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CRA
année, portant que les amendes du parlement feroient
employús
ii
la réparation
&
accroiffemeut de l'édifice
du
eháed.t.
L e bailliage ou confervation des priviléges royaux de
l'univerlité fut ét.bli par édit du ' 7 Avril I jl3, au lieu
'appellé
hót.t de
N o l.;
&
par édit du mois d' AoOt fu i–
vant, il' fut transfér é au petit
ebátelet.
Par arrét du 26 eptembre t 5"60 le parlement per-
mit aux offieiers du
ebát.!.t
d'aller tenir & exercer la
ju{liee pour le civil, en l'abbaye de S. M agloiee, rue
S aim-Denis, jufqu'. ee que les réparatiolls qui étoiem
a
faire au
ehát.l.t
fuffem faites.
11 Y
eut un autre arret du Parlemem le 10 Septem–
bre 1562, qui permit au lieUlenaOt civil de fe retirer
pour quelque [ems
a
la campagne;
a
caufe du danger
de pe{le dom fon logis étoit affailli ; en laiffaut deux
confeillers du
cháte¡. t,
pour l'exereiee de la ¡u{lice en
fon abfence, & de transférer
l'exer~ce
de la ju{lice
a
S . Ma$loire , la pefle s'étam imroduite dans les prifons
du
chatel.t.
Les troubles de la ligue donneeem aum Jieu
¡¡
deux
autres trnnslations du
eháte/<t.
L 'uoe fut fai te pae déclaration du 8 Févriee 15"9 t,
porram translotion du fiége de la prevllté
&
vieomté
de Paris dans la ville de Mames. C etle meme déela–
ratían porte révocatioll
des précédentes traoslations
Dr·
données de la prevllté de Paris daos les villes de S. im–
D enis, Poiffi,
&
Corbeil ; mais on ignore fi ces tranf–
latious , qui ne font point datées, 001 eu Iíeu .
L 'autre, par déclaralion du premier
J
uio 15"92, por–
lam translation du meme fi.ége dans la ville de Saiol–
D enis,
&
révoeation de eelle du 8 Février 15"9 1.
On propofa en 1636 d'abattre l'édifice du grand
chá–
te/u,
&
de conflruire, nu lieu
ou en
la
nlonnoie
1
un
magnifique éditice pOOl' y placer le fiége du
eháe.let.
11 Y
eut méme arrét du eonCeil, du
18
Janvier de ladite
"annét:, qui ordonna une information
dt commodo
&
;11-
commodo;
mais ce projet n'a pas eu d'exécutiOl1.
11 Y
eut, le '5"
J
uin 16n, arret du parlement , le–
quel .apres avoir oüi les officier; du
thátelet
en la
gra~d'
chambre, ordonna que le
chátel.t
feroit transféré atlx
Augullins, aaendu le péril immineot. L es Augunins ti–
eem diffieulté de fouroir I.s lieux néceffaires , ce qui
donn. lieu
¡¡
plulieurs autres arréts pour l'exéeution du
prcll1ier; mais te roi
ayant ordonné
aux officiers du
,ha–
teln
de chereher un
aUlre
Jogement, par
arret
du
2
Mars
) 65"8 , le
ehát.!et
fut transféré en la rue des Barres, en
I'hÓtel de M . de C harni, eonfeiller de la grand'eham–
bee .
Vicomt.I de P ariI, voyez
V
1
e o
M T E S •
V ieomeé d. P ariJ, voyez
V
I
e o
M T E'.
UnionI ¡aiteI au fiége du ehátel.t ,
voye·. ei-devane
, /unionJ.
Avam de tinir cel anicle, je dois obferver que je fuis
redevable de l. plus grande partie des éc1airciffemens que
j'.i eus fur ceae maliere,
a
M. Qnillet eonfciller a\l
eháte/ee ,
qui a bien voul\l me eommuoiquer un grand
nombre de mémoires tre.s-euríeux , & de ootes qu'il a
tirées des eegiflres du
ehátelet,
&
autres reeueils publies
&
partieuliers. J'aurois fouhaité pouvoir expliquer des–
a-préfem , fous ce titre du
ehátelet
,
tout ce qui eon–
cerne res différens offieiers ; mais eomme ¡'eCpere trou–
ver encore
dI.!
nou veaux écJairciífemens " e' ell ce qui
m 'a engagé
¡¡
renvoyer, eomme j'ai fait, pluaeurs de
ces articles
a
la
lem e qui leur ell propre .
