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CRA

tl~v~

dlns

1

lico~

00

la

pi~rre

peo c<lmmooe .

nous npliqueroos foc"Cioaemem fon ongine, foo .ppli–

cilion d.n I'sn de

MIÍt,

&

(~

MrlulS.

D e 100les les dilftr mes cooaru 'ons des tdi6ces ,

celles de

<harf><II'<

(0111

les plus .ncieones, puifque

1'0-

rigioe en remoote jofqu'; eelle do moode; les prem'ers

hommes igoor2m les thrt!fors q'Je la lerre renfermoil

d~o$

f?n feio,

&

oe

eoonoirf.OI

que fes pwdudioos

eu~neures,

eouper~m

des

bois dans les

for~1

pour

b~1

r

lears premieres C1.banes; enfuile ils

~n

t rigerem d bl–

limen! plus eonfidc.'rables . L '3fehileaure doil encare

3U–

jourd'hui ; la

eh"'f><lIf";<

dans la man'ere

de

IUr. ler

Jes eolonnes, une des plus belles p.rties de I'ordooo.n–

ce des ordres , s'il ell vrai qu'elle (oil imil!!. d In di–

m ioulioo des .rbres. L. eilt de eelle elpiole momre

eocore, dans ce fieele, des relles de l'h.bilUdc .oeieo–

ne d'cmployer le bois de préfért!nee

ii

la piereo;

&

I'on

peur 'JoOler en ml'eur de

cel

art, l'uf'l\o ou I'oa

di .

de bllir .infi dans les pays du N ord,

&<.

L ' applic'lioo de la

<harf><II'<

d3ns l' 3rt de bSlir,

ca in6nimem utile, princip31emem en Ff30ce ou

11

n'ea prefque poim en ufage de vOUI« les pieces des p–

panemeolS, :\ l. pince defquels on eonaroit des plnn–

chers de

charf><nte.

L 'on en f.:t .utli les cambies de

nos b5limeos,

f.os

en eIcepler eeUI de nos !!difices ra–

crés

&

de nos monumeos publics; quelquefois

m~me

on

f.il

des pans de bois, ou murs de faee de

charpm–

#cr;e ,

daos l'imemion de me!oager le lerrein aITez bor–

ne! des mairoos élevées dans les capil.les ou princi–

poles villes de nos provinees : on eo pralique les erca–

Jiers d. dégagemem dans nos gf3l1ds édi6ces ,

&

nos

principaux dalls nos balimells

a

loyer. C'ea en611 par roo

fecours que I'on eOllnrUil des maehioes eapables d'e!–

lever les plus gr.nds fnrdcaul, que I'on éleve des pOOlS,

des digues, des ¡euées,

&c.

Ses Mmuls confillem dans la nécetlilé ou on re IrOU–

ve d'é vÍler ce genre de conllruélion

1

dans les tJi6ces

de quelque importance, a cnure des meendies auxqueJs

cetle malÍere ea rujme;

&

fi quelquc raifon d'c!eono–

m ie porte a prélérer le bois

3

la pierre ce ne doit ,,–

tre que daos des porties de bfttimem doill l'ur.,gc parti–

c ulier paroh exeml des . cciden du feu; car dan; 10U–

te .utre

eireonlbne~

on de" roit eITemiellcmem éviter

cel ineonvéuiem dans les e!difi ees e!rigés

d.ns

les villes,

bourgs

&

bourgades . Au relle il

f.ut

eQnveoir que I'.rt

de la

Charpen"r;<

a

fait de lIcs·graods progres

en

Fran–

ce, depuis que

13

plOpart des emrepreoeurs

&

les ou–

v riers 0111 ra ,'inllroire de la partie deS Mnlhématiques

qui leur étoir néecIT.ire; néanmoins

iI

reroit a delirer

que quelques-uos de ces habiles mallres éeril'iaem fur

cene m'liere d'une maniere fal isfair'l1Ie. Malhurin

'Jollf–

f e , L ,mtlet, 7';<r"I",

D av;lIcr

&

BIOIuhard

rom

Jes feuls jufqu'a préfem qui en ayeot dir quelque chofe

relalivement :\ l. pr3tique.

M.is

iI

rene beaueoup :\ de–

firer rur l'ceconomie dans cet .rt ou rur la mélhode

d'évile, cene énorme eomplicarion de pieces dans les

:úTemblages qui IIlem aUI bois uue partie de leur for–

ce p.r la eharge mutuellc qu'oo leur impore; fur la

maoiere d'.ITembler, de eouper le bois, de le placer;

fur la eonnoinanee de l. n.!Ure des bois , de leur du–

r ée, de leurs autres qualilés phyliques,

&c.

