eRA
,!ue le
pomme~u
en intiere ment chaiTé .
Voye::.
P o
M–
)1
E A
u,
&
la fig.
r 7.
Planehe ·dl! Fo"rbi.Déur.
C
H " S
S
E - POI N
TE,
r.
f.
outil a I'ulage d'un grand
nombre d'ouvriers en fer , eQ cui\'ce, en rnécaux, en bois,
qui s'en [ervem, ainli que le nom I'indiquo aiToz,
a
char–
fer les poimes ou
~oupi\les
placées dans leurs ouvra–
ges, fans g1 ter' les lormes de
ces
ouvcoges . C'eft un
m orceau d'acier trempé, fort aigu, tel <Ju'on le voit
fig.
36-
dI<
D orwr ,
On applique I'extrémité aiguc de
¡'outil [ur la poillte ou goupil le a charrer; on frappe
un coup I.eger [ur la tete; la goupiJle [ort par le c6té
oppa(é : on la [aifit avee les pinces,
&
on acheve de
l'arracher,
11 Y
a la
eha.f!e-poineo
;i
Illain, [ur laquelle
o.n ne frappe point; on la prend (eulement
a
la main ,
'011 appuie le petit bout (ur la goupil le
¡;
chdrer,
&
on
prriTe contre ceue goupil le le petit boUl de la
ehaffe–
p oi7fte,
le plus fortemcnt
&
le plus dans la direél:ion
de la goupille qu'on peut. Ceue demiere
ehaffe -poinee
eft
a
préférer dans les cas tols que celui ou
iI
s'agi–
roit de chalTer une pointe hors de la bordure d'une gla–
ce: il vaut mieux 'faire Cort:r la po.inte en la pou{fant,
que de fropp", [ur la tete qe I'outil un coup qui pourroit
~branler
la g lace , faire tomber Con teint , ou, qui pis
en, la fendre, Celon la commotion qu'elle recevroit du
coup relarivement a Ca pofi tion .
e
H A S S E - R
J
V E T ,
f.
m.
C'í'J te7me
de ChauderfJn–
,'¡er
&
a/~trcs
ol!7JYiers,
eft un morccau de fcr
~
[ete
large, percé
a
(on autre extrémité d'un trou peu pro–
fond , duns lequel s'illCere
&
[e rive le c10n de euivre
que I'on fr.ppe avee un marteau .
V Ol'cZ
14
fig.
17.
PI.
lJ.
d" Chaltdero1111ier.
C H A S S
E',
r.
m.
( Danfe)
e'en un pas qui
eft
or–
dinairemenr précédé d'un eoupé, ou d'un autre pas qui
'conduit :\ la deuxieme polition d'oií
iI
Ce prend.
11
fe
fair en allant de c6ré , Coir
;i
droite [oir :\ gauehe.
Si
I'oll veut, par excmple, faire ce
P,lS
du cÓ,ré gau–
che,
11
faur plier [ur les deux jalllbes,
&
[e relever en
f.'1UUiIlt
a
denli: eH
prenalH
ce ln ouvenlent fue
les deux
piés , la jampe droire s'approche de la gauehe pour re–
-IOmb.r
a
Ca place,
&
la chnU"e par coo[équent, en
1'obligean t de
Ce
porter plus loin
a
la deuxiellle poli–
tiotl. Cela doit s'cxécurcr
ue
~v'ite,
paree que 1'on re–
tombe [ur le droit ,
&
que la jambe gauche [e po[e in–
c ontinent
a
la deuxicme po!irion. ComIne on en fait
deux de
fuite
'1
au prclnier raur 1'on rctolnbe
&
1'0n.
plie,
&
du meme tems 011 reCTaute en portant le eorps
fur 1", droir ou [ur le gauche, [elon que le pas qui fuir
le demande .
,
Mais lor[qu'on en a plufieurs de (uite, comme dans
1'allemande, on fair les [auts de [uite, fans Ce relever
fur un [eul pié , eomme
iI
[e pratique quand il n'y en
a que deux.
