Table of Contents Table of Contents
Previous Page  227 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 227 / 796 Next Page
Page Background

CRA

11 en d<!'rendu

:1

loules peefonnes

I

m~me ~ux

fd–

gneurs haUtS-julliciees

I

de charree

a

I'arquebu(c ou avec

chkns daos les cap,[aioerics royales;

&

[oures les per–

rniffioos accordées par le palie om été eévoquées par

)'ordonoaoee de

1669,

fauf

a

eo accordee de 'louvelles.

Ceu. qui on[ daus les capi[aioeries royales des enclos

(ermés de murailles , De peuvem y faire aucuo [rou pour

donoer entrée au gibier

I

mais feulemeo[ ce qui en oé–

cerraire pour l'écoulemen[ des caux. lis ne peuvent

autli f30s permiffioo faiee aucuoe nouvelle enceinte de

murailles , á moins que ce oe foi l joigoan[ leurs mai-,

fOlls Jj[uées dans les bourgs , villages

&

hameaux .

La

eha./Je

des loups efl

Ii

imporrame pour la 'Confer–

vatioo des perfonoes

&

des befliaux, qu'elle a

méri[~

de oos rois une altemioo particuliere.

1I Y

avoi[ autre–

fois [an[ de loups dans ce royanme, que I'on fut obli–

de lever uoe efpece de taille pour celte

eha./Je.

Char–

les V. en 1377 exemp[a de ces impoGlions les

habit~ns

de Fontenai prcs le bois de Vincennes. On fu! obligé

d'établir en chaque provinee des louve[iers, que Fran–

c;ois

l.

créa eo litre d'ofliee;

&

il établil au-deffus d'eux

le grand louvetier de France. L 'ordonoance' d'Hnori

111.

du mois de Janvier

15'83,

enjoim aux ofliciers ,ks eaux

&

foré ts de faire arTembJer trois fois I'anoée un hom–

m e par feu de chaque paroiffe de leur relJor[, avcc aro

mes

&

chiens, pour faire la

eha./J.

aux loups. Les or–

donoances de

15'97, 1600 ,

&

loo r,

:lltribuon! aux fer–

gens lou vetiers deux deniers par loup,

&

quatre deoiers

plr louve , fur chaque feu des paroirres á deux Iieues

des endr,oits ou ces aoimaux auroien! éré pris . Au mo–

yen de ces Cages précautiom,

iI

rene préfentemem

Ii

peu de loups, que lorf'lu'il en parolt quelqu'uo

iI

eO:

facile de s'en délivrer.

Sur le droir de

cha./Je,

on peur voir au

code

11.

t~.

x/jv.

&

aft eode Thtodofien. liv.

XV

.it. xj. L es ea–

pitu/aires

&

le recltei' deI ordonnanceJ de la troificme

.-ace. Cmx de

Fon[anon, J oI X,

&

Néron .

L a Bi–

bliothe'llu du D roie Franf. de

Bouchel , au mor

chal–

[e,

Salvaiog ,

d. I'u[age deJ fiefI.

L ebre[,

trait! de la

fouveraincté, liv.

lll.

ch. jv L 'ordonntmce del eaux

&

forétI, tit. xxx .

&

la eonf"renee fr,r ce tiere . Le

trait! d. la police, tome

11.

liv.

V.

tit. xxiij. ch. iij.

§.

ij.

L e traité dI< droit de cha./Je, par

de L aunay .

L a Juri[prl<dence [ur

~c

faie del ehalFeJ, in-12.

2 .

vol.

Le code des

charres,

&

ei-aprcJ, aux motI

FA

U –

CONNERJE, GARENNE, LOUVETERJE,

Lo uvETIE R, VENER I E, VOL. CA)

*

CHASSE AMPH I THE'ATRALE,C Hift·anc. )

Les Romains I'appelloiem

venatio I"diaria ,

ou

amphi–

~heatraliJ .

Elle fe faifoi[ dans les cirques , au milieu

des amphithéa!res,

& e.

