e RA
CIJAT I LLON -S OR-Lo l RE,
( G/og.)
pelite yil–
le de F rance eo Berri, fur les confios de la PUifaye
fur la L oi,e .
'
CIJA TILLON-SUR - MARNE,
(G/og.)
viIIe
de
France en Champagne.
C
H
A T I L L o N- S U R - S A o NE ,(
Glog.
)
petite ville
de France
eo
L orraioe , au duché de Bar , fur les fron–
rieres de Champagne.
CHATI LLON·SOB.-S E I N
E,
( Glog.)
ville de
France en Bourgogne, fur la Seioe.
CHATfLLo s-s uR· I NDRE ,
(Glog.)
villc de
France en T ouraine , fur les confins du Berri.
C HA T f L L o N D E M
1
e
HA ' L LE, (
Glog.)
petite
ville de France dans le Bugei, pres du RhÓnc.
C H!\.T f L L o
S
DE P E se A f RE,
(Glog.)
ville d'/–
talie eo Tofcane, daos le territoire de Sieone .
*
C
H A
T
I
M E N T ,
f.
m. terme qui comprend
généralcmelJ! tous les moyens
de
["vérité , permis aux
chefs des petiles fociété , qui n'om pas le droit de vie
&;
de mon;
&;
employés, foit pour expier les fautes
commifes par les membrcs de ces fociétés, foit pour
les ramener
a
leur devoir
&;
les y conteoir . L a fio du
, hríeimcnt
eO: tolljours ou I'amendcment du ch1,ié, ou
la falisfaél:ion de I'offenfé .
11
n'eo
eO:
pas de meme de
la
p,ine,
'1Ioya;
PE I
N
E . Sa fin n'eO: pas tolljours la
réCormation du coupable, puifqu'il y a un grand
0 001-
bre de cas oa I'efpéraoce d'ameodement
viem '~
man–
quer ,
&;
oa la peine peut etre étendue jufqu' au dernier
fu pplicc. Quant
:l
I'autorité des chefs des pelites foclé–
tés,
'1Ioy''''
PERES, M A7T RES, SUPE'RIEORS,
&c.
e'ell le fouvcrain. qui inflige la peine; c'eO: uo fu –
périeur qui ordonoe le
chrítiment .
L es lois du gouver–
nemcm ont défigoé les pdnes; les conltitutions des fo–
ciétés om marqué les
cbríeimens.
L e bien publ ic eO: le
bUl
des unes
&
des
3utrcs.
L es
peines
&
les
chát;mens
fonr fujets
a
pécher par exees ou par défaut . Comme
i1
n'y a :lucun ·r3ppOrt entre la douleur du
ebt¿timent
&
de la peine,
&;
la. mal ice de 1'"él:iol1, il eO:
évident
que la diO:ribution des peines
&
des
chrítiracns ,
relalive
a
I'énormité plus ou moins grande des fames ,
a
quel–
'lue chofe d'arbitraire;
&;
q ue , dans le (ond ,
iI
eO: tout
au/li ineertain
r.
I'on s'acquitte cPun ferviee par une bonr–
fe de loüis , que
r.
I'on
f.itexpier une infulte par des
. coups de bitton ou de verges; mais heureufement ' . que
l. compenfation foit un peu trOP forte, ou trOp fOlble,
e'eO: une chofe alfe'l. indifféreote, du moins par rapport
:lUX
peines en général ,
&;
par ruPPOrt aux
cbátimenI
dé–
figoés par les
re~les
des petites fociétés.
~o
a eonllu ces
regles , en fe falfam membre de ces foelétés; on en a
meme eonnu les ineonvénicns;
on
s'y eO: foumis libre,
ment ·
iI
n'elt plus queO:ion de reclamer contre
la
rigueur .
II
ne peut
y
avoir d'injuO:i:es
q~e
dans ,les
c~s
on
.I'a~torité eO: au-delfus des 1015 , fOl t que
1
amonté fOil CI–
vile, foit qu'elle foit
d~m;fiiq~e .
L es
~upérieurs
doi–
veDl alo rs avoir préfente a I e[pnt, la maXlme,
fummum
jIu
fttmma
injuria ;
pefer bien les circonO:anees de I'a–
élio'n ;
eomp~rer
ec.s
cireon~:lnces
.avec ec11es d
:u.neau–
tre nél:ion , o u la 101 a prefcrlt la peme o u le
chntlment,
&;
mem e tout en proportion; fe re(Jauveoir qu'en pro–
non~ant
eontre
~utrui ,
on pronooce au/li COlme foi -me –
m e,
&;
que
r.
