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eRA

ente erl d'empecher qu'on ne voye le brillane do coi–

vre, qui 10tfqu'jI en bien bruni ,

ré6~chil

la lumiere

eomme une glace, ce qoi farigueroie eIlrememcm la

vOe .

11 A S S

I

S,

( Hydr. ) erl

uo alTemblage de bois ou

de

ti

r qui fe place au bas d'une pompo, pour pouvoir

par le moyen de deux coulilles praliquées dans un dor–

maDI de boiS

k

la lever au befoin,

&

vifiler les eorps

de pompe. ( )

C

JI

A

s , o

E v E R RE,

( '}ardinag.)

erl un baei

de planches de la 10llgueur ordinair<mem de di,· huie

piés, qpi erl eelle des plus longues planches; on les em–

bo1ee par des rainures les unes fur les aUlres, pour ne

former qu'un fcul corps,

&

les lier avec des écrou .

e

ehaffis

fe mel au-delTus d'une couche P!épasée,

&

fe couvre par des

. haffis d, V'Tf'

de qU.lre p,és en quar–

re! , cmrelcous par des équerres de fer emaiJlées dans

Jes bois: ils fe foOliennenl par des lraverfes ,

&

fe po–

fcm un peu en peme , pour avoir plus de foleil

&

pour

I' écoulemem des eaux de pluie;

011

Y

mee aum des

goullieres de fer-blane qui jmem I'eau dehors . On peue

marliquer les joims des

ebaffis d. v<rr.,

a6n de les ga–

ranlir de la pluie, de lB Ifeige,

&

des vems .

011

Y

é–

leve des . nanas, des plames ¿Irangeres,

&

loue ce qu'

on veue avaneer . Q uand on veue donner de I', ir nu>:

plames,

ji

y a des

ehaJ1is d, Vtrr<

qu'oll peur lever par

le moyen des rainures,

&

qu'on remee le foir en plB–

ce .

11

mur peindre ces

ehaJ1is

en· dehors

&

les goudron–

ner en-dedans, pour leur donncr plus de duré".

C

11

ASS ,

S,

" f/.njil,

d'

lmprim<ri.,

erl un ,Ilembla–

ge de qualre lringles de fer plal, d'environ de qualre

3

cinq Iignes d'épailTeur fur huil

~

dix Iignes de large ,

&

done la longueur déeermine la grandeur du

<haJlil.

es qunlre lringles, dooc deu: fom IIn peu plus Jon–

gues que les deu: nUlres, fone rivées

iJ

anglo droil I' u–

lIe

I'nulre

a

leurs eIlro!milés,

&

formen l:l peu-pres

un

quarré, parlagc! dans fon milieu par une aUlre lrin–

gle de fer de la meme épailTeur,

&

moios I'r:ge que

Jes 'ulres . Quand cene Iringle Iraverfe le

ehaJlis

dans

fa largeur on de·haul·en·bas, c'erl un

, haJ1is

pour le

form3C

in-folio ,

I'in- f"arto, ,'in-oé/avo ,

&

tauS

les

nu–

tres formals imaginables . Quand cene meme u in&le Ira–

verfe le

ehaJ1is

dans fa longueur ou de gauche a droi–

le, on I'arpelle

ehaJ1is in· dottt;c. Voyet; I.s Planeh<1

de

l'

l mprI1l1ef;e,

f.!I

J'

explica/;ol1

'1'"

1l0UI el1

Jonne–

ron: .

H A S 1

S

Jt

efavitr,

¡:/u

Ipind tll

t

&

dI/.

da'Vt–

t i" , (Luthtric)

dt la partie de ces inrlrumens, fur la–

quelle les lOuches fom momées. 1I eCl eompofé de erois

barres de bois

a

b,

e

D , E F,

&

de deux u a'vcr–

fes, "

Ebb

F,

alTemblées les unes avec les aUlres. L a

barre

e

qui erl enlre les deul aUlres , erl couverle

d'Qulane de poimes dilpofées fur deux rongé,es , qu'

iI

doie y nvoir de lOuches.

VOY'::

C LA

V /

E

R •

L es poin–

les

b, b , b,

&c.

qui fom fur le devam, fervem pour

les louches diaeoniques;

&

les nuues

t,

e ,

"

e,

fer–

vent pour les chromaliques ou feince: ces poinees ell–

trene dans des erous qui fom achaque lOuche.

