CRA
l-dire qoe I'iris s'élargie
&
s'éleod :·
~u
conlraire daos
)'ob1curilé, In prullelle Ce dilnee, ou ce qui ell
I~
mc–
me chole, I'iris Ce relTerr• .
Or,
00
a décoDvere que ri
00
plonge uo
chat
dans
¡'eau,
&
que
1'(;)0
eouroe aloes Ca ,Icee, de Cone que
res
~eux ~o.eoe
d¿reaemeDl expoCés a une grande lumie–
re: .1 arrJve.,
1
que
m3Ig;~
la
~rande
lumiere la pru–
oelle de
1
aOlmal oe Ce relrcCI! pOlOe,
&
qu'nu comraire
elle Ce dilnee;
&
des qu'oo reeire de I'eau l'animal vi–
v
7
ne, Ca pruoeJle ,re rellerre :
2°.
que
1'00
appcr~oil
di–
¡lInaemeol dans I eau 'e fond des yeux de cel animal
qu'i1 ell bieo cerrain qu'oo oc peul voir
a
l'air.
'
PC;lUr expliquer le premier phéoomene, M . Merí prc!–
leodl! que le mouvemene arreeé des eCpries aoimaux em–
pechoil le relrerremeoc de
la
pruDelte du
chat
dans l'cau
&
que le Cecond phéoomene arrivoie par la quamieé
d~
rayons plus graode que
re~oie
uo reil, paree que Ca cor–
née en applanie.
L'ouvenure de la prunelte en plus grande daos ¡'enu
felon M. Meri, parce que les tibres de I'iris Com moins
rem~
plies d'.Cpries animaux. L'reil daos I'enu en plus éelai–
rl!, I'arcc que la cornée élant applaoie
&
humeaée par
ce liquide, elte e!l péoéerable :\ Ja lumiere daos eoutes
res parties.
M . de la Hire explique les deux phéoomenes d'uoe
fa~on
eouee 'difti!reme.
1°.
11
préeeod au comraire, que le retrécilI'emem de
la prunelle
en
produie par le rellort des tibres de ·l'iris
qui les allonge;
&
que Ca dilataeion en cauCéc par le
raccourcilrement de ces mémes tibres .
2°.
Qu'i1 n'en–
Ire pas plus de lumiere dans les yeux, quand ils Com
dans I'cau, que lorfqu'ils COIl[ dam l'air expoCés
ii
Ces
rayons,
&
que par cooCéquem ils ne doivent pas cauCer
de retrécilrement
a
l'iris.
3°.
Que le
chal
plongé dans
I'eau, élam forr ioquiet
&
fo!t ateenrif
~
eoue ce qui fe
patre autour de lu; , cene auention
&
cene crainte cien·
ncne
C.
pruoclle plus ou verte; enr M . de la H ire Cup–
!,oCe que le mouvemem de I'iris, qui en preCque toO–
Jours néeelrairc,
&
o'a rappor! qu'au plus ou moins de
cl.rté, en en partie voloaeaire dans certaines occarions.
4". M . de la Hire tkhe de démomrer enCuite, que
les réfraaions qui Ce fone daos l'eau élevene le food de
I'reil du
chal,
&
r.pprochem cee objee des yeuI du Cpe–
a aeeur .
fO .
Que la pruoelle de l'animal éeane plus ou–
verte ,
&
par eonCéquenl le fond de fon reil plus éelai–
rc!,
iI
n'en pas étOnnanl qu'on
l'apper~oive.
6°. Qu'uo
ob¡et e!l d'.utant mieux va, que dans le tems qu'oo
le r'garde
iI
vient
a
I'reil moins de lumiere étrangere:
or quaod on regarde dans l',au la Curfuce de l'reil, on
voie beaucaup moins de rayons éeraogers que quand an
le regarde
¡¡
l'air,
&
par cooféquem le food de I'reil
du
chal
eo peut eere mieux
apper~(l .
On viellt de voir en peu de mots les roiCons de MM.
Meri
&
de la Hire, dans leur coneellaeion Cur le
chat
plongé dans l'cau; conte!lalion qui parl'gea les acadé–
micien!
&
qui • fouroi de part
&
d'aUlre plurieurs mé–
moires également innruaifs
&
curieur, qu'on peue Iire
daos le
ru,uil de I'acodlmie ",,,,lel
1704 ,
'709,
'7
eo ,
&
17
12 .
