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222

CRA

.. quelqoes mois j'ai trouvé [ous la ceodte

(~line,

dont

" Je vieos de paelee, des moeeeaulC d'une matieee eom–

" paél', pénétrée de la partie acide

&

huileu[e de vi-

n.i¡{re. Ces moeeeaU I eeffemblent

a

des moreeaux

" rompos d. pierre-:l-fulil ; leul s faces

eaíl"~es

fom po–

." lies

&.

luifantes ; leur eouleue eO bloode ou eeodrée ;

" les boeds tranehaos des parties minees rom trallfpa-

eems eomme eeux du

jiltx

de méme eouleur;

&

iI

eO diffieile

a

la limpie vae 'de diOioguee cene matie–

re faa lee de la vraie pierre-'-fuli l; ear il ne manque

~

ce caillou arti6ciel que le poids

&

la dureré né-

" eeaaiee poor faiee du feu. Pendant les premieees all–

" oées on eo enlevoit des porties avee I'ongle; il Y

" flOt mailllenant employer le fer;

&

peut-étre que

11

I'on .fuivoit avee foin le progres du vrai

jiltx

dans

les hes de eraie 011

iI

fe foeme, aux en viroos de

R~lUe~,

d'Eveeux,

&

autres endroies, on lui trouve–

eOlt_

dufér~ns

degrés de dueeté eelatifs aus époques de

f.'l

tormuuon ".

L a creme de tartre s'unit aum • la

cha/lx,

&

forme

avee elle un fel pat faitement femblable par toutes les

qua}ités exrórieures au fel végétal.

Voyn

S E L

v'e–

GETAL .

T ous ces acides formen t avee l'eau de

ehatlx,

les

m~mes

fels que ehaeun forme avee la

ehaux vivt

ou

la

chaux

luinte;

d'ou il

fallt llécc(fairement

condure

que li

13

e"me dt ehaux

étoir un fel fé lénitique , elle

ditfércroit enontiellement de la matieee fufpendue dans

l'eau de

chaux

:

car on oe

r:turoit

retrouver l'acide vi–

Iriolique dans les fels formés par l'union de I'acide ni.

treux; de I'acide marin, du vinaigre dinillé ,

&

de la

eeeme de tartre , avee la fubOance ealeaire diffoute dans

l'ean de

ehaux.

L'on divife chaeun de ces fels ueutres

exaaement en deux parties; fav oir leu r aeide refpeaif,

&

une (erre ca1caire pure: l'acide vitriolique, s'il s'en

trouve dans la creme de

challx,

a done été réellemenr

engendré.

C'en par cetre qualité abCorbante, que la

cha1lx

peut

etre employée , quoiquc peut-élre avee danger poue la

fanté, • peé"enir ou

a

corriger I'addité de eenains vins.

V oyer.

V

I N.

Aaion dt la ehaux fur le fOllfr< ,

ItI

huiltl,

&c.

L a

ehaux vivt

agit fur toutes les matieees fu lphureufes

&

huileufes; elle di(fout le foufre, foit par la voie hu–

m ide, foir par la voie

feche ,

&

forme avec ce corps

un compofé eoncret ,

&

qui Cubfine fous forme Ceehe ;

en cela ditférenr de eelui qui eéCulte de I'union du fou–

rre

&

de l'alkali ti,e. Voye?

f Qit de fouf"

au

mot

S

O U

F

RE . C 'eO pae eetre qualité qu'elle diffout l'oe–

pimenr,

&

qu'elle forme avee ce minéeal un foie d'ar–

fenie, qui eO un des eéaélifs de l'enere de fympath ie.

Voye;:,

E

NCRED E S

Y

M

P A

'l-

H

lE . C'en par eetre

aétion [ur le foufre,

&

par une plus grande affinité

a–

v-ee ce mix te que les fubflan ces métalliques, que la

chaux

agit Jans la déeompootion des mines eillnabarri–

nes de mereure ,

&

dans fa eévivi6eation en petit ; qu'

elle peut feev ir

a

la préparation du régule d'antimoine,

&

a

6 xee dans le grilla¡¡e ou la fonte de certaines mi–

nes, une matiere prinelpalemem fulphueeufe , eapable

d'entralner ulle partie du métal , que les M étallurgifles

Allemands appellent

rauberifch,

en Latin

rapax . Voy.

