eRA
( ípe .aif
c'k
Ir~,..fublil
foumi
p:IC
In
( btIk".
HoII'm3n
qui . duplé ce i")'Ili:me, appelle ce principe
1Ion Jlllinum
f~d
f"aji Icrreo-ig"",m vt>latil.;
ce qai n'ell pa, elai;
aUaremem. D 'auues eroreO! trouver une caufe fuffifan–
Ce
de la plas ,gr:wde
~uUicilé
de l'alkBIi
tixe,
dans olle
cenaine quanlllé de lerre
cale~re
dOn! il fe eharge
ma–
nitetlement lorfqu'oo le
l~ile
eonvenablemcm avee la
eh","" ,
&
resocdem I U eontC3ire la Ouidilé invincible de
1'.lkali VOIOIlI, eomme la fuile d'une al!éoualion opé–
rée par ampl i6calion, par fouaraaion. c'ca eomme
lugment1nt la force dilfolvQOle de l'llkali
fi~e,
que la
eh,,"x
ea employéc dans la préparalioo de la pierre
,¡
eaulere,
&
daos eelle de la lemve ou eau meee des Sa–
vonni.r .
V oye:c.
P I E R
o
E A' C A U TER E ,
S
A V
O
N
(,' SEL
AMMON I AC .
'
1I10rli".
L a lhéorie de
13
formacion du
morti",
de
I'efpeee d'union que eOOlraaelll les trois maléríaux qui
le
eompof~nc,
favoir, la
ehallx,
le úble ,
&
I'eau
&
de leur aaion mutucllc, ell peu eonnue des Chimines ,
Sc.hlloi-meme, qui a appoyé fa lhéorie de la miXlion
des fubaanees foúlerr.incs,
Jube"rar"orum
1
fur les phé–
Ilomenes du
morlitr,
n'a pas aae7. délermlOé la formc
de. la miuion de ce eorps anguliee, donl I'examen ehi–
mlque
di
encore 10Ut ncuf: ce que nous en favons fe
eéduil
a
un petil nombee d'obfeevalioos , eOlre lefquelles
eelles-ci fom plus parliculicres • la
eh""x :
la
eha"x
é–
leillle
:i
!'aie nc fe lie
pas
avec le fable, ou De fail poiO[
de
m tltr,
de quelque
fa~on
qu'ou la traite: la
eh"""
éteillle
a
I'cau, plus
elle
en
ancienne, plus elle
ea
peo–
pre
i
fouenie un bon
",orli" . Voyet.
M
O R T
1
E R •
'!ni." de la eballx a" bla"e-á'rr"j,
&e. L a combi–
nalfon de la
eb"""
avee le blanc-d'ccuf & les lailages,
&
la durelé eonlidérnble
iI
laquelle parviennelll ces
me–
langes, fournilfelll encore un de ce' phénomenes ehl–
m iques qu'iI faut ranger dans la elalfe des fails purement
obf.r",!s.
cue obfeevalion , qui n'ca pas équivoque , doil naos
emp~cher
de compler lur Ull prélendu n(faifonnemene du
lait que quelques Medecins croyelll oblenie en le mc–
lalll avec de I'eau de
eha"",
qui eCl évidemrqelll bien
plus capable de I'alt¿eee que de le eonferver . A u relle
le repeoche ne doit tomber que fur la lieenee d'expli–
quee
Ii
commune dRns un certain ordre de Medecins,
&
ordinairement :I-peu-prcs proporlionnelle
~
leur Igno–
rancc; ear poue l'cifet midlclnal, nous nous garderons
bien de I'évaluee nu poid. des analogies phyaques .
Bechee préleod avoie porlé
ti
loin , par une maoCEU–
"ee paniculieee, l'endurciClement d'un
m~lange
de
ehaNx
"';'fJt,
&
de feoma!\,c, quo la dueelé de ce eompofé ar–
tificiel élOil peu intetieure
A
eelle du diamam . L a eom–
pofition des maebres ani6ciels, la peéparalÍon de pluOturs
IUlS tres-uliles dans le manuel chimique,
&
celle de
cenains manies propres
i\
reeol ler les poreelaines calfécs,
& e.
(bOl fonMes fue Celle peopriété de la
th~ul1r
ou
<lu pl&lre, qui en ceci ea analogue
i
la
,h,,"x .
VOY' "
LU T ,
MARDRE,
&
PLATRE.
La
eh"""
coagule aum les eoeps muqueuxl
( V oy. t.
M
u
Q
u
E U X ) ,
&
leur peocuee une cenaine
dur.ré.