I'équité elt quelquefois févere, I'humanité
eO: toujoues indulgente; voir les hommes plutÓt eomme
foibles que comme méchans; penCer qu'on fait fouvem
le rolle de juge
&;
de partie; en un mot fe bien dire
¡¡
foi-meme que la nature o'a rien inltitué de eommun
en–
tre des chofes dont on prétend eompenfer les unes par
les 3mres ,
&;
qu" I'exeeption des cas ou la peine du ta–
Iion pcm avoir Iíeu, dans tous les autres
00
eO: prefque
abandonné au caprice
&;
a
l'exemple .
C
H
AT
I M E
NS MI L
1
T A l
R
F,
S, font les peines qu'
on impofe
¡¡
ceux qui fuivent la profemon des armes,
lorfqu' ils ODt manqué
¡¡
.Ieur devoir .
Les R:omains om porté ces
chátimens
jufqu'i la plus
g rande rigueur .
11 Y
a
eu des peres qui out fait mourir
leurs enfnns; eutr'nutres le diél:ateur PoO:humius qui li t
exeeUler :\ mort fon propre ti ls, apres un combat on
iI
avoit défait les eonemis , paree qu'i1 avoit quitté fon
poO:e fans atteodre fes o rdres. L orfqu'iI arrivoit qu'un
corps emier, par exemple une cohorte, avoit abandonné
fOI1 poO:e, c'étoit, felon Polybe , un
chátima".t
.00C7.
or–
din. ire de la déeimer par le fort,
&;
de falre donner
la baO:onnade
iI
ceux fur qui le malheur étoit tombé.
L e reO:e étoit puni d'une· .mre maniere; car au lieu de
blé , on ne leu r donooit que de I'orge,
&;
on les obli–
geoit de loger hors du eamp expofés am: inCultes des en–
nemis.
Les
Fran~ois,
lors
d~
I'origine o u du eominencemeot
e
I-IA
2 0 7
de leur
mC?n~rchie ,
ufcren.t aufl!. d:une grande féverité
pour le malQuen de 13 pollce mllI:alre' mais eeUe féve–
ri.'é s'cn
ioC~nGblemeot
ado.ucie . On fe comeme de pu–
mr les officlers que
b
Cralote ou la Ueheté on fait a–
bandonoer de bons polles , par la dégradation des arme,
&;
de la lloble(Je .
L e capitaine Franget ayane ¿té affiégé dans Footara–
bie , fous
Fran~ois
1. en
1523 ,
&;
s'élam rendu au bout
d'un mois , quoique rien oe lui manquh pour Couteoir
un plus long itge;
apr~s
la
prife de
la
place
iI
fUI
eoo–
duit
ii
L yoll,
&
mis nu confeil de guerre ; il
Y
fut dé–
ciaré rOlUrier, lui
&
tOUS fes defeendaos, avee les cé–
rémonies les plus infamantes.
M. du
1'as
ayant en
1673
rendu Naerde" au prinee
d' Oraoge, apres Ull fiége de huit JOors, qu'on préten–
dit qu'i1 pouvoit prolonger beaucoup plus de tems, fut
auffi mis au eonCeil de gucrre apres la prife de la
pla~
ce,
&;
dégrodé de "oblelfe
&
des armes, pour
s'~lre
rendu trop tÓr . JI obtint I'aunée d'enCuite de fe", ir
:l
la
défenfe de Grave,
011
il. Iin tué , apres ayoir fait de
belles aél:ions qui rélablirent
f.~
réputation . Ces forles
d'exemples fallt beaueoup plus cbmmuns en Allemagne
qu'cn France.
N!.
le eomte D areo, ayam rcodu Brifiick
en
1703,
apres
13
jours de tranehée ouverte, fur eon–
damné
ii
avoir
la
tete tranchée, ce qui fU I
exéeut~
.
