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~ IO

eRA

On procede a la cure de la

~haHJ.pi.o~

par des

~va,uans conyenables, ,els que les purga,ifs de calomel,

les ¿mullions, les poudres ,

&

autre~

remedes réfrigé–

p,ifs, les émé,iques de turbi,h ;

&

eofio des prépara–

lions de térébenthine,

&~_

a

quoi quelques-uns 3JOU–

tent des décoétions de bois-de-yie,

&~.

Quallt aux re–

medes externes , i1s contillent en géoéral eo fomenta–

tioos , ca,aplames

1

lioimens ,

&

latioos.

Quelques auteUrs modernes,

&

tingulierement le do–

aeur Coekburn , yeulem qu'oo s'en ,ienne auX feules

injeaions, fans employer d'autres remedes . Ce fyll cme

a autorifé la pra,ique des charlataos, qui fe repol3m fu r

I'effe' de leurs injeaioos, arrétent I'écoulemem,

&

don–

nen' Iieu par-la

a

la formalioo

d'~ne

vérole bien com–

plete.

L e turbith minéral, le calomel,

& <.

doonés en pe–

lites dofes,

&

coOtinués peDdaot quelque tems, font

tres-falutaires en qualité d'altérans; joigoC1.-y le; on–

guens de mercure eo a(fe? pelite quantité, pour qu'ils

n'aillem pas jufqu'a procurer la

r.~livation;

&

pour I'or–

dinaire on yiem :. bout de la maladie y¿nérienne,

a

quelque période qu'elle foit . Voila la pr. ,ique qu'on

fuit :. M ol1tpellier .

Voye:!:.

S AL

1

V

AT IO N, M E

R–

CURE,

&~.

L e 110m de

~halld.p;¡¡e

a été dODné

a

ce mal ,

a

eau–

fe de I'ardeur que feneem en urinane eeux qui en fone

atraqués. Or cetre ardeur provient, comme on s'en eO:

alfUré par les di(feélioos, de ce que l'ure,hre a été ex–

corié par

l~

virulence de la matiere qui s'y eO: introdui–

te de la part de la femme gatée; excoriation ou uleé–

ratioo qui ne fe borne pas aux orifiees ou embouchures

des glandes muqueufes de I'urethre, comme plulieurs

anteurs modernes I'one prétendu; mais qui peul atraquer

indinioélement toutes les parties de l'urethre ;

&

I'urioe

par les fels qu'elle comient, venant

a

irriler

&

a

pico–

ter les fibrilles nerveufes de I'urethre, qui pour IQrs en

dénué de fa melTlbrane naturelle, excite en pa(faot ce

f~ntiment

d'ardeur

&

de cui(fon, dQm fe

plai~nem

ceux

qui ont la

chattdepijJe.

Les

~hattdepijJes

négligées ou mal guéries, fuivant

les formules qu'on trouve daos les Iivrcs, lefquelles

peuvent étre tres-mal appliquées, quoiqu'elles pui(fent

étre tres-bonnes en elles-mrmes , produifene des

m.la–

dies tres· f3eheufes.

VOY':!:'

CA R

N

o

S

l

T E'.

(T)

C H 'A

U

D E RE

T,

fub. m.

en

ttrme de B attmr

a'or '

c'en

un

livre

conlCDant

huir

CCllts

cil1quatlte feuil–

les de boyaux de becuf, non compris un eent d'emplu–

res.

VOY':!:'

E

M P L

UR

E S .

L e

chattd.ret,

ainti que le

coeher

&

la moule, eO: p3Ctagé

~11

deux; chaque panie

a dnquante empl ures, vingt-dnq de(fus

&

yin~t-cinq

de(fous. Les deux premieres de quelque eÓté ou elles

fe trouyem , fom toujours une fois plus fortes que les

au'res . Cene 'divitioo de ces outils etl deux parties éga–

les, fe fait alil! que, quand

011

a baltu d'uo cóté , on

puilfc retoumer l'inO:rument de l'autre. Le

chattd.ret

commeoce

a

dooner

l~

perfeélion,

&

la moule ache–

ve .

V Ol':!:.

