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CHA'

"buce 3u-dell"us -du vellt ou de la

tuo/e~e; c~r

s'i\

~tojt

vis-~-vis,

l'air pC!>u/fé eo droite lign. par le foufRet le

refroidiroit; mais I'air pa

(f.nt

par-delfus. le charbon s\al–

lume autour du fer,

&

le tiem touJours emouré' au

lieu qu'en CoufRunt vis-a-vis. le fer fe refroidiroit 'dans

le m ilieu.

&

s'échaufferoit au eoOl raire aux deux e(ltés

ola. le charbon s'en·fiamme.

'

C

H A U F F E R

IIn vaifleau, fl/; do»"er fe

fw

e'~n

ebaujf,,·

le fond d'un vai(fenu, 10rCqu'i1 en

h~rs

de

l'eau. 3fin d'eo déeouvrir les défeéluofités, s'il en

a

quelqu'uoe.

&

de le bien neuoyer :

iI

y a des lieUK pro–

pres pour

challjfer fes bat;mens.

Challjfe.r I(n

bordag~,

e'en le

chaujfer

avee quelques

menus bOls afin de

1m

donner la eourbure nécelf.1ire

ou lui faire prendre la forme qu'on veut lui donoer

e~

le con nruiCant .

Les planches

&

bordages Qu'on " eut

chaujf<r,

doi–

vem ctre tenus plus longs que la proponion requife

c 'en-a-dire plus longs qu'i1 ne fauaroit qu'ils fu(fem'

s'i1s devoieot

~tre

pofés tOut de leur long,

&

en leu;

état naturel; parce que le feu les aecourcir en-dedans

fur-tout en les faiCant courber: e'en le c6té qui fe me;

en-dedans qu'on prefente au feu, parce que e'en le

c6-

lé fur lequel le feu agit, qui fe eourbe.

ChaNjfer fes Joutes,

e'en les fecher, afin que le bi–

feuit

Ce

conferve mieux.

(Z)

C H A U F

FE

R

1E,

f.

f. c'en un des aueliers des

gro(fes forges , on le fer pa(fe au ronir de l'aBinerie.

Fo)'ez

F

o R GE S GR O S

S E S •

e

H A U

F

F

o

1

R,

f.

m .

en

Arch;ldlllre ,

en une

falle dans une communauté ou maifon religieuCe done

la

chemioée le plus [ouvem ifolée, fen

a

fe chauffer

en commun.

C HA

ti

F F

o IR,

( Cartier)

en une efpece de polO.

le de fer qunrré, (urmontée par fes cÓrés

&

par le

baut de grilles de fer, fur lefquelles on paCe les feuil–

Jes de cartes apres qu'elles one élé collées, pour les

y

raire fecher, 3U moyen du charbon allumé que I'on

mel dans cene poele .

Voyez fa jig.

7.

PI.

dll Cart;".

I/oyez tart .

CA

R

TE .

C

B

A UF

F

O I R, linge de propriété

i

I'ufage des fem–

mes

&

des malndes.

• e

H A U F F U RE,

f.

f.

terme de

ForgtTOns

,

mau...

vaiCe qualité du fer

&

de I'ader, qu'ils ont CO'Hr3aée,

foir pour clre rené Irop long-tems au feu,

Coi,

pour

avoir été e'pofé

i

un feu lrop violem . On reconnol t

la

chauffttre

i\

des efpeces de pelits bouillons, quel–

quefois u'une eouleur verdhre

&

luifante, qui font voir

clairemem qu'i1 y a eu fufion,

&

que la matiere ell

brillée, du moins jurqu'ii une certaioe profondeur .

e

H A U F F R E T TE, (

f.

en tcrme de L ayet–

t;",

e'en un pelil coffre percé de toUS e6tés, pour que

]a

ehaleur pui(fe pénélrer,

&

garni de lole en-dedans,

pour empecher que le petit poe de terre , plein de feu

CJu'on

y

mee ne brille le bois. On mee la

<halljfrttte

10us les pIé ; elle n'en guere qu'. I'ufage des femmes.