La nruaure des oogles des
chalr
&
des
ti~res,
eCpece
de
chalJ
Cauvages, en d'ul1e arcifice trop parllculier pour
la palrcr Cous filence . Les onglcs longs
&
pOiOlUS de
ces aoimauI fe cachene
&
fe lerrene fi proprement daos
leors patees qu'ils o'eo touehem poim la terre,
&
qu'ils
marchem
f~us
les ufer
&
('os les émoulrer, ne les fai–
f.1m Carrir que quand ils s'en veulent Cervir. pour fraP7
per
&
pour déehirer. Ces ongles ont un IIgamene. qUl
par Con relrort les faie Coreir, quand le muCcle qUI en
en-dedans nc tire poiO!; cel ongle en caché dans les eo–
tre- deu! du bout des doigts
&
ne Cort dehors pour n–
griffer, que larfque le
mufel~,
qui Cere d'a."tagoDi!le
~u
ligarnem, agit: le muCcle exeeDfeur des d.o.gts [ere
~uffi
ii
lenir I'ongle redre(fé,
&
le ligamene farutie Con na'OD.
Les
,hatJ
ToO! agir leurs ongles pour
nteaq~er
ou Ce dé–
tendre,
&
ne marchent denus que quand .ls en oot uo
befoio particulier pour s'empecher de glllTer.
L eur talon, eomme eelui des Iioges, ?es .lions, des
ehi~Ds,
ll'étane pas éloigoé du ,rene
duo
pié, lis peuveut
s'alreoir aiCémem, ou plulóe s accroup" .
.
On demande pourquoi les
,hatJ,
&
pluneurs aOIlDaux
du meme genre , comme les fouioes, pUlois, renards,
ligres,
&c.
qunod i1s eombent
d'u~ I~~u
élevé,
tomb~ot
ordinairement Cur leors ralleS, qUOlqu lis les_eulTene d a–
bord en eo-haut,
&
qu i1s du([em par caoli!quene tom-
b<r fur lo eele ?
•
(J
en bien fUr qu'ils oe pourroiene pas par
eux-.m~mes
fe renverf.r ainri eo 'air, ou i1s o'one 3ucun pOlOe 6xe
7'.",.
ll/
CRA
195
ponr s'appuyer ; mais la craime daDt ils Cooe failis leur
fait eomber l'épil1e du do., de maniere que leur entrailles
10m
pouUécs en en-haul; ils allongeot eo mCme lems
l. ecee
&
le. ¡ambes verS le lieu d'o':; ils Com eombés,
camme pour le
reuouvcr,
ce qui
dance
a
ces
parti~s
uoe plus grande aaion de levier. Ainfi lcur ceotre de
gra,'ilé vie'l!
~
etre différeDl du cemre de ligure,
&
pla–
cé au·denus; d'o':; il s'euCuie, par la démounralion de
M . Parcm, que ces auimaux doivem faire un demi· tour
eo l'air,
&
relOUrller lcurs patees en-bas, ce qui Icur
Iluve preCql1e eoOJours la vie.
L a plus ti. e connoilrance dc la méchanique ne fe–
roil pas mie
n eelle oecarioo, dil I'hi!lorieo de l'aca–
démie, que ce que f.lil UII Cemimem de peur, coufus
&
a-
veugle .
H ift. de /'acad.
1700.
.
Aulte que!lion de Phyfique: d'a':; viem qu'on voit
luire le dos d'un
chat ,
lorrqu'on le frolle
:l
eontrepoil?
c'cn quc les eorps compaCés ou rcmplis de parties
CulphurcuCes, luifent, quaod ces parties fulphureufes Cont
agilées par le moul'cment vilal, le frotlement, le choc,
ou quelqu'autre cauCe mouvante. Au re!le, ce phéoo–
mene n'en pas pareiculier au
chat;
iI
eo en de memo
du dos d'une vache, d' uo vcau, du col du cheval,
&c.
&
cela paro!e Cur-eoue quand on les frocte dans le lems
de la golée.
Voyez
E
LEC
TR I e
1
T
E' •
00 raie que les
chats
fom de difierentes couleurs;
les UIIS blaocs, les autres ooirs, les autres gris,
é$;'c.
d~
deux couleurs, comme blancs
&
noirs, blancs
&
gris,
noirs
&
rOUX: meme
de
troís
couleurs,
nDirs, rOllX,
&
blaocs, que I'on nomme par celle raifon
tricolorl.
