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CRA
j.mais
~tec
CuCpenducs,
&
que le bien glnleal aO"ujettit
les mOlifs panieuliees.
il
Y a ecpendanl une geande difféeeDee emee ,. pofi–
tion de
1"C1n~reue
&
eelle du ehaegene : celui-ci aug–
menteea le pnx de Ces marehaudiCcs du eiCque qu'elles
auront cauru;
3U
lieu que l'armalcur De peut augmen·
lee
le prix de fon feet avec les rifques de fon \'.iileau;
l'aUilcaDce qu'il peut faiee de fon bhimem, en peuI mt!–
me abCorbee le capital.
Si la loi n'a rien Ilarué eD faveue de I'aemateur, el–
le lui laiO"e I'efpoie d'un Mdommagemem, lorfqu'une
paix inopinée furv iem . L es
chart<J-partieJ
fuiles pen–
dant la gueree fubfilleeom loefque fes rifques feeom
paU~s
.
Ce feroit done une injulliee de les réfiliee dans ce
derniee eas ,
fi
on ne l'a pas fait daos le premiee. 11
peut arrivee que la marehandife chaegée ne CuliCe pas
pOllr payer le feer; mais e'ell Ja pofirion oii s'en Irou–
v~
I'armateur , lorfque fon feet n'a pil payee la moilié
de fes riCques.
La rairon d'état égale • celle de
la
néeeffité, mais
fi fouven t mal illterprcrée, o'a point lieu ici ;
&
Ji
el–
le pouvoit ctre appliquée, ce feeoil en f.1Veue de la Da–
vig3tion.
Enon I'on o'a jamais n!filié UD comeat de conllito–
tian , p.ece que le
pr~1
qui y a dooné lieu a été em–
ployé ;\ 1'.eh.1 d'unc maifou que le feu a eonfumée
des
les lendemain . Si uoe loi aanelle a des ineonvé–
nieos parriculices , il ell aum fage que faeile de la ehan–
ger; mais elle doil eonCeevee Con eoeaaeee de loi,
&
maintenir I'égaliré emee les eonrraaans.
Une
charte-partíc
ne laiO"e pas de Cubfiller, quoique
le vailleau foit arrelé dans un port pae force majeure,
paeee que le voyage n'a éré elltrepris qu" cauCe du
chaegement: la pene en réciproque ;
&
la cireon!lanee
étant imprévile, doil reromber fue 10US les deux .
Si I'aflrettement en au mois , il ne Cera poim da de
fret pendanl la détemion ; mais les gages
&
la nourri–
ture de I'équipage pendanl ce lerns feeom réputés ava–
eies , grolfes ou eommuoes. Si le naviee en loüé au
voyage, il ne fera da par le
chae~eur
, ni avaries , Di
augmemation de fret, paree que 1aflrertement pour un
voyage enrice en une entreprife
:i
forfait de la pan de
l'nemateur , qui eomprend toUS les rifques. L e ehargeue
m éme a droil de déehargee fa marehandife
a
fes fcais,
ou de la vcndre, mais en illdemnifanc I'ar-mateur .
Si I'affreuement d'un navire a éeé fait poor un vo–
yage emiee ,
&
qu'il périlfe au eetour, il o'ell da aueu–
ne panie du fret, paree que le COD trat o'en pas eempli:
tour ell eompenfé; l'utl peed
f.~
marehandife, I'autre
fon bariment .
L a loi ordonne eneoee qu'en eas de pillage d'une
panie du cll.lrgement par les enn.mis ou par des pira–
les, la
charte-partie
fera eéfi liée eeCpeaivemcnl :\ la
portioo enlevée, paree que le eonteal n'en pus eempli
quanr • eeue ponion .