Sur IR barre "

b

qui erl le fond du

ehaJ1is,

on calle

une nUlre barre

A

B

appellée

diapafon,

divifée par au–

tam de Imies de

fe ie

',' , "

perpendieulBires, qu'jI

y

a des lOuches: ces erails de fde

re~oivcm

les poinees qui

fone nu! eXlremilés

des

eouches, ce qui les guide dans

leurs mouvemens . Sur la panie de barre

a

b ,

qui o'erl

poim recouven e par le diapafon

A B ,

on anache plu.

/ieurs bandes de lifiere d'éloffe de laioe,

a,

b,

pOUf que

lei eouch"s en relombam ne faa em poim de bruil : ce

qui ne manqueroie pas d'arriver, fi la barre de bois

"b

n'éloil poim rcctluvene . Pour la

m~me

raifon, on en–

file fur les poimes de la barre

e

D

,

fur laquelle les

couches fom bafcule, de peeils

morceau~

de drap, fur

lefqucls les louches vom appuycr. Quanl a la b3rre

E F,

c'en uoe regle de bois Ires· mince, done J'ufage erl de

eoncenir les deu x c61"s

aE , bF,

du

tbaJ1is .

L es

100-

ches ne doivcne poine eoucher a celle deroiere barre.

V o)'n

/<1

Plm"hu de L lttbni., fig . á" clav"in .

L cs

ebaJ1is

des eJavccins qui om deux eJaviers, fon e

a·peu-pres fcmblables

a

celui

des

~pinenes .

11

n'y a. qoe

le fecond qui en diflhe, en ce que au Iieu d'un

d/ap~fon pour guider les louehes, iJ

a

une barre

E F

gUille

de poimes de fer, emre lefquelles les lOuches fe meu·

"CO! .

V oy .

C

L A

v

I E R

0'0

R

G

U E ,

&

Irs PI. de L,,-

Ib"i. ,

j'g.

átl

d afJub,.

. .

C

JI

A

l OE L '

T,

erl un ouvrage de meou,feele,

fur lequel te ferrurier mOnte les lringles qui poneO! les

rideanl du Iic,

&

le tapilIi r

1'~lofli:

qui le gaenil .

e

11

Al ,

(,¡

la

1IToll1l.ir)

on en a deux pour fai–

T ome

¡/l.

eRA

193

re un maule; on les emplil

f~parc.'meO[

de fable humi–

de, que I'on bal bien avec des bailes fur les planches

gmvées en lames; eofuile on les

r~unil,

&

on les fer–

re .vec l. prelTe

a

moule

&

le coio .

f/oya

l'

artid,

FO NDER JE t.N CU JV RE.

HA '

S:

on appellc de ce oom , a

Poplra,

couc

ou\'Cage de menuiferic, compofé de qualre regles de

bois aUemb,é.s, quarré, rond, oval, ou de lelle .Ulre

forme que I'ufase qu'on en veut faire le demande; qu'

on couvre de IOrle,

&

qu'on peine enfuile pour remplir

l'obJee auquel on le derlioe . L a ferme erl un gmnd

ebaJ1is. V oya:.

FE R

M E .

On dil le premier, le fecond ,

&

le Iroifieme

ehaffis:

ce mOl,

&

celui de

eottliJJ.

eo

ce fens, fOI1l fynonymcs.

Vo)'e::

e

o

u

L/S E .

L es deux premiees

ehaJ1is

de chacun des c61és du

Ihéalre, onl pour I'ordillaire vingl·un

pi~s

de hauleur;

les cinq .Ulres a propon ion , felon la peme du Iltiaue

OU les grad'lions qu'on veul leur donner pour la per–

fpedivc : ces gradalions pour l' ordinairc Com de neuf

pouees par

ebaffis. Voya.

PE

R S

P

E

e

T , V

E, D

E'C

0-

R A T' o N,

PE'

N T U Re,

& e.

(B)

H

A

S ,

, (fa"x ) VO)'.

F

AU

x·e

H

A

S S 1 •

(B )

e

H

A

6

I

S,

( D.J1ril1

&

p.intllrt)

efpeee de qU'Cr

ré compofe! de quaue

Irin~les

de bois .lTemblées , done

I'cfpeee imermédiaire erl d,vifé par des lit. en plulieurs

pelils quarrés femblables . ux m.iJles d'un 6JeI.

11

ferc

d

réduire les ligures du pelie au

gr.ud

,

&

du grand

au pelie.

V .y.::

RED U I RE.

L 'on appelle encore

ehaJ1is ,

les mOrceaux de bois fur

lefquels ron lend de la lOile pour peindre. On

el!

faic

de loures forles de formes .