\
Ce pa,s [e f.,i t
d~
m éme en "riere,.en
chang~anr
feulement le, po fitions : étanr
il
la quatneme pofinon,
la jambe droite devant, on plie
&
on [e releve en Cau–
.tant & en reeulant, & la jambe droite s'approche de la
gauche en retombant
a
fa place,
ce
qui la chpife en
arrierc.
a
la quntrieme pofition : mais comme
011
[om·
be plié au [eco1\d faut qui [e fair de [uile, 011 Ce re–
leve foit [ur le droir foit Cur le gauche, Celon le pas
'<Jui [uir , en obrervant toílj ou,s au premie.. faut que ce
foit la jambe qui eft devant qui chalTe I'aurre
&
fe po[e
la premiere en retoOloant.
DiE!. de 'I"rlv,
&
R amea" .
'T
raid de la Choril.r4phie.
CHASS ELAS,
vo)'e::.
VIG NES..
C H A S S E L A Y , (
Giog.
)
pelÍte ville .de Fran–
~e
daos le L yonnois , prcs de la SaOJle , vis-a-vis de
Trévonx.
C H A S S E L E T,
~
G/og.)
petite ville des pays–
bas Autrichiens , n.u eomté de N.amur.
CHASSE R,
(')"ri[pr,
)
voyez
CHASSE
&
CH ASSE
DE
MEU NI ER .
C H
A
S S
I!
R ,
en ArehieeE!ure
;
ce mot [e dit parroi
les ou\'riers pour
po".Der
~n
frappant,
coun;ne 10[[–
qu'on frappe avee coins
&
maille,s pour Joindre les af–
femblages de menuiCerie; on daos d'autres ouvrages de
mn~onnerie,
comme de
ehaffer
du ruilot ou éelat de
pierre elltre deUI joints dans I'intérieur d'un mur.
( P)
C H
A
S S E R ,
(Art! mleh.
)
pouO:er
a.~ec
force: on
die
eha.De,·
a
foree
une rondelJe, une freue , UDe vlrol–
le de fer, 10rCqu'on équipe un balancier, un m0';1ton,
un tuyau de bois, une pieee d'une m.aehine hydrauhque,
ou autre.
( K)
.
C
II
"S S E
R , (
Marine)
[e dit d'UD vai{feau moucl–
lé dans une rade,
&
qui par 13 force du \(ent ou des
courans, cntnlioe fon
aoafe , qui
n'a pn.s
a{fe~
ffiQrdu
dans le fond pour . rreter le vailTeau .
00
dlc
chaffer
fur fes OiJ(re!, Vo)'ez
A
N
e
n.
E _
eRA
191
L orfqu'ou mouille [Ur un fond de mauvai[e tenue
on cour: ri[que de
ehaffcr.
(
Z)
,
C
H
"S S E R
un vaifhalt , (Marine)
c'eft le pour–
fuivre .
Cha.Der fu r
"n
vaijJeau,
c'en
courir [ur lui pour le
joindre.
(Z )
e
H A S S E
R
ten chcval en
aVllnt,
ou
le
porter
en
a'Vant,
c'en l'aider du gras de jambes ou du pincer pour
le faire avaneer .
e
H A S S E
R.,
termo de P iche,
c'efi: envoyer ; ainfi
eha.Der de
la
marle
a
P ari! ,
c'en envoyer du poiflt)n
frais en cctte ville : de-Ió le nom de
eha.Dc-marie
que
1'on donDe
a
eeuX qui la condui[ent,
&
méme " la
vaiture qui la tr.nCporte.
CHr\SSERr\NDER I E ,
f.
f.
('}f!ri[pr . )
cft
un droit que les meuniers pnyent en Poitou -:'u [eigneuc
qui a droir de moulin bonna l, pour avoir la permilllon
de ohaOer dans l'érendue de Ca terre, c'eft-a-dire d'y ve–
nir cherchcr les graills pour moudre.
V oye::. le gloff. de
L auriere ,
hoe 'Verbo. (A)
CHASSEUR , r .m . eelui qui s'en fai t nn mé–
tier, ou du moins no exercice habitncJ de
la
cha{fe.
11
en pon
d~
ehr,¡rer quelquefois ; mais
iJ
en mal d'etre
un
ehaffcr/f,
quand
011
a un nutre état dans la focié,é ,
C H AS S 1E
O"
r...
1P P 1T U
D E,
r,
f.
(Mede–
ei,!e
)
en latin
lipp;t"do.
