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\

232

CHE

Le

ehemin-coTlvert

n'dl Jamais plus llevl que le ni–

veau de la campagne; ¡¡ ell au colltrail'e quelqucfois

plus bas d'un pié ou d'un pié

&

demi, loreque les ler–

res du folfé oe font pas fuffifames pour la conaruétion

des rempares & du glacis.

Au pié intérieur du parapet du

ehemin-eo1<vert ,

regoe

une banquette cumrne au pié du parapet du rempan:

elle a le meme uCage, c'ea-a-dire

qu'e~le

[ert

it

~Iever

le [oldat pour qu'¡¡ puilfe tirer par-deOus .Ie glacIS , &

déco uvrir la campagoe. L or[que le

ehemm-eou'!'ert

ea

plus bas que le niveau de la

campa~ne,

ou lUl doone

deux banquettes: 00 plante des pal¡lfades [ur la ban–

quette Cupérieure lorfqu'il y en

a

deux, ou fimplement

(ur la ban9uette: 10rCqu'il n'y en

a

qu'une. Ces pali[–

(ades [ont des pieux quarrés

&

pointus par le haut, qu'

00 fail CurpaíTer d'environ fix pouces la partie [upérieu–

re du glacis ou du parapet du

.hemil1-eouvert:

elles Ce

menent fort proches les unes des autres, cnCone qu'i1

11e rdle guere d'iotervalle emre elles que pour pa(]er

le bout du fufil: 00 les joim eofemble par des traver–

(es ou pieces de bois, auxquelles elles Coot auachées

avec de grands c10us rivés en-dehors:

ce~

pieces de bois

ainfi horilontales, forment ce qu'on appelle le

Imtea" .

L'u[age des palillades

ea

de faire obaacle

a

I'ennemi,

&

I'empecher de fauter daos le

ehemin·couvert .

Le

ehemi,,·eouvert

ea

plus fpacieux a fes angles ren–

trans qu'aux autres endroits: 00

y

pratique des efpaces

,i h (PI. l. de Forúfie. fig.

t.)

appellés

plaeel-d'arme.

V0l'cz

PLACE-D'ARME.

11

y a aum des places-d'arme aux angles Caillans, mai,

elles font Cormées par l'arrondilfement de la contreCcar–

pe, au lieu que celles des angles reotraos COIl! prifes

daos le glacis.

00 trouve de dillance eo dillaoce dans le

ehemin-cou–

v~rt

des Colides de terre qui en occopent toute la lar–

geur,

¡¡

l' exception d' un petit palfage ponr le foldat;

.

e'en ce

qu'on

appelle les

travcrfes

d/~

chcmin·coltvert .

/'

V'!)ez

T

R A

v

E R S E

s.

Le

ehemin-eouv ert

n'ea pas fort aocien dans la For–

tification; I'ufage s'eo ea établi vers le commencemenr

des guerres de la Hollande contre Philippe

11.

roi d'E–

(pagoe.

L e

chemin-couvert

(ert

1°.

a

mettre des troupes

a

eouven des coups de l'enl1emi qui dl dan, la campa–

gne, &

a

défendre I'approche de la 'place

pa~

un feu

rafant ou paraJlele au nivcau du

terrCIll,

&

qUl

eU éga–

lement redoutable dans toute la portée du fulil :

2°. ;\

a/Tembler les troupes oéc.,lfaires pour les Conies , pour

en facili ler la retraite, & recevoir les fecours qu' on

veut faire entrer dans la place '.

. Le

chemin-couvert

& le glacis

Com

quelquefois ap–

pellés enfembl e du nom de

eontreJearpe;

& c'cl1 daos

ce [ens qu'on dit, 10rCqu'on ell parvénu

a

Ce

loger fur

le glacis,

'lu'on efi

¡'ter

la contrefearpe:

mais exaéfement

la

con!reCcarpe

ea

la ligne qui term ine le folfé vers la

campagne .

Voye>:

C o

N

r

R E S C A R PE.

On trace le

ehemin-co",'ert

en meoam des paralleles

a

l. contrefcarpe

¡¡

la diltaoce de cinq ou lix toiCes.

1\.

I'égard de la con ltruétioll de res places-d'arme,

voyez

PL A CE·D'ARME.

