eRA
" &
1,
s
dous, lorfqo'il fera
jug~
nicdJ:iire : les
r~cou •
&:
cuennes étaot fio is,
iI
lignera le proces-
" verbal qui eo fera rait .
" Pour rcccvoír nn maitre
CharpeJfli~r
l.
il
faut qn'il
ait travaiMé dans les
POrtS,
1&
qu'il fafre chef d'rea–
"re.
JI
conliíle d'ordinaire
iI
drdTer une plaoche de
2f
pieds de long, fans la préfemer;
&
la poCer & la
" condre; 3 calfater une couture oeu\le,
&
a
faire un
goovernail dom la ferrure foit de dnq goods &
rotes, ou un cabeílan
a
cioq trOOS" .
(2)
C
HA R PE" T I
~
R ,
r.
m.
( H z/!. nat.) horbo
a
eharpmtíer,
plante natarelle aux isles Amilles; elle
poufre plulieurs braoches qoi s'étendem & rampen t fu r
la terre a-peu-prcs comme le chiendeot. Ses feuilles
fom pointues , fleIibles d'une forme approch.nte de cel–
le d'on fer de pique, d'uo verd foocé & d'uoe odeur
agréable quoiqu'uo peu forte.
La plante porte des flcurs eo gueule d' une extreme
petitelle
&
d' une couleur de gris de lio pale, auxquel-
les fuccede la femence .
.
L 'h.rbe
a
eharp'"tior
en vul néraire , fon fuc emplo–
yé feul guérit les blelTures tres'promptement; les feuil–
les féchées & prifes en iufulioo comme du thé, fom
fouvcraines pour les maladies de la poirrine : on fait un
grand ufage de cetre herbe au& Isles
Fran~oiCe
• .
A rtí–
ele eommuníl{ltl par
M .
do
S. R
o
M A
t
N.
C HA R PIE
01t
e
H
A R
P I,
r.
f.
( Chir"r. )
amas
de plutieurs filamens que I'on a rirés de quelques mor–
<;caux de Iínge
:l.
demi·ufé, qui ne doit .!tre ni gros ni
nn.
L a
charpi.
fe nomme
bmte,
10rCqu'
00
l' employe
fans forme. On ;>référe avec raifon la
eharpie
brute
pour les premiers panCemens ,
a
la Cuite des opératioos,
relles que I'ampumtion d' un br3s, d' une mammelle,
&~.
les
opémeíons
de ñOule
a
1':1IlUS
I
ouverture de
tU–
m eurs ,
& e.
parce qu'elle fe moule mieux .ux différen–
tes ioégalirés des playes , que ti on lui eOr donné quel–
que arrangement qui en format des plumaceaux, des
bourdonnets, des tentes ,
&e. V oyez
P
L
U
M A C E A
U,
BO URDONN ET, TEN TE .
(Y)
C H
A
R P
Y,
.mp/átre de (Ph"rmacic)
on trouve
daos prerque roures les Pltarmacopées un
empl~tre
ag–
gl 'Jtittant & refolurif, décrit Cous le nom
d'ompJdtre ae
<harpy:
en voici la compolitioll tirée de la Pharmaeo–
pée de Charas . Preno? du vieux
eharpy
coupé menu,
huir onees; de I'huile eornmune
&
de I'eau de fontai–
ne, de ehacun huit livres : cuifc..-les eoCemble fur uo
fe u modéré juCqu'a eonComptioll d' un tiers : coule.. ·les
enfuite & les exprime.. fortement : puis cuiCez l'expref–
fion avee deux livres de cérufe bien pulvériCée , en eOD–
liCtaoee d'emplarre: fonde..
'y
apres cela de la dre jau–
ne uoe Iívr. ; & quand la motiere Cera
a
demi refroi–
die' vous
y
mélerez les poudres fuivantes;
f~avoir ,
de
la
:Oyrrhe , du manich, de l'olíban, de chacun trois '.'n–
ces'
de l'aloCis, deuI onces; & l'
empl~tre
fera fal! .
Ce,'
emplíltre eCt dans le cas d' un graud nombre de
compotirion> pharmaceutiques , qui rirent leur oom de
leur ingrédienr le plu. inutíle.
