CRA
b
U'l,
qoe les prioeipaul 10Clwres ferout leDUS d'scqoil–
Icr ces (orles de
(h.rgtl .
C
H A
JI.
G E S PUB L
I
Q.
u
E
S :
on .comgrend
~ous
ce
!erme qualle fOrles de
ehargu;
favol( , I . les Impoij.
lions qui [001
~Iablies
pour les befoins de 1't!UI,
&
qui
f~
paycOl
par
1001
les
fUJels du Roi : ces [Orles
d~
(ha,–
g,1
foOl la plOpan annuelles, lelles que !a l.aille, la ca–
pilllion,
&e.
quelques-uoes foOl
ellr~~rdll1alre~, ~
feu–
lemeO/ pour un lems, lelles que le d/lleme, vengueme ,
cinquamicme: on peul 3Um meure dans cene darTe 1'0-
bligalÍon de
fer~ir
3U ban ou arriere·ban, o':, dans I.a
mílice; le devol( de guel
&
de garde,
&c.
2. •
cenal–
ncs
chargo
locales commun s SUl habilans d'un c noin
pars Cculement, lelles que les rtpaC31ions d'un pOOl,
d'uoe chaulTée, d'un chcmin, de la ncf d'une églife pa–
roiffiale, d'un presbylere, le curoge d'une riviere , d'un
forTt! ou vuidaoge, nc!ccrToirc pour l'écoulcmeOl des
eaUI de IOUl un caOlon:
3°.
les
ehorges d. police,
lel–
les que I'obligolion de faire bahyer le, rues, chacun au–
devaOl de fa maiCon , ou de les orroCer daos les eha–
leurs, d'allumer les lanternes, la fonaion de eollcéleur,
celle de commirTaire des pauvres, de marguillier, le de·
volr de guel
&
de garde , le logemem des gens de guer–
re : on poureoil auffi eomprendre dans eelle clalTe la
fOllaion de prevÓl des marehands , eelle
d'~chevin,
&
aUlres Cemblables, mais que 1'011 eonno¡t mieus Cous le
lilre de
charges mll/,itipaln:
4°.
on appelle auffi
eh.r–
go pllbli'l"CS,
eenaios engagtmens que ehaeun en obli–
gé
de remphr dans Ca f.mille, eomme l'aeeeplOlion de
la lUl<le ou euralelc de
Ces
parens , voifins,
&
amis.
Chaeun peul Clre eomraiO! par
e
éeulion de Ces biens
d'aequiner IOUle ces dilJ"t!remes
<harges,
10rCqn'il
y
a
litu, Cous peine meme d'amende péeuniaire pour eer–
lailles
charges
d,
pol'r<,
lelles que celles de f.ire bal.–
ycr ou arrofer le, rues , allumcr les I.nlcrnes.
e
u
A
JI.
G
I!
S
" I!'
1:.
L L
I!
0(1
F
o
N C I
I!
Il
I!
S,
COn!
eelles qui COOl impoléc en la lradilion d'un fonds,
&
qui Cuivem la chofe en quelques maillS qu'elle palre .
V.y.
<Í-de"411t
C
11 A R G E
S
F
o
N
e
I E R E
S ;
&
Loy–
feau.
Ir.
dtl
dlglltrp;J!emellt.
C
HAll G E
S D' U/U! SUeCESSloN, DONA–
y
I O H
OH
TI! T
A
M
E
N T,
(Jurifprlld. )
Com les obli–
gulions impoCées
:l
I'hérilier, don.laire, ou
légal~ire,
fes fommes ou autres choCes dOes fur les biens,
&
qu'
il doil aequiner, comme de payer les denes , .equiner
les fondalions failes p.r le dOllaleur ou len.teur, faire
d~livr.nce
des legs univerCels ou p:lrliculiers; eomme
3uffi l'obligalion de Cupporler ou aequiner un douaire,
don mUluel, ou aUlre ufufruit, de payer une reme via–
!:Iere • CoulJ"rir une CervilUde en faveur d'une lieree per–
lonne,
&
aUlres engagemens de dittérellle namre, plus
ou moins élendus, felon les eondilions impolces par le
donaleur ou lenaleUr. 011 les droils
&
aaions qui fe
1C0uveoc
a
prendrc Cur les biens de la CueeeOíon, do·
nllÍon, ou lellamenl. Comme il
y
a des
ehRrgo
pour
la fueeeffion en gt!néC1lI , il
Y
en a 3uffi de eommunes
:l
l'hérilicr.