(Q)

e

H E M I N S MIL

J

TAl R E S,

vid! militares,

ce ront

les graods chem'ns de I'empire R o maill , qu'Agrippa fit

faire Cous l'empire d'Augulle, pour la marche des rrou–

pes

&

pour les voilUres.

M.

Bergier, avbcat au préfi –

dial de R eims, a écrir I'hinoire de ces grands chom ios ,

eontenall! I'origine , le progres, & I'éteodue preCqu'io–

eroyable des

eheminI militaire;

pavés depuis la ville de

Rome jufqu'aux extrémités de I'empire.

Voy. plw ha"t

CHEMtN.

(Q)

C

R

E.

M 1 N D E S R O N D E S,

el< terma de Fortifi–

cation,

efll

un e[pace qu'on laiero pour le palfage des

rondes en tre le rempan

&

la muraille dans une ville

fonifiée.

Voyez

R o

N TI

E .

Ce

ehemin

n'ea pas d'Un grand uCage , parce que n'é-,

iant

Mfendu que d'une muraille d'un pié d'épaifleur, il

ea

bieo ·tllt reoverCé par le canoo de l'enoemi.

Le

ehemi" del rondo

ea

pratiqué au haut du rem–

pan, au-devant du par'lpet ; il ea pincé immédiatemenr

(ur le cardan, c'eil· a·dire au niveau dll terre-plein du

rempan; il a trois ou quatre piés de large;

iI

a un pa–

ra~et

ou garde-fou de

ma~oooerie

d'un pié & demi d'é–

palffeur, & de trois piés ,& demi de haut: il doit avoir

des ouveruues ou des emrées

a

touS les aogles de I'en.

eeime de la place . Ceue forte de

eh.mi"

ne

Ce

trouve

plus guere que dans les ancienoes fortificatiuns; fon pa–

rapet qui fe trouve ruiné des les premiers jours du lié–

ge , l' a fait abandooller

~omme

un ouvrage de pen

d'importanee.

(.Q,)

,

CHE

CHE

M t N,

ti<

B atiment ,

eU

fur

UD

plafond

OU

fur

un ravallement , une dilpolitioo de regles que les ou–

vriers poCem pour tralner les moulures: c'ell aum UII en–

duit de platre drel1é

a

la reg!e ,

&

lllivanr lequel il5

couduiCent leur calibre: ces deux diCpohtiollS , aom

'la

regle fe"

a

conduire d'un cllté le (abot du calibre,

&

& I'euduit dirige I'autre extrémité, fe nommem propre–

ment

ehemins. (P)

,C

R E M 1 N TI E

CA

R R 1E RE,

en ¡¡rchiteélu,",

c'eíl

le puits par ou 1'011 de[ceod daos Ulle carriere pour la

fouiller ou I'ouverture qll'on fait

a

la cllte d'uoe moo- /

taglle pour en tirer la pierre ou le marbre.

(P)

•e

H

E

M 1 N, (

e

borlgraphie)

ces fOil! des ligoes

qui tracées fur un papier, repréeeotent la figure qu' un

ou plulieurs daoCeurs décrivem fur le plaocher peodallt

tout le cours d'une dan[e. Toute la Chorégrapbie con–

fiae

a

tracer ces lignes,

a

en diviCer la Comme eo au–

tam de parties égales que l'air de la danfe a de meCu–

res ;

a

couper [ur chacune de ces p!'rties

d'aut~es ~ar­

tics égales qui delignent les tcms

i

(ur

celks-cl

1

d

a~:

tres qui défigueot Ies notes, & amfi de CUlle , JuCqu

a

la partie de telllS la plus pelite, pendao! laquelle le dao –

feur peut exécurer un mouvement; &

¡¡

indiquer fur cha–

cune de ces panies , par des c.raéteres particuliers, toU5

les mouvcmens que le daofeur doit exécuter en meme

tems, & fuccemvement.

Voyez

e

H

o

R

E'G

R A PH I E.

e

H E M I N,

en terme de Diamantaire

,

ea

la trace

que fait un diamam Cur la meule de fer oi! on le tail'–

le.

V o)'ez

DI

A M A N T

ti

DI

A " .'\. N TAl RE.