Ces deux penes font eependant involontaiees, <'le il
fcmble pae les lois civiles que l'aae de D ieu, non plus
que eolui d'un ennemi, ne peuvent erre repeoehés dans
~oe
.aion panieulieee: mais les lois de la mer om éré
obligée de punir ces faules involooraiees, poue préve–
nie celles qui ne le Ceroiem pas,
& ;\
cauCe de la diffi–
culeé qu'il y auroil
a
les diltinguer . Ce n'ell pas une
injuflice poue cela, puiCque la perte en pan agée emre
le vaiO"eau
&
la marehandife; e'en feroit une au eon–
traiee, !i un riCque qui doil elre eommon, puiCqu'il en
forcé, eetomboit fur une feule paetie.
En cas de raehat, la
charte-par';c
a Con plcin eflet;
mais le prix du rachar fe !uppone par
la
maeehandife
&
par
Ic:
vaicreau au
prorata
1
commc 3V:lrie commuoe
pour le Calut de 10US.
Voye:::.
R
A
e
H A T •
C'en daos le meme efpeil d'égalité que
la
loi oedon–
De , que Ji un ,"a¡¡¡eau dija en eoure appeend l'imeedi–
a lon de eommeree avec le pays oii il va,
&
qu'il foit
obligé de revenir dans le pon d'ou il ell parti , il ne
lui fera da que
la
moirié du voyage, quaad meme I'a(–
freuemem Ceroil fait pour le voyage eatiee.
Si le propriéeaires, apres
s'~lee
obligés plr une
char–
te-partie
de faiee route en deoirure • I'endroit déligné ,
donneO( ordre au maltre de faiee une
eel~ehe
; ou
fi
le
m aftre de lui-meme en fait une Cans néeemté; les pro–
prietaire~.
du vailfeau , outre les dédommagemens du ee–
tard qu lis doiveor au. ehargeurs, leue ferom g:u.nrs
de tOUS les ':vénemens de la mer . L es accidens du
comn:erce fom li variables , qu'un eCplee de tems, me–
me tres eoun, en change tOute la fuee : le eetard n'eOt–
iI
porté aueua préjudice,
iI
ne Ceroil pas moios
j~nc
CRA
d'eo imputee un; plree qu' uue loi doit ctee
g~Mrale,
&
que lOure lélion de contrar doil
elee
punie. L a me–
me raiCon applique ceue maxime 3Ul eifques de lo. mee.
R éeipeuquemelH un ehargeue qui tail ehangee de r_ou–
te au vaiUeau,· ou qui le r«ieDl, en &aeam fue la lim–
pie oppofi rion du eapirainc, de toUS frnls , rilques , dom–
mages,
&
inrér€rs. Tous contraaans y fom alfllJettis
dans le deoit
&
daos le fail; le louv.rain meme , 10eC–
qu'il faie des COI1\'entions avee fes fUJers : s'il s'cn dif–
penfoil,
iI
fe priveroil de fes eeO"ourees daos \In befoin
urgeor ;
&
il peedroil bien-rÓI par l'exccs des prix que
I'on exigeeoit oc lui ¡Je médioere peofil d'une reeono–
mie mal emendue.
!
elle en preCque pae-tOUI l'origine
du CurhauO"ement du prix de affecttemens poue l'éear;
&
fi
malgré ce furhauO"emem il manque eneoee :\
r.~
eonvention, le prix augmente avee le diCerédil .
Si le mal tre ell obligé en eoute de faiee eadoubee fon
vailfeau ,
&
qu'il foil prouvé qu'il éroit hors d'"tal de
navigee avam le dépa", les propriélaires fom tenus des
eifques , dommages ,
&
imée€ts.
Une
charte-pm·tie
fubline, quam au payement, quoi–
que le ehlrgeur n'ait pas eempli la capacité qu'il avoit
retenue dao le navire, foil qu'il n'aie pas eu alfez de
marehandiCes,
Coil
qu'il ail lailfé expieer les Joues de
planche.
Par nos lois, le maltre peu! en ce cas prendee les
marehandifes d'un autre, avee le eonCememem du chae–
geur . Par les lois Angloifes, il peuI s'en eharger de
plcin droit,
&
eeue loi en plus favorable au eommere• .
P~r
les lois R hodicnnes, le chargeue éroil obligé ,
outre le feet en enrice, de payee dix joues de l. noue–
eiture
&
des gages de l'équipage.