&
au légalaire ou donaraire uuiverCel , tel–
les que les deues, aUlquelles chaeun d'eux eomribue :l
proporlion de l'émolumem.
11 Y
3 aum des
chargcs
propres au donataire
&
légataire panieulic r; ce qui
tlé–
pend des droiu qui Ce trouvem aITeélt!s lilr les biens
donnt"s ou légut!s.
&
des conditioos impoCées par le
donsleur ou lellaleur .
C
11
AR
G E
S
U
N
I
V
E R
S
EL L
ES,
COut
eelles qui
alJ"eélelll 10Ule uoe malfe de bieos,
&
non plS une eer–
I.ine chofe en paJlieulier; lelles Com les denes d'uoe
lueeeffion , qui alJ"eaent loute la marTe des bieos , de
maniere gu'i1 n'en poim eeni"é
y
avoir Queun bien dans
la [DeecOlon que IODles ces
ehorgts
ne Coient déduite .
Lo)'(Ctiu,
tr.
dti
dlgllcrpiJ!rme"t, li",
l . •
h.
xj.
&
lit,. IV .
&
V I.
traile au long de la nalure de ces
cha,–
ges IIH;lIufel/a,
&
explique en quoi ellcs dilJ"erem des
rentes foncieres.
(A)
•
HA
JI.
GE.
(Arts Mlch. Com/II ,
&e.) On donDe
ce nom
i
dilJ"~rellles
fonaions honorables auxquelles on
éleve eeClaios panieuliers, dans les eorps
&
eommu–
nsulés de InGrehands
&
d'l\ftifans .
Voya.
"(IX
artie/rs
GRANU -J GE,JURE, vNDle , Do v EN,
o N U
L.
&e.
les prt!rogalives de ces
eharga.
tI
A RGE,
trrmr d'lf"hitrSllrr,
e'en une
nu~oo
nerie d'une épaiITeur reglée, qu'on mel Cur les Colives
&
si d'enuevous, ou fúr le hODrdi d'un planeher, pour
recevoir I'aire de plSlre ou le carreau .
V.
A l RE.
( P)
tl
A
11.
GE,
le"".
ti'
ArehiteS",,;
e'en, Celon la
eoulume de Paris,
arto ' 97.
l'obligal1on de payer de
la pm de eelui qui bilir Cur
&
eonlCe un mur milOyen
pour Ca eonvenanee, de (jI 10iCe une, 10rCqu'il
él~ve
CRA
16 5
le mur de dil piés au-delfus du ret-de-ehaullü,
&
qll'
il approfondil Irs fondalions au-deITous de qU3lre piés
du fol.
( P)
e
tI A
RGE, ."
trrme d'/lrI;/lrri"
en ordioairemeot
la
quantil~
de paudre que I'on imroduil daos un
c~non, un fuijl , ou uo mOClier,
&r.
pour
en
ehaITer le
boulel la baile, ou
13
bombe.
V.
e
A
N
o. ,
M
o R–
T I E R',
&
F
u
SIL. •
00
chRrge
le canon en iO/roduifant d'abord 3U food
de I'ame de la piece une quamilt! de poudre du poids
du liers ou de la moilié de Il pef30/eur du boulel : el–
le Ce mel avee uo i"nrument appellc!
Jalltrrlle.
V.Jr~
L
A
N
T E
JI.
N E .
C'en un efpeee de eueillere de eUI vre
rouge momte fur un long b110U, qu'on nommr
hllm–
p'.
00
mel fur la poudre un bouchon. de .foin qu'on
prerTc ou ref?ule
f~ncmeot
avee le retoulote . Sur ce
foin O" pofe Immt!dlolement le boulel;
&
pour qu II y
Coil arrelé ñxemem • on le eouvre d'un auue
b~uchon
de foin bien boucrt", ou refoulé a\'ee le ref0.oIOlr. On
remplil enfuile de poudre la lumiere de la plee<,
&
un
en mel uoe pelile lrainée [ur Ca
~rlie
Cupérieure, qu'on
fait communiquer al'ee celle de la lumiere .. L'obJel de
cene lrainée ell d'emp':cher que l' tlOCl de la
~oudre
de In lumiere , en aginaol immédialement fur 1'/Ollru–
mem avee lequel ou mel le feu
i\
la piece, oe le laITe
fauler des mains de eelui qui cn ehargé de eeue opé–
ralion: ineonv.:!oiem que I'on évile en menan! le. feu
a
I'cxtrémilé de la lraioée. Dans les nouvel1es pIeces ,
pour
emp~eher
que le veot ne c:\rTe ou enleve eeue;
lr~io~e,
on pC3tiquc une eCpeee de rigole ou pelÍl.