(b)
C H A R R
E'E,
r.
f.
phrvgamllm
,
Bel. (
Hift. nato
I nf )
infeéte aquatique qui
íe
fair une enveloppe autour
dn corps , avee de petits brins d' herbe & de bois;
il
les iic & les colle les uus anX autres au moyen d'
~n
ti
1 qui fort de
Ca
bouche ,
&
qui en Cemb13ble au
ti
1
des araignées. Cer inCeél:e a ti x panes de chaque cÓté,
avcc leCquelles il marche dans
l'~au:
il
e~
minee
&
~~~
longé,
&
il
refremble
i\
ulle peme clteOll le: 10rCqu Il
gromr ,
il
Ce
fait une enveloppe plus graude . On trOU–
ve quantité de ces iofeél:es dans le¡ eaux courantes. L es
lruites en Cont fon .vides. Apres qu'on les a tirés de
1cm enveloppe, ils Cervem d',pp's pour.anire.r les petir.s
poinons. Aldrovaode,
lib. V Il. de mfea" , eap.
J.
VO)" z
1
NS Ee TE. ( / )
e
HA
R R E'E,
(Verrerie
&
']ardinage)
ce
COll~
des
cendres qui om fervi
a
la lemvc , & dont l'expénence
a fui t eonno!tre l'milité; elles ont perdu le feu qu'elles
confervoient en COrtanr du bois : les plantes delTechées
par des cendres
or~inair~s ,
ont inCtroit. les Jardiniers
que I'emploi en érolt nUlfible . Celles qUI renent fur le
cuvier, apres qne la lem ve en coulée, fom e¡ celleo-
tesi a
charrée
échaufte doueemenl
In
terre, fait mourir
les mauvaiCes herbes ,
&
avancer les végétaux . On ap–
pelle
{.ffim,
I'eau qui fon de la leffive.
V oyez
LE S–
S t EU.
(K )
CHAR RETTE ,
f.
f.
termo
de.C"{/r~o/1;
c'eíl
une voiture montée fur deux roues, qUI fert a tranCpor–
ter des meubles,
&e.
Elle cct compofée de deux
Ii.
Tome
lIl. ;
eRA
1 79
mons de
(4
on
18
pi"s de loog, de detU ridelles,
de
dt::OI lanches avcc Icurs carnes) de deux rOues de
r
3
6
piés de diametre,
&e.
I/oy.
la jig.
2.
PI. dI< Char–
ron .
Quaod
00
veu, la faire Cen-ir
a
rmnlparter des
perfoDoes ,
00
la eou,'rc d' uoe toile portée fur des cer–
ceaox.
• C H AR R E T E'E, Cf,
(OEcon. rllft.
&
Comm.)
eíl la quamiré que peut conteoir une charreue contidé–
rée comme m eline. Je dis
eo"ji¿lre. e.mme mofure,
¡>:lrce que oous o'a,'ons poior de melure qui s'appelle
&
qui foit en
eharreuo.
Cependaot la capaciré de la
eh"ryette
ou
eharrete.
rapportée
a
la meCure du bois ,
n'el! que la moitié de
la
corde, ou ne contieU! que la
voie de Paris.
1/0)'0::'
C o
R
D E
&
V
O
t E.
C H A R R
1
E
R ,
v.
aél:.
( Comm,,«)
e'eCt traofpor–
ter Cur une charre"e.
C
H A
R R t E R,
V.
u.
( Falle.)
il a deux acceprions ;
il
Ce
dir
1°
d' un oifeau qui emporre la proie qu'
iI
a
priCe, & qui De revient qu' apres qu' on l' a reclamé;
2°
de l'oiCeau qui
Ce
laifre emporter lui-meme dans la
pourCuite de la proie.
(V)
C
H A
R R t ER,
( Hydrall/i'f.)
entralner avec foi : les
eaUI tan! de riviere que de fonraine
eharrím:
naturelle–
ment du rabie, du gravier.
( K )
C HA R RO l
S,
r.
m.