On lachoir toUles fortes d'ani–

mau¡ fauvages qu'oo faifoit auaquer par des bommes,

appellés de ce[ exercice

beftiarii,

v~yez

B

E

S TIA

I –

n

E

S· ou ils étoiem tués

a

coup de "Ílcehes par le

peu~

pie

~~me

I

amufemen! qui I'accoutumoit au (ang

&

J'ex.erc;oi[ au carnage. L 'an de

Rom~

5'02. )

on

Y

co~duilit een[ quarante-deux éléphans qm aVOleor été pns

en S icile (ur les Carthaginois; ils furem eXf'ofés

&

dé–

fai[s dans le cirque. Augufie donna au per.ple,

d~ns

\Ine (eule

cha./Je amphithlaerale ,

[cois

mille cinq centS

botes. Scaurus doona une autre fois un cheval' marin

&

cinq crocodiles; I'empereur Probus, mille

~u[ruches,

mille cerfs

I

mille fangliers, m ille daims , mille biches,

&

milie béliero fauvages. Pour un aurre fpeél:acle, le

m eme prince avoi[ fai[ raffembler cen[ lions de L.,ybie ,

cellt léopards, ceo! lioos .de S yrie, eeut .lionnes. ,

&

trois ccms Ours . Sylla avOl[ donné avam 1m ceot hoos;

Pompée, trois cents quin'Le;

&

Céfar , <jua[re

c~nts. ~i

mus ces réci[s oe Com pas oUlrés , qul.!lIe éro,[ la n–

chelTe de ces particuliers ? quelle n'ét'lit pas celle du

peuple? C'étoient les diEbteurs, les confuls , les que–

lleurs, les pré[curs,

&

les édiles qui faifoien[ la dépe'l–

fe énorme de ces jeux, qllalld il s'agiffoir de..

g~g~er

13.

faveur du peuple pour s'élever

¡¡

quelque d'gOl[é plus

importalHe.

C

H

AS S E D E M E

U

N

1

E

R,

(Juri[prud.)

On ap'–

pelle

eha./Je

ou

'Iulte deJ Mellni"'J ,

la recherche qu',ls

fonr par eux ou par leurs ferv iteurs , des blés

&

aurres

grai~s

que I'on veut faire moudre; ,lIam ou envoyanr

pour cet efiet daos les villes, bourgs

&

villages . Com–

me le frui[ de cene qul!tc n'efl p's toujours

heur~ux,

elle

!l

été comparée

la

cha./Je,

&

en a retenu le nom .

Ce droir

d'emp~cher

les meuniets de chaffer ?u que–

ter les blés efl for! ancien

&

Mriv6 du dro't de la

bannali[é. I1 en cfl parlé

d~ns

deus litres de Thib.u"

com[e de Champagne, des aonées

11

33

&

1184,

pour

le prieur de S, Ayoul , auquel ce prioce accorde

c~

CRA

droi[ de

chafTe

poor les mclloiers

de

ron prieuré , daos

toure I'érendue de la ville

&

ch,itellenie de Provins ou

i1 ell limé.

Uo .rré[ du

~arlemcn!.

de 'la Tou!Ja.int

HiO,

COll–

firme aux feign:urs, ayam des moulins

d~ns

la chatel–

Icnie d'E[ampes , le droi[ de faifir

&

confifquer les che–

vaux des meuoiers d'autres moulios , qui vieodroienr

chaffer fu I' leurs terres des blés po:>r en avoir la mou–

te ,

'11ta'~cl1tes

ibi moltam ;

c'ea

le terme dont on fe

(ervoit alors. Chopo

fr,r A njou

,

tiv.

1.

ch. xiv. n. 2.

&

ch. xv. n.

f.

1I ya, fur cCUe maliere, dans notre D roit COU[U–

mier , [rois difit;rentes maximes cootirmées par la j urif–

prudence des arrers .

La premiere, que les meuniers

nc

peuven! charrer

(ur

les [erres

d~s

feigneurs 'lui onr droit de banr13liré.

COllt. de M ontdidier , arto xiv.

&

x 'I!j.

La feconde, qu'en certaioes coutumes ils ne le

peu~

" ent m eme fol' les [erres des feigneu,", haurs-Julliciers ,

&

qui ont droir de voirie.

COI'eum.

d'

Amboife, are. j.

Bta:.anfoiJ, flrt. jv. Sa;nt· Ciran ,

arto

ji).

M a;z..;cres

el) 7ollra;ne,

arto

7.1.

es

vj.

La troirieme, qu'en d'au[res ,coutumes ils onr certe

liberté daros [OU les Iieux ou

iI

n'y a point de hanu.–

li[é .

Paris, art.' Ixxij.

&

Orllm", arto

X.

Par un arret du

23

1\IIai

15'6r,

confirmatif d'uoe fen–

[ence du gou" eroeur de M Ollldidier, les meuniers fon t

maintenus daos la liberté d'aller challer

&

querer des

blés fur les [erres des feigneurs qúi n'om point de m ou–

Iins bannaux.

11

efl remarquable , en ce qu'il ell rendu

au profi [ du " arral contre fon feigneur fuzeraio, Le–

veO"

IIrt . Ixx.