Ce
phénomene
eIl
peoprement le
m~rne
que le précédent:
c'ea
ñ
ce derniee litre principalemeol que la
,ba"x
efl
employée Jans les
raiJilltrieJ de Jlltre;
elle fen • lui
donner du coeps.
V aya.
S
U
e
R
1! •
Di.!!olftli." d. 1" ,hn"" par ItI
"<id,,.
L a
eba.x
ea
ibluble pae 10US les acides, eomme nous I'avons déjl
obfeev~;
elle s'y unit avee eRervefcenee & ehaleur. Voi–
ci
-les peincipales cieeonaanees de fa eombinaifon aYec
chacun de ces aeides.
L'ncide vitriolique auaque la
,haHx
tr~s-rapid~menr,
&.
s'y unil ayec eRe,,'efcence
&
ehaleur; iI s'éle"e pen–
dallt
retfervefe~nce
des vapeues blanches qui IJOl I
'od.uede I'Rcide de fel mnrín:
iI
réfuhe de I'union de I'acide
v ilriolique
&
de la
ehaftx,
un fel neutre, ICc'-peu fo–
luble Jan I'cau, qui fe eryllnllife
ii
mefure qu'iI fe
foe–
me , e,ceplé qu'on employe un acidc vitrioli9ue
tr~s
aRoibli & qu'on ne I'applique qu'.
U[
ICcs-pemc quan–
lité de
,baHx
:
ce fel en connu paemi es C himiaes mo–
dernes fous le nom de
jlll.,;/<,
de
[.1
J//tnil••
x,
ou
J.I {llIlIituIHt. Vo)',:.
S
E' L E' N
t T K. L a matieee c1lcai–
re fufpelldue dans I'eau de
,bar/x :
foeme a.vec I'acide
" itrioliquc un fel exaacment femblable
~
celul donl nous
venons de parler; ce qul femble indiquer que I'eau qui
confliluoil fn folubililé ea précipilé. par I'unioo de l.
pani. lcrreufe • I'acide vitriolique qui. paeo; t par-l.
a~
\ oie
plus d'affinilé avee
la
leere calcalCe , que eelle'cl
u'en • avoc I'eou '
&
l'ou peul lirer de cene confidéra–
tion la rail'lll d
'I'infolubilil~
de l. félénile , qu'il
f.Ulonlidciree eomme un fel tcreeUl: qui ne
~.anticot
peUl-
eRA
22I
~tre
d'aulCe e.u qu-e eelle qui
ea
clrenlielle • la minio!!
de I'acide .
L 'acidc nitreUI verfé fue la
rhn"x,
produil une vio–
lente effervefeenee, beaueoup de chaleue, quamité de
.a–
peu" blanches ,
&
uoe odeue
p~nétmOle
qui paro; t eue
dO.
a
un peu d'tfprit de fel
d~gagé
par I'acide nitreux ,
& •
I'acide nitreux lui-meme yolatilifé pae le mouve–
mem de I'effervefcence
&
par la ehalenr . Une bonoe
quamité de
ehaHx
étant diffoUlP dans UD acide nitreux
médioceemem concentré, la diífolut:on ne fe trouble
poinl ; elle reCle au eomraire aum ICanfpaeeme que I'ef–
pril de nitre qu'on a employé I'étoit aupaeavam . Cene
diflolulion é9aporé. a une douce ehaleue, donDe une
eétidence eomme gommeufe, dans laquelle on appee–
,Oil de pelilS cryllaux infoemes, qui étam 3Um folubles
que la ma(fe (alme non cryaallifée, ne peuvem en
etr~
féparés par aueun moycn . Cene maae (oline delféehée
allire I'humidilé de I'aie ,
&
fe réfoul en liqueue ; elle
ea analogue au fel de nitre
a
bofe lecreufe, qui cooni–
tue une panie de I'eau meee du falpetre .
M.
D uba–
mel ,
mlm.
d.
I'Mad.
1747,
a découvefl une
peópri~lé lingulíere dans ce fel : en ayant pouífé au reu uoe
eerlaioe quamité¡ dans une eornue, il palfa peefque lOut
dans le eécipienr ,
&
il ne (eaoil dans la cornue qu'cn
peu de lerre qui élOil {oluble par raciée nimux,
&
formoil avee lul UI1 fel qui apparemment aoroit élé vo–
latilifé lout emier par des eohob3t1ons réilérées : eelle
volalililé le fait diReeee elfemiellcmenl du fel formé par
l'union du
m~me
.cide
&
de la craie; ear ce dernier
fupporln un feu alfez fon auquel on I'expol" dans un –
ercufel poue
la
peéparnlion du phofphoee de Baudouin ,
B"ld"intu
(Vo)'ez
P
H
o
S
~
H
o
REd.