Les ouvriers en faie onc

3uffi

uue

chauilreett,

ou

c ofreee de bois garni de eole en-dedans, dans lequel ils

nllumenc du feu, au-delfus duquel ils fom pa(fer leurs

veloors, pour en redrelTer le poil 10rfqu'jJ a été froif–

fé.

I/oyez

l'

arto

V

E L

o

U R S,

&

dan¡ les

P

lan<h. la

fig .

de «<te

ehaufleetle.

C H A U F

O

U R,

f.

m . four

¡¡

ehaux, ..... CH AUX .

00

donoe eocore le meme nom au

ma~alin

olÍ 1'00

ferre la pierre

¡¡

calciner, le bois dellioé a cene opéra–

tion,

&

la chaux quand elle en faite.

( P)

• CHAUFOURNIER,

¡C

m.

(Art Mlch. )

00

donne ce oom aux ouvriers qui fom la ehaux. Ce

métier en Ires-penible, parce que la conduite du fcu

dans les fours demande de I'attention, qu' on travaille

beaueoup

&

qu'on en peu payé.

C HA\:.;

L,

(G/og.)

ville forte des lndes .

Cur

la.

etlte de Malabar, dans le royaume de Virapour , avee

"n port.

L ong.

90.

~O.

laI.

18. 30.

C H A U

LE

R, v. aa.

( lIgr;wfe.)

c'en arroCey de

chaux .

V o)'ez

S EMA IL LE,

&

C

H

A RilO NNE .

CHAU LNES,

(G/og.)

petite ville de Franee en

Picardie, au pays de Santerce, avee eitre de duché-pai–

~ie.

L ong.

20. 30.

lat.

49·

45".

C H A U

M E, (

ID.

(Agr;cuft.)

en

la

tige des plao–

tes qui Ce femeoc eo plain ehamp, lelles que les blés

&

Jes avoines. On les nomme encore

rVeaftx . Foy.

Ro–

SEAUX .

C HA

U M

E,

(']1trifprtld.)

que quelques

coilw~es

comme Anois appellem auffi

eflettl/es,

en

ord1U~tre­

menl lai(fé daos les champs pour les

~nuvres hab1~ans

de la campagoe, qui

l'

employent au

tour[~&e

&

a

111.

CHA'

213

a

couvrir les rnaifons ou

a

leur

litiere des beniaux,

chaulfage.

Chacun peue eependam conferver foo propre

chattme

pour foo ufage: il

y

a meme des endroils olÍ on le

vend

a

tam I'arpem; dans d'amres on le brule fur le

líeu pour rechauflcr la (erre

&

la rendre plus féconde .

Dans quelques endroits on ne pem conlerver que le

tiers de fon propre

chattme,

le furplu s doit étre lai(fé

pour les pauvres; cda dépend de

l'

uCage de chaque

lieu .

Les juges ne permeuenl .communément de chaumer

qu'au

15"

Septembre. ou meme plus tard, ce qui dé–

pend ,de I'ufage des 'lieux

&

de la prudencc d'u juge.

Ce qui a élé ainli établi, eaot pour !ai(fer le tems .Ute

glaneurs de glaner, que pour la coofeevation du gibier

¡

qui en encare foible.

11

o'en permis de mener les beCliaux dans

les

nou–

veaux

obattmes

qu'apres uo cenain eems, a/in

de

laif–

fer la liberté de glaner

&

d'enlev<f les

cbllHma.

Ce

tems en reglé diverfemem par les cnilmmes; quelques–

unes comme Amiens, Ponthieu,

&

Artois le /ixem

a

trois joors; d'autres étendent la défenfe jufqu';\ ce que

I'e

m~itre

du

chattme

ait eu le eems d'enlever fon

ehau–

me

faos frnude.

L es défenfes faites pour les

chattmes

de blé ont é–

galemem lieu pour les

chal/mes

d'avoine,

&

autres me–

nus graius, parce que

les

pauvres glanem loutes fortes

de grains.

POYo le L tv;t;rue, eh. xxix. n.9. La

(0,1-

tu

me d' Drllaus, arto

195 .

L 'arrlt de rlgl.ment dll

']I/ ;I/et

17fo.

E~

le code rtlral, <h.

21 .