( ']IIrifpr. )
eonduites de voi–
tures
¡¡
roue en général ; Ce prennen! quelquefois ponr
des corvées ou autres preUarions de
eharroir
& voitU–
res qui Com das par les Cujets de chaque pays , pour
les réparorions des villes & chemins, pour le tr3nl;'or,
des munitions de guerre . Chez les R omains , ces lor–
tes de
eharro;r
éroient comprés au nombre des charges
publiques . L es corvéables en doivenr aufli
¡¡
leur fei·
gneur,
&
le fermier
3U
propriét?ire, lorfqu'il y en a u–
ne cl.ufe paniculiere daos le ball . D aos la coOtume de
Bourboullois
&
dans celle de la M arche , le droir de
eharro;
fe peut bailler eo ametre .
V oyez
Sal \'aing,
do
I'"fage deJ jiefr . B ibliot . de
Bouchel, au mnr
e
harro–
Jer .
Papon,
/iv re
X /l!.
titovj.
nO.
2 .
H enrys ,
tomo
l .
liv.
lIl.
eh. ;ij. 'fuef!.
33.
Guyot,
des jiefr , tr. des
eorvle!, pago
2.)'2.
&
31) .
V oy. I'artiele
C
O R V
E'E
S.
(A)
e
H A R R
o t,
(Mar.)
011 donne ce nom
ii
une
grande chaloupc donr on fe fere pour porter la morue
apres la peche; cetre chaloupe eCt relevée de deux fur–
ges de roile, ponr foOrenir une plus graode charge.
(2)
• C H A R R O
N,
r.
m .
ouvrier amorifé:l faire ,
vendre,
&
faire exécurer tout l'ouvrage en bois qui en–
tre dans le" grofTes voitures, & leur an irail , en qualiré
de maltre de la c.,mmunauré des
Charronr .
Cen e cnm–
muuauté o'e dare
Ces
premiees réglemens que de
1498.
Elle a quatre jurés; deux entren! en charge,
&
deux
en Con eor
lOUS
les ans .
11
faut avoir élé quatre ans ap–
prcnti & quatre ans eompagnon , avan! que de
Ce
pré–
fenter
a
la mal triCe . .L es jurés ont droit de vifi te dans
les aneliers
&
Cur les Iieux ou Ce .déchargent les boi.
de charronage. Les ma; tres font obligés de marquer de
leur marque les bois qu'ils ont employés.
11
en en en–
eore de ces réglemens, ainfi que de ccux des Charpen–
riers: beaueoup de formalités relatives
a
la conduite de
la communauré ; prefque aueuoe regle pour le bien du
fcrvice public.
• C H A R R O
N
A G E,
r.
m . fe dit de la profcC–
fion , du bois,
&
de I'ouvrage du C harron .
V oy. I'ar–
tide
C
H A R
R o N, quanr a la prnfemon
&
a
J'ouvra–
ge . Quant au bois, le Charron employe parrieuliere–
ment le
fr~ne,
le charme , I'émble,
&
I'orme.
V oyez
tlftX
articleI
R
o
U E
s,
e
A R R
o
S S E,
M
o y
E U .,
J
A
v
E
L
E'S ,
' c
H A
R il E T TE, l' emploi de chacun
de ces bois. On les preud ou fciés ou eo grume .
V oy .
GRUME
&
BOls.
CHARRUAGES,
C.
in.
pi.
(']tlriJp.) earrzt–
eagía;
e'en ainti qu'en eertain pays en appelle les rer–
res labourables . L a coO rume de V irri en fait memion ,
arto
f 6. 60.
&
61. Ces anicles ont éré rirés d'une or–
donnance de Thibaut comte de Champagoe, de l' an
1220
qui en au earrulaire de Champagne. Elle el!
rappo~tée
par M . de L auriere eo Con
g/olfai~e,
au moe
charrtf.ageJ :
00
y
trouve ces mots
carrIJ,C0j!.ta ,
p rata ,
&
vínear ,
&c. pour exprimer les terres laboumbles.
prés,
&
vigoes.
Le
charrftage
étoit aum uo droit que les feigneurs
levoient. en Champagne fur leurs hommes ou CUJets ,
a
raiCon des charrues .
VQyoz Compmm" bladorttm terra!
Campani..
ao.
1348.
des charrues de Sainte- M ene–
houla·
c'eh
a
favoir de chaeun bourgeois de la-dite
ville <lui laboure de fa propre bete)
Un
fepticr
d'avoill~
Z
2.
al",