214-
CHA'
der
&
de s'échapper du filet , 'lua\1d une foís íl
y
en
entré.
Voyez la ,onflruélion de la
chaulfe
du ,haluI;
elle
efl
ingéniwfe .
e H
A U S S
E, (
Pharma,ie) Chaujfe
d' H ippocrate,
7novica
HifPocratis ,
Jac
conique, ou
efpece de long
capuchon tait d'uo bon drap ferré, dom les
A
poticaires
fe Cervem pour 61trer ou palfér certaines Iiquears, com–
me ratafiats, fyrops, décottions,
& ..
Voy.
F
J
L
T RE.
L es ApOlieaires re fervem moins communémellt de la
,"aujfe
que du blallchet, qu'ils lui om rubn itué,
&
'lui
elt
réellemcnt plus commode dans la pl(\part des cas .
V oyez
B LA N
e
H
ET . Quelques auteurs
A
Ilemands om
infmué ou di[ que le nom de
,hau{{e
d'Hippocrate, ou
pl(\[Ót d'hyppocras , lui étoit veou de ce qu'on l' avoit
employé d'abord
a
la clari6cation de
l'hyppo<raI .
Mais
B lancárd
lui fait I'honneur de lui donner une étymo-,
lo~ie
Grec'lue; il tíre ce Ilom de
,;..
1 , fub,
& .,/. "",,, ,
mil"o.
(b)
e
H A U S S E
'd'aifance
en
bát;ment, (I1rchitea.)
en
un tuyau de plomb ou de pierre petcé, en' rond ou
'lunrrément,
&
le plus Couvem de boilfeaux de po[e–
rie, éloigné de trois pouces d'un mur mitoyon.
.
e
H A U S S
E,
cartt!
&
cau,he ) terme de P éche
1
en:
un inlhumem :i 'lui ra connruaion a donné nom ; c'e[l
un filet qui a la forme d' une
,hau¡¡c
large en s' ou–
vranc
l
mais qui va
tOUJOllrS
en diminuant jnCqu'au bout .
L es mailles qui rOn! aah claires
i\
I'entrée, retréeir–
fent aum
a
meCure qu'e lles avancent vers le bout du
tilet, qui en Couvent fermé d'une co,de, que l'on dé–
noue, pour pouvoir plus facilemem retirer le poilfon
'lui ,'el1 pris dans ce tilet . Le bas
C
D
de Pouverture
de la
challjfe
en ehargé de plaques de plomb, pour la
faire eoulcr bas. L es cotés
CA, D B
O'l[ deux
¡\
deux piés
&
demi de haut,
&
la
t~te
11
B
du tilet en
amarrée rur un petit fapin, pour la faire flo<ter,
&
te–
nir la
,haul1<
ouverte. L es
eÓ.ésde la
challffe
rom
comme eeux du cokret,
&
les eordages de ces cÓtés
fe rejoignent,
&
runt frappés rur un peti[ eablot
E F,
que I'on amarre
a
I'arricre du bateau
F
l
qui
cntraine
ce<te petite dreige , qui peche tout ce qui re trouve fur
fon palfaae.
e et inUrumem en la véritab le dreige des Anglois,
.. eette ditférenee pres, qu'au lieu de plomb ils
y
met–
tem une barre de fer. L'ordonnanee ne f'péci6e point
cet innrumenr dans la line de eeUK qu'elle
a
défendus,
'llloiqu'il roi[ aull dangereux que la dreige.
Y.
D
R
t.
1-
4l
E .
11 Y
a eneore une autre rorte de
chau{{e
qu'une cha–
loupe porte au large,
&
que I'on halle enfuite
¡\
terre,
3U moyen du cordage que plufieurs hommes tirent
it
eux .
V oyez au{fi les arto
e
HA L U T
&
s
A U M
Q
N,
&
nOI P lan,heJ de PI,he.
L a
chaujfe
ou earte des peeheurs de l' amirauté de
Dunkerqlle, eH une erpeee de drague ou ehalut
aont
les pécheurs de
ce
<te eÓ[e fe rervenl pour faire la pe-
e
che des petit5 poilfons propres
a
fervir d'appas
a
leues
lignes.
