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17 2

CRA

iabli dans le dioccCe de Chilons-fur-Maroe par Gui rei–

gneur de ] oinville, fur la fio du xiij. /iccle. Cet iuai–

tllt fut approuvé

Cous

la regle de S. Augufiin par les

popes Bonifaec V III.

&

Clérnenr

VI.

(G)

C

H A R

t

T E',

(fa!flrs d, la)

eommunauté de filies

inailllée par S . Vineenr-de-Paul pour a/liaer les mala–

des dans les hÓpilnux, viiiter l;s prífonniers, tcnir les

pelites <'coles pour les pauvres filies. Elles ne font que

de~

V<EUX

limpies ,

&

peuvel1l quitter la eongrégalion

qunnd elles le jugenr

a

propos.

(G)

C

H A R

J

TE' ,

(James de la)

nom qu'on coone dans

les paroitfes de Paris

ii

des aílemblées de dames pieu–

fes ql1i s'inréreffenr au fOl1lagcrnent des pa"vres ,

&

leur

dillribuenr avee prudenee les numÓnes qu'dles foot el–

Jes-memes, ou qu'elles reeucillcut.

(G)

C

ti

A R 1 T E',

«coles de)

en Angleterre : ce Cont,

dit

111.

C hambers , des éeoles qui

0111

été formées

&

qui

Co

Coutieuuent daus chaque paroiOe par des eonrri–

butions volonraires des paroifliens ,

&

ou I'on montre

nus enfaus des pauvres

á

Jire,

ii

écríre , ies premiers

príncipes de la religion ,

&e.

D aus la plapart de ces éeoles de

chnritl ,

les aumÓ–

nes ou fondations fervenr encare

a

habiller un eertain

nombre d'enfans,

a

leur

faire apprendre des métiers,

& c.

Ces éeoles ne font pos fort aneiennes; elles

0 01

eom–

m eneé

:l

L ondres ,

&

fe font enfuite répandues dans la

plupart des grandes villes d' Angleterre

&

de la prínci–

pauté de Galles. Voici l' état des éeoles 'de

,har;té

dans Londres

&

aux environs de celte capitale, tel qu'

il étoit en

J

710.

N ombre des IcoleJ de

eharité,

88.

des

gar~ons,

21 8 1.

des 6l1es,

H2l.

gar~ons

habillés,

186 3,

<.

eo tout

2977.

fi lies habillécs,

1 11 4.

S-

gar~ons

non habillés ,

31 ~3 ,.

<-

en tout

j'0I

611es noo-habillées,

"8

S-

Remarque'l que

Cur

le total iI

Y

a eu

967

gar~ons

&

~07

fi lies , qu'on a mis en appremitrage.

1I

Y

a eu Cemblablemenr

:i

L ondres une. affoeiatioo

charitable pour le Coulagement des pauvres lOduaneux,

qui fut inaituée fous

h

reine Anne pour donoer moyen

a

de pauvres manufaéturiers ou

a

de pauvres commer–

~ans,

de trouver de I'argent

i\

un inléret modique

&

autorifé par les lois .

00

fit pour eet elfet un foods de

30000

li\'res fierling .

Nous avoos en F rance dans plur,eurs villes,

&

fur–

tout

a

París, grand nombre d'étabJiffemens de la pre–

m iere eCpeee; ear, outre Ics éeoles pour les enfans des

pauvres, conduites par les fre res des éeoles ehrétiennes ,

cambien de m.iCoos, telles que l' HÓpital- général, la

P itié , les Ellfans-rouges ,

&c.

ou

l' 00 éleve des eo–

fans pauvres ou orphelins , auxquels , quand ils fom en

age, on fait apprendre des m étiers ?

( G)

( 1)

C

11

i\

R 1 T E' eH R E'T 1 E N N E,

( H ift. eccllf.)

H en–

ri

111.

roi de Franee

&

de Pologne, inaitua pou r les

foldats hors d'élat de le Cervir dans fes armées, un I)r–

dre COIlS le titre de

charitl chr!ti",,,e

.

