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~IÓ

eHA

1I

paro" que les éourroies de celle-eI ¿toieut plus

Il·

gerts qu'au

.oli~o,

&

tormo'eOl un réleau Cur la Jambe.

L e

foleq , <"pida , fanda lium, gal/iea,

!leoie,,¡ des

rcmelles reteoues rous la plante du pié : voira. ce qu'

\:lIes avoitOt de commun

j

quant

ii

leur

ditf~rence,

on

l'ignore: on Cait feulemem que

le

folea

&

le

gal/iea

ll'alloient point avec la toge,

a

moins qu'on ne fllt

ii

la

campagne; m ais qu'on les ponoit fon bien avee le

penule; Les femmes Ce Cervoienl de ces deux

eh(lII./Ju–

rts,

íoil

a

la ville íoie

:l

la campagne. II paro;e

pa~

t¡uelques ehdroies de Cidron , qu'i1 y avoie un

folea

q~,

j!toie de bois , qu'il étoit tres-Iourd,

&

qu'on en mettOle

11\l1

}>iés des eriminels pour les

emp~chcr

de s'enfuir .

Ce pourroie bien etre du

gal/iea

des L atins que

nou~

.vons fait noere moe

gal/oehe.

Le

erepida

ditréroie peu du

fo!."

,

&

ne couvroit le

pié que par imervalle. L e

bocca

étoit une

ehaff./Jure

de philoCophes; iI

'j

en avoit de feuillcs de polmicr. On

n'a d'aueres conjeélmes Cur

la

fyciol1ilJ,

linon que e'é–

teit une

ebaujJitre

legere . Quant au

fo<cm, Cae,

&

au

totbllrnus,

cothurne,

'/J0Ycz;

S o e

&

C o

T

Ji

U R}' E .

L es

ocre,"

qui étoiem en uCage des

la

guerre de

r

ra–

ye , étoiene quelquefois d'étatn, de cuivre, de rer,

&

d'oripeQu ,

L es Juifs avoient auffi leurs

thauJ!úes,

a(Tez

Cem–

blables

a

eelles que nous venons

d~

déerirc; elles s'ae–

tachoieot rur le pié avee des courroies. Cependant ils

alloient Couven! piés tluds; ' ils

y

étoiem obligés dans le

deuil , par reCpt6l: ,

&

quelquefois par pauvreté. L eurs

pr~cres

entroit m dans le eemple piés nuds : ils Ótoient

leors Candales en

Ce

m euam

ii

rabie, excepté 3 la cé–

lébraeion de I'agneau parchal, Oter Ca

chal/./J",e

&

la

d onner, étoie le fig ne du erallCport de la propriété d'u–

ne choCe.

L es anciens Germains,

&

Cur-tom les G oths , avoiene

une

chaujJitre

de euir erh-fort qui alloie jufqu'á la che–

v.ille du pié: les gens diaiogués la porcoient de

p~u .

lis écuiem auffi dans l'uCage d'en faire dc jone

&

d'é.

corce d'arbre. PreCque tous les O rient9UX aUJourd' hui

{loneor des

babDuches

ou

ebau./Jures

Cem blables

3

nos

p~ntouftcs .

PrcCque tous les Européens Com eo rouliers .

N os

cha"jJureJ

Cone le

foulie r,

la

pantollfte,

la

baholl–

t h.,

la

".I<le ,

la

claque ,

le

patín,

le

fabot. Voyez ces

m olS

,i

leuTJ

articleJ.

IIntifJo

expl. heder.

/ex .

Obfor7JaúonJ anQtomiqutJ fu".

r¡Uelr.¡ftCI chall.Dflrn

mo–

Je",es .

De

judicieux anatom llles one obCorvé,

1 9 .

que

les différens mouvemens des os du pié étane eres-libres

.dans l'étae naturel, eomme on le voie alfe'/. dans les

peeies enfans , Ce perdene d'ordinaire par la mauvaife ma–

niere de chauírer les pies ; que la

th,,"jJilre

haute des

femmes change toue-a·faie la conformation naturell e de

ces os , fCl,d les piés ex traordioairemene cambrés on vo(\–

tés,

&

me

me incapables de s' applaeir,

A

cauCe de la

foudure nao natmelle ou anchylore forcée de ces os;

a

peu-pres comme il arrive aux vertebres des borrus:

que I'exerémieé poaérieure de I'os

ealcanettm,

a

laquelle

ell attaché le gros tendon d'achille, s'y trouve cnmi–

nuellemene beaucoup plus élevée,

&

le devant du pié

beaucoup plus abaifré que daos I'étae naturel ;

&

que

par conCéquene les muícles qui eou vrent la jambe po–

ílérieurement,

&

qui Cerveut par l'auaehe de leur een–

don a étendre le pié , Com eontinuellemene dans .un rac–

courcilfement non naturel , pendam que les muCcles all–

térteurs qui Cervene

3

fléchir le pié en-devam, Com au

contraire daos un allon¡;emene forcé.

