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200

CRA

fifler 3 I'eonemi .,

Voyn

FORTEREssE

él

PLA–

CE FORTI F IEE .

Un

chá'eatl

ell un. pelile eiladelle .

Voye>:.

el T A-

DELLE .

( Q)

.

e

H

A T E A U ,

(JttrifPYlldencc

)

eo maliele féodale,

en le priticipal

manoir

du fief. Ce ritre

nc conviene

né.nmoins exaaemem qu'aux maifons des feigneurs eha–

telains , e'efl· a-dire de eeu, qui oul jufiice avec litre de

ehhdlenie , qu au moins a ceux qui

0 01

droil de jufli–

ce, ou qui oal une maifoo fOl/e, revetue de folfés

&

d. tours.

Eo fuceellion de 6ef, le

chátea"

~pp,rtiem

par pré–

cipUl 3 I'afué male. Tel efl le droil eommlln du pays

coutumier.

11

Y

a des feigneurs qui peuvem obfiger leurs valfallx

&

fujets de faire le guel

&

momer la garde pOllr la

défenf¿ du

chá,,,Itt,

en tcms de guerre ' .

&

de cOlltri–

bucr

:IUX

fOl/incatioos, ce qui dépend des titres

&

de

la polfollion.

Voyn

D efpeilfes,

'r. des dro;tJ fágncu–

r;atlx, tome

I/l.

tit o vj. fet!o

4.

él

f.

JI

o'y avoit anoienaemem que les grands valTaux de

la eouronoe qui eutfellt droit de bhir des

chá'ealtx

ou

mairons fOrles;

ils

communiqucrcllt

enCuite

ce

droir

a

Jeurs va(faux,

&

ceux-ci

el

leurs arriere-vaff.''lUx.

Suivant la difpofition des eoalUmes ,

&

la jurifpru–

deneé des arrets , perConne ne peut

b~tir

chá'<atl

OU

maifon fOl/e dans la feigaeurie d'uo feigneu r eha telaio,

lans fa permimon;

&

iI

faut de plus allJourd'hui la per–

m imon du Roi .

Voyet:. ci-apr'J

e HAT EL A IN,

él

le

gloff. de

Lauriere, au mot

chátela;n. (/1)

e

H

A

T E A U, (

M ar;ne )

00 nomme aioli l'éleva–

tion' qui efi au-delTus du pont, foit a ' I'avall[, ou

a

1'2r–

riere du vailfeau .

C háteafl.

d'4vant;

ete(\: J'élev3tion ou

l'exhauuement

qui en au-deífus du dernier pone,

a

l'av:mt du vaiff'eau,

qu'oo no.mme aulli

cháteau de prolle

&

ga;/Iard ¿'a–

'l/a"t. VOjn Plancbe

1.

Mar;ne,

jig.

l .

L a leme

L

iodique le

,háteal4 d'avant.

L e

,háuatt

d'arrieye,

ou

cháteal!. de

p'oupe ,

c'efl

toute la partíe de l'arriere du ..ailTeau,

00

foO! la Cain–

tebarbe, le timon, le gaillard , la chambre du conCeÍl,

eelles du capitaine,

élc.

&

la dunette .

V oye>:. la fig.

cité. ei-delfus ,

00

le

eháteat< de fMPe

efi marqué par

la lettre

H .

On peut

~neore

VOIr

la coupe des

chá–

t eaux d'arr;ere

&

d'avai1t, Planche

I V.

figu re

1.

(Z)

e

HAT

E

A U,

( G /ag.)

petite ville de France en Ao–

jou .

L ong.

17.

,8.

lat.

47. 40.

e

H

AT

E

A U - B

R

i

A NT, (

G/ag.

~

petite ville de

Franee dans ' la province de Bretagne, fur les froutieres

de' l'A njou.

L ong.

16.

If·

Jat.

47· 40.

, e

H

A T E A U - e H I

N

o

N, (

G /ag.)

petite ville de

F ranee dans le N ivernois, capitale au MoryaD!.

L ong.

21. 23 .

lat.

47.

2 .

e HA

T

E A U - D A U PHI N ,

(G/ag.)

fortereEfe eQn–

fidérable d'ltalie en Pi émoot .

L ong.

24·

So.

lat.

44.

3f

C HAT E

A O -

D'O

L E

R O

N,

( G/ag . )

ville de Fran–

ce, eapitale de l'!le d'Oleroo, dans la mer de Guien-

ne.