J'ai
oiii dire qu'il n'y avoie aucun
chat
male de trois eou–
leurs. 11 s'en trouve eneore quelques-uns ql1i eircm for
le bleu,
&
qu'on appelle vulgairemcnt
chatl dn char–
trellx;
peut·i!cre, paree que
ce
font les
religlcux
de
ce
nom qui eo ont ca des premiees de la race.
Arricle
communi'lul par
M.
le chevali.r
DE
J
A U C O U
It
T •
C
HA T,
(Matiere mldical•. )
La plOpart des 3uteurs
de maticre médical e rapportem di.erCes propri¿eés que
plulieurs medecios olle accordées .ux difieremes parties
du
chat,
tanl domcnique que
Cauv.ge. La grailfe de ces
allimauK, leur fang, leur 6emc, leur r€ee , leur foie,
leur tiel, Icur orine dillillée, lcur peau , leur orriere–
fai , mem e porlé en amulelle, om élé célebrés camme
des remedes ndrnirablC's ; mnis
p:lS
un de ces
aurCl1rs
n'u–
yam eontirmé ces vertus par Ca proprc expérience,
00
ne Cauroit compler fur l'elpeee de eradition qui nOl1S a
[fanfmis ces prétentions de Iivre en livre: au
maitu
faut·i l
aleendre, avam de préférer dans quelquc> cas ces reme–
des
;l
toUS les aueres de la
m~mc
clalre, qlle leurs ver–
tus particulicres Coient confirmées par l'obrcrvalioo. Les
voici pourtaO! ces préeenducs vertus.
L a grailTe de
chat
C.uvage amollit, échauffe,
&
di–
fcme; elle en bonne daos les maladies des joiotures;
Con
f.ng~uérie
I'herpes
011
la gralelle . La téle de
chat
noir réaUlte en cendre e!l bonne pour les maladies des
yeux, comme pour I'onglee, la taye, I'albugo,
&c.
La
tieme guérit l'alopécie,
&
calme les douleurs de la
goulle .
On mee Ca pe:lU [ur l'ellomac
&
Cur les joineures,
paur les tenir chaudcmem;
00
porle au eau l' .rricre–
faix, pour prérerver 'Ies yeux de maladie. L 'énuméra–
lioo de ces vertus en eirée du diaionnaire de medecioe
de
Jam<J,
qui l'a priCe de la pharmacologie de
D .•
le,
qui ra copiée lui-meme de
Schroder
lequel cile
a
COIl
lour
Schwen,~f,lt
&
Mi{a/álu,
&c.
La cominuaeion de la maliere médicale d'
H.rmall
re–
c:ommande, d'apr<:s
Hild"heim
&
Schmllc
k ,
d'avoir
grand foin de chaifir un
chal
male OU femelle, reloll
qu'on a uoe homme ou uoe femme
:1
traiter .. La grailTc
du
m~ le
en un excellent remede contre I'épileplie, la
colique,
&
l'amaigritremem des parties d'uo homme;
&
celle de l. femelle o'en pas moins admirable pour
une femme dans le m€me cas. Le célebre
Etmml/er
Cemble avoir a(fez de confiance en ces remedes, done
iI
reeommaude l'uCage, avee la circoollance de ce rap–
pOr! de Cele.
Voya.
P
H A
R
M A
e o
L
o
G I S TE.
(b)
C
H A T,
(Art m/ch.
) Les pelletiess appréteO! le–
pe:mx de
chatl ,
&
en font plufieurs Corees de fourrure,
mrus principalemem des manchons.
• C
H A
T
(Myth.)
cee animal étoie un dieu ercs-ré–
véré des E'gyptieos:
00
l'adoroil fous
C.
forme
O.lU–
relle, ou Cons la tigure d'u!1
hOIl~me
ii
tete de
c~a'
.
Celui qui tuoit un
chal,
fOI! par madverlance, CO.l de
propos délibéré étoie Céveremenl puni .
S'iI
en mouroi,
un de Ca belle n:ort, lOute la maiCon Ce melloil en d uil,
on fe raCoil les Courcils,
&
I'animal étoit embaomé
eofeveli
&
porté
iI
I3ub:afie dans uoe maifoo C.cré'c:,
Bb~
U