2°.

Que les períoDnes aiol; chaulf"es, De peuveoe

q ue ,res-difficilement deCceodre d'une 1D0ntdgne; au lieu

qu'eo

y

montant, la

thau[Ji.r.

hauee leur peut eo quel–

que

fa~on

Cervir d!, marches plaees, le bou¡ du pié

é–

lam alors plus élevé: qu'elles oot aum de '" peine

A

m archer long-tems, mEme par un ehemin uDi , fur–

toue

:l

m archer vice, étam aloes obligées ou de

Ce

ba–

Jancee

a

peu-pres comme les eanards , ou de tenir les

geooux plus ou moins pliés

&

CoGlevés, pour ne pas

heurter des taloos de leur

(haujJiJre

cootre terre;

&

que

par la

m~me

rairOD, elles ne peuveoe Caueer avee la me–

me liberté que d'aueres qui oot l.

thaujJi"e

barre: car

00 faie que daos l'homme, de m éme que dans les qua–

dellpcdes

&

dans les oifeaux, I'a&ion de Cauter s'exé–

cuce par le mouvemene Cubit

&

prompe de l'extrémi–

poaéricure

&

íaillaote de l'os

t aleaneum

au moyen

d es muCcles, done le gros tendoD

y

ea aeeaché .

3".

Que les

ebau./Jures

baITes , loin d'expoCer

a

ces

inconvénieos , fncili(eot au cootraire taus les mouve–

m eos naeurels des piés , eomme le prou,'ene alfe¡ les

coureurs , les porte-chaiCes , les laboureurs,

&

t.

que les

;fi¡boes le¡¡ p lus eommQus, m algré le\1r .peCaneeur

~

in-

CHA

ñexibilité ,

De

mettent pas eane d'obflacles

3

1'.élíOIl

Ir·

[,re

&

naturelle des muCcles 'lui Cerveo! auX

mou~emeo,

des piés, en ce que , outre qu'ils

~n!

le

talOIl

tre,-~as ,

leur excrémité antérieure e(l arrond,. vcrS le dellous , ce

qui fu pplée en quelque maniere au

Mfa.ue

de I'intlexiotl

alteroati,'e d'un pié appuyé Cor les orte,l , peodant que

l'autre pié eíl en I'air quand on marche.

4°. Que les Caaques des R éeollets Cuppléent davan–

tage

a

ce défauc, eo ce que avec un talan tres - bas ,

ils ooe eocore une pieee de la méme haueeur vers le

devane , Cous I' endroit .qui répond

¡¡

I'ortieulation du

métaenrCe avec les ottells;

&

que par ce m ayeo, la

portian aoeérieure de ces Cocque. étane en I'air, permet

d'abaitrer la poinee du pié propottlollllellement

iI

l'tlé–

vntion du

((1!cOi1t1im.

rO.

Que les Coul icrs du petie prople .veo des Cemel·

les de bois Cone moins eommodes que ces Cocques ,

&

fatiguen e' plus les m ufeles du eendon d'achille, en ce

que n'éeam ni fl exibles ni

fa~onnés

comme ces

Coe–

ques , ils rendent In portian notérieure du !evicr du

,Pié

plus longue que dans I'éeae naturel,

&

occahonnent a1l1/i

plus d'etlort

i.

ces muCcles , 10rCqu'iI faue fo Glever I.e

corp. Cur la poime de ces Couliers ioflexibles: ear .on falt

que daos I'.aion de Co(\lever le eorps Cur la pOllHe du

pié , ce pié faie I'otlice du levier de la Cecoode, eCpe–

ce,

le fardeou de eou t le corps ée. ne alors emre I eflort

des muCcles

&

la réfiflnnce de In terre,

&c.

