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CHA

eeau de bois: c'e/l dans ce canal qu'efl le caufl/c qur

le remplit entierement. 11 efl campof\! de fu blimé 'cor–

Touf fondu dans de !'eau

&

réduit en confiflallce de pa–

le avec de la farine . Apres que le ohntreur a prépnré

le tellicule corome on viem de dire ,

iI

ferre le delTus

.vec deux de ces batons, doot il meto les deu>: canaux

v¡s-a-vi~

l'uo de l'aurre,

&

qu'il lie enfemble par les

deux bouts .vec une ficeHe', il coupe le teflicu le au–

delTous avec le biflouri,

&

lailTe les bAtons ainfi

li~s

que le cheval emporte avec lui,

&

qui tomben,

d'eux~

mémas au boot de neu f jours.

_.

L e

I

eodemaio, foit que l'opération

c

ai! été faite par

le feo ou le caullic, on mene le cheval a l'eau,

&

on

I'y fait entrer lufqu'a la m oitié du ventre.

La feu le diRerence qu'il y alt emre ces deux opéra–

liaos , c'ell qu'il ell plus rare que la partie cofie avec

le cauflic qu'avec le feu; mals du rehe

11

n'ya pas plus

de daoger

a

I'une qu'a l'autre .

Le grand froid

&

le grand chaud font contraires

¡¡

ce!te opératioo; c'ell pourquol

iI

faut la faire daos un

lems tempéré.

f7.oy

':¡; /'articlc

e

H E

VAL .

(V)

e H

A

T RE R ,

( 'Jard. )

fe dit d'uo arbre qui poulTe

trop abondammeO!,

&

doO! il ea néceITaire de couper

plufieurs braoches.

On dit' encore

,IJlltrer del mcloí1r,

d~J

concombrcs ,

quaod on les décharge de leurs braoches Inutlles .

Cha–

'rer un a!il/et, ttn fagot, un ti-olter"t,

-'11le

r/l~he

de

mouGheJ

J

;í'fiel .

e H A T TE,

f.

f.

(Mari"e

)

c'ell une efpece de

barque qui a les hanches

&

les épaules rondes,

&

qui

ell communément du port de foixame a ceO! toooeaüx.

Elle ell rafe, groilleremeot conOruite,

&

fans aucun

acallillage. Elle n'a que deux m!lts, doot les voiles por–

tem des bonoeues maillées. Elles fervent

a

charger

&

décharger les vailTeaux.

(2)

e

H A T TE,

alltrement

T

R A

v

E R S

J

E R,

terme

de

P éch"

fone de bateau

¡¡

trois mits.

e H A T

Z

A N ,

(Glog.)

ville d'Afie au royaume

de Hajacan, fous la dominatioo du gr:md-mogol, au

couf!uent des rivieres de N ilab

&

Behat .

e H A V A G

E,

f.

m.

('JrtriJpr.)

efl la meme cho Ce

que

eh,vagc

¡

ce deroier terme ert plus ufi té.

Voy':¡;

e

H E

v

A G E .

( A)

eHAV ANNES,

( Glog.)

petite viHe de Fran–

ce en Franche-Comté.

"eHAVARIGTES,

f.

m . pI.

(Hifl.

mod.}

hérériques Mahométaos oppoCés aux SchyOes. l Is niem

¡'iofaillibilité de la prophétie de Mahomet, foil eu el–

le-meme, foit relalivement

a

eux ; parce qu'ils ne fa–

vent, diCent-ils,

(j

cet homme ¿toit infplré, ou s'il le

contrefaifoit; que, quand ils feroient m ieux iollruits, le

60n de prophétie n'Ótant point la liberté , leur propQ.e–

te ell rerté mal tre pendam

l'

iofpiration de l' altérer

&

de fubflituer la voix 'du men(onge a eelle de la véri–

ré; qu' il

y

a <les faits daos l' alcoran qu'il étoit pof–

lible de prévoir; qu' il y eu a d' autres que le tems

a

d('¡ amener nécelTairement; qu' ils ne peuvent démel..

dans un ouv,age aum melé de bonnes-

&

de .mauvai–

fes chofes, ce qui ert de Mahomet

&

ce qUl ell de

D ieu;

