I~6
e
H11_
~rande
faveur .upres de la Cultane mere,
&
peut beau–
coup por Cvn moyen, toir pour Con avancemcm, Coír
ponr I'avancemenr de ceux qu'¡¡ protege _
(G)
(a)
C
11
A S NA DAR -B
A
e
H 1 ,
ou comme d'autres I'éeri–
venr H
A N
ADAR D
A
e H r,
(¡-fi/f_ mod,
)
e'efl el\
T urquie
lo
grand rhrélorier du Cerr:lil , qui eommandc
aux pages du rhréCt¡r. Azena ou haClla fignifie
thrlfor,
&
baCchi.
,hef,
11 efl diflerent do refrerdar ou grand
Jhrérorier, qlli ;\ le mal1iemellt des dcniers publies
&
du rhréCor de I'état,
&
[l'ell
ch~rgé
que du thréror par–
ticulíer du grand-rciglleur, qu'oo garde dans di\'ers ap–
partemens du rerraíl, fllr la porte de ehaeun deCquels
eH écrit le 110m du tulran qui l'a amané par fon ceco–
lIomie , Ce fonr des fonds particu
IiCI'S, le
Is que ceu¡
q u'Ol1 appelle en ¡¡'rance
1"
,offelte,
R icaur,
de I'emp,
OUoma1'J.
L a ehambre' du rhréror ell la Ceconde du ferrail du
grand- Ccigneur, La premiere qui fe nomme la
grand–
,hambre ,
di
eellc des favoris de f., haurelTe , La eham–
bre du rhréfor,
a
h
tete de laquelle efl le
,ha{nadar
ba,hi,
ea compofée de deux eelltS Coixame officiers,
qui fOllt gouvernós par un eunuque blalle qui efl Ilom–
mé
oda haf,hi,
chef ou lieutenanr de la ehambrc , lis
font forrn és dans rous les exorcie"s d'ufage
~
la porte
Orromane ,
&
pell"ellt arriver
ii
l. gral1d-clpmbre quaod
il fe trOlLve ql1elque place vaaa!He,
(lU
011 leur dOlme
d'autres erpplois aonformes • l. faveur de eeux qui les
eonduiCenl, L e ehevalier de l. Magdelaine,
miroir d.
I' empire Ottoman, pog,
144,
(G)
(a)
• C H A
S-O
DA,
C,
f,
( J-Jift_
mod,)
l'on donne ce
110m
a
Conflamil1ople
a
un des appartemens intérieurs
du ferrail du gr:md· rt'igncur,
ou
fe
ticlll1t:1lt
les pagcs
&
les oflieiers du forraif , Celui qui les eommande
cft
le grand-ehambellal1, ou un eUl1uque qu'on appelle
,has
o
oda-bachi _
CHAS-ODA-BACI-II, f, m,
CHifl:,
mod,)
nom
d'uo offieier du g rand-feigneur , C'efl le grand-ehambel–
I ~n
ql1i eommandc rous les otliciers de la chambre 011
eouche le fulran , Son nom vicm de
chas' od",
qui fi–
gnifie en
(U
re
,hambre
p(Jrticuli~re;
&
bacb;
1
qui veut
dire
,hef,
RieauI,
de I'.meirc Ot,oman,
CG)
C H A S S A K 1,
r.
( H iJt,
mod,)
110m '1"'011 donne
a
une odaliCql1e,
i\
qui le grand-Ceigncur
a
jetté le mou–
ehoir,
Chaffil,h
ou
chaffeeb
en Arabe fignifie les
per~
fonl1es de
b
premiere dillinélion ,
&
fur-tour celles qUt
approehem le plus
pr~s
du prince,
&
qu i fO!H logées
dallS {on palais eomme (es prineipaux otliciers
&
Ces
concubines,
Ki,
ell Per[al1
&
en Ture, ognitie
roi
¡
aino, Iclol1 R icaut,
cflj{aki,
ell parlanr d'
UII
homme,
c1óligne
le pri,,,ipal ojfi,ier d" prinet;
&
qualld on Ce
ferr de ce rernte pour une femme, il f1gnitie
"ne
fl/I–
"Sane
ou
e01Jcubine
f:1'l.lorJ'u.
C'c(l
peut-c{re ce que d'au–
tres
aU{eur~
Ilomment
tS[eki. voyez
A
S
fi
K
l .
00 lit
dans quelques aureurs, que le lirre de
,baJ[aki
ne fe
doolle qu':\ eelles des femmes du fultaD qui onr mis
au monde un garc;on,
(G)
• C
l-l
A S
S
E ,
t:
f.
