"
2.26
CHE
mont, le Val-des-Ecoliers,
S.
Antoine de V iennois, l'l
Tnnité dite
des Mathllrim,
le Val-des-ehoux,
&
ceux
auxquels le dlOit
&
privilége d'éleaion a été conC.r–
vé,
&
femblablemem es abbayes de Pomigny, la Fcrt¿,
Clairvaux ,
&
Morimom, qu'on appelle
les q"atre p,.e–
"''<res .filles de C íeea"",;
il
Y
foit pourvu par éleaion
des relJgleuI profes deCdits monaaeres fQivant la for–
~e
des fai nts decrets
&
connitutions
~anoniques.
I/oy.
ez-dev. au mot
e HE
F.L 1
E
u,
1'ers la fi".
e HE
F, S
¡¡
t
G
t;
E
U R,
(')"ri{p.)
ce terme a différen–
tes lignifications, felon les couturnes; dans quelques–
unes il ognifie le
fúgn",r fr.urai,,; ·
.dans d' all tres il
fignifie
tOllt feignertr jiodal,
Coit
fUler~in
ou omple fei–
gneur eenoer ou foncier. Par
l'art.
166. de la cou–
tume de Normandie, le
chef-Je ignwr
efl eelui Ceulement
qui poifede par foi
&
par hommage,
&
qui
a
cauCe
dudit tief tombe en garde;
&
eomme tout fief noble
efl tenu par foi
&
hommage
&
tombe en garde, il s'en–
fui t qUe quieouque poifede un tief noble en
chef-{úgneur,
ií
I'exeeption des gens d'é¡¡liCe, parce qu' ils ne tom–
ben t poitlt en garde:\ caute de leurs tiefs nobles.
11
fuit aum de cet artiele que tout
ehef-feigneur
ue rele–
ve pns immédiatement du Roi , parce que eet nrticle ne
demande pas que le porrellcur de fief tombe en gnrde
royale, mais feulement en garde; ce qui peut conve–
nir
a
la garde fe igneuriale comme
a
la garde royal e .
I/o)'ez
les coO tumes de Ponrhieu,
Me.
1
lO. Alljou, :1.01.
&
fr';~,.
M aine, :1.J6.
&
frtiv.
Normau . ane.
ch . xiv.
xxxjv. xxxv}. Ee lív.
l .
de I'établi./Jem. pOllr I<s pre–
'/Jótls de Paris
&
d'Orlltlns. L e ,!frand
'."Mm.
li'/J.
JI.
ch. xX'/J}.
&
liv. IV, ch. v.
Galland,
du ir""c–
aJeu,
p.
78.
Gloff, d.
L aoriere, au mo<
chef-feigneur.
'e H
E.
F
D
E S
E N
S,
fe dit d'uoe ville principale qui
en
en
droit de donner avis aux autres villes
&
lieux
d'un ordre inférieur qui lui font coa
miCes
:
par exem–
pie ,
la ville de Valenciennes efl
chef de fem
de fon
territoire.
Voyez les articles
14f.
&
t46.
de <etec co/J–
ttt.mt.
e
H E F
d'",,. fentenee, voyez á-devant
e
HE
F
d'"n
arrit, fentence,
&e.
(/1)
e HE
F
D'E S e
A
o RE,
(¡Warine)
e' efl un offieier
général de la Marine, 'lui commande une eCcadre ou
ulle divilion dans une armée navale: Con rallg répond a
eclui de maréch"l de cnmp Cur terre, avee Icquel
il
roule 10rCqu'ils
Ce
trOUVellt enCcmble. La marq c,e dinin–
élive du
chef d'ef,ad"e
a
la mer, en la comeue qui
lui Cert de pavillon,
I/oy.
e o tl N
E T TE.
L e
chef d'efcad,..,
en l'abCenee du lieutenant géné–
ral de la Marine, fait les memes fonél:ions, foit 3 la
Oler Coit daos les pons,
I/.yez
,)
I'a,.~icle
L
I
E
U T
E–
l'ANT GE'NE'RAL.
L es
chefs d'e[<adre
om Céaoee
&
voix délibérative
dans le eonCeil de guerre , chaeun Cuivant leur ancien-
peté .
e '
F
d'
'r'
1
.
d
'
Autrelols en
rance on lVIIOlt a marine u rOl en
tix eCeadr.s, fous les titres de Poitou, de Normandie ,
de Pieard ie ,
de
Prov inee , de Guienlle,
&
Lallgue–
doe; muis eetle divioon n' a plus lieu,
&
le nombre
des
,hefs d'e{,ad,..
n'efl pas limité: aéluellement
iI
y
en a quatorle en Franco.
