eRA
C H A R N A G E,
f.
m. fe die
1"
do leros oll
l'on [ale gr3S, par oppolieion 3U eems de
e~r~me
ou
ron fair maigre;
2
~
des animaux
m~me ,
par oppofi–
fÍon
&
aux eh:>l¡'s appaneD3mes
aUI
a\1imaux,
&
oux
autres t"obllallces noturelies tur lefquelJes les
dixmu
ptu–
veO( s'étendre:
il a dixme de lailltlge
&
eharnage.
• CHARNAIGRES,
f.
m.
(Cba1!e)
"u'y.
les
articl.
C
H I E N
&
L
E
V
R I E R .
*
C HA R N EL, adj.
(Gramm.)
ter.mede coufan–
guinit.é;
frere ehornel,
ou du
m~me
pere
&
de lo
me–
me mere de la mime chair,
"Uoyez
l'
arto Ir';.'a"t:
terme de Tbéologie,
]ftif eharnel,
ou atraché oux cho–
[es de ce monde, .c'efi l'oppoCé de
!pirit,«I. V.yez
SPIRITUEL.
C H A R N E L , adj.
(]IIri{prlld.)
ami
ehar",1
dans
les anciens .étes , fignifie
parm: .
D ans des lemes ma–
nuCcrites de L ouis cardinal duc de Bar, Ceigneur de CaC–
[el, odminifirateur perpélUel de l'évecM
&
comté de
Verdun, du
27
Avril
1420,
il e!! porlé des oncles
&
"mis
(harnels
de Jeon Ceigneur
de
Watronville. Ce ter–
m e d'ami
,harnel
paroÍt venir du Latin
omita ,
qui ,i–
gnitie
ta'lte pateYllclle,
&
amitinltI
t
ar¡ziei1J4
,
cou(jn
/le
coufine, enfans du frere
&
de la freur.
(/1)
CHARNEL L EMENT, adv. (
] ltri(p.
)
en
fiyle du barrca\J; on dit
a"Uoir affaire charnellement a–
'lite fine per[onnc
átl.
Jexe,
pour dice
avoir CfJmY/lc,.,c
a
vec elle .
(A)
C H A R N 1E R ,
f.
m.
t,rme d' Archieeél"",
du
Latin
earnaríllm.
On emend Cous ce oom des poni–
ques eouvem
&
pereés
a
jour, qui emouren¡ uue gran–
<k
place defiinée
a
la fépulture des habitans, tel que
le cimetiere des failHs lnnocens
~
Paris; on donne aulfi
ce oom
a
une golerie fermée de eroifées,
&
licuée
:tu
rez-de-chaulTée d'une
égliC~
paroiffia'e, ou 1'011 en–
teree les
moets,
&
OU dans les jours Cqlcnocls Oll donoc
la eommuoion, tels qu'aux paroilTes Cain.t ;Eu!!aehe, Caint
Paul,
&c.
(P)
*
C H A R N
1
E R E, f. f.
en temu d'Orfevre
&
de BijOlleier;
e'efi la pon ioo d'un bijou en
foe me
de
bOlte, par laquelle le delTous
&
le deuus fom alTem–
blés, de maniere que le delrus peut
s'ouveir
&
[e fee–
mer fans fe féparee du delTous. Elle efi compoCée de
plu'ieurs charoons placés
a
des difiauces égales,
&
s'in–
í~raut
les uns emre les autres; eeux de la partie de la
, ,harnier.
qui tiel)[ au-delTous, dans les vuides de la pat–
tie de la
ehar"iere
du delTus;
&
ceux de la partie de
la
eharníere
qui tiem au-delTus ', dans les vuides de la
partie
d~
la
eharn;er.
qui tiem au-de(!ous;
&
lis font
comeous daos cet état par une verge de
fee,
d'acíer,
ou meme d'argem, un peu aiCée dans ces trous, mais
bien rivée achaque extrémité.
Voyez
a
I'artíc/e
T
A–
nA r
J
E RE,
la lnaniere de faire une
Ch(lrl1ier~
dans
tOUt fon détail.
V.yez auJli
C
H A R N
o
N •
e
H A R N fE RE,
~n
tu'me de
Gra'Vtur
en pierre ,
[e dit d'une forte de boule qui [e termine en une efpe–
ce de petit eyliodre creux
&
long, qui emre daos les
pierres qu'on veut
percee.