H A S

J

s,

terme de Plombier;

c'efi ainli que ces

ouvriers .ppellem la

bordH"

d' une I.ble

a

cooler le

plomb. Cetle bordure enferme le fable fur lequel on ver–

fe le plomb,

&

regle 13 largeur

&

la longueur qu'on veue

donner

iJ

In piece qu'on coule.

L ..

deux longues pie–

ces

du

ebnJ1is

fe nommem les

IpOl1/!.<1 :

el les foOlien–

nem le robJe a l. hauleur convenable pour l' épaiITeur

qu'on veu l donner

iI

la lable.

Voyez.

E

P

o

N

G

E

s,

&

PI.

l .

d" P lombi" .

C HA S

S 1S ,

( R ,,6an.)

ce

foot qualre barres de bois

.(Temblées

a

morcoifes

&

lenoos, qui s'emmorloifenc

dans les quacre piliers montans du mélier, pOllr en fai–

re le couronnemem: c'erl fur ce

ehtrJ1is

que parlem le

b3tr3nt, ch:uelet,

pone.lifie,

cre.

H A S S O ,

( Hifl. nato Itbth.) Voy.

C

JI "

n o

T •

H A S S O 1RE,

r.

m.

l<rm,

á,

7"onn<I;,,;

c'en

un mOrceau de bois de ehene d'un demi-pouce d'épaif–

feur, de fepe ou huie pouces de longueur,

&

d'environ

/ix pooees de largeur . L e lonnelier le pofe par un boue

fUI

les

cereeaux qu'jI veuc ch.ffer,

&

frappc fur J'aulre

avee un maillel pour faire avancer le cerce.u, afin qu'

il embra(Te é/roilemeO! la fucaille .

f/.

T O

l;

N E L

I

E

R ;

vOJez aHJli "os figuru.

'

C

H

A

S

S OI RE, baguelle des ,ulourfie.s .

f/PY.

A

u–

TOUltSJERS.

CHA TA lL ,

f.

m.

01<

CAPITAL ,

mfaie

d. eomma"d" ('}urifpr. )

erl la fomme

a

laquelle le

bélaiJ a élé évalué emre le bailleur

&

le preneur, par

le comral . Cene erlimalion elt ordinairemenc nu·delTous

du julle prix .

Voye::

Revel,

fur

1<1

flatuts

d,

B ug.y ,

pag.20l .

&

1<1",ots

COMMANDE

&

CHEPTEL .

(ñ)

H

A S T EL,

r.

m.

( ] lIrifpr)

daos plufi eurs coO–

tume (igni6e

ehát<a,,-

D .ns celle de Charlres

arto

67 ,

71 ,

&

¡B ,

il

fi~L1i6e

le

prix á, In ebofe w"d1!e .

Ce

mOl

vicO!

d'aeap,ta"

qui veul dire

a.h"tr. Voy.::

Ca–

feneuve ,

Ir.

d" {rane' al"" pago

2f6.

&

a" mol

C4-

STELET .

( A)

.

• C

H

A

S

T

E

T

E'

en une v nu morale par laquel–

le nous modérons les'defirs déreglés de la chair . Pnr–

mi les appélils que nous avons

re~Os

de la n.ture, un

des plus vioJens erl celui qui porte un fexe .vees I'au–

Ire: appétil ,!oi nous erl commuo avee les a01mauI , .de

quelque efpece qu'ils foiem; car la nacure o'a pas mOans

veillé

;l

lB confen'alion des 3.nimaUI , qu'

a

celle

de

I'homme'

& :i

la confervalion des animaux mal.faifans ,

q~'a cell~

des anim,uI que oous appellons

~i",faifa"s.

Mais il erl arrivé parmi les

hommes,

cet anu:nal par eI–

~lIenee,

ce qu'oo n'. jamais remarqué parm,

.!~s

auues

'animauI; c' en de Iromper la nalure:, en

J~u,(J"anc

da

plaifir qu'elle a anaché

i

la propagauoo de l.efpece

hu~

maine

&

en nclgligenlll 'Ie bU! de cel . ltral! ; c'

erl-I~

précifé~eO!

ce qui conrlilue l' offence de I'impurelé :

&

{'"r cooféquem I'effence de la vertu oppofée confi Clera.

a meme (ilgemem

a

pr06e ce qu' on aura

rc~u

de 1",

nalure

&

a

ne

Jam.is

fépora la fin des mOl en.. L

, Bb

hilo

:r.