!J

reroit a

fouhailer que l'eX'périeoee, la lVléehanique

&

l. Phyfi–

que re réuni(J"cD! pour s'occuper enremble de cene ma–

lÍere importanle . N ous .\lons

Mj:!

daos les mémoires

de M . de BuRon doot nous avons donoé des eXIr.iIS

iI

1'.rLÍele BO l

S ,

d'exeeJleus m.tériaux .

I/oya.

l'

arti

le

Bo

t

S .

(P)

• C

H

A R

P

E NT E,

(boÍl de)

00 doune ce nom nu

bois relon la g rolTeur dollt il ell,

&

la mlnicrc dont

on le débile .

11

fau t qu'i1 foil e!qu.rri ou rcié ,

&

qu'

il .it plus de .fi x pouces

d'~

qu.rrilf.ge

.

On reie les pe–

tiles rolives, les chevrons , les pOleaux ,

&c.

on équar–

ril les rablieres, les groOes fOlives, les poutr:s.

l/o)',::.

So

L

t

\1

E ,CnE\I RO" " POTEA

UX,

&c.

Si\–

D L

t ER E

s,

P o

U

T RE,

&,.

11

faUI que le bois de

Chafe<nt<

roit coupé long-tems

avanr que d'étre employé. S

iI

Il

verd, il fera CUjel

1

fe gerrer

&

a re feodre.

I/oyn l'art;c1e

B

o r

s.

II ne

le

mOl prendre ni Racheux, ni plei" d'3ubier, oi roulé :

préférez le

ch~ne,

roit que vous bSliffiez. rur lerre, foil

que

v~~s

bhifliez.

d.ns

l' au; le chftlaignier o'aime p.s

l'humldllé: le r.pin iera de boones folivcs. PrellC1. g.r–

de, quaod . vous employere'L des ouvriers, qu'i1s ne m¿–

lem du bOl

S

vieux

3

du bois neuf' fi vons f.liles

m'l–

che! au cene,

iJ~

pOurronl en employer plus qu'

iI

oe

filul; en bloc '. lis

~khero~~ d~

gagoer fur

In

grolTeur

~

rur la qU10mé ; a la tolle, lis profiteront de, l. con-

CRA

noifTlloce d s""ntllges de cene merure,

ur

~

U:r

les hais

&

'.mporer du furplu . Un entend

r ••

cu'

J<

h'lI,

cent picen

d.

bol

d

01

c~

'1ue plcee .

doule pie! de long lor liI poue d'équ.unlh¡;e , 00

IroIS

pic!s·cub'ques .

HA R PE

TI

E R,

tCl""

de

7'..111<1;"

ny–

I;cr,

oyC1.

O

O

L

t.

R .

• C

H R

P

E T

I

E R,

f.

m . ou,' rier qui

a

le

droil p"

lui· m~me

de

I

ire ou de f"ire el Uler rous

1<5

ouvrsge n gros bois qui ent m

d.os

I conllru-

ion des édi6ce ,

le

m eh:oc , lelles que les gru

&

.utres,

&c.

en qualil.! de membrc de l.

cO~lmunaUlé

des

Chlfr/".t;crl .

11

a dcus fortes de m3lues; le<

jurls du R oi ,

&

lemailr>

limples:leulIS.ncloul

dilliogu~

des .UlCes, qo'

e~

ce que les pr:mlers Ollt

cioq .ns de réceplion . L 'aneien de ceul -

d

ell do)'el]

de la commun,ulé ;

&

c'cn 10 jOues un d'cux qui elt

fyodic. l is ront .ulli ch3r.;ó , escJufivemcm aUl .•u–

tres, de

13

vilile des bois "o".illés

\JU

oon. Ira"lllJt"s

&

de leurs loires. L es qualre jllrls ront pm de leur

nombre ; deus emreht eo eharge ,

deuI cn [aricO[

tous le

30S.

Leurs rlglcmcos ne rOn!

~S~

a

b.,¡ueoup–

pres 3Um ércndus qu'on s'y .nendroil, I 3fr

d

l.