Ba"'";,,,a ,
au
mal P
Jo!
o S
P H
o
RE ) , :\
mnins que la circon(lance
d'€tre traité dnns tes vai(feaux fermés ne [Ot elfcntíel\e
:\ la volatilité du premiee; ce qu'on De peUl gueee peé–
fu tfler. L 'acide vitriolique ptécipile ce fel avee efferve–
feecec, & forme uoe féléD ile avee fa baf. terreufe .
L'acide du fel maein excite avce la
,h""x
une tres–
violeme effi rvefeenee, aceompagnée d'une chaleue ca
0 -
Iidée3ble & de vapeors blanehes
&
épaiaes, qui ne font
autee chofe qu'uo efpril de fél foíble: ecue folution é–
vaporée felon I'an , donne une m3ífe faline qui a la
conliaanee du beuere, dans laquelle on diainguc quel–
ques pelits eryaaux qu'il ea .lres-difficile d'en féparer
par la 1011011
~
I'eau froide, paree qu'ils fom prefque
3Um folubl<s que la malfe falllle qul les ellloure : cel–
te ma(fe f':chée ea
tr~s-déliquefcel1le;
elle efl précipl–
lée par I'.cide viariolique qui fait avec la
eha"x
une
féléoile; elle
a
folublc par I'.cide nitreux, qui ue pa–
roil produire fue elle nUcun
déran~emenl
ICnlible, mal.
concoueir avee I'acide du fel man"
a
la dillolution de
fa ban, .
Ce fel ca fixe
nu
feu, eofon e que
a
on
le
pou(fc
dans les vailfeaux fermés :\ un fcu tres ·violem,
011
n't ll
fépare qu' un Regme
lr~s-Iégeeement
acide. Duhamel ,
~1I",.
aead.
1747.
L e ftl qu'oo eetire du ré(idu du fel
ammoní1e diaillé pae la
eha"x
(& qui
e/l
eonnu dan.
I'an fous le nom de
J" jixe am",oni4e
lorfqu'on I'a
fous forme feche,
&
fOtls eelui d'huile de
ehaux
loef–
qu'iI
ca
lombé en
d,li9" ittm)
ce fel, dis-je, ca le
m~me 'lile eelui dOn! nous venons de parler ;
iI
peul ee–
peodan! en difféeee (felon la peélemioo de plulieurs
iI–
luares ehimiacs) par quelque malieee phlogia ique prife
dans le fel ammoni.c.
VO)" :(.
S
E L A M M
o
N
r
A
e .
L e vinaigee diaillé diÚoUl la
,ballx
avec etlerv fcen–
ce
&
eh~leue.
Le fel qul rlfulte de cene union
ea
tr~s
foloble dans I'eau ; il eeraallife poutlaOl .ífe7. bien
lorfque fa dilfolUlioo ca lfes· rapprochée ; .il fe forme
en pelites ai[ uille, {'oyeufes
&
Re
ibles . Ce fel efl
tr~.analogue au rel de eorall , &
a
10US eeux qul fom for–
mé¡ pae l'union de l'acide du v/naigre aux lerres abroe–
bames queltonques . M . Hales 3 obfervo! que l'eReevef–
cence de la
ehau.r
avee
100S
ces acides, étoil aeeom–
p.gnée de 6xatioo d'air .
Voyt"
C
LIS
S Us
&
E
P'–
FERVE CENCE.
OU
traMe dans un mémoire de M. Geoffroi le ea–
del imprimé parmi eeot qe
l'aea~/",it
R.
D .
S.
a/ln.
1746 , une expérieoce
eun~ufe f.!l~
fur
!,
(h~lrx
de
Metun éteince avee le vioalgre dlarllé.
e
ea
ama que
s'exprime I'auleur : " J'ai m!s, dit M. Geomoi dans
une lerrine de gres une lavre de
,hallx de
M.I",,;
" je I'ai éleiOle ea- vcrfan! deífus , peu-a-peu, deul
Ií–
" vres de vin.igee dia illé;
il
s'eCl fail une Io!gere
fee–
" mentalÍoo : apees quoi,
ii
mefure que la liqueur s'efl
:: évapoeée, il s'ea fO,rmé 1 }a fupeelicie de la m,Ue
" one croule f,line duo goul amer & un peu acre .
L a mttlc
s'ea
eefcndue en fe féclwlt;
&
au bOUl
d~
" quel-