(Z)
e
HE F
J)'
A e
A
o
IÚ'¡
tE,
(Manege )
efl un écuyer
qui tiem une académie, 011 il enCeigne
a
monter
¡¡
ehe–
val.
V oye:¿
A e
A
J)
E'M
lE.
(1/)
*
e HE
F,
r.
m .
(Blofon)
le
dit de la partie Cupé–
rieure de l'éeu, mais plus ordinairement d'uoe de fes
parties
honor~bles,
celle qui fe place au haut,
&
qui
doit avoir le tiers de fa hauteur: elle peut etre ou é–
chiquetée , ou emmanchée, ou demée, ou herminéc,
ou 10Cangée,
&"
Voyez <es mols.
L e
chef
efl
abtlifTl,
quand la eouleur du champ le
détaehe du qord Cupérieur de l' écu, le furmome
&
le
rctrécit;
fr"mol111,
quand il en détaehé par une autre
eouleur que celle du champ;
ba"dl,
quand il ü une
bande;
ehevronn',
'luand il a un chevroo;
paJI,
quand
il a un pal,
&"
(Voyez
BA NDE , eHEVtlON,
P
AL,
&e. );
'OUftl ,
quaod
iI
en de eouleur;
retraie ,
qU3nd il a perdu une panie
~e
fa hauteur;
[o
lite",.
,
quand il n' y a que les deux tiers de
Ca
hameur au–
derrus de l'éeu',
&
que le tiers
inf~rieur
efl d'un amre
~mail .
I/oyez le diéljonn. de T rlv.
*
e H
E F,
cOllper en chef,
expreffion ufitée dans les
carrieres d'ardoiíe .
I/oyez I'arl;ele
A tl
O
o
I
S E .
*
e
H
E
F,
(B olllang,)
fe dit du moreeau de levain plus
ou moins gros, felon le beroio qu'on prévoit, pris fur
celui de la derniere fournée, pour fervir 3 la fournée
fuivante.
I/oyez
P
A 1
N.
*
e
H
E
F,
(Coff'ree)
ce terme efl, chez ces ouvriers,
CHE
fynonyme
a
hr;n
ou
a
bOllt:
sino quand il lcur en or–
donn': de coudre les ourlets
&
trépoinres de> malles
&
nutres !emblables ouvrages
a
deu~
,befs
de ticeJle ncu–
ve
&
poilJée, cela lignilie
ti
d."x boltes
ou
a
deu,,: brin.
de fiu"e, &c.
Ainh le;
chef
n'e~
UI
la ticelle hmplc,
ni la double tice lIe; e efl un brin ou un bout de la
ticelle double.
*
eH
1!
F
(Manllfaél. en fo;e, en lai""
& ".
'0;–
le)
e'efl la prerniere parlÍe ourdie, celle qui
s'env~lop
pe immédiatcment Cur l'.nfuple de
d~vant
,
&
qm fer–
vira de manteau
a
la piece enriere quand elle fera
fi–
nie, Le
chef
des pieces en
t~i1e
efl plus .gros
q~e
le
rene ' eelui des ouvrages eu lame
&
en fOle ne dOlt
e–
rre
~i
plus m.uvais ni meilleur,
a
moios que l' efpeee
d'étoffe qu'on travaille ne demande qu' on trame plus
gros , afio d'avoir en
co~men¡y~nr
plus ,de ct?'1",
&
de
réfifler mieux
¡¡
la premlere f1ugue de
1
ourdl/
l.ge.L es
pieees de toile de laioe
&
de loie, s' entameO! par la
queue,
&
le
chef
en toOjours le dernier moreeau que
l'on vClrd: la raifoo en efl fimple; e' en que c' efl au
chef
que
Cont
plaeées les marques, .qui iodiquant le
fa–
briquant, la qualiré de la
m~rchandlCe, ee~le
de la te:lI–
ture, la viote des gardes
&
mCpeaeurs , 1 aunage,
&"
ne
doivent jamais diCparoltre.
*
e
H
E
F, (
OE,,,,,.m. rllj1iq.)
terme fyuonyme.
a
pie"
;
.ino on dir
<ent
,hc{s de. volmll"
poor dlre
"?le pietes de volaill.,
11
s apphque auffi aux betes
a
cornes
& .\
laine, quand on fai, le dénombrement de
ce qu'on en a ou de ce qu'on en vend ,
cene ehefs d.
bites
a
,ornes, cmt ,hefs de hites
ti
lai"e.
