Table of Contents Table of Contents
Previous Page  223 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 223 / 796 Next Page
Page Background

C RA

On la jugea

(j

avantageufe aux fujets,

&

remplie de

dirpofjtioll>

f.i

julles

&

h

équitables, en comparaifon de

toutes celles qui avoient été aceordées jufqu'alors,

qu~

la

nutioo cOl1{c;:ntit, ponr

l'obtenir

1

d'nccorder

au roi

le quinzieme denier de touS fes biens meubles.

Chnm –

btrs. (G)

e

H A

R

T RE,

(MeduÍize)

on dit qu'un enfant

dl

en

chartr<,

lorf'lu'il ea ree , heétique,

&

tellement ex–

ténué, qu'i l n'a que la peau collée fur les os; ma–

ladie

a

laquelle les l\1edecins OO! donné le nom de

ma–

rafme . Voye>:.

M

A R A

S

M

E. Peut-"tre I'expreffion,

ces

enfans [ene en ,bartre,

vient~elle

de ce qu'on les voüc

aux [aints, dont les ehaiTes fon t appellées

c""rtres

par

nos vieux :lu teurS.

D u Verney ,

traieé des Yt'1altldie.s

¡leJ

os.

Quelques-uns

0 01

écrit qu'on nomme en France le

rachitiJ, chtlrtre ;

mais ils om confondu deux maladies

qui [001 tres-différentes.

Id . ibid.

e

H A

R

T R

ES, (

G/og.)

ville de France, capitale

du pays ehartrain

&

de la Be.uee , avee titre de du–

ehé, lur l'Eure.

L ong.

18 d j O' ;"'

lat.

48d 26'

49' .

e H A R T R E'E

5-,

v

tLI.ES

e

H A

R

T R

E'E

S ,

e'ea–

'-dire qui om des . neiens ti tres de lenrs priviléges

&

franeh ifes.

Voyez ci-apres

VIL L E S.

(Á)

e

H A R T R E U S E,

fubi¡.

f.

( H ift. mod.)

mo–

nal1ere célebre ainG nom mé d'une m ontagne efearpée

de D auphiué fur laquelle

iI

en ba ti, dans

UD

defert af–

freux,

:'i

cinq Iieues de C¡renoble,

&

qui a donné fon

, nom

ii

tOut l' ordre des ehartreux qu' y fonda faint

Bruno, en s'y retirant avee fept

~ompagnons

I'an

1086.

ee nom a pa!Té depuis

a

tous les monaaeres de ehar–

treux; on dillingue feu!ement eelui de Grenoble par le

l i[fe

de

grande cI,artrellfe.

L a

ehartrmfe

de L ondres qu'on a appellée par eor–

ruption

carther~hol(,fe,

c'cH-a-dire

maijon des chartres,

ell

Jlluintcnant

changée en un collégc qu'

011 n0l111l1e

J'hóp'tal de Slttto"

,

du nom de fon fondateur qui le

dota d'abord de 4000 Iiv. a erling de rente ;

&

Ce re–

veDu s'el1 depuis augmemé jufqu'. fix m ille, ee cpl–

lé(';e doit

~tre

compot"é

d'hoDn~te~

gens, [oit militaires ,

fOlt

commer~aDs

infirmes,

&

doO! les affaires ont mal

tourné. lIs font au nombre de quatre-vingt qui viveot

en comtnuD felon I'ufage des colléges,

&

qui fOllt 10-

gés, vétus , nomris,

&

[oignés daos lems maladies aux

dépens de la maiCon.

11 Y

a auffi

pl~ee

pour quaran–

(e~quatre

jeunes gens ou écoliers qui

y

fo nE: cn,tretenus

&

inCtruits: eCUA d,'entr'eux qui QIl[

de Paptitude

pOllr

Jes Lertres,

fon~

envoyés aux univerfités avec uoe pen–

fion de vingt livres aerliDg pendam huit ans ; on met

les autres dans le eomm<:rce . La Curíntendance de eet

hÓpital ea confiée

ii

[eize gouverneurs, qui Cont ordioai–

rement des per[onnes de la premiere qualité . L orfque

la place d'un

d'eou'eux

vient

a

vaquer,

el1~

en

rcnl–

plie par l'éleétion d'un nouvean m embre falte par les

autres gouverneurs. Les officiers de ce collége font un

maltre , un prédic3teUr, un économe, un thréCorier , un

m aitre d'éeole,

&c. Chambers. (G)

eH

Ii

R

T R E

U X,

r.

m.