MOULe .

Q UOJque ce ne foient pas les Batteurs d'or qui faf–

fem leurs outils , nous ne laiíl'erons pas de parler de

leur fabriq ue

a

leur

articl~;

paree que ceux qui s'oc–

cupent

a

les faire , n'ont poiO[ de nom qQi ait rappon

3 leur an. L es

~

hauder.ts

&

les mou les fom compo–

fés, com'me nous I',vons. dit, de boyaux de becuf, ou

de baudrqche, qui n'eO: autre chofe qu'uoe peau

tres-~De, tirée de deaus le gros boyau du becuf . On mane

deu! de ces peauI par le moyen de l'eau dont elles

font Irempées , en les é,enda" t fqr

u~

chams 04 plan–

che de bois , le plus qu'il en pomble. Elles ne fe M–

C3chent J3mais ; quand elles font bien féchées • rair.

00

les d¿graifle enfuite , en les enfermane dans des li–

vres de papier blanc, daJls lequel on les bar jufqu'¡¡

deux foi" en changeant de papier 3 chaque reprife . On

leur donoe le fond,

V oy..

F o ND. On les fait fécher

fur des toiles oeuves. L es vieilles ayaot toGJonrs ua

du vet auquel les feuilles imbibées de la Iiqueur, s'atta–

cheroieJlt, on remet ces fe"iHes dans un aUtre Iivre de

papier humidié avee du vi

lane pour les uoir; enfui–

te

00

les détire

a

deux par fes quatre coins,

&

on n'y

laiíl'e aucun fenard ou pli, parce qQ'i1s empécheroiem

I'or de coulcr ou de mareher fous le maneau. De-la

les feui lles foO[ emplies daos 'une plaine,

'Voy.

P

L A

I–

N

E; c'efi un outil de feuilles de vélin qui De fen qu"

fela, poor

y· €tee

barrues

jufqo'~

ce qu'elles foiem biell

( 1)

Vo)'ez. ma note

a

l'arric:le

C HAU'C.IE.J.X. .

eRA

feches; on les quadre fur une mefore de toile ou de

fce blanc de dnq pouces en tOUS lell> .

Uu

les met l'u–

ne lur l'autre

&

on les bat

:i

Icc, c'en-a-dire lan.

~tre enfermées 'dans aueun ou'il, pour le.

I~chce

parfai–

temem ; on les bCllni, avec une pane de. IItVre

&

une

poudre grife ,irée d'uo gips qu'on a calcmé

&

pallé

a

plutieurs reprifes dans des romi de plus en plu. nos.

Cene poudre fe nomme

brun;

enlin on preOe les

fe~i1-

les pour leur óter le reO:e d'hu midité qu'elles aurOleo!

pu conferyer .

I/oyet.

Bi\TTEUR n'oR .

• C H A

U

D E

R

O N ,

r.

m.

( Art

m/~hani'l' )

vaif–

feau plus pe,it que la chaudiere, de cuiyre ou

~'~iraio,

!Sr

d'un ufage prefque inlini , foit dans les am,

l.oH

dnn~

la vie domeflique . Voici qU,elques-uns de ceS ulage qUI

ferom voir qu'il en a é,é du mot

,IJa" deron,

comme

du IDOt

chaudi.r.,

&

qu'on les a

tr.anfport~s

I'u.o

&

l'autre :. des unenliles avec lefquels .Is aVOIcJJt leule–

mene de la cooformité, foit par la fi¡¡ure, foit par

I'emploi.

• C

H

A

U

D

I!

R o N

S

D

e

D

o

D o

N E ,

( Mytbolog .)

Les

cbaud.rons

¡erOOnans de D odone om é,é tres-ia–

,neus d,\ns I'antiqui,é. V oici la defcriptiol1 qu'on eo

trouve dans Eticnnc de Bpance : "

11 Y

avoit

¡¡

D o–

" done deux eolonl1es paralleles

&

proche l'une de I'au–

" tre. Sur l'une de ces coloones étoit un vafe de bron–

" 7.e de la grandeur ordinaire des

ehaudcronJ

de ce

" tems;

&

fur )'autre colonne, une

natue

d'enfant .

