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'1.08

CRA

riODS, dans des mouvemens plus viokm, que ceux qui

accomjY.lgnem d'ordinaire le plaiíir;

&

par-la ce!

~brao­

lernem approche des fecou(fes qui excilem la

doule.ur

.

L 'ébrnulemen! vif qui produit le

eb"tuxil/emmt

~

",em

J

de I'imprellion que fai! l' Ob)el, eomme lorlqu' on

paífe

I~gercmellt

une plume fur \es lenes :

de I.a

difpolition de I'organe extrhnemeot feníible,

c'en-~-dl­

re des papilles nerveufes de la peall, tres-nombreuC. s,

rres-fufceplibles d'ébraolemem,

&

fODroies de beaucoup

d'efprils; c'en pourquoi

iI

D'y a de

chatof.il/"

,,'

que les

lempéramens rrcs-fenribles, lres-animés·,

&

que les eo–

droilS dll corps qui fom les plus fourais de ocrfs.

L'ore:ane peDt

~tre

ellcore rendu lcníible, comme

iI

fam qu'l¡l foit pour le

chatolSil

/m.mt

,

par une d,fpoíi.–

liou légeremem inflammalOire: c'cl1

il

eelte caufe qu',1

fam rapporter les démangeaifons fur lefquelles une. lé–

gere friaion fail un li grand plniíir; mais ce plalíir,

eomme le

chatottil/,ment ,

en bien voiíin de la dou–

leur .

Outre ces difpofilions de l' objct

&

de l'

org~.nc,

!I

~ntre

eneore dans le

chatollillement

beaucoup

d

IInagl–

nation , aulli-bien que 'lians IOUles les aurres fcnfati?ns.

Si

1'00

nous touehe aux endroits les moins fenhbles

avec un alr marqué de naus chatouiller, oous ne pou–

vons le fupporter; ri nu contraire 00 approehe la main

de natre peuu fans aucnne

f3~on,

nous n'eo

fClltirons

pas une grande imprellion: 3U"- endroits

m~me

les plus

¡:hatouilleux, nous OOllS y toueherpns oous-memes avee

la plus graode tranquillilé. La furprife ou la défiance

en donc une eircounance né!,eífaire aUi diCpofitiolls

de~

.

organes

&

de I'obje! pour le

chatouillcm,nt.

Ce Cemiment de I'ame porte une plus graude quanti–

lé d'efprits dans ces organes ,

&

daos 10US les muCcles

qui y

ont

ropport; elle les y met en aaion,

&

par-la

elle rend

&

I'organc plus tendu, plus feufible,

&

les

mufcles pr€ts

a

fe contraaer

a

la moindre imprellion.

c'cn une eCpece de terreur daos I'organe du toucher.

Voy . I,s articles

S

E N S A

T I a

N S,

P

L A 1 S IR,

Do u–

LEUIl, NeRF,

SYMPATHIE, TACT.

Cee

ar–

.iele efl

de M .

le cb,"Valíer

DE ' A U

e o

U R T.

C H

r\

T O 01 L LE R

de

I'iperon,

eu

teri1t<J de

M an_ge ;

c' en s' eo Cervir légeremellt.

Voyez

E'p

E–

RO N.

C

H A T o U I L L E Il

le remede,

(

a

la Monnoie)

fe

dit dans le eas OU le direaeur apprc;>chant de tres-pres

le remede de loi, la dilférence en en infiniment petite .

IYoy<z

R

E M E D E DEL

o

1 •

.

CH ATO

U 1

LLE

U X,

adj.

temu de M aneg< :

on appclle

ehe"Val chatollÍlI<IIx,

celui qui pour elre trap

[enfible

ii

I'éperon

&

trap fill,

ne

le fair pas franche–

ment,

&

n'y obéit pas d'abord, mais y rérine en quel–

que maniere, Ce jeltant delrus lorfqu'on approche les

é–

perons pour le pincer. L es chevaux

chaeoltil/eltx

om

guelque chofe des ramingues elcepté que le ramingue

recule, Caute,

&

",e pour oe pas obéir aUI éperons;

au licu que le

cbatoltillmx

y

réfine quelque lems, mais

obéi! enCuile,

&

va beaueoup mióux par ·10 peur d' un

jarret vigoureux , 10rCqu' il fem le cavalier élendre la

jambe , qu'il oe

va

par le conp

m~me .