Voy'z la jig.
f.
Planche
lll.
de la Gra"Uilre.
C
11 A R N I E R E
petiee,
nom que les
HorlogeTI
don–
nem
~
celle du mouvemeot d'une montre. l'our qu'
elle Coit bien faite, il faut,
l °
que
Le
mouvemem en
Coie doux, quoique ferme
¡
2°
qu'elle ne bride pas , a–
tín qu'elle ne jette pas le mouvement
a
droite ou
ii
gauehe de I'ouverture de la bolte;
3"
que les char–
nons appartenaos a la partie qui tiem au mou vemeot,
[oieOl petits
&
difians l'uo de I'autre de l'épailTeur au
moins de trois de ces charnoos. Par €e deroier moyeo,
celui du milieu de la bolte deviem plus loog,
&
on
dimioue les ineQnvéniens qui l1altroiem des yeux.
Voy.
BOl TE,
B
1\
T E,
&
e. Voyez a"ffi I<ne
C
H
1\
R N I E–
R E
de boít. de rIlo"tre , rep,.éfmeé. Planche
X li.
d'flor-
logeri•.
(T) -
" C
n
1\
R N I E RE .
Les faifeurs d'infirumens de Mq–
thématique donnent alTez impropeement ce 110m
ii
I'en–
droir par lequel les jambes d'un compas, les parties d'u–
ne équeree,
&c.
Cont alTemblées, foir que l'alTemblage
[oit
:i
une
fcnt~,
Coit ql1'il foit
á
deux feures; eependant
il ne eonviem gucre q'J'au dernier cas: alors deux la–
mes de
hl
tete d'une des jambes de I'in!!rumeot s'inCé–
ram emre deux lames de la tete de I'autre jambe de
¡'in!!rument,
&
le c10u les traverCant tOutes quatre, les
lames Cont iei ce que les eharnons Com au'
ehar"ia,¡
proprement dires,
&
le elou fait la fonét ioo de la gou–
pille.
• C
H
1\
R N 1 E
RE,
(Ser",,..r;.)
e'e!! en général u–
ue fermeture de fer dont les branches fom plus Ion–
gues
&
plus étroire; que eeUes des couplets, relative–
T~me
llJ.
eRA
177
menl
a
la longueur. On s'en fen aux pones brir¿es
&
fermerure des boutiques eo plu¡;eurs f<uillets.
11
f~ot
aU[aD(
de
charnieru,
moíns uoe, qu'il
y
:1
de
fcoille~ .
U Y
a des
,harn",..s
limpIes
&
do:s
ebarn;'res
dou–
bIes.
Voyez
e
o
P L E T
$ .
• C HA R
o
N,
f.
m.
en
t"me de B ijOltt;er ,
e'efi une cCpece d'anoeau (oudé, ou au-delTus, ou au–
de(]ous d'un biJou en forme de bolte. C'en l' eDCem–
ble des
,har»ons
qui forme la eharniere; lis [om ou,
delTus eo meme nombre qu'au-delTous, du moios p0u.r
I'ordinaire. lis Cont foudés de maniere qu'iI s'en puiO:c
inCéler uo du delTus emre deuK du delTous,
&
remplir
I'interfriee fi exaétement , que les trois pieees n'en pa–
coitren( f.oire qu'une. L e grand art du Bijourier, aprc$
ce qui dépend du goat, eonfi!!e" bien faire uoe
,har–
niere. (/oyez, i'article
e
R A R N l E
RE,
&
a
l'
arei–
de
T
1\
n "
T I E
RE, la maniere de faire le
cha..
»on
&
la
charnicre.
Le
eharnon,
en Serrurerie, ne fe fait pas aioti qll'
en Bijouterie; il efi fotgé a,"ee la pieee; 00 le tieoe
O en par le moyen d'une verge de fer, [ur laquelle
o recourbe la panie de la piece qui doit le former;
&
I'on foude I'excédent de eerte panie Cur le eorps de
J~ ~icee.
Mais cene maoiere n'eíl pas la feule.
e
H A R N U, adj. Ce die du jarret du cheval .
V9Y·
J
1\
R RE T.
(V)
C
H
t\
R O L
L
E S,
(GéQg.)
petile ville de Frol1ec
eu Bourgogne, eapitale du Charolois, fur la Réeonee.
L o"g.
