CHA
CHA
211
Frailee
<11
Auvergne , dans la
g~ll(ra1ité'
de Riom .
• e
H A U DIE RE,
f. f.
(Art mlch.)
c'el! en
gélléral un grand vailfeau de euivre ou d airain
a
I'ula–
ge d'uo gralld .nombre
d: a~!il!es,
entre .lefquels
o~
pem
comp!er les CUlvans, qUl 1011l les prll1c'paux, mals non
les (euls. On a appliqué le 110m de
chal/diere
en plu–
lieurs oec.lions ou I'on a é!é Cuggéré par
la relTem–
blance des formes: ainlí 00 di!
la ,haudiere d'un vol–
ean.
(1)
1
C H AU D lE RE,
r.
f.
unenlile de
p~che
avec lequel
on prend
les C.licms ou barbaux, Corte de poierons .
C'eH une cfpece de fi let qu'on voit
PI. A de Péche,
fig
'L 4 '
'h
.
I
f .
•
h
.
es peC eurs qUl veu en! alfe cette pec e Oll! clOq
ou lix cercles de fer rond, de la grolTeur du doigt ,
&
de dOUle
a
quin'u pouces de diame!re, fur lerquels Cont
amarró de peli!s Caes de rets dont les mailles Ollt en–
viron quatre lignes en quarré; ainfi elles Cont fembla–
bIes au bouleux ou bout de quievre . L es pecheurs pla–
cem quelques crabes au fond du fac pour ferv ir d'ap–
pas auX Calicots: fur le cercle de la
chaudiere
COnt trois
bOUIS de lignes qui Ce
réunilfem a un demi-pié de di–
Oance du cercle de fer; ces trois bouts de lignes Cont
frappés fur une autre ligoe plus longue, Ii,rnie par le
haut d'une flote de Iiége, pour que le pecheur puiae
reconnoltre ou COIlt
les
,haudiercs:
le bas de
celle
grande ligne en auffi garni d'Ulle 60te de Iiége, dOIl! I'u–
Cage en de Coutenir dans l'eau les trois premieres lignes
dont nous avans parlé . Le pecheur jelle ces
Cortes
d'in –
nrumens garnis d'appas emre les roches,
&
les releve
de temS en tems au moyeo d'une peti!e fourche qu'il
palTe Cous la flote qui en • la furface de I'eau: il reti–
re de cene maoiere les fal icols qui fe !rouvem dans la
ebaudiere .
1I cominue ceue peche 'tam que la balTe
ean le lui permet . Cene peche Ce
fail
depui~
le prin–
te
ms jufqu'en automoe.
Voyez la
Jig.
3.
PI. IV. de
P
é.he:
I'homme qui en. cOlé de celui qui releve les
e
haudieres,
fait avec un crochet la recherche du poiC-
CH." UD I E R E
en terme d' Argcntetlr ,
en un vafe
de fome peu profond, fur lequel on place les mandrins
de pone-mouchenes , p"rce qu'i l fau! toUIOurs les el1-
tre!enir !res-ch.uds; ce qui Ce fai! par le moyen du feu
dom la
,h,,,,diere
en pleine.
Voyez PI. de
l'
Argent.
Jig.
15'.
La
fig.
3. repréfen!e un ouvrier qui !ravaille
fur un pone-mouchene pofé fur la
chaudiere ,
qui en
pofée Cur un !Onne.u pour <¡u'elle
foil plus élevée.
Voye<.
A
R G E N T E U R .
e
HAUDIE RE, c'en un vaiOeau de cuivre don! on
fe fer! daos les oavires pour faire cuire les viandes
&
les aulres vivres de l'équipage. 00 di!
[aire chal/die –
re,
poor dire
[ai"e
,¡
manger
,¡
¡'Ir¡IIipage.
( Z)
C HA UD ' E R E D'E T U v E,
(Marine)
c'en uoe
graode
chattdicre
de cuivre
ma~oooée ,
dans laquelle on
fai! chauffer le goudroo pour goudroooer les cables .
V oy. la PI.
X.
Mari,,., fig .
2..
la IJ!ualioo de la
chau–
diere
A
fur les fourneaux ,lans I'étuve.
(Z)
C HA UD l
l!
RE,
(Bra.!!el/r)
grand vaCe d'airain dont
les BraOeurs Ce fervcll! pour faire chauffer I'eau
&
cui–
re la bicHe.
Vo)'e:¿
B
R A
S S
E R lE .
C HA UD ' E RE,
tume de
C
hapeliu:
ces ouvriers
om deux
chauJieres
principales; l'ul1e tres-grande, pour
la teilllure; l'aUlre plus pe!ite, pour la foule . Ces deux
&halldicru
out chacunc
Icur fourneau.
f/oyez
eH A–
P E A U.
Voye>:. PI. dI/ Chapelier .
C
H A
UD I E RE, unenlile de cuiane a une anfe de
fer , faite de cuivre jaul1e battu, a-peu-pres de la me–
me profol1deut par-tout.
11
Y a des
eh,,,,dieres
de cui–
jlne de toute grandenr .