L oefqu'une
char·te-partíe
poete que le vaiO"eau paetira
au premier bon vem ; quoique cela ne s'cxéeure pas,
ti
le va¡aeau arrive :\ bon pon, le fret ell
du,
paree qu"
I'aae du départ donne au maltre uo tilre pour le frel :
mais
iI
ell tenu aux évéoemens de la
mee .
Si le rc–
laed ell Irop eonJidérable, il ell tenu :\ des dédomma–
gemens;
&.
mc!me le ehargcue en pourra prcndre Ul1
3Ulfe.
U ne
ch~rte-partíc
n'ell pas rompue par la faifie de
marehandifes prohibées que I'on dellinoit au eharge–
menr :
1~3rmateur
u'a point emendu pr(lter fon
\I3i1JCol1
pour eontrevcnir aux lois ,
&
il
l'a armé de bonlle foi
pour faire Con cornmcrce.
Les peopriét.ires d'un vaiO"cau doiven! un dédomma–
gemem au ehargeur,
fi
leur navire en déclaré dans la
ch~rte·partic
de plus d'uo quaramieme 3U deífus de fon
POrt véritabl e .
Enfin le naviee, fes agecs
&
apparaux, le fret
&
le.
maeehaodifes ehargées, Cónr eeCpea ivemenr afleaés
au~
conventions de la
charte-partie.
On trOuvera au mot F
R E T
ce
qui le regaede com–
me prix du loyer d'un vaiO"eau. On pem eonful ter
Cue
les
chartes-partía
!'ardo1l.
de la M ar. L es loís tI'O/e"
ron:
Ln
loiJ
Rhodie1JH~J
&
/e1lY1 commOttat.
eommc
Vinnius, Balduinus, Peekius; Steaeeha ,
de
n~'/)ibIlJ;
] oanoes L occenius
1
de
}flre
marítimo;
en6n
It
d,."it
'I1 ..
ar;";me de
tOfletJ
In
nOfions.
Cee
",t;de
nOflJ a
lel
comm"ni'l"l par
1'1'1.
V. D . F.
C H A R T lL,
f.
m.
( OEcol1om. ruft.
&
Char–
ron.
) on appelle ainfi daos une feeme on maiCon de
eampagne, un endroir delliné
a
merlre les ehareerles
iI
eouvert des injuees du tems . 11 fignifie auffi le
corp'
de la cbarrtttc.
C HA R TOPHILAX,
f.
m.
(Hifl.
anc. )
e'é–
toit un officier de la viIIe
&
meme de I'églife de COII–
Ilaminople; il éroil le gaedien des aeehives.
l/ay :
A
R–
e
11 1
v
E S.
Ce mot vient de
xJl~'"
&
de
~
••
'¡~~_,
cuftodio
;
&.
iI
fignifie
garde-chartre ,
ou
garditn
des ritres originaux ;
foit de la eoueonne , foit de la ville,
Coit
de I'églife.
11 éroit, feloo Codin hinorien de la
By~antine
, le ju–
~e
des grandes cauCes,
&
le bras droit du parriarehe;
11 éroit de Con grand-eonfeil . Outre la gardc des tirres
dom il étoit dépofitaire, de eeux
m~me
qui re8aedoienr
les deoits eeeléfiaOiques, il peéfidoil
a
la déelfion des
cauCes matrimoniales,
&
il étoil juge des eleres. 11 ré–
digeoit les fentenees
&
les décifioos du patriarehe, les
fignoit,
&
Y appofoil le fecau . C'':toil eomme le gref–
ñee en chef des eonrs fupérieures,
&
pae eonféquent
un officiee rrcs-dilliogué.
II
avoir féanee avaot les évr:–
ques, quoiqn'il ne fUe que diaeee; il avoil foos lui dou–
u
notaiees; il amlloir aUI eooféeeations des
c!v~ques;
i1 tenoil eegiOre de leue éleaion
&
eonCécearion,
&.
e'émil lui qui peéfentoit le
pe~lat
élú aUX évequ•• con–
fóerateurs .
11