L e manoir de

cet ordre éroit en uo e m'áifon du fnubourg faim Mar–

ceau;

&

pour leur [ubr, aanee ,

iI

afligoa des fonds fur

Jes h6pitaux

&

maladreries de Franee: mais ce ne fut

qu'u n projet qui n'eut poim Con exéeution . La mort

fun ea. de ce prinee fi t éeho.ü<r eet établiD"emenr. 11 é–

toit reCervé

a

Louis X IV. de l'exéeuter avee autant de

grandeur qu'il l'a fait, par la fondatioo de

l'

hÓtel ro–

yal' des Invalides. Favin ,

liv, IIl . (G)

C

H

i\

R 1T E',

(la) Glog.

ville de Franee dans le

Nivernois, fur la L oire.

L ong.

20. 40.

Int.

47. 8.

*

e H

A R 17'E S, (Myth.) Voy''''

G

R A

e

E S.

( 1) L'Auteur du dangercux livre

dt

/4

7{!f~bljqv.t

dtl

..Abdlln

3.

rocr

dcr., pproavé l'éublitlcmenr en Anglcterrc eles Ero/u

de ¡har;,;

c'cft

ñ

dice de ccrt.,ins collégcs ou I'on entretient

JC$ pauvrC3

enfans .

&

on Icut ::apprend

a

hte .

tcrire

&c.

jufllu'a (':ige de 16.

a05.

11

s'eft cfforcé

ele:

prouver les de(avanIOlge. qui en rUuheot ;}

I'état.

qui perd

Unt

de jeunerfc

deftjn~c

par la providence

a

la clllNte des

tcrres , poor en faite de, adroits fainéalls; qui en C)UiU3nt la firn.

plicitl! de leurs petes. adoptent les

moean perniclcux

'lu'oo

ap.

prend ame

ColI~ges.

lor(qu'on

o'y

demeu:"c nUez

pOllr

reaifier

le

jugcmcnt,

&

la cO:1duite. Ce que la

R~ligiou

pourroit g3gncr

:j

[Que

cela poUI"

,I'in(}roaioD

de

la

jeullelIe, n

'eft.ce

pas,

Jic..i1,

une obliga–

lion pnklfe .

&

un

devoir

iadifpenrable

des

Curc!s1

On pe,u! répondrc.

a

ces objc8:ions .

1-,

que l

'Autc.ur

fe

con.

tredil.

IUHn~me

dans fon fyrtcme

¡

car ;lnnrilnt

qoe

le:=s vices de.!

rarticnliers cODuil>Llem au

bonheur

du

public

&.

de la.

Société.

i1

CRA

e

H A R 1V A R 1 ,

r.

m, (

'JttriJpr.

)

bruit de déri–

/ion qu'on fait la nuit avee des poéles, des hatrins, des

ehauderons,

&c.

aUI

portes

des perfonoes qui ,eonvo–

lent eo feeondes, en troiliemes nÓces;

&

memo de

eelles qui époufent des per[onnes d'un áge fort inégal

au leur .

Cet abus s'étoit autrefois étendu

ti

loin, que les rei–

nes mémes qui fe remaríoien! n'étoient pas épargnées .

Voyez

Sauval,

anti'l' de Paris

.

Ces fortes d' intulles

001

été prcohibées

pa~

différen réglemens. U ,n ,:oneil.e

de Tours les défendl t

Cous

peine d'exeommunreallon:

y en

a

.utri uoe défenfe dans les

flat!!ts de Provmce,

p.

309.

&

5

lO.

L a R oche-FI,,'in,

l. V l . tit,

xjx.

nrt.

l .

Brodeau,

f/lr P aris, t.

1.

p.

274.

&

Bríllon,

en fon

diO. do arrits,

au

1l1(,t

chari'lJat-¡

1

raportent

I'lufieurs ardts intervenus

it

ce fujet. Les juges

d~

Beaune ayan! eondamné de nouveaux remar'és

a

payer

au penple les frais d'ul1

chnr;"ari ,

leur (enrence fur ia–

fi rmée : Bayle ,

dié!. tomo

11,

au mot

B ouchain.

A

L you, ce deCordre ea eoeore toléré: on eontinue le

charivari

juCqu'o ce que les nouveaux remariés ayent

donné un bal aux voilins,

&

du "in au peuple.

1I Y

3

env iron trente ans qu'on o'en foufrre plus

ii

París. Plu–

fieurs particuliers étant contrevenus

flUX

r~glemt:ns

L'lits

3

ce fujet , furent eondamnés par fenteuee de police du

13

Mai

173í.

( A )

C

H A R I V A R 1,

ter,."e de

jru ,

Ce

di¡

iI

I'hombre •

trois d'un hat:.rd qui confiae

i\

porter les quatre dames .