C H A U
l)
tER E,
en terme
el'
Epinglier
;
c'en un
grand vafe de cuivre rouge tres-profond,
&
qui n'a pas
plus de
circonfér~nce
qu'iI en fllu! pour contenir
les
plaques.
Vo)'e>:.
P L A
Q.
UE
S,
&
les
fig·
n .
&
t3·
PI. /l. de /'Epinglier;
n.
en le couvercle,
&
1.3. la
~halldieYe
.
e
H A UD 1E
RE,
termc de
Pape~trie;
c'efl: une ef–
pece de cuve d',irian
B
(
Plan,hes de Papeterie
)
or–
dinairemellt Curmontée de bois, dans laquelle on met la
phe délayée avec de I'eau de(linée a la fabrique du pa–
pier. Cene
,hartdiere
en ordinairemem garnie tout-au–
tour d'un maffif de maconnerie: .u-delTous de la
ehalt–
diere
en pratiqué un fourne.u C, OU 011 eRlreliem tol1-
jours un feu leger , pour communiquer une chaleur mo–
dérée a la matiere,
&
I'empecher de fe meltre eo gru–
rneauX. La
,haUdiere
qui en de forme elliptique ou
ov.le, Il'occupant point tout le maffif de
ma~on nerie
<Jui e(l quarré, les angles de ce mamf COn! recouverts
par une table de bois quarrée, dans un dllé de laquel –
le
efl une emaille a(fel grande pour que I'ouvrier
A
puiOe s'y placer .
Tome
l/l.
(1) Je me Ralle que le Letlcur rera charmé de trotlver ici un detail de
~ ~ént~C;~q~~\ j~;¡";én~~~éc~
t:
~~~~t~
'1"ee
~:~7q~~a lir~o:~~o~~/j~~r~é~
avec
Ult
homme, qui avoit quitté le méticr. apres s'y e.tre enrichi ,
La nature brme du cui\'re rouge,quaod
iI
rort des ¡tremieres maios
doit e.tre plHifiéc par la fuCion au feu de charbon de hoi,
~oux.:
quant'
iI
cA: purifié
&.
.ea pleine fufion
00
prend dt! cene maticre avec une
cllilliere ,
Be
on la coulc dans de pttites forrettes faites fimplement
(Ut
Je pavé avec de la terre dc fonJcucs un reu humidc . tOUt autour, au.
tam JI! fois qu'il
y
a de ('ieces :\
travalller: quand
les plaqucs font
r:tffroidies, 00 eo aRemble au moíns nenf
011
dix, qu'on fait rougir
~\I
(eu ¡'une fur I'aune ,
&
on
les met en cet
~t:u
.'\u moyen de
(artes tena\IlCJ fUt
~ne
efpece d'cnclume fous les coups
el'un
m:\rtcau
a
eau , <¡ui doit
e.t.rcues.refant, 8c. avoir l'éxtrémité qlli bar fur
le!
pl:tques, un peu
algue. ronde ,
&.
convexe; ce n'en qu'el'\ cela que
le
marteau differe dc cclui c.les renieres,
.
L'ounier qui manie les p13ques avec la tenaille . les tourne circo–
lair::mcnt. paur determincr les coups
c.lumane:m,
&:
teurs faire prcn.
ure
la.
(orme qu'il fonhaite. en obCe
rvant de les rememe au feu de
tem! en tems, pour Its
re~dre
plus malleables: cene opér:uion f,\ite il
é~J.\·c
avec les
f~rces
,!\l
clre.au~les vafes ébauchés, que l'on
conV~lt
atré~ent.
que dOlVent en
e de dlfférentes cmndeurs • 8c. J.'une épaineur
fon plat entre les roches .
.
C HA UDIE RE,
en terme de Fondertr de petit plomb,
ell un grand v.ilTeau de fonte monté Cur un fourneau
de
ma~onnerie,
dans lequel on fair fondre le plomb.
e
H A U DIE
RE,
en terYl'l( de Raffinettr de [flere
,
c'erl un grand vafe de cuivre rauge, creux, élargi vers
fes bords, compoCé de pieces ra pponées, dOn! la gran–
deur n'en dé!erminée que par l'uCage.
11
Y eo a de
trois oü quatre fones, • qui, ou!re le 110m général de
cI"",diere,
00 ajou!c pour les dictinguer celui des ma–
tieres ;\
la perfeétion deCquelles elles Cerven!.
Voyez.
CHAUD I ERE A' CUIRE,
CHAUDIEIU~
A' Cl A–
R I
F'
E R, C H A U DIE R E A' e LA l R E'E , C H A u–
D I E R E A' E C U
M
E R.
C H AU
DIE R EA' e L A I R E'E , en
parmi les Ra[–
fineurs,
un
gr.ndvafe tres-profond, moins élargi par
en-haut
a
proportion de fon fond, que
les
chal/dieres
a
clarifier
&
a
cuire.
Voye~
ces motI
ti
JeurJ articlcr .