ME R C URE, A NT I MO I NE , M r NE, FONTE,

F

I

x

E R,

G

Il t L LAG E . La

,haux

di(fout toutes les

fu btlallees huileures, qu'elle déeompofe meme en par–

tie; elle détruit , par exemple, la mixtion huileuCe dans

les eeéli6eations des huiles tirées des trois regnes, aux–

quelles on l'employe quelquefois.

Voy.

H U I LE, R

E–

e

T I

F

I

C

A

T

ION ,

1

NTER

M

EDE. Elle ne l'épargne

pas

m~me

dans l'efpeit-d¡:-vin, 011 le principe huileux

paroit etre eontenu eependant dans fa plus grande lim–

plieité . C'efl pae cette propriété que la

ehaux

en trc -

propee

a

manirener les fels neutees eonteous dans les

fues ou .les Meoélions des plames, felon I' utile métho–

de que

M.

Bouldue a propoCée dans les

íVUmoires ie

r

aeadlmit dtl SeicnCts , ann.

1734.

Ce

Il'en apparem–

m ene qu'au méme titre, qu'elle en utile daos la fabri–

que du

f~lpetre

, qunique les plus favans Chimines ,

&

entr'autees feu

M .

N euman, atrarent expre(fément qu'

elle eoneourt

a

la eompootion meme de ce Cel neutre,

comme ingrédient effemiel .

Voyet.

NI T RE. C'eO e–

xaa~meDt

pae la m ome vertu qu'elle ell propee

a

blat)-

(1)

S.lI

"'"

dan. (on DiéHonnaire noos apprend

la

fa~on

de la ("haDE

de CaHloux .

Nou.

appellons cene chaux en fcalien

e,,/tb,.

¡,ne.

'" OOIU

l'cmployoos aux fondemens

&.

ólUX

mun

qw (ont cxpo(6

CRA

ehir le tll, les toiles neu I'es,

&

le ling. (ale; mais el_

le eO rrop aaive pour ces derll;ees ulage" elle n'épar–

gne. pa, aOeo¡; le eorp' meme du 6 1. On a proporé dam

le

)ournal IXconomit¡lu,

une

prépnrarion des

mrlrrODI

d'lnde, qui le eelld otiles

:i

la 1I0urrituee de la vol1il–

le.

&

des beniaux, qui conulle

:i

Icur enlever por l'n–

a lon de la

ehaux vive

dom il en ici quellion, une

matiere qui les rend

deCagr~ables

&

ml'me dangereuI.

e

auJlicitl de la ,ha;¡x.

L a eauIlicité peopremem di–

te de la

cha"x v ivt

,

qualité tres-analogue

i\

la prl!eé–

deme , la eend propee :l enlevee les Cues anima\1x dans

la préparation des euirs, dOn! elle eO en état meme de

eonfumee les parties folides ou fibreufes; elle réduit en

bouillie les poils, les eoroes,

&c.

elle eonCume aOe?

promptemem les cadavres.

V .

C A

U

S T t

Q

ti

E, T A N–

NERIE, MUM rE, SUDSTANCES ANIMALES,

MENSTIlUE.

I/arile/¡ dn ehatlx.

Les

eha/o:

provenues de diffé–

rentes matieees calcaires po(fedent la plapart le> qua"téi

abfolues que nous venons d'exporee, en degrés fpécifi–

ques qui les dillinguent preCque toutes entre elle :

cn

cda bien dil1eleutes des fels alk.lis purs qui fOll t eXa–

élcmem femblables entre eux de quelque corps qu'ils

foiem tirés; c'eO-a-dire que l'.rt n'ell pas encore par–

venu

i\

fai re de la

ehaux

Plt",

V "Jez,

e

E N

U R E

&

TER

RE.