VoY'z
l.
rceueí/ del
ordonnanccJ
de
la
troifieme
Tace ce11X
de
J oly , Fontanoo, N éron;
l. traité de la polic<
ti.
La–
m are; Brodeau,
[lIT
P ar;!; al/.
commenc~ment,
&
cí–
apreI al/X difflrens nomI do olfieierI du eháe.let.
( /1)
C HA
T E L E T,
m
R ubann"i.,
petit affemblage de
bois , qui fur deux broches ou boulons de fer foaliem 48
poulics, qui font mouvoir les hautes Iíffes.
Voy.z Plan–
ches dI!, R ubannitr.
C HA
T E L E T, (L E)
(Glog.~
petite viIIe de Franee,
dans I'lle de Francc, dans la généralité de París .
C H1\. T E- L E
V
ANT, CHATE-PRENANT ,
(JttrifpYltd.)
c'étoit une clauCe qui fe meaoit .ncienue–
mem daos les eontrats au pays M effio, par laquelle "po
donnoit pouvoir
:l
eeuX qui prenoiem des fonds
a
gagiere
oti
a
mon-gagc, d'cn prendre & percevoir touS les fruits .
V oy.z
M. Ancillon ,
JanI fon traiel da gagiero, p.
10 .
(/1)
•
C H A TE L L E N A G E,
(Jttrifprttd. )
L e fief ap–
pellé
eháee/l<1,og.
contilloit en la garde
&
gouverne–
meol
d'u~ c~ateau,
poue le comte laYc ou eccléfiafli–
que propnélalre de ce
ch~leau
avee uu dom.ioe con–
fidérable qui y étoit .ttaehé;
io
feigneurie
&
loute ju-
CRA
fi
ice dans ce domaine ,
&
enCOre la fut eraineté fur plu–
tieurs vallaux . Ce droit de
chá"lImag'
exifloit des le
milieu du xij. liecle.
VOY''''
BmGel,
da
ji'¡I, p.
7
12 •
&
714.
(A )
•
C H A T
~
L L E N
1
E,
(']ttrifprtld.
)
fignifie 10UI-a·
la-fois la
f.ign.uric
d'un fei¡¡neur chhelaio , I'étcndue
de fa Ceigoeurie & de fa junlce. L e tcrme de
cháull.–
r1i~
vicllt de
,báteart
on
chfÍttlet ,
&
de
chátelain,
par~
ce que les cM telains étoiem prépoCés
:1
la gardc des
eh j¡eaux , comme les eomtes • la garde des villes .
l. Anciennement les
eháe.lI<nio
n'éloient que des of–
tices, ou plOtót des eommiffions révocables
l
volomé;
les eomtes commetloient fous eux des ehfttclai ns dans
les bourgades les plus éloignées , pour
y
commander
&
y rendre la juflice,
&
le reffort de ces cMlelains fu t
appcllé
chát.!lmic.
Dans l. fuite, les cMtelnins prirent
en tief leur
chát</Ieni.,
ou s'en attribuerelH la proprié–
lé
¡¡
la faveue des Iroubles. 1I
Y
a néaomoins encare
plu fieurs provinees ou les
cháe.!l<nief
oe font que de
fin.,pl es offices, comme en Auvergne, POiIOU, D au–
phlOé .
O" fe ferr indifféremmenl du titre de prev6té ou de
celui de
eháeellenie
pour exprimer uoe felgneurie &¿' u–
lIice qui oe releve pas dircé
[em.otde
la
eouronne. es
ehat.!lenieI
n'avoiem anciennemellt que la baffe juflice;
c'efl pourquoi quelques eoutumes, eomme AnJou , M ai–
ne, & Blois , portem que les cha telains n'om que baffe
j oflice; mais préCentemem la plapart des
chát.lI.niu
fom en poffeffi on de la haule junice, lellemem que dans
quelques anciens praliciens ,
eh';e.!¡.ni.
fe preud puur tOu·
le hame-juflice, méme relevam direélemem du R oi; &
1'011
~oit
d'3l1cieos
contralS
qui
commenccnl
par
ces
mots,
en
la
c'JTlr
de chtÍtellenie
de
Blois
1
de
T ours ,
de Charlres,
&c.
