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e RA

11 Y

3 plu(icurs efpeces d

cha"'Vt-fouriJ

qui fool dif–

férentes le, unes de, aotreS , principakmcnt pour la gran–

deor. Celles de ces pay" ci rctkmbleOl beaucoUD

:i

u–

ne louris pour la forme

&

pour la groUeur du 'corps:

c'efl pourquoi on les a appcl ées

rattespmnad",

c'ell–

a-dire raltes qui Ont des ai,"s.

JI

Y

a

des

chawl"-[oftris

en Amérique, qui fom li groaes, que Seba leur a don–

les noms de

,hien

&

de

chat vDlanl, tomo l . pago

89.

&

91.

Clufills en a décrit une done le corps avolt

plus d'uo pié de longueur

&

plus d'un pié de circon–

férencc: chaque aile avoit vingt-ull pouces de longueur

&

ncuf pouces de I.rgeur .

11 Y

a des

cha,,ve-(01<Yis

de

plulieors couleurs, de fauves, de noires , de blancha–

tres,

&

de cendrées.

IL Y

eo a qui re(femblem au chien

par le mufeau,

&

d'autres au chat; d'aotres

001

les na–

rincs a(Jel fcmblables

i

celles d'un veau; d'autres Ont

le

né poimu

r

d' autres om la levre fupérieure feodue,

&c.

11

y en

~

qui o nt vingt - quatre denrs, douze

¡\

chaque m achoire;

&11011

en a oblervé qui en avoiem

trente-quatre, feize en haut

&

dix-huit en bas.

JI

fe

trouve del efpeces de

challvc-fouris

qui n'om que deuI

oreilles; d' autres en

00[

quatre, dont celles de deiJ'us

fom quatre fois aulli grandes que celles de deiJ'ous,

&

fom aulli élevées

a

proportion du corps que celles des

anes. La membrane qui forme les ailes commence de

cha9ue dlté aUI paltes de devant' , ticm aUI paltes de

derrrerc ,

&

envirollnc tout le corps en arrierc: il n'y

::t

dans chaque pié de devant qu' un C<ul ongle crochu,

par le moyeo duquel I'animal fe cramponne contre les

m urs. Chaque pié de derriere

a

cinq doigts,

&

cha–

que doigt a un ongle crochu.

11 Y

a des

challve-fo,,–

,.;1

qui n'om point

de quclle;

d'::tutres

en on[ une qui

nc s'él,nd pas au-del:! de la membrane qui ell par der–

riere; telles font celles de ce pays-ci;

d'

autres enfin

Ollt la queue 'ppnrelllc comme les rats . Bellon en a vO

de ccue efpece dans la grallde pyramide d'Egypre.

L es

ehallv.-foltris

habitenr dans des lieux obfcurs

&

fouterreins

t

des

cavcrncs , de

(rol1s,

&c.

ou

elles

re–

Ilonr cachées pendallt le Jour

&

pendallt tout I'hy ver:

elles en Cortem 10rCque la (.iColI efl bOllne, au point

du jour

&

a

I'entrée de la nuit; elles cherchent des

mouches, des COUfiIlS,

&

d'autres inCeaes doot elles Ce

oourri(fent; elles aiment beaucoup le lard, le Cuif,

&

toutes les grai(fes. On dit que les grones

chaHve-fou-

1';1

de

l'

Amériquc cnlcvcnt

des

poulcs,

luenr des chicns

&

des chats; qu'ellcs aaaquent les hommes ell

Ce

Jet-

13m au vilage

&

qu'elles emportent quelquefois le lIel

OU I'orcille; cnfin on prétend qu'i1 y en a qui font af–

fel fortes

&

aOh féroces pour tue¡ des hommes.

1I n'y a que deux mammclles dans les

challve-fouris:

elles fom ordinairement deux petits

:i

la tois,

&

quel–

quefoi, il ne s' en trouve qu' un feul;

d~s

qu' i1s Com

nés, ils s'auachent

aUA

mammelles de la mere fans les

quiacr, quoiqu'H arrive : ccpeodant un jour ou deul a–

pres qu'elle a mis bns, elle s'en débarra(fe

&

les appli–

que COntre les parois de I'endroit on elle

Ce

trouve, c'efl

aiuú qu'elle fe met en liberté d'aller chefcher fa nOllr–

rituro . On prétend que pendant le tems que les petils

la

rcti.unem apres qu'elle a mis bas, elle fe nourrit

des membraoes qui les enveloppoiem dans la mntrice.