.

e H

A

T E A

(J -

D U - Lo I R,

(G/ag.)

pe~ite

ville de

Fraoce dans le M aine , fUT le L oir.

L ong.

18.

la,.

47.

4

0 .

, e HA T E A

O -

D

u

N,

( G /ag.)

ville de France dans

1'0rl ~an'l0is, eapi~ale,

du punois, pres du L uir .

L ong.

19.

o.

2,0 .

lat.

48 . 4.

12 •

e

H

A T

E

A U - G o NT t ER,

(G /ag.)

ville de Fran–

ce eo Anjou, fur

la

Mayeone .

L O>Jg .

16.

f4.

lat.

47.

47CHATEAo-L AN DON,

(G/ag. )

petite ville de

Frallce au G atinDÍs, pres du ruiEfeau de Fulin.

e

H A

T

E

A

M

E 1

L L

A NT, (

G /ag . )

petite

vill~

ou bourg de Franee ell Berri, pres d'Wbudun.

e

H

A

T

~

AU - N E UF, (

G /ag.)

II Y

a

Elu/ieurs

villes de ce nom en Frailee; la

l ere

dans le Perche

j

la 2

e

dans l'

An~oumois;

la

3

e

dans le Berri; la 4·

ptCS d'Angers , lur la Sarte ;

la

j e

dans le Lyoonois,

qui efl la capitale du Valromey .

e HA T E A U- POR T

1 E

N, (

Glog.

)

petite ville de

F rance en eh.mpagne , dans une partie du RetQelo;"

aPl'ellé

P ort;en ,

Cur l' Aine.

L ong.

21.

¡8.

lat.

49· 3f.

. e

H A

TE A·O -·R

E

N

A R

D, (

G/ag.

)

petite ville de

France dans le

G~tinois.

L ong.

20 .

18.

lat.

48.

e H

A

T EA U-

R

E

N A

UD, (

Glog.

)

ville

d~

F ran–

ce en T ouraine.

L ong.

18.26.

lal.

47.

22.

e HA T E A

U -

R o

o x,

(G/ag.)

ville de France eu

Berri , avee titre de duehé-pairie, Cur ¡' lodre.

L ong ,

19

d.

u'.

lO".

Int .

46d. 48:. 4(.

CRA

eH

11.

T E A

O -

S A

L

1N

S, (

G /ag.

)

petite ville de

Francc en L ortaine, rcmarquablc par fe falines.

e H

A

T E A U- T H I

E R R

t,

(G/ag.)

ville de F ran–

ce en ehampagne , avec titre de duché-pairie, fur 11\

Marne.

L ong.

21.

8.

la'.

49.

12.

e

H

A T

E

A

U -

T

R

o

M P

ET T E , (

G/ag.)

forterelTe

de France en Guiennc , qui eommande lc POrt de la

ville de Bordeaux.

e

H

AT E A U -

V

t

L

AI N, (

Glag.)

petite yi.lle de

France en ehampagne, avoe titre de duehé-p31r1e, fUt

la riviere d'Anjou.

Long.

22 .

.34.

lat.

48.

eHATE L

O"

e HATE ,

(Glog.)

petite ville

de L orraine daos le pays des

V

IIgcs, CUf la lVIoCelle .

e

B

A T E

¿-

A

I

L L

o

N ,

(G/ag.)

ancienne villc ma–

ritime de France daos la Saintongc, prcs de

la

Ro–

chelle.

e HAT EL- e HA

L

o

N,

( G/ag.)

petite ville de Fran–

ce en Franche-eomté.

e H A T E L A

1

N,

f.

m. (

J"rifPr.)

On appelle

feignellr

cháu/ain

celui qui a droit d'avair un ch§rcau

&

maifoo forte, revélUe de tours

&

de

folTés ,

&

qui

a juflice avee titte de chatellenie. On appelle 3Um

ch,i–

tda;"

le juge de eCHe juflice.

Chá"lain

royal

~fI

ce-

1ui qui releve immédiatement du R oi ,

a

la diffcrcncc

de plufieurs

chute/ai»J

qui relevent d'autres

chátela¡'JJ)

au d'une

baronie ,

ou :lurre feigocurie tÍrré'e.

f/oyez cj ..

devant

e

H A T E A U .

.