Elle el! defcendue dans terre juCqu'a plus de la 11\" itié
de Ca hauleur; elle 'n'a point de bord poniche
&
n~
Cert qu'. contenir la clairée en auendam qu'on ia cui–
Ce.
VOye'¿
CLAIRE'E
&
CUIRE.
e
H A U DIE R EA'
e
LAR 1 F I E
R,
en
terme
de
R affinet<T ,
ainft nommée parce qu'elle n'el1
d'ufa~e
que
dans la clarificalion des matieres.
V oy.
C LAR
1 FO'
E R.
Quam
i\
r:~
forme
&
a
fa pofilion, elles fOil! les m e–
mes que ce,lIes de la
,haudiere
a
flúre. Voye>:.
C HA U–
n i ERE A CUIRE.
e
HA UD ' E R E A'
e U I RE,
en
'terme de R aifi–
nettr,
en montée Cur un fouroeau de brique
a
qui lon
fond Cen de voute. Le bord anrérieur de cene
chau-
D d
'!-
die-
e'e(\: av{'c te m:Uleau
de
fee
de dlfMrcnt!s
longueurs
de branches
qn.'11s
donnenr
",~galité
a 1'¿C)l\!f~llr
qll'ils augmentent ou
diminuent.
rUlV~nt
le:
~efo~n. c~
faif.mtrccuire ¡'ollvrage qu"nJ.
il
eR:
froid. com_
me
11
en da cl.defh
u: &c'cít. ave!.: cchu de bois
qu'ils unBrent.
Be
couvrent les finuoútés
&
boUcttes que le
ID:'lT\CaU
de fer a fait.
lis
don
nent la couleur avec un enduit de tcrre glaife. humide . en
metunt l
'ouvr.1.ge:linfi enduit
a
rougir,
&:
en
I'étc:ign~nt
dans I'eau
fra1che:
apres,l!, couleur ils battent I'ouvrage
a
frold avec le martc:au
de fer. qUI huRe les marques des coups en ordre circulairc: eelles qRc
nOlls les voyons 3UX ouvrages ocufs ,
La derniere main d'Q!uvre confifte
a
placer le fer dans le, bords
&:
com~e
on
y
l'envelol'pe avec la roCctte Catu qu'U en I'aroitlc quoi que
ce (olr. c'c(t en cer objct particulier que le, C!uu¡Jeronoiers pt:uvent
e,re infidéles. en fubftitu:lnt du plomb au liea du fcr
qUl
come
rln~ .
8c
peCe mOlOS que le plomb .
L'écamure
oéceífai~e
a.U)(
uftenfils de eui(ine (e f:lit
a.
peu de frais.
a.vec
troisparu d'étain
&.
une de plomb; en trelDpant un torchun de
hnge
drl.nsde la roix de térébentine. avec Jcque! on prcnd 1't:Ii\in fon_
du, d
ont on frone I'intériellr du vafe. qui do..it erre doln,
'JO
denré de
chalcur convénable, l'ét.1io s'y attache,8c. l'opération eA:
confo~m~e.
~~13:~~:i ~~eiu~e~~~tnt::~! ~ud~IU~a~~:~~
.éloigoement de chacuD d'cux
Ce!
\faCes
:l.in(¡ ébauchi: de premiere main
pa(fent dans les boud,.
qUb
des chau
deronniers, qui achevt:nr de leursdonncr la
forme, la
lar.
~c:ur.
&.
épailfe.orrequHes .. ce font eux qui les ét:l.ment, les feueO[.
\
lcurs don
ncm la couleur.
&;
le, reduiCent totalement
3
Con uCacc.
.
,Ces ch:l.uderonniers cmploycnt le fourncau, la pierre
a
eau poue
é–
~~lOdre
I'o,\yuge. les enclu,mcs
~e
phtfieurs falfons. les marteaux, les
tH~es,
les forces.
0 0
clCeaux
I
les
'~Daill~$.
le$ 1D1lilleu de fc:,.
~
de
b~ns,
&
tel,
aum:.
9u~i1. !
....-
.
- -..
- - -
--
C'cA: cn cela furtour que les chaudcronoien peuvent tromper en
chargt!ant les fomh Je leurs OU'lrag
7
s 4'IIne qU:lOtité conGtlérable de)
p101Ob. 8c. méme en t'y (oudanl, parttcuherernent da", les ouvr3ces qni
oc fopt pas deA:inés ;\ allcr au feu. comrne
fur tes crucht:s. les brocs
Bec. Voici la véritable maniere de u anfmutcr les
m~taux.
•
00
décéle
la fripponnerie en cr3tant l' étllmUre avec un elou .
po~r d~couvrir I'air~in.
ou en
obrerva~t
6 les eoups de m:m eau
i
frold Sy vo?ent> m:us le (eul reméde qlll fe préfentc :\ « ue infiJélíté
fero)t d'obliger les ch:mderonnicrs
a
m:trqaer <te leur nom ,
&
du ju:
ae
~oid,
en
ro~em:
tQute le, picce, qui
~o.rt.:nt
de lcun nlain, ,
(~.)