&

qu' il eft abfurde de fuppofer que to ut ap–

partieone

a

D ieu, ce que ies

C havarigt<r

n' om pos

de peine a démontrer par une intinité de palTages

de l' alcoran, qui ne peuvont 2tre que d'uo four–

be

&

d' un Ignorant . n s ajoíltem, que la prophétie

de Mahomet leur étair fuperfiue , parce que l'infpe–

étioo de l' uoivers leur

annon~oit

mieux que tout fon

emhoufiatine, l'exi(lence

&

la toute-puilTauce de D ieu ;

que quaod

a

la loi établte avam lui, le don de

pr~phé-

. tie n'ayaD[ nuHe liaiCon avec elle , eHe n'a pú. IUl ac–

corder le droit de lui en fubllituer une aurre; que ce

que leur prophete a révél é de l' aveoir a pu etre de

D ieu, mais que ce qu'il a dit contre la loi antérieure

a

la lieone, étoit cenaioemem de I'homme;

&

que les

prophetes qui l'ont précédé, !'om décrié, comme

il

a décrié ceux qui vjeodroient apres lui, comme ' ceux–

ci

décrieront ceux qui les fuivront: enfin ils prétendent

que fi la fooétion de prophete .devleor un jour nécef–

faire ce ne ferá point le privilége de quelques-uos d'en–

tre .'ux; mais que tout homme julle pourra

ctr~

élevé

a

ceue dlgnité. Voila les contellations qui déchlrent

&

qui déchireront les hommes qui auront eu

l~

malheur

d'avoir un m écham pour léglSlateur , que D leu aban–

doonera

a

leurs déréglemens, qu'iI n'éc!aircra

poi~t

de

la lumlere de fon raim Evallgile ,

&

dotlt la 10l fera

contenue dans un livre abCurae, obfcur,

&

menteur.

V.

rhift. Otthom.

&

M orer;.

eH!). UD, adj.

voy<:¡;

eH AI.E \1 R.,

'rome 11(.

. eRA

20~

C

~r

A 11 11,

(Med.) ¡''''pl,-ament ehatld, ",éalCamenf

ch,,,,d , alime"t eha"d ,

dans la doarine de Galien'

710-

ya.

r

EM PE'RAMENT, QUAL

I.TE'

,

f:t

GA'¡"E'-

}t,'"

J

SM E.

\

e

H

A

U D, (

D ocimafie

)

don"er .haud ;

e~premon

. rccnnique qui tigoifie

animtr le

f.",

dans un fourneau

d'e{!ai rempli de charboos allumé>, en ouvram le foíl–

pirail ou la porte du c<odrier,

&

en metran¡ uo ou plu–

lieurs gros charbons embrafés a l'embouchure de la mou–

fl•.

Voya",

E

s

S

A l .

e

H

A

U D,

(Géog . )

petíte ville d' lralie en Savoie en–

tre le lac d' Annecy

&

la rivicoe de Serran.

• e

H

A U DE,

f.

f. c'cO l'aecioo de faire chauffer

le fer (ufli fa mment pour

~tre

forgé, joiote

ii

!'.aion de

forger. Ainli on di!:

ee >/1orcea"

a

étl ¡orgé

m

une,

dr?ftx

1

troÍI ,hatlda .

e

,1

A

U D

E

g;aj{e,

ou

fuante ,

fe di: áe ceHe

01'1

le

fer

fortan: de la forge ell boui! lonnant

&

prefque en fu–

fion. L orfque le fer eO pailleux ,

&

qu'il s'agit de

le

fouder, on lui donne la premiere

ehattd.

graffe

0 0 '

.fuante .

II

ell done a propos alors de ne frapper le rer

qu'~

petits coups;

Ii

on le battoit a grands coups ,

i1

s'écar–

teroit eo

tout

feos en pelites portions.

I!

Y

a tel fer qu'il lle faut chauffer qu' iI blanc , d'au–

tre

¡¡

quí

il

ne fam donner que la couleur de cerile ,

d'autre qu'il faut chautlh plus rouge, felon que le fer

ell plus ou moins doux. Les fers dou. (ouffreOt moins

le feu que les fers eommuns .

e

H A U DE,

en termu de f/crrer;e,

fe

dit

du point

de cuilTon que I'on donne a la matiere propre a fa¡re

des verres. Une telle

ehaud,

a prodult un millier de.

verres.

Voy.