Aldrovande,

Ornit. lib.

I X.

cap.

j .

Voy .

QUADRU–

.PEDE.

( / )

H A U

V I

G

NY,

( Gl og.)

petito ville de France

en Poitou, fur la Vienlle.

C

H AU X,

f.

f.

( Chimie)

on a donné en Chimie

le nom de

cha,,,,

ii plulieurs matieres tres-dilféremes;

comme naus I'avons déjii remarqué

~u

commencement

de l' anicle

ealci"ario"

.

Voy,z

CA

r.

c I

N

A TI o

N •

Nous avons obCer vé dans le meme endroit qu'une por–

tie de ces motieres ne pouvoient etre appellées que

trcs-improprement ·du nom de

.baNx,

que nous avons

rellraiot

IlUX

fe uls produits des

caleinations

propremenr

dites .

Ces produit; font les cendres vraies,

'IIoy'z

C

E N–

D

RE ; le platre,

voy'z

P

LA T RE; les

eba"x

com–

munes,

&

les

ebofJx

métalliques,

voy.

C

H

A U

X

C o

M–

M U N E

&

C

H A U X M

e'T

A L L I

Q

tJ

E •

On appclle

l'holl.v comml4nc, chatlx 'Vive, cballx,

&c.

le produit de la calcination des pierres

&

des terres cal –

c-aires, des pnnies dures des animaux,

comme

os,

3r–

retes, cornes, coquilles, Iithophytes,

& •.

avec lefquel–

les les fomles calcaires Don ml!talliques, ont en général

I'analogie la plus intime,

&

deCquelles elles paroiOent

évidemmenr tirer leur origine.

V.

CAL

e

I

N A

T I ON,

CALCAIRE,

&

TERRE.

(b)

H

A U

X

e

o

M

~I

U

N E.

Sil

définitioo qui précede

dI

tres-exaae; cependanl on o'cmploye guere que les

T ome

lll.

eHA

217

pierr~s

calcaires

&

les coquilles , lorfqu'on ell

a

port.!'e

d'en f.ire

de

gt30ds ama , comme daos le rellon de

I'amirauté de lirefl , ou, meme pendanr le It ml deS

chaleurs, lodque lo peche des huirres ceae par-Iuut ail–

leurs, on ne laiOe pas de la continuer, Don pour le poif–

fon qui tle vout plus rien, mois pour les écailles

donr

on fait une

ebaux,

qu'on employe

:l

blanchir le

61 &

les ICHes qui s'embarquenr

a

Latldernau pour le com–

merce d'Elpagne . CClte

cbafJx

peut ';tre tres-bonne ii

cet üf3ge;

00

peut aulli I'employer aux gros ouvrages

de

ma~oooeric:

mais il ell d'expérience qu'elle oe v. ut

rien

3

blanchir la furface des murs,

&

qu'elle ,'écaille.

LorCqu'on Ce fera alHlré de la prélence des pierres

calcaires dans une contrée

(voy.

J

I'articlc

CAL C A I–

R E

In

carall<rn difli11l1ifs

d.

"S

pi<rres

);

alors

on fongera

a y

conllruire des fours 3

chal/x.

Pour cer

efl~t,

on commencera par jelter des

~ondemeos

folides,

qUl embra(feront un clpnce de

12

plés en quarré : on

le

Cervira pour cetle

ma~onncrie

, qui doit etre fcrme

&

CoJide, des pierres memes de la carriere ti elle

y

fOil! propres; on élevera enCuite fllr ces fondemen la

partie de I'édifice qu'on nomme propre\nent le

f."r

ou

la

tourtlle.

A I'extérieur, la tourelle efl quarrée, ce

n' efl qu' une contilluotion des Olurs dom on a jelté

les fondemens; ces lOurs doivent avoir une épailTellr ca–

p.bJe de rélill.r

a

!'aaion du feu qui Ce doit allumer

en-dedallS. A I'intérieur, la lOurelle a la figure d'un

fphéro'ide allongé , trumlU¿ par

Ces

deux extrém)tés.