Q uelque néeelfaire 9ue foit la carte ou
chaujfe
•
ces
pecheues, on ne peut s'empeehet d'obrerver que e' en
aum un innrumenr
t~i:s
- pernicieux,
&
que
Ji
les pe–
cheurs ne s'éloignent pas des eÓ[es
it
la dinance qui
leur en enjointe pour y tralner la
chaujfe,
e11.,. doit
pendant' les ehaleues néeeaairement détruire le frai,
&
faire pétÍr tous les petirs poilfons qtl'elle trouve fur ron
paífage,
L e fac de la earte en un 61et en forme de
Ch(11~{{e
d'environ quatre hralfes de longueur, dOn! les maílles
'lui ont
a
ron embouehure environ dix-hui[ lignes ,
v.en–nem inrenfiblement
a
re retrécír peu-'·peu, enrorre que
vees le ticrs de I'exttémi[é elles ont
a
peine neuf li–
gnes en quarré;
&
eomme elle re [crmioe fort en poin–
te, elle ne peUl mieux etre eomparée qu" la
chal,{{e
des guideaux • haUls étaliees dollt re rervem les pl!–
eheues de I'embouehure de la Seine pour la péehe de
l'épetlan; le bOll!
en
clos
&
ferm é eomme un rae lié ;
le filet lui-meme en lacé avee de gros tils; ainfi quand
11
en mouillé les mailles en paroilfent cneore plus é–
traites.
Chaque bateau peeheur a ra earte,
&
ils vont ordi–
nairement
&
prerque toujours deux bateaux de conrer–
ve
3
eÓ['; l'un de 'I'autre,
¡\
la dinanee au plus de qua–
tre
a
cinq braífes, fairan t leur peche ruivam l'établiífe–
mem des vellts ou le eoues des marées. La
CMf.
eft
ehargée de plaques de plomb par le bas du rae; la te–
te en en garnie de flotes de liége pour la tenir Quyer–
te; I'embouehure peur avoir quim.e piés d' ouve[(ure;
~lle
e11 amarrée
av~c
deul!: cordages
p:¡r
le m ilieu
CHA
bateau,
a
bas-bord
&
Otibord, de
1:1
meme maniore
que le chalut ou ret traverlier; c'en prerqtle le meme
filet.
Lorrque les pecheues om tralné pendam quelque tems
leur
carte,
&
qu'ils om pris rudi C.mment d'appas pour
amorter leurs lignes, ils poulfent au large pour aller
faire leur péehe .
C'en en traloant la
earte
que les pecheurs des cor–
vettes de Dunkerque, qui s' en Cervoiem
á
moins de
trente
¡¡
quarame bralfes de la cÓ[e ,
&
rouvem encore
plus pres, veooiem rur les peeheries de riverains mon–
tées fur piquets,
&
les détruiloient; incollvénient au–
quel on
a
remédié par des reglemens.
eHAOSSE' TRap HAUT
en termes de Manege,
fe dit d'un cheval dont les balranes montent juCqu' au
genou ou au jarret; ce 'luí palfe pour un indice mal–
neuteux ou contraire
a
la bomé du eheval.
Voy .
B
AL–
SA NE .
e H A
o
S
S E',
adj .
en terme de Blafon ,
re dit d'uoe
erpece de ehevron plein
&
mallf, qui étam renverfé
touche de ra poílHe eelle de I'éeu; ce qui faie que le
ehamp de l'éeu lui rett eomme de ehauae ou de ve–
temem qui l'emoure de bas eo haut . e'en l'oppoCé de
chappl. Voy... ce mot.
Efpallart:i Bruxe"es, de gueules
a
trois pals d'atgeot,
chaujfé
d'or, coupé
d'a~ur,
a
u–
ne faee vivrée d'or . (
V)
e
H A U S S
E'E ,
r.
f.
en I1rchiteélllre ,
¡:n
une
é–
lévation de terre routenue par des berges en [alud, de
tile de pieu, , ou de mur de ma<ronnerie, pour retvir
de chemin a-travers
Ull
marais
&
des eaux dormantes,
&<-
ou pour empecher les débordemens des rivieres.