L'origioc des

cháee/a;11J

viem de ce que les ducs

&

carotes,

ayanr

le gouverne.ment d'un

tcrruorie

forr

é–

tcndu, prépoCerent Cous ,,-ux , cans le principales bour–

gades de leur département, des officiers qu'oll appella

caflel/an; ,

paree que ces bourgadcs étoient autant dc

fonere(fes appellées en latin

cajfel/n.

La plOpart de ces

chátela;n¡

n'étoiem dan, l'origine

que des concierges auxqucls nos rois , pour r¿compcnfc

de leur fidéJité , donocrem en ficf les ehate

'IX

dont ils

n'avoient 3Upar3\':1nr que

la g:ude. Ces

chátdainJ

a–

bUr.,tl! de leur autorité ,·fureO! touS deflitués por Phi–

lippe-Ie-Bel

&

Philippe·le·Long ell ' 3'°, t 316, ¡uivant

des leures rapportées dans le

g/off. de

M.

de L amiere,

au mor

chátelaj¡;.

L a fooaion de ces

cháf..la;m

¿toit non. feulement de

maintenir leurs ¡ujets dans l'obéilf.1nce, mais aulli de

Icur relidre la jurticc , qui alors ¿roir un accefTbire du

gouvernement miliraire. A in li, dans l'origine, ces

cbá–

teJains

n'étoient que de fimplcs

officiers.

Faber,

fftr le tito de vldg. fl/bflit. al/x ;nfl.

les ap–

pelle

j"dices ¡or.fliui .

lis

n'avoient

ordi1l3irctl1cnt

que la

ba(fe·Jufiiee;

&

dans le pays de Fores , il

Y

a encore

des juges

chátela;nJ

qui n'o"t jufiice que JUfqU'3 60

fols, eomme on voit dans

les arrélJ de

PapoD,

tito

de la jttri[d;ll;""

des chatelain,

d. ¡¡ore,.

11 en efi de

meme des

chátcla;nr

de D auphiné , fui van! le

chnp. j .

des {lat1l'J, tito de potefl. caJr.l/a,

él

Guypape ,

de–

cijo

2.8).

&

626.

L es

cOlitmmeJ

d'Arljo!!,

Mai,u,

&

Bloh ,

difent aulli que les juges de

la

julliee primitÍl'e

des feigneurs

ehátela;nJ,

n'ol1l que balle.juflice .

O" donna aum en quelques provinees le nom de

cbátela;nJ

aUX

juges des viHcs, Coit paree qu'ils étoicnr

c.pitaioes des cMteaux , ou parce qu'i1s rendoiellt

la

ju–

Ilice

~

la porte ou dans la balle-eo", du chateau . Ces

cbátela;n¡

étoienr les juges ordinaires de ce "iHes,

&

avoient la moyt:nne-juílice,

comIne

I~s

vicol1ltcs,

prevÓts, ou viguiers

d~s

autres villes;

&

meme en plu–

fíeurs grandes viHes ils a,voien! la hame-jufiiee.

L es

chátela;,,¡

des villages ayam le eommandemeot

des armes ,

&

fe trouvallt loin de leurs fupérieurs, uCur–

petenr daus des tems de trouble la propriété de leur

eharge ,

&

la feigneurie de leur dépanement , de forte

qu'a préCent le Dom de

chatela;n

efi uo titre de fei–

gneurie,

&

nou I'as un limpie office, execpté en Au–

vergne, Poitou, Dauphiné,

&

Fores ,

QO

les

chátelains

fom eneore de fimples officiers.

L es feigoeurs

chiftela;ns

fon t en droit d'empEeher que

perConne oe eorflruife ch3teau ou maiCon fOrte dans

leur feigneurie, fans leur permillion .

Vo)'et:. c;-devnnt

eH ATEAU .

ees Ceigneurs

chátela;nJ

Cont inférieurs aux barons,

reHemcm qu'il y en a qui releven,t des barons,

&

qu'cn

quelques pays les barons Com appellés

grandJ cháte–

I,,;n¡ ,

eomme l'obCerve Bnlpe ,

/itr

le ch.

j.

'11/;

[",da

dare pa./J'tnl,

&

fur le ch. Imo delega'om m, extr.

d.

fllpp l. "eglig. pradat.

Aulli les barqns ont-il s deux prérogatives fut les

eh';–

t'ela;ns;

I'une que lcurs juges

OIH

par état droit de hau–

te jufiicc, nu lieu que les

cháulains

oe devroient :woir

que

la balfe, fuivam leur

premiet~

ioflitutioo ; l'autre,

que