Cic. cependnnr CelCe Ce lere
de ce terme pour déligner l'ophthalmie ou l'innammn–
lÍon de l'ceil: mais daos notre langue nous ne conton–
dOllS point ces deux cho[es;
&
quoiqlle I'ophthalmie
[oir Convent accompngoée
de
lippitrde,
&
cclle-ci de
larmes , 'nolls les diflillguons l'unc de l'aUlre par des ex–
prcffions dift"¿rentes ,
&
oous
nomrnolls
cha.Dit:
une
m:l~
ladie panicnl ierc des paupieres, qlli eC! plus ou moins
confidérablc ruivant fa nature, res degrés, [es C)'nlPto–
Jnes ,
&
fes caufes.
On apper<;oit le long du bord intérieur des paupie,
res, de eertnins poines qui font les orifices de$ vaiflea",,;
exeréteurs, de petites glandes dont la groileur n'exce–
de pas celle de la grainc de pavot,
&
qlli [om
fituée~
de
(uit~
intériellrClTlcnt [ur une m eme ligne au bord.
des paupicrcs .
On ks nomlOe
glande! ¡ebade!
de (Vleibomius : el–
les Cont longuettes, logées dans des fillons , conneJures
ou r:1inures de la fuce interne des
tarres:
elles on[ une
couleur b!anch:1trc;
&
ér:mt examinées avec le micro–
fcope fi mp.!e, elles paroilTenr comme de pet:res
grappe~
de plufieurs grains qlli
communiquen~
enC.mble: quand
on les preOe entre deus ongies, il en [on por les poines
cili~ires
une matiere
C~bacée
ou [ui(eu[e ,
&
eomme
u~
ne e[peee de eire mol!e.
Cts petites glandes ciliai(es Céparellt de la mnlTe dl!
r.,ng une liqneur qui par une tille onél:uoli,é enduit le
bord des psu pieres,
&
cmpeche que ·Ieur battcment eon–
tinucl
l'ulle
centre l'autrc ne dOtlm! atrcinte
:l
la mem–
brane délic",e qui revet le pelil cartilage ,
&
nc I'ex–
corie . L orCque
eeu~
humellr s'épaillit, deviem gl uaote,
elle produit ce qu'on appclle
la ehaffie.
Or cela n'a"ive que par I'alrér!"ion des petjtes glan–
des que nous venons de dé<:rire , par lem tilcérotion ou
celle des mCl)1branes de l' cei l, de la partie intérkure
des paupieres , ou de leurs bords. '
E n elfet In
eh,.ffie
eil. pr,?premer.r ou UDe> matiere pu–
rulente qui Meoule de pedts ulceres de I'ceil
&
'lui
en abreuvée de larmes, ou le fuc nourricier délayé par
df!s
larn1cs,
mais vicié dans
fa.
naturc"I qui s'écoule des
glacides eiliaircs al térées
&
uleérécs par quelquc cauCe.
que ce [oit.
Ln
cb.nffie
di ou fimple, produire par !lne nlcéra–
lion
I~gere
de que1ques-uncs des glande
Cebaeées;?~
elle eft eonl1déro.ble , compliq;uée avee d'aUlres maladles
de I'ceil dOIlt elle émane.
D ans I'ophrhalmie, par exemple,
&
dans les uleéra–
tions de la cornée
&
cl,e
\;J.
eonjonél:iye , il d¿eoule beau–
eoup
de
larmes,
&
peu de
ehaffie ,
Ji
cauCe que la
llJa–
riere de la
ehaffi.e
étant dél,vée dans ulle grande qu¡tn –
tité d'eau
eft
peu [cnfible Cur-rour ql1,¡nd ces mala –
dies COí1t
dans
Jeur vigueur ;
:n~is
qua.ndt!ltes cOI:nm::n–
ccat
;i
Meliner les larmes dlmllluellt; elles dcvlennem
alors gluantes,
&
[e convertirrem en- ,untiere
challleu[~ ~
D ans la finule lacrymale
ou,vert~ ~11 c~té
de 1',.",1,
dans toutes I'u lcérations de la partle II1téneure des pau–
p:eres .
&
de Icurs bords
1
&
dnns quelques autres ma–
ladies de ceu e nature, il Ce forme beaucoup de
chaffie,
parce que t,Dures les glandes. cilirures [Ont alors attaquécs,
&
que la qualÍtilé de manere purulente ell détrempée.
dans peu de larmes.
~nfin
dans I'ulcération
d,c~
glandes des yfUX OU de..
P,'!-u·: