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206

CRA

année, portant que les amendes du parlement feroient

employús

ii

la réparation

&

accroiffemeut de l'édifice

du

eháed.t.

L e bailliage ou confervation des priviléges royaux de

l'univerlité fut ét.bli par édit du ' 7 Avril I jl3, au lieu

'appellé

hót.t de

N o l.;

&

par édit du mois d' AoOt fu i–

vant, il' fut transfér é au petit

ebátelet.

Par arrét du 26 eptembre t 5"60 le parlement per-

mit aux offieiers du

ebát.!.t

d'aller tenir & exercer la

ju{liee pour le civil, en l'abbaye de S. M agloiee, rue

S aim-Denis, jufqu'. ee que les réparatiolls qui étoiem

a

faire au

ehát.l.t

fuffem faites.

11 Y

eut un autre arret du Parlemem le 10 Septem–

bre 1562, qui permit au lieUlenaOt civil de fe retirer

pour quelque [ems

a

la campagne;

a

caufe du danger

de pe{le dom fon logis étoit affailli ; en laiffaut deux

confeillers du

cháte¡. t,

pour l'exereiee de la ¡u{lice en

fon abfence, & de transférer

l'exer~ce

de la ju{lice

a

S . Ma$loire , la pefle s'étam imroduite dans les prifons

du

chatel.t.

Les troubles de la ligue donneeem aum Jieu

¡¡

deux

autres trnnslations du

eháte/<t.

L 'uoe fut fai te pae déclaration du 8 Févriee 15"9 t,

porram translotion du fiége de la prevllté

&

vieomté

de Paris dans la ville de Mames. C etle meme déela–

ratían porte révocatioll

des précédentes traoslations

Dr·

données de la prevllté de Paris daos les villes de S. im–

D enis, Poiffi,

&

Corbeil ; mais on ignore fi ces tranf–

latious , qui ne font point datées, 001 eu Iíeu .

L 'autre, par déclaralion du premier

J

uio 15"92, por–

lam translation du meme fi.ége dans la ville de Saiol–

D enis,

&

révoeation de eelle du 8 Février 15"9 1.

On propofa en 1636 d'abattre l'édifice du grand

chá–

te/u,

&

de conflruire, nu lieu

ou en

la

nlonnoie

1

un

magnifique éditice pOOl' y placer le fiége du

eháe.let.

11 Y

eut méme arrét du eonCeil, du

18

Janvier de ladite

"annét:, qui ordonna une information

dt commodo

&

;11-

commodo;

mais ce projet n'a pas eu d'exécutiOl1.

11 Y

eut, le '5"

J

uin 16n, arret du parlement , le–

quel .apres avoir oüi les officier; du

thátelet

en la

gra~d'

chambre, ordonna que le

chátel.t

feroit transféré atlx

Augullins, aaendu le péril immineot. L es Augunins ti–

eem diffieulté de fouroir I.s lieux néceffaires , ce qui

donn. lieu

¡¡

plulieurs autres arréts pour l'exéeution du

prcll1ier; mais te roi

ayant ordonné

aux officiers du

,ha–

teln

de chereher un

aUlre

Jogement, par

arret

du

2

Mars

) 65"8 , le

ehát.!et

fut transféré en la rue des Barres, en

I'hÓtel de M . de C harni, eonfeiller de la grand'eham–

bee .

Vicomt.I de P ariI, voyez

V

1

e o

M T E S •

V ieomeé d. P ariJ, voyez

V

I

e o

M T E'.

UnionI ¡aiteI au fiége du ehátel.t ,

voye·. ei-devane

, /unionJ.

Avam de tinir cel anicle, je dois obferver que je fuis

redevable de l. plus grande partie des éc1airciffemens que

j'.i eus fur ceae maliere,

a

M. Qnillet eonfciller a\l

eháte/ee ,

qui a bien voul\l me eommuoiquer un grand

nombre de mémoires tre.s-euríeux , & de ootes qu'il a

tirées des eegiflres du

ehátelet,

&

autres reeueils publies

&

partieuliers. J'aurois fouhaité pouvoir expliquer des–

a-préfem , fous ce titre du

ehátelet

,

tout ce qui eon–

cerne res différens offieiers ; mais eomme ¡'eCpere trou–

ver encore

dI.!

nou veaux écJairciífemens " e' ell ce qui

m 'a engagé

¡¡

renvoyer, eomme j'ai fait, pluaeurs de

ces articles

a

la

lem e qui leur ell propre .