( H ift· eccl/f.)

ordre de

religieux inflirué par S. Bruno enl

1086 ,

&

remarqua–

ble par l'auaérité de la regle . Elle oblige les religicux

a

une folitude perpétuelle,

&

l'abaioenee totale de vian–

de,

m~me

eo eas de maladie daogereufe

&

en dan–

ge, de mort,

&

au Glenee abColu, exeepté en certalDs

¡ems marqués .

Voy .

M

O N

a s

T I

Q

u

E, M o

I N E •

Leurs maifons Cont ordinairemem

b~ties

daos des de–

ferts , quoiqu'il s'en trouve

iI

la proximité des vil les ,

ou dans les villes

m~mes .

La fervem

&

la piété mo–

naaique fe font toiljoms mieux conCervées dans cet or–

dre que dans les autres. M. I'abbé de la Trape (Rancé)

a

cependunt tkhé de prouver que les

C hartrCl!x

s'é–

toienr relaehés de ceUe extreme uuaérité qui leur éroit

preCerite par les eonflitutions de Guigues

1.

leur ciuquie–

m e genéral . Muis dom lnnocent Ma(foo,

éhl

géné–

mI

en

16]í,

dans une réponfe

a

M.

l'abb.é de Ran–

cé, a moulté que ce que eelui - ci appelle:

ftatttts

ou

eonftitutions

de Guignes, n'étoit que des eoiltumes eom–

pilées par le P. Guigues ,

&

qui ne devinrent lois que

j ong-tems

~pres.

En effef, S. Bruno ne

laia::~

aucUDes

r e¡¡les éerites

ii

ron ordre. Guigues él u en

lIt O,

en

m lt les eoil tnmes

&

les a atuts par écrit;

&

ce fu t Ba-

Tor'"

1

Il.

(1)

Charybde

n'e~

point

{jtl]~e

:lU

Cdp

J,.

FdY' .

mais neuf mils .cnvi.

ron loio du gouffre de

SI,}II.

prc5

Ct!nc

coudée {ur .le

.nv age

qui forrne le Pore de Meffine .

a

gaucht!. pour ceux

qUl

vlen~eot

.le (ircce. SCflla étant

a

la

droi~.

Celon ce

'(en

célebre d·Ovldc:

CRA

185

lile leur huitieme général, élu en

11

SI, 'lui dren" Icurs

epllfiitutions telles qu'ellcs furem al' prouvécs par le faint

liége. Les

CharrreJtT.

Ont donné

a

l'Eglife plufituts

f,illts prél,ts,

&

graud nombre de fujets illullres p2r

leur dothine

&

par lcm piété. L eur général ne plend

que le tilte de

priertr de 1" ChartrelJfe. (G)

e

H A R T R E U X ,

(Hifl. nat.

)

lone de chat dont

le poil el1 d'un gris cendré tirant fur le bleu. e'efl

' u–

ne des pcnu"" dont les Pelletiers fotlt négoee,

&

qn'ils

employent dans les fourrltres .

Voy.

e

H A T .

e

B

1\

R T

R E U

x,

(pelle de ) e omm.

efpcce de, Jai–

oc tres-tihe, que nos manufaéluriers

eLl

draps

& ...

·nu–

tres

<iroff~s

tirem d' Elpagne .

Fo)'<z le D ialon,,_.

d~

C omm.

eHA R TRIER, f. m.

(YttriJpr1!d.)

ligni ñe br–

dinairement le lieu 011 font renfermés les ehartes

&

anciens titres des abbayes, monafieres,

&

des grandes

feigneuries. On appel loit autrefois

chartrier d1l roi

ou

de

F,.a"cc,

ce que I'on appelle aujourd'hui

t hr!for des

e/,m'tes :

mais ce

eblU-t1'jcT

étoit m oins un líen

ou

¡'OI1

renfernloic les charles de la couronne, que le recllci l

&

la

colleélio!l de ces ehartes que 1'0n portoit alors

par-tout •

la

fuiiC dn loi. Richard roi d' Angleterre ,

'pOI

dé!"it I'armée de Philippc-Augnae entre Cha teau–

dun

&

Vend6me, en

1194,

enleva tour fon bagagc,

&

notamment le

e!Jartr;er

de F ranee. eene perte fu t

eau!e que 1'00 établit

:l

París un dépllt des ehartes de

In

colirrone, que I'on appella

le thréfor des chartes.