V E R

R E R 1 E.

e

H A UD

E·e o L LE ,

('J",,;¡pr.) 'l"afi ehaude eol,–

re,

c'efi-a-dire

~aloYe

iraCll.fJdite ,

du premier InoQve–

m em de colere ,

&

non de delTein prémédité: ceue ex–

preillon qui en fon .ncienne, (e trouve employée dans

deux artíc1es de la .cournme de Senlts , favoir en I'art¡–

c1e

110:

le

mo)'en-i,ifJicier

connoit

de ce/ni

quí a

dCJ1/–

,,1

eoups orbes

(c'el1-a-dirc fans efiufion de fang ni ou–

venure -de plaie )

de ehatlde· eolle,

fans

tOlltefo;s prm–

dre or ,

argcnt,

0/1.

chofe

promiJe,

&

fanI propOI

dl–

libéré , ne de ¡ah ¡rleogité . f/o)'ez

auffi

/'artide

96.

de I.a méme

CQ!Jtllmc.

Bouteiller,

d::ms ra

fomme rura·

le l/v .

Il.

tir.. xxxii;' p.

832.

lif>.

38.

$tylus parla–

mentt,

parto l . cap. xxxj. L es

/011

de

R obert advoué_

de Bethune, abbé de (aín!

Am.nd

, publiées pa. L in–

danus dans

fon hijl. d,

'I'...

"monde, liv.

/[[.

ch.

i¡.

pag.

'45'.

arto

2 .

Laurierc,

gloj{aire

,

au mot

chal/de–

eoffe.

( 11 )

e

H

A

U D E-M

E

L

E'E,

ell la

m~me

chofe que

ehau–

d

e-eolle. f/oy,z

e

H A U D E-e o L LE.

( A )

. e

H A U D

E-S

U,

T E, (

'JI!rifpr. )

pour(uite d'un ac–

eufé.

C oút"me de

/a

J11areh" arto

u.

170y .

eH.'\.

u–

D

E-e

H A S S E .

( A )

e

H

A

U D

E·e

R

A S SE ,

('JttriJprud.)

ligniñe

pour–

(¡tite

de

prifonnier.

C or'tttme

de In

Marche, arto

12,.

130utcitIer ,

fom.

mr.

/iv.

l/.

tito xxxiij. pago

83

r. (

A )

eHA UD EP l SSE ,

f.

f.

(Chirurgie)

elllepro-–

mier degré ou le premiet état du mal vénérien.

Le~

Medecins 1'3ppc!lent plus ordinairemeot

gonorrhle . Vo)'_

MAL VE'NE' RIEN, GONORRME'E .

Le doéleur Cockburn

&

d'autres apres lui prétendent

que la

eha"depij{e

conlirte dans I'ulcération de orifiees..

des g landes de I'urethre dnlls les hommes,

&

des la–

cunes glandulaires dans les femmes; caufáe par nne

maticre kre

&

purulente qui s'y en, iOtroduite lors du

coi't de la pan de la perfonne g:\tée.

.

De ces g landes fon

&

découle ' \lne matiere mordI–

cante

&

corrofi ve, accompagnt!e d'ardeur d'urioe

&

de

tenfion daus la partie ,

&e.

&

c'ell-la

l~

premler pé–

riode de la maladie.

L a

ehattdepiffe

fe déelare pliltót ou plus tard; mais

le plus ordinairem ent trois ou quatre jQurs apres que le

m al a lté pris;

&

cela par un écoulemeo\ de fperme

par le pén is, avec inflammation au J(lahd.

Si la perfonne ell affeé\:é'e d'un phin)blis ou paraphi–

molis ;

Ii

la

matiere qui flue efl tenue,' jnunatre

o~

ver–

datre;

Ii

clle viem abolldammcm ,

&1

que les tertlcules

foiem en flés c'eO ce qu'on appell.

o"orrhle ";mlén–

te;

&

le m;l eO alors

i\

(on lecon période.

Quelques auteors veuleot qu'eo cet état ou période

de l:! maladie

le levain iofea

á

déja atte.int la ma(le

du fang

&

le; véucules féminalcs; d'autres imputen!

fimplemem ces ftmptomes

a

ce que I'écoulement

0 \1.

le virus él3nt extrememem corrolif,

iL

jerit<;

4:

eoftalll–

me les parties adjacelltes •

Dc,i

<?Il-