fon enveloppé dans le ealice, qu'iI ne murit pas

bieo eo Angleterre daos les aOllées humides.

CHE

13· Le pe/it ehine roure .

11 ditfere du précédent par

f.~

lIature qui

11

inf~rieure,

&.

par fa le uille qui el! gar-.

nie de petites poiOles.

14

L e ,hi n. roure por/ont gol/es .

C'el! un pelit

ar–

bre qui ero; t daos la 'Pannonie & daos l'lOrie , & fur

lequel

00

!rouve la noix de galle dOIH on fui,

uf.ge

pour l. teioture.

1

f .

Le , hine roure

fl

feuil/es lices .

On trouve la

noix de galle fur eet arbre, qui ditlere des trois pré–

eédens par fes feuilles qui n'ont poim de duvet .

J

6.

L e ,h",.

a

gros glona. ao»I le ca/ile ejl tout

COII'llCre de t"berc,tles .

Ce o'en qu'une variétc! , qui

eft

plus rare qu'intéretrame .

17.

Le ,hine d'Orimt

a

$Iand cylindri'l"e ,

ova

1111

long pldi",le .

C 'el! un pem arbre tres-rare .

18.

Le ,hine d'Orim/

fl

f."i/les de chilaigner.

C'e!t

un arbre de hnuleur moyenue, dotlt le glaocf

e11

renfer–

mé dans un ealice épais

&

éeailleux .

19.

Le chine ¿'Orient

fl

trts-gros glana, done le ca–

lice efl hlriJJ'I de jilets .

C' t!t uo grand atbrc peu

connu .

20.

L e chine a'Oriene

fl

fmil/es !troi/es

&

fl

pe/il

gland,' aVe< IIn calice hlriffl ae ¡ointes.

Cel arbrc el!

de petite llature .

21.

L e chi ne d'Orient

fl

trts'gros glona,

&

feuil–

les ogr/ablemene dlco1lples.

L e e.lice du glalld ell aum

héritlé de 6lets. Cet arbre ne s'éleve qu', uoe moyeo–

ne haU[ellf .

22 .

L ~

chénc d'Orient

ti

pdites

fett;lI~s

nrro'ldies,

&

fl

gland ca"n,/é. Cet

arbr. s'él<ve peu.

23 .

Le chine a'Oritn/

fl

glana c)'/indri'l ue,

&

J

fmil–

les arrondies, legerement a¿couples.

Cet orbre prend

peu de hameur .

Ces fep\ dernieres efpeces de

, hine

om été decou–

vertes dans le L evam par Tournefort

I

& Y onl té re–

trouvées depuis, fuivallt le témoignage de

/111.

M illor ,

par quelques \'oyageurs. qui en Olll rapporté des glands

en A ng leterre, ou trois de ces efpeees OOt réu Ili, &

paroiífem au ffi robulles que nos

chi na

eommuns . Quoi

qu'il en (oit, ces arbres fOn! eOCOre tres-rares,

&

treS–

pcu connus .

24. L e ,hine rOllge ae Virginie.

11 crolt plus pro m–

ptement que le

chine

eommun, &

iI

fait un s ros ar–

bre en peu d'annécs : fa feuille a moins de IInuolilés

que

n'e~

Ol\t celles de nos

chi!nn

'.

&

les angles du de–

hors

qUl rOOl

plus grands fe tcrrnmcnt en

poilHe!J:

la

queue de eelte feuille ell IOUJours rouge'lre ,

&

n'e!t

qu'en alltomne que toure la feuille preod aum celle eou–

leur. Cet arbre ell délicat dans (a Jeunetle; j'ai vu que

les hyvers rigo.ureux out eonllammem fai t périr les pl.llts

d'uo an

&

de deux ans, dans les lerreins fees comme

dans eeux qui émiem un peu humides. L e bois de cet

arbre • des veines rouge>.

.

2f.

L e chine de Virginie

J

feuil/es de cháeoigner.

II

erolt 110ffi vi te,

&.

devient an lft gros que le

préc~dem .

11

ne vient

i\

la Virginie que dans des fonds,

&

dens

les bons terreins: c'en le plus gros des

chines

qui eroif–

fem dans l'Amérique: l'éeorce en ell blanehe &

éCli!–

lée ; le grain du bois n'ell pas beau, quoiqu'

00

>' en

ferve beaucoup pour la charpeme; les feu illes fOl1l lar–

ges & demelées comme celles dll chfttaigner.

1I

n' y

a poim d'autre

chine

qui produife des glauds aulft gros

que eelui·ei .

C atesby.

26.

L e chine blanc de Virginie.

C'en celui qui ref–

femble le m ieux au

,hine

eommun d' Angleterre,

:i

la

figure de fes feuilles,

a

fes gland ,

&

iI

fa maniere de

eroitre: fon écoree en blanehatre, le grain de fou bois

fin;

&

c'en pour ee'la . 3uffi-bien que pour

r.~

durée ,

qu'on le regarde

a

la Caroline

&

a la V irginic eomme

la meilleme cfpeee de

,hin<.

11 croit (m tomes terteS de

terroirs,

&

principalemem parmi les pins, dans les Iieux

élevés

&

l!ériles.

e

aeesby .

Cetle efpece de

chine

a bien réuffi dans les plan talions

de M. de Bulte n en

Bour~ogne .

L "éeorce de cet arbre

el! en elt"t blanchatre; la feuille en plus grande,

&

d' un verd plus pale que celle de nos

ehéwes

eommuns ;

mais

il

croit plus

vice

d'envirCln un tier : il s'accom–

mode mieux des mauvais terreins, & il etl tres-robulle ;

ce, qui doit faire j uger qu'i l feroit bien avamageux de

mu ltípl ier

eet

arbre.

27. L e chine ae Virginie

fmi /la a. ji,,"e .

C'e!t

un arbre de moyenne hauteur, dom la feuille qui rc[·

(em ble

a

cclle du

f.ul

e , cll enCOre plus longue,

&

dl>nt

le g land ell tres·pelit .

28. L e cbine toújours '/Jera ,

a

fetti/les ob/9n!,tteS,

&

fansfinmljiels.

Sa hauteur ordinaire ' el! d'tnviron qua–

rame piés. L e grain du bois el! gro/Jier, plus dur &

plui