Vo–

yez. 'pormi les 1'Ia" ehes de rOEeollomi.

m(ltq""

celle

du

four

J

chaux .

La

figure prtm;ere

mOliere

un tour

a

charex,

au-dehors;

&

la

fig.

f .

le

m~mc

foor, cou–

pé verticalement par {a gueule en deus parties égales;

1, 2,

3, 4,

ell le Cphéroi'de dOD[ ?n viellt de parler,

ou la capacité du fOGr.

11

a douze plés de hauteur , qua–

tr< piés

&

dcm i de diametre au débouchernent qui efl

fur la plate-forme , c'ell· 3-dire

ii

la diClancc de I

il

2;

neuf piés au m ilieu,

&

tix piés au fond , c'ell-o-dire ii

la dillanee de

3 3 4.

On unit la ma,oDoerie des qu.tre

piés droits avec celle de la tourelle , en faifatU le remplif–

lage conve nable. Au centre du plancher de la tourelle

f, ·

on prati"uera un tceu d'un pié de diamelre, qui répon–

dra au milieu d'uDe petite voute

6,

de qu,tre piés eG –

viro o de hauteur fur deus piés de largeur, Ouvelle des

dellx clltés du uord au Cud, rr.verCallt toute la ma(fe

du bft timent,

&

deCcendanr au - deUous dll niveau du

teneio de

6

ii

7

pié,; on appelle cetre vOate

l'lbr"i(oir.

Pour avoir acces dans l'ébraiCoir, on déblaiera des dellI

clltés, ii fon entrée, felon uoe peme douce

&

une lar–

gcur

convenable ,

route la

terre

qu'on élevcra en glacis,

afin de monter au haut de la plate-forme.

VOJez

cetre

terre élevée en glacis,

jig.

prcm.

dopuis le rez-de-chauC–

féc juCqu'all h4m de la plate-ro l me,

a , a, a,

b.

A

l'eU,

011

pradqucra une

pClite

porte

'címrée

de cinq piés de

hauteu r fur deux piés de largeur, pour entrer dans la

tourclle.

L e four <l.Ínli coollruit, il s'agit d' y arranger les pier–

res qu'oo Ce propofe de COII vcrtir en

ehaTtx .

On aura

de ces pierres ama(fées en tas autour dll fout, on choi–

(ira les plus groiJ'es

&

les plus dures,

&

I'on en for–

mera au centre de

h\

tourelle tlne efpece de vou,e fphé–

rique de fix piés de hau teur, lai(fant entre chaque pier–

re un petit interv.lle de deus ou trois pouce , en{orte

qu'ellcs repréfcnrcnr grolJierement les boulins ou pot,

d'un colombier; autou¡: de cet édi6cc, on placera d'au–

tres pierres ,

&

I'on continuera de remplir la tourelle:

ob(Crvanr de placer toiljours les plus gro(fes

&

les plus

dures le plus proche du centre,

&

les plus pemes

&

les

moins dures tur des circonférences plus éloignée, ,

&

ainli de fuite; enCorre que les plus t<ndres

&

les plus

petites touchenr la furface coocav,e de la tourelle.

~n

",chevera le comblement de la tourelle avec des pelltes

pierres de la gro(feur du poing ou environ, qui Cer?nt

proveoues des éclats qui fe Com fails eo tirant la pler–

re ete la carriere, ou qu 'on aura brirées expres

avec la–

malfe. On

ma~onnera

enCuite en-dch,ors,.

grollieremeo~

la pOlle de

la

tourelle

hauteur d appUJ, enfone qu

il ne relle plus que

le'

paflagc d' une bolte de bruyere

qui a ordinairement dix-buit pouces en tOut fens.

00

fioira ce travail par élever aoteur d'lIDe partie de la cir–

conférence du débouchement , une efpece de mur en

pierres Ceches du cllté oppoC6 au veO[.

Les choCes ainn difpoCées, on brillera un quarteron

ou deu. des bruyeres, pour re(Juyer la pierre. Cinq ou

n, heures aprcs , on

cOI:r"ne~cern.

a

chaufler en regle

pour cet eflet

le chauflourOler dlrpofe avec fa four–

che fur I'arre 'de la rour,lIe, une douzaine de boltes

de bruyere : ce qu'i1 r3it

Jig.

il

Y

met le feu;

&

lorf-

Ee

q~