6°. Qu'un autre ineonvéniem de In

challjJi"e

haute,

c'ea

que non-Ceulemeot les murcies du gros tcndon d'a.

chille, qui Cervent

it

l'cx eenfioD du pié, mais 3uffi .Ie;

muCeles aotérieurs qui Cervene

~

l' extenfion des on e,ls ,

Cota par la hauteur de ces

ehall./Jures

continuellement daDs

un éeae de raccourcitremene forcé ; eundis que les mu–

Ccles

.ntérieurs qui fervem

:l

la ftexion du pié ,

&

les

po flé'rieurs quí Cervene

a

la flexion des on eils, íom en

mémc fems par ecue

hauteur

continucllcrncnt daos

011

¡!tne d'allongemene forcé: que cee

éta~

continuel de fron–

cemene des uns

&

de tiraillement des autres, ne peur

que cauCer tÓt ou tard ;\ leurs vaitrcaux e3m Canguius

que Iymphaeiques ,

&

:l

leurs oerfs, quelqlle illconvénient

plus ou moins confidérable;

&

par la communicaeion

de ces

vaiifeau~

&

de ces oerfs , avee les vailreaux

&

les ncrfs d'nlltres parties plus éloigoées, meme avee ceos:

des vireeres de I'abdomen ,

{!le.

oecafionner des in–

cornmodités que Pon attribueroit

a

lOUte aune caure ,

auxquelles par conféquene on apporteroit des remede inu·

eiles,

&

peut-~tre

accidentellemene nui"bles

&

dangereux .

7

P .

Qu'a la vérieé, eel éeae forcé de rncGollreilfcmellt

d'une pare

&

d'alloogemem de l'aucre, deviene avec le

tems comme naturcl; de Cone que ceux qui

y

Cont

habituellement aeeoOcum és 1 ne peuvent preCque Cans peí.

tle

&

Cans Couffrance marcher avee des

thau./Jures

baC–

Ces:

mais que ceue au itode non natoreHe n'ell Ced pas

m

oi.ns

la cauCe de certaioes intirmités qui paroitrotlt o',

avo" aucun rapport.

.

8°. Qu'un autre ioeollvénient des

e"au./Jures

hautes ,

e'ea de faire courber la eaille aU A jeunes perConnos,

&

que pour eeue miCon !'on ne devroit poine douner

au~

tilles des taloos hauts avanc

I'~ge

de quillze

~IIS.

9°'

Que les foulicrs trOP éeroies ou erop eourts,

chauf–

("re

fi fon

i\

la mode ehez les femmes, les blerrant Cou–

vene,

iI

arrive que pour moMrer la douleur , elles fe

jcttem les uoes en-devane, les autres en-arriere, les u–

nes Cur un cÓté, les autres Cur I'autre; ce qui non-feu–

leineoc prejudicie

ii

leur eaille

&

a

la

graco de la dé–

marche, mQis leur cauCe des eors qui ne Ce guerilfent

poine .

Ces remarques Cont de M. vVinslow, qui avoie pro–

jeué de les étendre dans un traleé fur eelui de BorcHi,

d. motu animalium;

ouvrngc admirable en fon genre,

que peu de gens Cont en <'tar de lire,

&

qui traiee néan–

moins d' ooe des parties des plus incéreOames de Phy–

fiologie.

Obfcr'/Jat. comm"Niqulas par M. le chevalier

DE j AlTCO UR T .

C H A U T A G N E

( Glog.)

peeite ville du duché

de Savoie,

:l

peu de dillanee de Rumilly, dans un peeie

pays qui

~orte

le

m~me

nom.

CHAUVE-S OU RIS,

f.

f.

'/Jcfpertilio,

(Hifr.

nat.)

animal quadrupede , que la plilpare de¡ auteurs one

pris pom un oireau Cans aueun fondemem, puiCque la

thauve-(ouris

ea

vivipare,

&

qu'elle n'a ni bee ni plu–

mes. 11 ea vrai qu'elle vale al!. mayeo d'une membrane

qui lui tiem lieu d' ailes: mais s'il foffiCoie de voler pour

eere oiCeau,

l'ée~reuil

volant feroie auffi un oiCeau; ee–

pendan! perConoe o'a éeé eeocé de

le

preodre pour eel,

&

je eroi qu'aujourd'hui 00 De doute plus que la

challvr–

fouris

D~

foil un animal

quadruped~.

II