On

re~oit

pour ce jeu de ehacun une fiche,

fi

I'on ga–

gne;

011

la paye achaque joüeur, fi

1'011

perd.

C

H

A R L A T

A N,

r.

m, (

Medec;"e) Vo)'ez "

l'nrticle

C

H A R LA T A N N

I!

R 1 E,

la Mfinition genéra–

le de ce mol. N ous en allons trail,r ici Celon l' aece–

ption particuliere

iI

la Medecine.

L 'ufage eonfond aujonrd'hui dans notre langue, de

memo que dans In langue Angloife , I'empyrique

&

le

chtlT/atan .

C'efi eette efpece d'hommes, qui Cans avoir d'érudes

&

de príncipes,

&

fans

a

voir pris de degrés dans aueu–

ne univerfité, exereent la Medecinc

&.

la C hirurgie,

fous prétexte de Ceerets qu'ils poffedcm,

&

qu' i1s ap–

pliquent

a

tout.

11

faut bien diainguer ces gens-J3 des Medecins dont

I'empyrifme ea éclairé . L a Medecine fondée fur de

vraies expéríenecs,

ea

tres-re(peébble; eelle du

charla–

tan

n'eO digne que de mépris .

L es fau> empyriques (on' des protées qui prennent

mille formes dill ¿rentes . La pl(\part grotriers

&

mal–

habiles, n'a!trapent que la populaee; d',utres plus fi ns

s'attaehent aux grands

&

les Céduifent. .

'

D epuis que les hommes

vive~l

en fociété, il

Y ,

eu

des

chnrlatmJJ

&

des dupes ,

N ous eroyons f.cilemem ce que nons fouhaitons.

Le

de~.r

de vivre

ea

,une patrion /i naturelle

&

fi

forte,

qn ti ne faut pas s éronner que eeux qui dans la Canté

n'om que peu ou point de foi dans I'habileté d'un em–

pyrique

a

teerets, s'adreffem eependanr

ii

ce faux Me–

deein dans les maladies graves

&

férieufes , de m€me

quc eeux qui

Ce.

noyem, s'aceroehenr

a

la moindre pe–

tite brauehe. lis fe flallem d'en recevoir du fecollrs,

toutes les fois que ies hommes habiles l1'om pas eu I'ef–

fronteríe de leur en promeme un eertain ,

Hippoerate l1e guéríffoit pas toajours, oi rarement:

il fe trompoit meme quelquefois;

&

I'aveu ingénu qu'

iI

a fait de Ces fautes, rend Con nom autri refpcéhble

que fes fucees. Ceux au eonrraire qui on t hér;lé de

leurs peres

la

medecine pratique ,

&

a

qui l'expéricllee

ea

éehue par fuecetrion , aD"arent toujours

&

a

vee

fcr–

m ent qu'ils guér:rol1l le malade. Vous les reconnoltrez

a

ce propos de Plaute:

perfncile id 'lllidem eft,

S'mttm ffltttrtlm; metÍ ego id ¡romitto fide .

" R ien

~'enftlivo¡t

J

que les écoles de charité

~t

:l.nt

m:\uvaifcs comme

cI..

les

le

(om (<:/on

luí.

feroient llvantageufe.s

a

la

Rc!publique,

1.- ,

Pour

\'oir

fi

ces écolcs font I!t:1blíes aux dépens de 1:\ culture

~lelJ

terres .

il

mu roir

€cre

convaind't.

que les terres

étoient

mieux

cuhivées

auparavant,

&

que

l' Et:\t

fleuriU'oit

bien

phu

amplement en dehef–

fes

&

en co!nmodités de la vie, C'eft ce qui doit

étr<:

déciJ¿ par

~~ q~~~ :~le~~lSI~sN;3~f~~:t.~eIfa~ur~~;~\:~:pr~~~:i~~ ~un~rc~:;::;

. Q.uam

a

la religion.

il

fe

peUt

bien I!tre que l'ínf1:rutlíon

quelque–

fois

(crve

de

degré

l

la m:'llice; mais génér;l.lcmeDt parlant ,

un

¡

:reu

Je coonoinance

da

Icures.

&

une introduB:ion

h:lhitucHe

a

3 pitté

(cront tOnjmus

un frein

l.

la nacure

corrompuc,

(M)

~