Celte fia,ue ,enoit uo foüet d'airain mobile

&

iI

plu–

(jeurs cordes. L orfqu'ull certain vent venoit

a

fouf–

" Oer,

iI

pouíl'oit ce foüet eootre le

~haudtron,

qui re–

" (onnoit tant que le vem duroit ;

&

comme ce vent

régnoit

ordin~ire¡nenl

a

D odone, le

cbo,.dtron

re-

" fonnoit prefque toOjours: c'eO: de-13 qu'on 6t le pro-

v.rbe ,

"irpin de D odon••

qu'on appliq\loit

a

quel–

" qu'un qui parloir trOP, ou :\ un bruit qui duroit trOP

" long-,ems " . II me femble que les auteurs

&

les en–

tiques feroieot tres-bien repréfelltés, les

UDS

par les

<ha,,–

d.rons

d'airain de D odone, les au,res par la pe,ite

Ii–

guré armée d'uo foüet, que le vem pouaoit contre les

<holld.rons.

La fonétion de nos gens de lemes eO: de

refonner fans celfe; eelle de nos cri,iques de perpétuer

le brui,;

&

la folie des uns

&

des autees , de fe prel\–

dre pour des oracles.

C.U AUD E R o N,

ttrm. d. Boya"ditr,

cfpeee de ba–

quets dans leíquels ces ouvriers metlellt tremper les bo–

, 'au¡; ce font pour

l'or~inaire

des tonneau>.: coupés en

deu, par le milie\!, dOn! les eereles COn! de rer, qu'on

remplit d'cau,

&

dans lefq\lCls on met amor!ir les bo–

yauI .

Voyet.

BOYAUD!ER .

C

H A U

DE R o

N ,

ufleofile de cuifine, qui efi ordi–

nairemen! ou de euivre ou de fer de foote, avee une

aofe de fer mobile : cetre anfe fert

:l

le fufpendre fue

je feu

a

une

crémaillicr~ ,

C

H

A

U D

E

R

o

N

DE

P

o

M PE.

(M"rine)

on appel–

le ainti en terme de Marine une pieee de cuivre fai,e

¡¡· peu-pres comme un

.halld.ron,

&

pereée d'une quan–

tité de teouS roocjs , donl on entoure le bas de la pom–

pe du vaiíl'enu, pour empecher les ordures d'entrer a–

yec I'eau dans le corps de la pompe.

( Z )

e

H A U D E R

o

N,

en terme de B ott;er;

c'cfi une

genouilliere aum haute en-dedans qu'en-dehors,

&

qui

par fon égale profondeur re(femble alfe?

a

un

cholld.–

ron. f/oyez. la figure

47.

Planche du Cordonnier-B ot–

t;er.

C H A

U

D E R O N N E R l E, marchaodife de

chaudieres , ehauderons,

oc

autres unenfiles de cuitioe.

• CHA

U

DERONN I E R ,

r.

m . ouvrier auto–

rifé :\ faire, vendre,

&

faire e xécuter toutes fortes d'ou–

vrages en cuivre, tels que chaudiere , chauderon, poif–

fonoiere, fonlaine ,

&<.

en qualité de ma!tre d'une eom–

muoauté appellée

d.s

C

haIl4.ronni.rs

.

lis one quatre

jurés; deux entrent

&

deux fortem chaque aonée .

11

faut avoir fait lix aos d'appremi(fage . On donne le Dom

de

Cholld.ronniers au .fiffttt,

ces ouvriers d'Auver–

gne qui courene la provinee,

&

qui vont dans les rues

de la ville aehetane

&

revendant ,beaucoup de vieux cui–

vre, en employant peu de oeuf. Voici des ouvriees

dol1t on ne conooit point encore les réglemens: il faut

pourtanr eonveoir qu'il importe beaucoup au public qu'

ils eo ayent,

&

que ces réglemens [oiem bien exéeu–

tés , puifqu'i1s employeot une matiere qui peut ctre li–

vrée au publie plus ou moios pure.

(1)

CH A

U

DE S A l GN ES,

( Glog.)

petite ville de

Frao-