Aino, felou 1'0bCerVatllln de M. Pon, la

come de eerf calcinée

&

la pierre

a

challx

ordinaiee

calciné, fom beaueoup plus rebelies ou plus diffi.-i1es

i

fondee dans les memes circonflanees , que la

ehaux

de

marbre

&

la marne ealcinée; les melanges dans leC–

quels enteeor les deux premieres mJtieres, COut aum

plus difficilement portés

a

la tranfparenee pae le Cecours

du feu , que eeux dans lelque ls on employe les dernie–

ees . L a

eha/lx

de eraie en tees-inférieure pour I'cm–

ploi dans les ouvrages de mn,onnecie,

a

la

ehaux

fai–

te

avec

les pierres

C'alco.ires

dures,

conlluc

des oovriers

dans quelqucs provinees fous le nom Ires-imprnpre de

ehallx

de

eaillo,, ;

&

plus eneoee

a

celle qu'on pré–

pare avee le maebee, qui fournit la plus exeellente pour

eet uf.,gc.

(1)

Rapport

&

difflrtncts de la ehaux

&

du plátrt,

Tout ce qui a

~té

rapporté jurqu'ici des principales

propriétés de la

eh"ux,

fuffit fans doute pour la faire

diO inguer des Cubllanees auxquel\es elle en la pi", ana–

logue;

Cavo

ir les alkalis-Calills

&

les terres abr."bantc<

parmi Icfquelles

DOUC;

rangeons la

lerre

d..:s

cendres

de~

végétaux.

Vo)'n

C E N

1)

R E _ 11

nous reOe enCOre

ii

ex poree celles par lefquelles elle a quelque rapport avec;:

le platee, que la plapart des N atur.lilles om trop eOIl–

fondu avee elle,

&

les caraa eres qui l'en fom el1entiel–

lem~nt

différee: ces deu . fubllances ont de commlln

leur origine, ou la qualité de produirs de la calcilla–

tion, leur eonfinanee rare

&

friable, leur milcibilité

réelle avee I'eau,

&

leur qua lité diffolvallt. du Coufre:

leurs eaeaéleres dirtinélifs COIlt , que la plaparr des pier–

ees gypfeutes COnt réduites en plilre par un reu fort le–

gee,

&

!re

-inférieur

a

eelui qu'exige la ealcillation des

matieees ealcaiees; que la

ehallx

dI

folub le dans tuus

les acides,

&

que le platre ne fe diffou( daos aueUl1

d'eux; que le plAtre avee de I'eau pure fe durcit, mnis

que la

ehatlx

ne le foit poim

ñ

moins qu'oll

lI'y

mele

du Cable: le pla.tre fe duecit plus promptement que la

challx;

&

o on aJoate au platre de< matieres limon–

oeufes,

iI

devieor plus dur que la

chollx.

L a

ehallx

oe fe déteuit pas par un fcu violeor;

&

quand elle en

éleime

a

l'aie, elle reprend fa premiore qualité,

Ii

on

la fait rougie au feu : le pla tre au eooreaiee , en telle–

ment détruit par un feu violent, qu'il pced Con gluten ;

\ enfoete qu'i1 ne fe lie plus avec de l'eau, il ne reprcnd

pas non plus fa peemiere qualité pae uoe feeonde calci–

nation; le platre déteempé avce de l'eau, a une odeur

d'ceufs pourris; la

eha/lx

n'a pas eetre odeur . La dé–

eoélion du plitre ne dia out pas

Ii

bien le foufre que

la déeoaion de la

chatlx;

le platee ne fe Coutiem pas

tant

a

l'air que

1 -

challx .

Pott,

examm dts pierres,

&e.

ch.

ij.

. R ppport

&

difflrtnCtJ dt la ehallx vivt

&

dt la

eha"x mltalli9"e.

La

challx vivt

a

eneore quelq ues

rappoets généraux

&

extérieurs

a

vee

la

chatlx mltaJ/i-

9' ' '

C es matieres [ont I'ouveage d'un reu ouvert eom–

me la

chatlx

&

le platre; elles foot daos

UII

état de

de-

a

¡'can;

ét:lDt

plos tenace

l!t

liante. que tnutc autre chaux:. ;

(Uf

tOut

Ú

00

t..

mEte

afee de la / 'H.I'.'An. .

(D)