VoY'z

l.

rceueí/ del

ordonnanccJ

de

la

troifieme

Tace ce11X

de

J oly , Fontanoo, N éron;

l. traité de la polic<

ti.

La–

m are; Brodeau,

[lIT

P ar;!; al/.

commenc~ment,

&

cí–

apreI al/X difflrens nomI do olfieierI du eháe.let.

( /1)

C HA

T E L E T,

m

R ubann"i.,

petit affemblage de

bois , qui fur deux broches ou boulons de fer foaliem 48

poulics, qui font mouvoir les hautes Iíffes.

Voy.z Plan–

ches dI!, R ubannitr.

C HA

T E L E T, (L E)

(Glog.~

petite viIIe de Franee,

dans I'lle de Francc, dans la généralité de París .

C H1\. T E- L E

V

ANT, CHATE-PRENANT ,

(JttrifpYltd.)

c'étoit une clauCe qui fe meaoit .ncienue–

mem daos les eontrats au pays M effio, par laquelle "po

donnoit pouvoir

:l

eeuX qui prenoiem des fonds

a

gagiere

oti

a

mon-gagc, d'cn prendre & percevoir touS les fruits .

V oy.z

M. Ancillon ,

JanI fon traiel da gagiero, p.

10 .

(/1)

C H A TE L L E N A G E,

(Jttrifprttd. )

L e fief ap–

pellé

eháee/l<1,og.

contilloit en la garde

&

gouverne–

meol

d'u~ c~ateau,

poue le comte laYc ou eccléfiafli–

que propnélalre de ce

ch~leau

avee uu dom.ioe con–

fidérable qui y étoit .ttaehé;

io

feigneurie

&

loute ju-

CRA

fi

ice dans ce domaine ,

&

enCOre la fut eraineté fur plu–

tieurs vallaux . Ce droit de

chá"lImag'

exifloit des le

milieu du xij. liecle.

VOY''''

BmGel,

da

ji'¡I, p.

7

12 •

&

714.

(A )

C H A T

~

L L E N

1

E,

(']ttrifprtld.

)

fignifie 10UI-a·

la-fois la

f.ign.uric

d'un fei¡¡neur chhelaio , I'étcndue

de fa Ceigoeurie & de fa junlce. L e tcrme de

cháull.–

r1i~

vicllt de

,báteart

on

chfÍttlet ,

&

de

chátelain,

par~

ce que les cM telains étoiem prépoCés

:1

la gardc des

eh j¡eaux , comme les eomtes • la garde des villes .

l. Anciennement les

eháe.lI

<nio

n'éloient que des of–

tices, ou plOtót des eommiffions révocables

l

volomé;

les eomtes commetloient fous eux des ehfttclai ns dans

les bourgades les plus éloignées , pour

y

commander

&

y rendre la juflice,

&

le reffort de ces cMlelains fu t

appcllé

chát.!lmic.

Dans l. fuite, les cMtelnins prirent

en tief leur

chát</Ieni.,

ou s'en attribuerelH la proprié–

¡¡

la faveue des Iroubles. 1I

Y

a néaomoins encare

plu fieurs provinees ou les

cháe.!l<nief

oe font que de

fin.,pl es offices, comme en Auvergne, POiIOU, D au–

phlOé .

O" fe ferr indifféremmenl du titre de prev6té ou de

celui de

eháeellenie

pour exprimer uoe felgneurie &¿' u–

lIice qui oe releve pas dircé

[em.ot

de

la

eouronne. es

ehat.!lenieI

n'avoiem anciennemellt que la baffe juflice;

c'efl pourquoi quelques eoutumes, eomme AnJou , M ai–

ne, & Blois , portem que les cha telains n'om que baffe

j oflice; mais préCentemem la plapart des

chát.lI.niu

fom en poffeffi on de la haule junice, lellemem que dans

quelques anciens praliciens ,

eh';e.!¡.ni.

fe preud puur tOu·

le hame-juflice, méme relevam direélemem du R oi; &

1'011

~oit

d'3l1cieos

contralS

qui

commenccnl

par

ces

mots,

en

la

c'JTlr

de chtÍtellenie

de

Blois

1

de

T ours ,

de Charlres,

&c.