Cb"r–

!<ntcr;<

n'ét.n\ plS .pp.remmem porté .um IClio qu'il

leroil

~

rouhailer qu'il le fut . L es

eIp~riCtlces

[ur ler–

quellcs les lI aluls coneero.m un

.rt

rom 100jour for–

més , 'yam manqué ici; les nalUlS fe 10m reduil

a

de

peliles obfervalions rel.lives oux imt!n?ls de In commu–

Jlault!, emre lefquelles on en ICouve . peine une qui .it

du rapporl .u bien publie . On dillioguoir

~utrefois

les

Charpcnt;crJ

des Menuiliers por les noms de

Charp"'–

I;ers

ti

la

grantÜ

COigl1tC ,

qu'on donnoh sux

pr~mler$;

&

de

C

barp<II,;crl

.;

IJ pct;t<

co;gn",

:J.u '00 donnoit

' UI feconds .

I/oyez

C

JI

A R

P E N T E

~

BO l

S D

CUARPENTE.

11

A R

P E N

T

1 E

R,

( Jlfar;ne)

on nomme

Charp""

titr de

11111Jirt

ou

"",ritre Chnrpt1ltitr,

celui qui

(ni"

v,ille

:l

la confiru&ion des ,',irfeJOI, loil qu'¡¡ condui–

le

l'ou\'coge , ou qu' il 1f3\'3ille [ous les ordres d' uo

cooaruaeur.

11 Y

a dans les pom du R oi des ma?ICes

C

harp<H–

titrl,

des contre - mnttres

&

des

Charpol/iers

C!mrcte–

nus . L es fonaions de eharlln d' eux

(001

r~glé~,

par

l'ordonn.nce de Louis

1V.

pour les armées

n8V.le

~

&

orfcnaux de morine, du

I r

Avril

16

9,

¡¡}J.

XI!.

tito

j x .

"

L es mattrcs

Chnrpt"eierJ

qui

~uronl

1:1 con–

" dllire des eonllruaions des v.ineaux

&

aUlre< b&li–

" mens , ferom 'ppell¿s

a

10US les devis qui

s'

en fe–

" rOIH, lerquels é.l3nr

.rr~le!s

d.ns

le eonreil des eon–

" Orudions, ils en f.ront des gab.rils ,

pl.os

&

mode–

" les, pour s'y conformer

&

le faire exéeuler ",

" lis diaribuerom les

Chm'pcn,ierl

&

. ulCes o uvrier&

" all Iravait,

&

ou i1s les jugerone les plu propres;

&

" roir qu'ils IC.v.lllenr • la )ouroéc du R oi, o u pour

I'entreprcneur, ils les cholfiroO! de coneerl .vee

l.

eommiflñire des eonarudioos, vdJlerom fur leur Ira–

"

v.il,

les escilerom ; n'y .pporter .UCUIl retardemenr,

" &

obferverollt de o'

y

employer que le nombre né–

" cetraire .

" lis ménagerom avee rain

&

meonomie 10US les

bois, en fail3l1t rervir ulilemeO! eeUI <¡ui auroO! éte!

,pponés dans l'arfenal,

&

fairam employer I

I

pre–

mlers

re~Os

&

ceUI qui rerollt le moins en él.1 de

" re eonrerver; ils ,urolH rain que les cheville,

&

les

clous roien! de grotreur convenable,

&

qu' il

n'

eD

" foil pas employé inutilemem .

" Un de ces maltres .fijller. 100jours a la vifite eo

" reeeue des bois, pour donne.- ron avis rur l. bonne

" ou mauvaife qualué,

&

pour voir fi les pieces ferOttt

" des éch'OIiJlons ordonné,

&

propres pour les eon–

" Oruaions

I!c

radoubs; tiendrl la maio qu'elles roieot

" roogtes .vee ordre; que les erpeces en roiem répa–

" rées; que les

Charp<IIt;crl

oe rompent point I'ordre

" établi ,

&

oc prenoeot .oeune piece qu'i1 o'eo foit a-

verli, .60

d'emp~cher

qu'i1s o'eo filaent UD m.unis

" ufage.

" Le

mallre prlporé 'UI f3doubs, .ffillera aUI vir.–

les

&

de,is des vai(Je'oux

a

radouber ,

&

auco pour

I'exéeution l.

m~me

.pplicuion

&

fonaion que les

" matICes prlporls 'UI connruaioos, n' e!pargnam rien

pour le

rélablia~ment

de ce qui fe crouveu gSté; a–

"

y.nt

rain que les Iíairons foieO! bieo failes, que rieo

" ne Coit rompu mal·:l-propos ,

&

qo' 011 oc , 'eogage

" pas a des dépenfes ruperllues.

" 11

'Uf3 one lrcs-grlnde appliealÍon daos les carenes

" que les v.iITcaux foiem bien C1.liine!s,

fuir.nt

parcou–

" rir les coutures

&

changcr les étoupes, les chevilles

.. &

les