Voycz

R

A–

),{ 1 NG U

I!.

C HA T

-P

A R

D ,

C.

m.

catt/J pardlts ,

animal qU2-

drupede dOlO! le nom

&

la figure ont fait croire qu'il

éJOit engendré par le melange d'un léopard

&

d' une

chane, ou d'un chat

&

d'une pamhere. Ceue opinion

a été lourenue par les anciens , quoiqu'¡j y ait une grao–

de dilférenee emre ces deux fortes d'animaux pour leur

groífeur

&

pour la durée du tems de lenr portée.. On

a décrit daos les

M l m. de I'acad. ro)'. des ScicnccJ ,

un

chat-pard

qui n'avoit que deux piés

&

demi de lon–

gueur depuis le bout du mufeau jufqu'au commencement

de la queue; fa hauteur n'étoit que d'uo pié

&

demi

depuis le bout des panes de devam jufqu' au haut du

dos: la queue n'avoit que huit

pouces

de longueur.

11

étoit

ii

I'exrérieur fort reífcmblam au chat, excepté que

fa queue étoit un peu moins loogue,

&

que le cou

paroilroi! plus court, peut-elre paree qu'i1 étoit extra–

ordioairemem gras. Le poil étoit un peu plus COUrt que

celui du chat, mais aufli gros

a

proportion de la lon–

gueur. Tout le corps de cet animal étoit roux,

¡¡

I'ex–

ception du vemre

&

du dedans des jambes qui étoient

de couleur iCabelle ,

&

du delfous de la gorge

&

de

la

machoire inférieure qui étoit blanc .

11 Y

avoit fur

ro

peau des taches noires de différcntes fig ures; elles é–

loient longues fur le dos,

&

rondes Cur le vemre

&

Cur

les panes,

a

I'extrémité defquelles ces taches étoient fon

petites,

&

placées pres les unes des autres .

11 Y

avoit

des bandes fon ooires qui traverCoient les arcilles, qui

CRA

~toient.lu

rene Ires-femblables

ii

celles do cha!:

cHes

avoicnt

m~me

In m mbraoe doublc qui forme un

fi–

ouoCo lé nu cllté du dehors. L es poils de In barbe étoient

plus COUrlS que CfUX du chat,

&

il n'), en avoit poin!

de longs aux Courcil

&

aUI joues. Ce

cba.-pard

étoit

m5le; on [rouva un défuut d'organcs dans 1 .. parties

de In géoération,

&

on le regarda comm.c un Vtee d.e

cooformation particulier

:l

ce CU) t. On dll que cet am–

mal n'en pas Irop féroce,

&

qu'on I'apprivoife aifémellt.

Mlm.

d,

I'atild. ro)".

des

S<. tomo

l/l.

pm·t.

l .

Sywop.

animo 'fuad.

Ray.

170)" ::'

Q UA D R U PE DI!;

"VO)"~

auffi

CIIAT .(/)

C H A T RE,

(L

A)

Glog.

petite ville de Franee

en Beni fur I'lndre.

L ong.

19.

36.

lal.

4

6.

3.5".

C H

A

T R E

O"

A R P

A

J

O N,

(Glog . )

petite

,'illc de I'lIe de France dans le HurepQix, Cur la nvi re

d'Orge .

e

H A T R E' ,

(Med.) "VO)" ::'

E u

N U

Q

u

E •

C HAT

R E'.

(ft1.d"in"

Di.Ue

)

Le animau

cha–

tris

adultes fourniífellt

i

uos tnbles une vionde plus ten–

dre, plus délicale,

&

plus Cucculcnte que celle des ani–

maUI de la

l1l~me

eCpece qui n'ol1l pas efluyé In ca–

nralion. Celle opération perpétue pour ainfi dir. , I'cn–

fance de ces animaux

( "Voy.

E

u

N U

Q

u

E ) ;

&

e'el1 aulli

dans cene v(le qu'oo la pratique fur les feu" animnux

domeniqucs , defiínés

a

etre mangés dans un

age

un peu

avancé,·ou lorfqu'ils aurollt leur aceroitrcmellt parfait,

comme le breuf, le maUlan, le coehoo , le chnpan,

&c.