(OEcon,
r"JI',)
ce rerme pris gé–
néralcment prmrroir s'étendrc
a
1:\ V éncrie,
:l
la
1-':1U–
eoonerie, IX
ii
1:1
Peche,
&
dc.'!igner toures les Corres
de guerres que nous faifo ns aux a"imaux, au,
oiCe.uxdaos
I'~ir,
aux quadrupedcs Cur l. lerre ,
&
~uX
poiC–
fQl1s da
liS
I'cau; m ais fon aeeeprion
Ce
reflraim
ii
la
pour[uire de tontes fortes d'unimnux C:llIges , loir bele,
féroces
&
mordamcs , comme lions, rig res , ours, loups,
remrds,
&c,
Coil béles 1I0ires,
p~r
leC'luelles
011
ell–
tend les eerfs, biches, daims, ehevre'uils; Coir enfi n le
fIlenu gibier , "\nI quadrupedes guc volnrilcs, rels que
les licvres , lapins, perdrix, béeaOcs,
&c,
L .
,h,"¡¡.
aux
poinons s'appelle
piche,
On peut ellCOre diaribuer la
chaj'
relarivemem aux
animatlx avee lerquel elle
Ce
fair, f.1ns aueun égard
iI
la' lIature de ecu,
i
qui on la fair: li elle fe
f~ir
a–
vee des ehiens, elle s'appelle
7Jburie; 7Joyez.
V
E'N E–
R
1
E:
ti
elle Ce fail 'Ivee des oiCeaux , eUe s'appelle
fa#–
eOi'lilfrit; 'V0Jez
F
A U
e o
N N E R lE .
L es illllrumellS donr on Ce Cerl pOUI a\reindre
les~lIimaux chaífés, fourniroient une rroilieme divioon de
la
,haJ[c ,
la
chllgé
aux ' chiells,
aUN
oifeaux, aux armes
o~enl~"e~,
&.
aux pi¿ges, etlle aux
ehi~ns
Ce fouCdi–
vlfcrolt (elon les ehkns qn'on employerotl, eomme nu
Jimier , au chiell
C\)ur~m,
uu chien eoueham,
&"
Cclle
aux armes ollcnfives, [<ion les armes qu'on employe,
comme k coureau de
chaile ,
le fur,l,
&c.
Celle aux
piéges comielldroir lOures leS rufes dom on [e Cen pour
auraper les animaux , .u nombre deCqueUes o n memoil
les 61ers,
La
,baffi
preud quelquefois dilf¿rens noms,
[elon les
•
eRA
,mim~t/x
chaffés
_
00 va 3 la pafTr!e de la béealTe,
Se–
Ion le tmu;
Ji
e'efl de ,grand malin, ello s'appelle
ren–
tri.; 7Joyrz.
R E
N
T R E E :
(j
c'ell Cm le Coir, elle s'ap–
pelle
aifut; ,'oyez.
A F F
\1
T,
Srlo" les
moy.nsqu' 00
cmployc;
fi
I'on
contref.illa ehoucHe par quelque ap–
peau, e'efl la pipée,
170yez.
P I
P
E'E,
&c_
Nous 1l0US bornerons dans eel anicle
ii
parler de la
C
hailé
eo général; 0\1 en trou vera les
dél~il
aux dif–
terens articles; les dilfórenres
,haJ[cs,
eomme du
cerf,
du
d"im ,
du
chc7Jret<il ,
du
1000p,
&e, auX arrieles de
ces anim:lUx;
les inClrumcns,
aux
artic/~J
Fu
J
L ,
C H
I
E
N
S , C H
1
E N e o v e
H
A
N
T, C H
I
E
N
e o U–
RA NT , LrMI ER , L EVR IER, COUTEAU D ti:
e HA S S E ,
F
1 LE
T, P I' E'G E, C o
R
S
O"
T R o
M PI! ,
&"
les
jilrts ,
aux .rricles des différeme forres de
ji–
IdS;
les
pilges,
aux dilférenres Corres de
pilges;
les dé–
[:lils dé la
tauconncric
üUX
aifeau!,
&
:Jutrcs 3.nim!lux
qu'oll pourCuil
ti
eerre
chaJ[e,
a
,wx
avee letque!> on
la fai, ; & fes gé.léralirés, •
I'areicl.
F
A Ue o
N N
E–
R
1
E,
170yez.
auffi fur l.
grande cbarre
ou
chajé
,¡
cors
&
a
cri
(ear
011
diflribue allffi la
ChaJ[<
en
grand.