11

y • done deu. fortes de

,h,itc/lc–

nies;

les

uneS

royales,

les

:lucres feigneuriales.

1/.

L o y–

feau,

d~J

fcigneTeritS ,

ch.

'Vi}.

&

ci-dtVllnt

eH

t\

r

J!–

L AINs.(A)

C H ATE LLER A UT,

( G/og.)

ville de Frail–

ee en Poitou, avee titre de duehé-pairie, fur la

V

k n–

neo

L ong.

19 d .

[3'. 4' .

lae.

4

6d . 33' 36".

C H

A

T E PE L E

U

E,

VQy'z

C

H

A

R E N

~

O

N •

• C H

A

T

1B,

f.

m .

( l-lift. mod.)

e'en un miniflre

qui a dans la religion Mahométnne '-peu-pres le

m~me

étal & les memes fODétions qu'un curé de ville, o u qu'

un aum6nier de eour, dans la religion Chrélicnne. L e.

imans ne foot que des curés de campagne , ou des def–

fervans de mofquées peu confidérables .

*

C

H

A T

1

E' ,adj. fe dit

<n

L ite/ratu"

,

d'un fl y–

le 0\1 I'on ne s'efl permis aueune Iícence , aucune répé–

tilion de mots trop voifine. ni fur-IOut aucuoe faute lé–

gere de ,langue ..

11

efl fynonyme en Peinrure

it

fage

&

correa .

C HA T

1

E R

un eh.val,

<n

t"m.

d.

M aneg e ,

c'cfl

lui dootler des coups de gaule ou d'éperoo, lorfq u'il ré –

fiile

ii

ce qu'on demande de lui.

00

peuc le

eháticr

:l

propos, ou mal -'-propos; ce qui dépcnd du difeeroe–

mem

&

de la Ccieneo du eavali«. L es nides devicnnetlt

un chatimettt lorfqu'elles fom données avec rudeffe.

Voy.

A ID ES.(f/)

C HA T I E RE,

f.

f.

( OEeonom. dom.fli'l')

c'cfl

une OUVerture quarrée pratiquée aux porres des c1ves

I

des

greniers ,

&

de

tous les clldroits d'ul1c maifon ou

l' on renferme des ehoCes qui peu"em etre atraquées par

les Couris & par les rats,

&

Otl

iI

fallt donner aece oux

ehats pour qu'ils dérruiCem ces animaux .

e

hati."

fe

prend

encore

dans

un

3Utre

fcos,

'VoytZ,.

r art.

ji-livlI1tt .

C

H

A

TI E

RE , f. f.

( l-lydrattli'l' )

difiere de la pier- '

rée, en ce qu'clle efl moins grande ,

&

bfttie feu lemem

de pierres feches pofées de ehamp des deu\ Clllés,

&

reCOU\lerte

de pierres

plates

3ppellées

'OTlVerIUr eJ ,

enfarte

qu'c1les formem un e(pace vuide d'environ 9 • lO pou–

ces en quarré, pour faire écouler I'eau fuperflue d'un

baffin , ou d' une tres-petite fource . Ces

ehati'''I

baties

ainfi légercmem fom fort fujettes 3 s'engorger.

(j()

e

H A T H A M,

( G/~¡¡.)

ville d'Angleterre daos la

province de Kem, fur la

1

amife, pres de Londres, fa–

meufe par le grand nombre de vaiffeaux qu'bn )' con–

flmit .

C H A T

[ G

A N,

( G/og.)'

ville 9che & eonlidéra–

ble d'A fie , dans les Indes , au royaumc de Bengale,

fue le Gange.

C H A TI L L ON

,poiffon, ( H ifl. .,at .) voy.

L AM–

PRILLON.

( 1)

CHAT ILLON- SUR-CHA L ARO

E ,

(G/og.)

ville de Feanee dans la Breffe, fue la riviere

de Chalaronoe.

C HA

T 1 L L

o

N -

S

U R - L O

IN

G,

( GI.g. )

pedle viU e

de Feance daos le Gatinois,

CHA-