(A)

e

H A U M E R, (

']tlriJj>rud.) vo)'ez

C

H A U M E •

(A

¿

H

A U M

E

S,

( G/og.)

petite ville de Fraoce dans

la Brie Parificnnc .

C H A

U

M lE RE, f.

f. (

DEcon. rttf1ir.

)

cabaoe

;\ I'ufage des payfans, des eharbonlliers, des chautour–

niers,

f.$ c.

c'dl-Ia qu'ils fe

redrent} qu'ils

vivent. Ce

nom leur vicnt du chaume da n! elles fom cnuvertes;

m ais on le reanfporte en géoéral a toute forte de caba–

nes .

00

ne fauroit appliquer aux

chattm;(yeJ

&

eaha–

nes de oos malheureux payrans,

ce

que dit Tacite des

cabanes

ou

les

31lciens

Finnois fe reriroient fans

(r:\vait ..

Icr :

Id beatills a"bitranettr

'!tlom i11gemere

agriJ

,

¡Jla.–

boraTe dOmlbuJ,

[tia!

aliaJarr¡~e

fortunas

Ipe

mfll~'ltlC'

'lJerfare .

C

H

A

U M O

N T,

( Glog.

~

ville de France en

Champagne, dans le Baffigni, pres de la Maroe.

Long.

H.

46.

lat,

48. 6.

C H

A

U

M

O NT , (

G/og. )

petite ville de France au

Vexin .

11 Y

a eneore plulleurs pelites villes de ce nom.

une en T ouraine , unt! autre en Savoie,

&

une rroiJie–

me au pays de Luxembourg.

C HA U

M

o NT, (

Gt'og.)

ville de Franee eo Dau–

phiné, fur les fronderes du marquiCat de Sufe.

C HA U

M

o

N

T,

( G/og.)

pelile viHe de Savoie,

Cu~

le Rhó ne.

C

H

A

U

N

E ,

m

terme d'Ep;ngf;er,

en un mor·

ceau de bois eaillé en - de(fous, pour embra(fer fur la

cui/fe ; chaque eXlrémité en en trnve,fée d' une cour–

roie de cuir, dont on lie la

chalme

fur

la

cui(fe. S"

partie fupérieur. a vers fes bords deux anoeaUl dans leC–

<¡uels pa(fe la cro(fe . On fait entrer les

t(ou~ons

dans

la

<hau"e,

pour les couper plus facilemem en banfes_.

170ytz

H A N

S E

s ,

T R o N

~

o NS ,

&

C

R

o

S S E,

&

fa

fig.

'9.

&

20.

PI.

de

I'Epin~fier,

&

1"

Ji¡,.

4.

mi–

me pfanche

;

vignetle qui repréleme cet ouv"er qUl

<1.

la

cbl11me

fur la cuiOe,

&

qui coupe des

Iron~ons.

La

jig.

19 repréfente

fa charm.

p p;

'1

la cro(fe qui pa(fe

aans les deux anneaux de la platine, pour n(fuJetdr les

tron~ons

r; s

repréfeme la bohe, doO! l'ufage en d'é–

galifer

d~

longueur les

tron~ons .

C H

A'u

NI,

(G/og. )

petite ville de Franee etl

Picardie, fur l'O ife.

L 01!g.

20.

p '.

44"·

fato

49· 36'.

p O.

CHAUONIS,

(Commer.) voy.

TARRATA–

NE-CHAUONIS .

C H

A

U

S,

(G/og.)

pays d'Afrique en Batbarie,

all

~oyaume

de

F

eoz. .

C H

A

U S E

Y,

(G/og . )

¡le de

l'

Oc~.n.

fur

les

c(ltes de Normandie, dans

lA

Manche, pres du

Coten~_

ein.

C

H

A

U

S S

E,

f. f. partie de notre habillernent qui

eouvre les jambes .

Fovez

B

A

S .

CHAUSSE

(Comm.) voy'Z

CBAPEAU .

C

H

A U

S

S E'

(Péche)

ofpece de filet qu'oll difpofe

au-dedans des ;utres, eomme on l' a pratiqué au cha–

lut done l'ufage ea

d'emp~cher

le I'0illon de rétrogra-

)

d~r