&
haute,
qui comprend celle des bercs fuuve,
&
de quel–
qucs nutres 3Ilim"aux; en
baffe
ou
petite
,
qui s'
étcnd
au relle des animaux)
I/oytz.
dis-Je, les
ortieles
V E'–
NI!R t E, BfTES, BinES IiO I RES, FAUVES ,
&c,
La
Cbaj}'e
cfl un des plus anciens exerciees, L es fnbles
des Poeres qui IIOUS pdgllelH I'homme en troupeall a–
vam que de nous le ,.'prérenter ell focieré, lui merrem
les armes
a
la maio,
&
ne lui Cuppofetlt d'oceuparion
journulíere que la
ChaJ[e,
L ' Eeriture Caime qui nous
rranfmer I'hifloire r6eHe du genre humaio s' ae'co,de a–
vec la Jable, pour nous eonflarer I'alleienneré de l.
Chaf–
fe:
elle dir que N emrod fur un grand ehalTeur aux yeux
du Sdgne ur, qui le rejerra, C'efl une oecuparion pro–
ferire dans le livre de Moyfe; c'cfl lIoe occuparíon di–
vinifée dans la théolog;e payenoe , Diane éroir la p.trO–
ne des ehalTeurs;
00
I'illvoquoir ell parram pour la
Ch,y'–
fe;
011
lui faeri60il au rerour I'are. les fleches,
&
le
earqucis, Apollon partageoir avee elle l'eneens des ehaf–
[eues , 00 leur arrribuoit
ii
I'un &
a
l'
autre, I'art de
drcO;,r des chiells, qu'ils eommunlqperelll
a
Chiron,
pour honorer fa Jufl,ee, Chiroll eur pour éleves, rane
dans cerre
~ifoiplill~
qu'eo d"Ul,es, la plüparr des hé–
'os de l'anuquhé,
, Voil' ce qu_e la My,hologie
&
¡'B irloi,e fainte, c'efl–
a-dlre
le
mClltonge
&
la "trité,
n()u~
rncotltc!m de
l'al1-
eiellneté de la C
bpff.,
Voici ce que
le
bon /i;m tug–
gore fur foo origine, 11 fall ut garamir le< rroupeallx des
loups
&
aUlres animaux caroft¡:Íers; il fallul empi'eher
rous les animaux fauvages de ravager les moillom: 011
nouva dans la ehair de quelques-ulls IIn alt mem tain;
dalls les peaux de preCque tou, une reflource rres-prom–
p,e pour le \'cremenr: on fu, inrérené de plus d' une
maniere 3 la dtflruélion des bi'res ma ltairames : on n'e13-
mina guere quel droil on avoir fur fes autres;
&
on
les
'u~
touros indiflil1élemenr , ",eepré eelles dOIH on
eCpéra de grands fervices en les
con[erv~m,
L'homme devim done UII animal trcs-redoutable pOllr
rOlls les alltres animaux, L es efpeees fe dévorcrem les
lInes les alltres , aples que le péehé d' Adam eur répal1-
du entre elles les {i:mences de la dilTention, L ' hotnme
les dévora loures , 11 ¿lUdia leu r maniere de vi"re
pour les furprendre plus facilemenr; il varia fes
en1b(\~
ches , Celon la variélé de leur caraélere
éi
de leurs al–
lures; iI inflruifir le ehien,
i1
mOlH~
fur le eheval ,
i1
s'arm~
du dard, il aiguiCa la fleche , & biemÓr il tir
tomber [ous les eoups le lioll, le rigre, l'ours, le léo–
pard : il
per~~
de Ca main depuis l' animal rerrible qui
rugir dans les to rcrs, jufqu'
a
celui qui fair rerem', les
airs de fes chanrs inlloeens;
&
Part de les dérruire fu t
un art rrcs-érendu,
tr~s-exereé,
tres-urílo,
&
par eon–
Céquellt fon hOlloré_
NOlls ne Cuivrons pas les progrcs de eer art depuis
les premiers rems jufqu'aux IlÓrres ; les mérnoires nous
mnnquenr;
&
ce qu'ils nous 3pprendroÍt:m , qU311d nous
en nuriolls, lIe feroir pas alTe,z d'honneur au genre hu–
main pour le regretrer , 011 voir tn
g¿n~ral
que I'exer–
ciee de la
Cbail(
a élé daos rous les (jecles
& -
ehez
toutes les lIaríolls d'auraot plus eommun, qu 'ellc's étoienr
m oins civili[ées,
os peres benueoup plu ignoraos que
nOlls ¿lOiellt
bc~ucoup
plus grands ehalTeurl,
L es aneíeos Ont eu la
,haile
aux quadrupedes
&
la
cha.ff~
aux
oir(.~ux;
ils om fait I'une
&
1'aurre
avec
1'sr..
m e , le chien,
&
l~
faueoll, l is furprenoieot des alli–
II!3UX
dans des embaches , ils en
fór~oielH
iI
la eourre,
ils
~n
lUoiem ""ee la fleche
&
le dard; i1s .floknr
'l\
fond
, #-