L e maréehal de Crequi étant affiégé dans Treves apres
la perte de la bataille de onf."bicK,
&;
quelques olli–
ciers de la garnifon ayaut traité avee I'enoemi pour lui
remeure la ville , ce qu'i1s exécuterenr malgré ce
maré–
chal: la garniCon .}'ant éré eonduite
:i
Metz, les olli–
ciers les plus caupables forent condamnés
¡¡
avoir la te–
te tranchée; les alllres furelH dégradés de lloblelfe,
&
I'on décima auffi les foldats, paree que
M .
de Crcqui
s'''tanr adrelfé
iI
eux,
i1s
"voiem refufé de luí obéir .
L a deferlion fe punit en Franee par la peine de mort.
011 fait palfer les foldats par les armes; mais s'i1
y
en
a plus de trois pris enCembl e , on les
f~it
tirer au fort .
PO)'C'G
D
E S E R 1: E U R •
JI
Y
a des crimes pour lefquels on eondamne les fol–
dats au foüet ;
iI
Y
en
:i
d'atltres plus legers pour les–
quels Oll les met fur le chev<ll. de bois. C'eO: ainli qu'
b n appelle deux planches mifes
eb
dos d'ane, ' terminées
par la figure d'une
tP,e
de eheval, élevées Cur deux tre–
reaux dans uoe place publique
~
ou le foldat eO: comme
¡¡
eheval a"ee beaucoup d'ineommbdi,é , expafé
¡,
la va'e
&
a
la dérilion du peupl•. On lui pend quelqnefais des
fuli Is aux jambes, pour ¡'ineommoder ene,)re davalll'Íl'e
]Xl!
ce poids.
'
C 'ell eneore un
chrítim."t-
ulité que eelui de< baguer–
tes. be Coldat a les épaules nues,
&;
on
le f.,i r p:ilfer
~mre
dcux haies de foldats qui le frappent avee des ba–
guettes. Ce
cha~timent
en
infam3.m,
&
POll
n'y c.:>n..
damne les Coldats que pour de vilailles aClion . On les
ealfe
&
0 0
les chaOe quelquefois de la compagnie apre-s
ce fupplice.
(Q)
*
e
H A
T
0 1
ER , verbo nen1.
(Liehol.)
exprc/lion.
tirée de I'cci l du chat ,
&
tr.DCportée dalls la eonnoilfanee
des pierres . C'eO: montrer dans une eertlline expofition "
la lumiere , un ou plu(,eurs rayoos brillans, eolorés 011
non colorés, .n-dedans ou :.
la
furface, panant d'un
point comme centre, s'étendant vers les bords de la pier–
re,
&
difparoi(fant
il
uno autre expolition
a
la lumiere.
HA
T O N,
f.
m .
Jlos alnentacertI,
jI""' ,
rerm\:
de
B otani,!"c ,
par lequel on détigne les
fi~urs
O:ériles.
11 Y
en a qui nc rom eompoCées que d'étamines ou de
fommets , d'al1lres qn; oot au/li de petites feuilles: ceS
parties.fom atraehées
¡¡
un_.xe en forme de
poin~oo
Otl
de queue de ch.t, d'on vient le mot de
,haton.
Cetre
Beur eO: roOjODrs féparée du fru it , foit qu'elk fe trouve
fur un. iodividn différent de eelni qui porte le fruit, foit
que la méme plante produife la fi
e.ur&;
le fruit .
Po)'c:/!
PLANT E .
(1)
• C
H
AT O N,
(lJijollt.)
e'eO: la pa.rtie d'l1ne mont.u–
re de pierreries d'ulle bague,
&c.
qUl eOllllent le dla-,
mant, qui I'environne en-delfous ,
&;
doO[ les bords font
fertis Cm la pierre.
eH
A T O
U
I LLEMENT ,
r.
m.
( Phyjiolog.)
eCpeee de (en[ation herlnaphrodite qui tient du plaiflr
quaod elle commence ,
&
de la douleur
qu~nd
e.lle
d1
extreme. L e
c/'ato"illcYIIC1Jf
oeeafiollne le ·me; Il de–
viene in fupportable,
fi
vous le poulfe'l. loin;.
iI
.peut
me–
me etre mortel li I'on en erolt plulieurs hIO:o".s_
11
f.1ut
done' que ce
tiC
fenfation eonfiO:e dans un é–
branlemem de I'organe du toucher qui Cait leger, eom–
me I'ébraolement Gui fai t
tout~s
les fenfation.s voluptucu–
fes,
~nais
qui foit cependant eneore plus vlf,
&
mt.mea(fez vif pour jetter ¡'ame
&
les ncrfs dlDS dés. 'glla-
!JOnl,