21.42.
lat.46.
2f.
C H
A
ROL O
1
S,
(L E )
Glog.
pays de Fraoc!!
CU
Bour~ogne,
avee titre de eomté.
• CHA RON,
f.
m .
(My.h.)
ce terme vient ,:l
ce qu'on prétend, p:fr
amiphcaJc
de
x.ip~,
galldefJ ,
je
Jne réjouis; paree qu'il
n'y
a rien de
Inoios
réJouiHan
t
que d',lIcr trouver
Charon.
I!
éroit tils de l'Erebe
&
de la Nuit ,
&
par eonCéquent frere du Chaos.
Voyez
C
H
1\
05.
O n el) a fait un dieu, quoique ce nc fU e
qu'un batelier ehargi! de palTer les mons fur l'Achérou _
Voye<.
A
e
H E' R
o
N.
On lui avoit alligné uoe obole
pour droit de péage; ceue pieee qu'oll menoit dans la
bouche des mom , s'appelloi¡
nallll ,
&
ce tribut
4ína–
'I"é.
L es généraux Athéniens curieux d'i'tre reeOIIOU'
Jufque Cur le Styx pour des hommes de di!!inétion, Ot –
ponnoient qu'on Icur mit daos la bouche une pieee plui
conlidérable que I'obole. L es h,bitans d'Hermiollé voi–
lins (le Pentrée des enfers,
Ce
préteodoient exemts de
ce tribut .
11
étOit défendu
ii
e
haron
de prendre Cur fa
barque aueun vivan! . UlilTe , Enée,
OepMe,
ThéCée ,
Pirithoüs
&
Hereule furen¡ cependaoe exeeptés de ecHe
loi:
mais
on dit que
Charon
fm enehalné pendant un
an
&
Céveremem puni pour avoir deCeendu ce dernier
aux eofers, de foo amorité privéc.
11
n'admeltoit pas
indi!!ioétemeot tous les mons fur fon botd;
il
falloit
avoir res:a les honoeurs de la ftpulture; Cans cet avan–
tage on erroit eent aos Cur les rives de l' Aehéron.
Cha–
rQ¡f
éeartoit les ames emprellées de palTer ,
a
graods coups
d'avirou. Le vieillard inflexible
&
(évere lai(foit tom–
ber
Ces
eoups fur le pauvee
&
fur le riehe, Cur le Cu–
iet
&
fu r le monarque, fans aueune aeeeption; il ne
reconnojífoit perfonne: en effet,
un homme commc un
fllItre
'ft
"n prínce toM ""d.
11
parolt auX mumies qu'
on tire des faoles d'Egypte, que les habitans de ce pays
étOient trcs-religieux obferva!eurs de la eoutume de met–
tee une piece chus la bouehe des morts; c'en aum
i
un uCage établi daos la meme contrée gu'on auribue tou–
te la fable de
Charon.
On dit que les morts de Mem –
phis étoiellt tranCpon és autrefois au - dela du
Ni!
dans
un petit bateau appellé
barís,
&
par un
batelie~
doot
le oom étOit
Charon ,
a qui 1'00 payoit le pallage.
" C H A R O P S, adj. m.
(Mytbologie)
furnom fous
lequel Hereule avoit une !lame
&
étOit adoré en Béo–
tie , prcs de I'cndroit ou ce héros avoit vaioeu Cer–
bere.
C H A R O S T,
( Géog.)
petite ville de Franee en
Eerry, avee titre de duché-pairie.
LOl1g.
19· 4f.
lat.
46. f6.
ChIAROTTE ,
f.
f.
( Chaf!e)
eCpeee de panier
en fa,on de hone, dom on fe (ert pour poner les in–
!!rumens fervans
:l
la ehalTe
34x
pluviers,
&
capporte~
ces oifeaux quand on en prcnd.
C H A R O
U X,
(Géog)
petite ville de Franee dans
le Bourbonnois fur la riviere de Sioulle.
L ong.
20.
4f.
lat.
46.
\O.
11 Y
a une 3ut!e ville de meme .oom en
France, daos le PoitOu, pres de la Charente.
CHARPENTE
01<
CHA R PE N TERIE,
r.
f.
(Art mlean.)
op appelle aiofi I'art d'alTembler dif–
férentcs pieces de
~ojs
pour la eoofiruétion des b'timens
Z
éle-