VO)'ez

T

H R (;;'S O R

1)

E S

e

H A R T

Ji

S.

e

!-lA

R

T

R

1 E R,

(yttr~{p.)

fign iñoit auffi en quel –

ql1es

cndroits

prifonnier;

ce qui

v~cnt

du

mo[

cbnr:te,

qui re diroit

nncien~lement

pOllr

pr¡fon . !/o}'ez

i',!~clt!n­

ne chroni'lr,e de F1a"dre, ch.

Ixv}.

&

le gloffalre de

M. de Lauriere, au mot

charte.

( Á )

CHAR

TU L

A I RE ,

f.

m.

( H ift· eecl/f.)

on

prétend que le

chartlllaire

étoit dans 1'églife L atine,

ce que le ehanophylax ¿toit dans I'égli[e

Gr~eque.

Vo–

vez I'article

e

H A R T O P H Y

L,'

x.

Quoi qu'il en foir

'des prérogatives de ces digaités ,

iI

el1 évident que leurs

noms veooient de la garde des chartes

&

titres , confi é.

particulierement

iI

ceux qui les po(fédoient.

e

HA R

TUL

A

I RE, fe dit encore du volume 011 l'on

3

tr.nCerit les charres principales d'une abbaye ou d'nne

feigneurie.

*

eH

Ii

R

Y

B D E,

f.

f.

(Myth. )

femme qui ha–

bitoit

&

voloit le long des clltes de

la

Sicilc ; elle

fo t

frappée de la foudre

&

métqmorphorée en manare ma–

rin, pom avoir détourné les b",uCs d'Hereulc. ee mon–

are attendoit pres d'un écueil de Sieile, les p.(fans pour

les dél"orcr:

liI

les eaux tollruoyoient, elltralnanr les

vailfeaux dans des gouffres,

&

les renvoyall t du fond

ii

i<l

Curface trois fois,

ii

ce que dit Homere, avant

que de les abforber: Ol! entendoit de grallds bruits ,

&

I'on Ile frnnehiiToit le pafiage qu'avec ffayeur. e'cfi au–

j ourd'hui le

eflpo di far'o:

ce lieu femble avoir perda

tout ce qu'il avoit

d'effrny~nt,

en pcrdan! fon ancien

Ilom;

&

eerte

Cbar)'bde,

la terrem dcs navigateurs de

l'antÍquité, oe mérite preCque pas I'anemion de nos

pi~

lotes : ce qui íernble proover, ou qu'en effet ce pa(fa–

ge n'ea plus aum dangercux qu'i1 l'étoit, ou que ce

qui étoit du tems d'Honwre un grand dangor pour les

matclots n'en el1 pas un pour les n6tres. ( t)

*

e H

l\

S,

f.

m.

(Art m!cb.)

ce terme a plutieurs

aeceptions tres-difierellteS:

c'ea

chez les Amydonniers,

une exp reffion. du grain amolli

d~ns

I'eal) fous la for–

me d'une eolle; che? les Aiguilliers, c'ea la partie ou·

verte de l'aiguille;

&

chez les Tificrands,

e'ea

I'ex–

premon de graio des Amydooniers mife en colle,

&

employée

a

coller les fils de la chaine, afin de leur

donner

l1l1

peu moins de flexibilité .

Voyez '¡

l'

(lrticle

A

1G

U

1

L L E

DE

B O

N N

E

T

t ER , la deCcription de la

maehine ,

a

l'aide de laque:lIe on pratique en tres-pe.u

de tems lG

e"as

0 U

la

ehtiffc

a

un grand nombre d'a¡–

guilles.

eH ASN ADAR AGl\S I ,

f.

m.

(Hifl· mod. )

cunuque qui garde le tllrél"r de la validé ou liJltane

mere du gralld-feigneur,

&

qUl eommallde aux dome_

.} fliques de

[a

ellambre.

R icaut.

Et

eomm~

les thré–

fors ne fom pas moins

re~herchés

en

Turq~l~

que daos

les autres

COUl'S,

celui

qUl

en ca le dépOll talre

el!

eH

Aa

gra~

S'ylld

IIIIIIS d,.\'1rHm.

ldtllf'm

¡rrU¡lIit:,s.

(J"uyhdil

J,nf41

41.

Voyc'Z. le, lerrre" d'

.AII(,

I~ Gr~tI~

contre le Pere

L,,(;

a

Livou1'oo

.c

' 7$7.

(M)