Ce mOl vient, relon M. Ménage, de
calcare,
mar–
cher.
V oyez
e
H E M [
N.
e H
A U S S
E'E DE
P
A
V
E',
en l'erpace cambré qui
eO entre deux revers ou deux bordures de pierre ruOi–
que pour les grandes. rues ou ' les graods ehemins.
(P)
e HA US
S
E'E,
terme
d'
H orl0c.erie,
pieee de
la
Ca–
drature d'une montre : on y dillillgue deux parties, le
canon
&
le pignon; celui-ci en ordinaitement de dou-
7.e,
&
mene la roue des minutes: le canon en limé
quarrément vers ron extrémité, pour porter l' aiguille
des .minutes . La
challjfée
[iem
a
frotlement fur la tige
de la grande roue moyenne, de fa<ron qu'elle peut tour–
ner indépendamment de cette roue . eet ajuOcment en
nécerfai,e pour metlre la montee
a
l' heure.
V oyez la
figure
e,
fig·
43·
PI.
X.
d' Hor/ogerie
,-
& /'
article
e
A D R A T U
RE.
(T)
e H A
U S S
E -
PIE',
(Cordonn. )
morceau de cuir
de veau paaé, fort minee
&
fort doux, large par un
boUl, étroit par l'autre, couven de ron poi!; Oll s'en
fert pour chaulfer le fonlier qui en quelquefois érroir,
&
prerque toujours neuf,
&
peu fait
a
la forme du pié
quaod
011
ure de
chaujfe-pil .
e H A
U S S
E
R,
v. aa.
( Cordonn. )
e'
en fouroír
quelqu'uo de ehauaure .
Voyez leI artic.
S a
u
L • E R,
M
u
LE,
P
ANT o U
F
LE . En ce rens il fe dit de l'ou–
vtÍer; mais il s'applique
~um
á
I'ouvrage.-
c<ttc mllle
'VOUI char'¡¡. bim .
11
fe dit aum de I'aaion de metlre
ra ehaulfure:
'VOUI
hes
long
,¡
'VOUI chaujfer,
e
H A U S S E
Riel ItrierJ, en termu
de Manege
c'eft enfoncer fOil pié dedans jurqu'a ce que le ba5
do~
étriers rouche aU talon . eetle fa<ron d'avoir res étrioes
a tres-mauvaire graee au manege;
íl
faut les avoir nu
bout du pié.
Se
c/¡arú}(r,
en la meme chore • l'égatd du cheval,
que
fe botter
.
Voyez
S
E
B
a T T E R .
e
H
A
U S
SE R,
(Jardin.)
fe dit de la partie de l:i
cnlture .des arbres qui eon.ine
a
en becher le pié,
&
a
le foumir d'amendement .
e
H
ti
U S S E R,
terme de Falleo,merie; ehalljfer la
grand! ferre de !'oif<au,
c'en emraver l'ongle du gros
doigt d'un petit moreeau de peau.
eH ¡\ U SSE - T R A PE,
011
e H A R [) o N E–
Tal L E' , (
Hifl: nat. bot.)
plante qui doit fe rap.–
porter au gence hmplemene appell!!
chardon. V oy ez
e HARDON .
(1)
eH
/lU S S
F,-T R A
PE"
(Mat. med.)
e'en la cacine
de Cetle plame qui en rur-tout en urage. Elle palfe
pour un remede fingulier comte la pierre, la gravelle,
&
les coliques néphrétiques : on la prend, roit en infu–
fion avee le vin ou
l'e~\l,
rO)t
en
poudre dans un vé–
hicQle approprié.
Son rue pris
iI
la dore de quatre ou
fix
onoes, palfe
pour un bon fébrifuge: ce
m~me
fue en employé exté–
rieurement comre les taies des yeux.
M '.
de Lamoignon, imendant de Languedoc,
a
fait
pan
all
publje
Ii'qn
remede ear
l~qu~l
il
a
~[é
guéri
d'u-