L e mot
chef
ne s'employe cependant guere que quand la eolle–
aion en un peu eonodérable ,
&
l'
on ne dira jamais
deux ,hefs de bites
a
,ornes.
e
H E F,
lerme de riviere;
e' efl aiofi qu'
00
üppelJe
la partíe du devao t d'un bateau foneet .
*
eH
E
F-D'OE
U
V
RE,
( A rts
&
MIt.
)
c'efl uo
des ouvr.ges les
plu~
difliciles. de la profeffion , qu'on
propoCe
3
cx<'cuter a eelm qUI fe préCen te
a
un eorps
de eommunau té pour en etre re¡ya membre, apres a–
voir (ubi les tems preCcrits de eompagnollage
&
d' "P–
prenriifage par les regltmens de la communamé. eha–
que eorps de communauté a fon
chef
-
d' C1!uvre;
iI
fe
fait en préCence des doy."s, Cyndies, anciens
&
autres
officiers
&
digoiraires de la commllllauté;
iI
fe préCente
a
la communaUté, qui l'examine; i! éll dépofé. 11
Y
a des communautés ou l'on donne le ehoix eL1tre plu–
tieurs
,hefl-d'aift'llre
¡¡
1'. Cpirant
a
la maítriCe;
iI
Y
eu
a d'autres 011 l'on exige pluoeu"
,hefs-d'a'lIvre: Voyez '
pans ItJ reglemens de ces
ebmmtlnall.téJ,
ce
qUl
fe
Pr:1-
tique 3 la reeeption des maltres . Le
,hef- d'amvre
de
I'Arehiteaure en une piecc de trait , telle qu' une de–
feente biaife par tete
&
eo talud qui rachete un ber–
eeau : eelui des ebarpentiers , efl la eourbe rampallte
d'un efcalier: celui des ouvriers en fo ie, foir pour etre
re,as comp'gnons, 10it pour etre
re~as
maltres, efl la
reltitution du métier dans l' état qui eonvient au tra–
v 3il , opres que les malrres
&
fyndies
y
onr apporté
telle
d~rangement
qu'il leur a plú, eomme de détacher
des eordages , eafTer des
ti
ls de ehalne par eourfes inter–
rompues , On ne voit guere quelle peut etre I'utilité des
chefs-d'(J"/1Ire:
fi celul qui fe pl'éfenre
a
la maltrífe (.,it
tres-bien fon métier , il efl inutile de l'examioer ; s'iI ne
le Cait pas , cela ne doit pas I'empeeher d'crre re¡yO, il ne
fera tOrt qu'a lui - meme;
bien-tl~\t
iI
fera connu pour
mauvais ouvrier,
&
forcé de eeifer un travai! 011 ne réuf.
till':,nt pas, il efl nécerraire qu'il
Ce
ruine, Pom etre con–
vainen de la vérlté de
ces
obfervations, il n'y a qU'3 fa–
voir un peu comment les chofes Ce pallent aux récep,ions.
Un homme ne fe préCeme poim 3 la maltrire qu'i 1
u'ait paiTé par les préliminaires ; il efl impoffible qu'il n'ait
appris quelque cnofe de fon méti.r pendant les quatre
a
einq ans que durent ces préliminaires,
S'
il efl tils de
maltre, arre'¿ ordioairement il efl difpenCé de
,hef-d'(ptt–
vre;
s'il ne l'efl pas , fUt-il le plus habile ouvrier d'une
ville, il a bien de la peine
a
faire un
,'hef-d'wltvre
qui
Coit
agréé de la eommunauté, quand
il
efl odieux
:l
eetle
com mun~uté :
s'iI efl
agr~able
au eomraire, ou qu'il ait
de l'.rgent, fOt-il le plus ignoranr de tous les ouyriers,
il corrompra eeux qui doivenr veiller fur lui tandis qu'
JI
fait fon
,hef-d'am7Jre;
ou
il
exéeutera un mauvais
ouvrage qu'on recevra comme un
(h~f..td'a!lI'lJr~;
OU
il
en préCentera un exeellem qu'¡¡ n'aura pas f.i t . On voit
que toures ces manceovres anéantirrent abColum em les
nYamages qu'on
pr~tend
retirer des
ehefs-d'(1",vre
&
des
communautés,
&
que les eorps de eommunauté
&
de
manufaélure n'en Cubfinem pas moins .
, e
H
E F e 1 E
~ ,
f.
m.
( Hift.
uel.)
en Latin
cnp;-
a-