ea~al
d'une Iigne de profondeur,
&
de
(j
de Iargcur; 11
S
é–
lend depui la lumiere de la pieee juCqo'i1 I'"eu des ar–
mes du Roi. On prélend que M. du Broeard, lUé
a
la bacaille de Fonrenoy on il eommandoit I'anillerie,
en I'.uleur de eeue pelile addilion au eaoon .
Le
canoo élam dirigé vers I'eodroil ou on veut fai–
re porter
le
boulet, on met le feu
a
la /Ca¡née de pou–
dre; eUe le communique
¡¡
eelle de la lumiere,
&
ee/–
le·ei
a
In poudre
dOIll
le canon ell
rhargl:
cClle pou–
dre, en s'enAammam , fuil cffon en fe raréñanl pour
s'~ehapper
ou lonir de la pieee;
&
eomme le boulet
lui oppoCe une moindre rélilla\lce que les parois de I'a–
me du canon, elle le poulfe devaol elle avee 10ULe la
force dom elle en eapable,
&
elle lui donnc ainli
ce
mouvement violent
&
prompt dOD! tout le monde eon–
flI)it
les etreu.
os ancieno arlilleues penCoiem qu'cn ehargcam beau–
eoup les pieees, on faiCoil aller le boulet plu, loin;
&
leur uCage éloit de les
ehargrr
du poids des dfux liers,
&
mcme de celui du boulet emier , pour lui donner le
mou
vcmene le plus violene .
Mais on a reeonnu depuis, du moins en Franee, que
In moidé ou le liers de la
ptr.~lIIeur
dll
boulet <!tOil la
charte
de poudre la plus
eOllvenabl~
pour le canon,
~I
lOute
la
poudre dom le eMon
eJl
ehar$1
pouvoit
prendre feu dans le meme inllam,
iI
ell clal( que pluo
iI
y
en auroil,
&
plus elle imprimeroil de force 3U bou–
lel: mais quoique le lems de Con inAammalioo COil forr
eourl, on peul le eoncevoir partagé en plulieurs inllnns :
des le premier
l<l
poudre eommenee
ii
Ce dilaler ,
&
a
pou(J"er le boulet devallt elle;
&
fi elle a aUá de for–
ce pour le chaITer du canoo aV311t qu'elle COil tmiere–
melll .nAammée , ce qui s'eoflamme ou Ce brule enfui–
le ne produil nbfolumem aueun eITel Cur le boulcl. Ainfi
une
charg"
d'uoe force eltraordinaire n'augweme point
le mouvcment du boulet ,
&
le canon doil Ceulcmem
elre
ebarxl
de la quamilé de poudrc qui peOl s'enflam–
mer
peod.nrque le boulel parcoun la
loogu~ur
de I'a–
me du canon. On ne pem délerminer eelte qualllil6
que par I'expérienee, eneore ne peul-elle meme la don–
ner al·ee une exaae précifiou,
i\
clufe de la varialion
de la force de la poudre, dont les enelS. quoique pro–
~UilS
avee des quamilé égales de la m':me poudre , om
louvem des ditrél coees aflez Cenllbles: c'.n poulquoi
on ne doit regarder les expérienees failes
ii
eelle occa–
fion , que comme des moyens de connoilre
a-peu·pr~s
la qU3milé de poudre qu'on veUl fi ser . SUiV8111 les ex–
pt!rienees des éeoles de la Fere, fuilcs au mois d'Oao–
bre
' 739,
les pieees de vingl-qu31re, de
C<ize,
de dou-
2e ,
&
de huit, doivem Ceulemem elre
chargles
du liers
de la pcfameur du boulel, pour qu'il farTe le plus Ilrand
effot dont il ell capable; ou bien les pieces de vingt–
quarre, de neuf livres de paudre; eelles de lei-.e, de
fix Iivrcs ; celles de douze , de eioq livres;
&
eelles de
huit, de lrois livres; de plus fon s
chargrs
0'001 point
augmemé I't!lendue des
pon~es .
A I'égard de la piece
de qua/Ce f. véril8ble
charg.
a étt! tIouvée de
dco~
Ii-
-