11
y • done deu. fortes de
,h,itc/lc–
nies;
les
uneS
royales,
les
:lucres feigneuriales.
1/.
L o y–
feau,
d~J
fcigneTeritS ,
ch.
'Vi}.
&
ci-dtVllnt
eH
t\
r
J!–
L AINs.(A)
C H ATE LLER A UT,
( G/og.)
ville de Frail–
ee en Poitou, avee titre de duehé-pairie, fur la
V
k n–
neo
L ong.
19 d .
[3'. 4' .
lae.
4
6d . 33' 36".
C H
A
T E PE L E
U
E,
VQy'z
C
H
A
R E N
~
O
N •
• C H
A
T
1B,
f.
m .
( l-lift. mod.)
e'en un miniflre
qui a dans la religion Mahométnne '-peu-pres le
m~me
étal & les memes fODétions qu'un curé de ville, o u qu'
un aum6nier de eour, dans la religion Chrélicnne. L e.
imans ne foot que des curés de campagne , ou des def–
fervans de mofquées peu confidérables .
*
C
H
A T
1
E' ,adj. fe dit
<n
L ite/ratu"
,
d'un fl y–
le 0\1 I'on ne s'efl permis aueune Iícence , aucune répé–
tilion de mots trop voifine. ni fur-IOut aucuoe faute lé–
gere de ,langue ..
11
efl fynonyme en Peinrure
it
fage
&
correa .
C HA T
1
E R
un eh.val,
<n
t"m.
d.
M aneg e ,
c'cfl
lui dootler des coups de gaule ou d'éperoo, lorfq u'il ré –
fiile
ii
ce qu'on demande de lui.
00
peuc le
eháticr
:l
propos, ou mal -'-propos; ce qui dépcnd du difeeroe–
mem
&
de la Ccieneo du eavali«. L es nides devicnnetlt
un chatimettt lorfqu'elles fom données avec rudeffe.
Voy.
A ID ES.(f/)
C HA T I E RE,
f.
f.
( OEeonom. dom.fli'l')
c'cfl
une OUVerture quarrée pratiquée aux porres des c1ves
I
des
greniers ,
&
de
tous les clldroits d'ul1c maifon ou
l' on renferme des ehoCes qui peu"em etre atraquées par
les Couris & par les rats,
&
Otl
iI
fallt donner aece oux
ehats pour qu'ils dérruiCem ces animaux .
e
hati."
fe
prend
encore
dans
un
3Utre
fcos,
'VoytZ,.
r art.
ji-livlI1tt .
C
H
A
TI E
RE , f. f.
( l-lydrattli'l' )
difiere de la pier- '
rée, en ce qu'clle efl moins grande ,
&
bfttie feu lemem
de pierres feches pofées de ehamp des deu\ Clllés,
&
reCOU\lerte
de pierres
plates
3ppellées
'OTlVerIUr eJ ,
enfarte
qu'c1les formem un e(pace vuide d'environ 9 • lO pou–
ces en quarré, pour faire écouler I'eau fuperflue d'un
baffin , ou d' une tres-petite fource . Ces
ehati'''I
baties
ainfi légercmem fom fort fujettes 3 s'engorger.
(j()
e
H A T H A M,
( G/~¡¡.)
ville d'Angleterre daos la
province de Kem, fur la
1
amife, pres de Londres, fa–
meufe par le grand nombre de vaiffeaux qu'bn )' con–
flmit .
C H A T
[ G
A N,
( G/og.)'
ville 9che & eonlidéra–
ble d'A fie , dans les Indes , au royaumc de Bengale,
fue le Gange.
C H A TI L L ON
,poiffon, ( H ifl. .,at .) voy.
L AM–
PRILLON.
( 1)
CHAT ILLON- SUR-CHA L ARO
E ,
(G/og.)
ville de Feanee dans la Breffe, fue la riviere
de Chalaronoe.
C HA
T 1 L L
o
N -
S
U R - L O
IN
G,
( GI.g. )
pedle viU e
de Feance daos le Gatinois,
CHA-