Elle en inutile pour eeux que nou mangcotlS a–

, ,'aI1l leur adoleCeeocc, comme le pigeoon

3U ,

le enn-

nctoo ,

&c.

Au reLle, la pratique de chatrer les animauN defiinés

a

la

nourrilurc des hommes el1 IrC -ancienne parmi euX

du moins

che..

les oations civiliCés ; car les Canllibnles

oe fe Cont pas avirés encore de chatrer \es prilonnier

qu'ils engraitrell t pour leurs fellios.

Vo)'ez

CA T

R

A–

TION&

CHATRER.

(6)

CHATRER,

v. né!.

en géuéral, e'en priver un

animal de

Ces

tenicules.

f/oy.z

C A

S

TilA T , o

N.

On

fe rert du

m~me

verbe quelqucfoi au figuré,

&

1'011

dit aulli-bien

chatrer

,m

ar6re

qu'un

ch,·~al .

C

H

AT

R E R

tln

eh."Val ,

c'Cn lui Óter Ics tenicules.

00 ehaIre de deux fa,ons, ou avee le reu; ou avec

le caunic . Voici -eomment 00 s'y prend avee le feu.

L'opérateur fnit memc

il

fa portée deux feaux plcins

d'cau, un

pOt

a

r eau, deux coutcaux de feu quarrés

par le bout Cur le feu du reeham, du fuere en poudr.

&

pluCoeurs morceaUl de réfille, fOil binouri,

&

res

mo~

milles .

Apres avoir nbattu le cheval, on lui leve le pié de

derriere juCqu'

a

1"

épaule,

&

on l' arrete par le moyen

d'une carde qui entoure le eou,

&

reviem fe noüer

au pié.

L e chatreur fe mettam

a

genoux derriere la eroupe ,

prend le membre, le tire aUlant qu'il peut, le lave

&

le décraífc, aufIT·bien que le fourrean

&

les tcnicules ;

apres quoi

iI

empoigne

&

Cerre au-deOus d'un tcnicole ,

&

teodan! par ce moyen la peau de la bourCe,

iI

la

fClId en long fous le tenicule, puis il fait Cortir cclui–

d

par I'ouvenure;

&

comlDe le tenicule liem par un

. de fes boms du eÓté du fondemem

ii

·des membranes

qui viconem avec lui, il coupe ces membranes

av~c

le

billouri: puis il prend Ca moraille,

&

ferre au-deDus du

tcllicule fans prendre la peau, eo

arr~laOl

l' anneau de

la moraille dans la cremaillere: on voit alors le tcni–

cule en-dehors

&

1

e paran.n, qui en une pelite gloC–

Ceur du cÓté du ventre au-deflus. C'ell au-detrous de

cette groífeur, on pl(lrÓt entr'elle

&

le tenieule. qu'il

coupe avee le couteao de feu; le tenicule tombe: on

continue

a

brGler tomes les

extrémil~s

des vaiífeauA Can–

guios , en menaO! Cur ces vaiífeaux des morceaUI de

rétíne qu'on fait fondre Cur lo panie avec le eouteau

de feu

a

plat : on linit par Caupoudrer

&

br(ller du Cu–

cre par-delfus la rérine; enCuite abaiífant In peau, on re–

commence la

m~me

opération

a

I'autre tcnicule.

11 Y

a des ehatrcurs qui 0111 des moraille, doubles, avee lef–

quelles ils Cerrent

&

br(llent tout de Cuile les deux te–

flicules.

00

fait enfuile jetter de I'cau dans la peau des

bourfes;

&

aprcs que le cheval en relevé, 00 lui Jene

a

plufieurs repriCl's I'aulre fcau d'eau Cur le dos

&

fur

le vemre.

La

chatmr<

a"ec le caullic fe fai! de la maniere fui–

Vante. L'opérateur en mnoi de quatre morceaux de bois

longs de fix pouces, I.r¡¡es d'un pouce, ereux daos leur

longueur d' un canal qu, laitre un rebord d' une ligne

tOut autOur; les deuI boms de chaquc balan fon t ter–

miués par· deux ronds ou boules failes du meme mor-

ceall