C

IJ

E M 1 N,

(7011'1.1.)

pieces de bois qui poneot d'Ull

bom Cur les bateaux chargés de vin, de I'autre

a

ter–

re, ou elles fervent 3 condoire les

tonneaux

fans

acd–

dent. Plus ces pieces font longues, plus , le plan incli–

oé qu'elles formenl ca doux, moills celui qui colfdu;t

la piece fatigue:

Ii

les picces étoienr ou trap longues, ou

trop foibles, ou trop chargécs, elles pounoicn t rompre .

L'expédieot des

cheminI

o'ell pas

:i

I'ufage feul de5

T onoeliers ou déchargeurs de viti;

iI

fert aum " tous

eeu x qui ont des marchandiCes eo tonneaux

a

dc[ceodre

de deerus la riv iere aterre.

CHE

M 1N

E'E,

r.

f.

terme d'¡¡"hiteél",e,

du La–

tin

camint/J,

f!lit

du Gree

XcLP. "" ,

qui a la

oleme

fi–

gnification. On entend fous ce nOIll uoe des parties

principales de la piccc d' un appartemeot, dans lequel

on rair du feu, laquelle

dI:

comporée d'un foyer, de

deux -jambages,

d) l1U

cantre-creur,

d' un tnameau,

&

d'un luyau.

V.

F

o

y

E

R,

J

A M D A

G

E S,

C o

N T R E–

C

OE

U R,

M

A N T E A U,

ti

T

u y

A

u.

Ancicnnement

les

eheminéer

fe f.ifoieot fo" grandes; aujourd'hui, a–

vec plus de raifon, on

I.es

proportiolllJe,au diametre

de~

pieces .

N

ous oe parlerons poiD! de celles des cuifines

& officcs, ni de eelles pratiquées dans les étages en

galetas , celles-ci n'esigeam aucunes décorations , & leur

litualion étam alfez indilférente.

1\

l'égard de ,celles pla–

cées daos les appafitemens d'uoe maifon de quelque im–

portance, ¡eui- lilUacion, Jeur

conftruBion

1

&

Jeur

dé·

coration demandent

u~e

érude particulicre.

La fituarion d'une

eheminée

contillc dans la nécem–

té de la placer toujours dans le milieu d'une piece, (oit

fur fa longueur , COil [ur fa largeur; de maoiere que

dans la faoe qui lui ell oppofée , I'on .puiere placer quel–

qu' autre partie eHentielle de la décoratio n, telle <ju'un

trumeau de glace, uoe pone ou une croiCóc, Sa litua–

tion dépend en!'ore de la placer de préféreoce pi utll!

fur le mur de refend qui ea oppofé

a

la principale

entrée, que Cur celui ou ceue porte

ea

percée;

&

fi par

guelque cas indiCpenCable on ne peut éviter de la placer

de cetre deroiere maniere, du moins faut - il ob/hver

UII

do(]eret de deus piés entre le chambranle de celte

me

me porte & l'un des jambages

d~

la

eh.minée.

Quel–

qu'efois I'on place les

eheminles

dans . des pans coupés;

mais ceue fituation

n'ea

coovenable que pour de pe–

tites picces,

&

ne peut raiCoooablemem etre admife

dnns la décoration d'un appartement prit,cipal .

11

arr;ve

alTez Cuuveot que la

n~cemré

obligo de lituer les

ehe–

rain/el

en face des croifées : mais ceue maoiere a Con

defavamage, parce que les perCo nnes qui [ont rangées

autour du foyer ne

re~oivent

la lumiere qu.e par re-flet:

néanmoins celte fituation peut etre de quelqu'utilité daos

un cabioel conr.1cré

¡¡

l'étude, & doit etre préférée

a

tous égards

¡¡

la nécetlité de les placer dans les murs

de face , lorfqu'abfo lument il o'

ea

pas poffible de les

pratiquer dans les autres murs de refeod .

La conllruétion des

eheminées

coofille aujourd' hui

dalls I'art de dévoyer leurs ruyaux dans I'épailfcur des

murs, de maoiere que Cans ouire

a

la folid itá de ces

memes mu[s, les

I~Dguettes

(v'jez

L

A N

G U E

T T E S)

&

les