Papon,

liv.

X III.

ti!:t·. vii}.

".1.

C

a-

roodas ,

liv.

l/.

rep.

1 2.

&

IIv. IV. rep.

6S..

L a

m~me ~h,)fe

a

é[é

jugée daos la coO tume de

Pa–

ris

I

par ardt du

28

J uin

J

5'97,

en fa veur du felgoeuc

de Rennemoulin , contre le cardinal de Goodi, fei–

gneuc de Villepreux, qui vouloi! empécher les m euniers

de

I:!.

terre de R.ennemoulin, relevante de lui, de venir

charrer dans I'é[endue de celle de Vil lepIeux .

Voy.

L~pr,,[re ,

arréu de la Ve, Vo)'ez le traieé de Ja police,

tome

l/.

liv. V, ch. iij.

§.

7.

&

le remeil des follums

&

mémoireJ. imprimls

a

Lyon e"

1710.

tome 11. p. 467.

CA)

C

H

A

S S E ,

en terme de M arin.. ,

Ce dit d' un vaif–

feau qui en pourfui, un autre; alors Gn dir

donner ehaf–

f •.

00

I'applique égakmen[ au vaiifeap qui fuit,

&

en

ce cas c'eO:

prendre eha./Je,

c'eO-:l-dire prendre la fili–

te.

11

arrive fou\'eot que le navire qui prend

cha./J6 .

comillue de tirer fur celui qui le pOllrfl1it, ce qu'il ne

¡¡eur faire que des pieccs de canon qui fom

l'arriere,

ce qlli ,'appelle

[oÍ/emir

,¡'afle .

C eUe Olanreuvre efl

arre'¿ avan[ageufe, parce que la pou/Jée du canon, qu'

on tire

a

I'arriere

I

favorife plus le Gllage qu'elle ne le

re[arde; ,

Il

n'en efl pos de

m~m~

d.es

~iecés

de

cha./Je

de I'avant, dont on fe. fert en

pour·fuivatH

un nav irc, la

pou(fée de chaque coup

r~tarde

la cOI.rfe du vaiOeau ,

C

H A S S E D E PRO U E,

oa

P I E e E S

D E

e

H A

S–

S E

DEL'A

V A

NT, fe di[ des pieces de caoon qui font

a

I'avaot,

&

dont on fe feri' pour ,irer fur uo vailleau

ql1i fui[

&

qu'on pourfui! . CZ )

C

H

A S S

E.

On appelle aio(j,

en

te~

;'e

ti'

A rtifieierJ ,

10Ule char¡¡;e de poudre ,groffierement qCnf"e 'lu'ou mee

al> food d un carlouche

I

pour ch:ilfer

&

faire p'artir les

arti6ces dom il efl rempli .

'

C

H A

S S E

¿',me balatlCe,

efl la panie perpendielllai–

re au Béau ,

&

par laquelle on tieDl la balance lorfq¡¡.'

on veu! s'eo fervir.

Voyez

B A L A Ne E

&

F

L E'A.U'.

( O)

C

H

A S S E,

Ol/tit de

e

harron ,

c'e!! une efpece de

maneau dom uo c€né efl quarré

&

l'aUlre rond, dOI1l

l'reil efl percé pl us du c6té quarré que du mnd, qui;

fen aux charrolls pour chaffer.

&

eofollcer les cercles

de fer aui fe me[[ent au[our' des mayeux des roues, a–

fin d'ertÍpccher qu'i1s ne fe fendenr . Ces eercles s'ap–

pellem

, oTodo"J

&

f" tuJ. Voye::.

F

R E

T T

E

S ,

Voyez

/a

fig.

27.

PI. d" Charron.

L es Baueur.s d'or om auffi un mar[eau qll'ils appel–

lem

eha./Je. V oyez I'areid.

BATTEy!t

D'OR .

C!!.A

¡¡

S E

( COlleel,)

Ces ouvrrers eml1loyen! ce.

!erme en deu; feos ' c'eO ainli qu'i1s appel lell[,

1

°

le

manche d'éeaille

d~

baleioe, ou de coroe, compofé

ordinairemeut de 'deux parties

arremb~ées

par le Table[–

tier, dans

l~fqUelles

la lame du rafOlr

e~

rec;ue;. ou le

m anche d'écaille fait autli par le Tablelller, ma,s (eu–

lemem arremblé en

\1)1

feul endr"rr ,

&

par un feul clou

qui [raVerfe le fer

de

la lanceHe

l1-

!es. deux part.ies du

manche ou ce[ iuQrumellt de Cbtrurgle en renlermé .

'lo,

.J;¡~