CI-IA
bonche en fOrlNée par des machoires: e'en: un
f c"y"bI
'lui vicnt. d'un ver. 11 a la bouche
&
le gofier fort
gr:tnds; c'dl. pourquoi on I'a nommé
Cflrcrelio
OU
"/1' ....
g;t!io,
&
10rCqu'il oCl fom la forme d'un ver
&
forC–
qu'iI ell parvenu
a
eelle de Ccnrabé ;
¡¡
rong~
le fro–
meO!
&
les f<ves.
I/oya,
1
N S E
e
TE.
( 1)
CHA RENTE,
(LA)
G/og.
riviere
de
Franee
qui prend
C~
io uree dans le L imolin ,
&
Ce
jette dans
l'Océan , vis-a·vis l'\le d'Oleron .
• C H A R GE, FARDEA U , POIDS, FAIX
(Crar ... Sy"on.)
termes qui foO! touS relatifs a l'im:
prcilion des. corps lur nous ,
& •
l'.étioo oppoCée de
nos forces fur eux, foit pour Coutenir, Coit pour vain–
Cre leur p.erameur. S'il y a une compentation bien fai–
le entre l. pcr.1nteur
de
la
ebarg_
&
la force du
corps , on n'etl ni trop ni trop peu
,·harg.!:
fi la
char–
g e
eCl grande,
&
qu'elle employe toures
les
forees du
corps; li l'on y fait encore elltrer l'idée effrayante du
volume , on aura celle du
fa rdeau:
1; le
fardea"
ex–
cede les forces
&
qu'on y Cuccombc , on relldra ceno
eirconClaoee par
faix.
L e
poid¡
a 1ll0illS
d~
tapport
j
l'emploi
d~s forc~s ,
qu'a la eomparaiColl des eorps eU–
tr'eux
&
a l'évaluation que nous t:'iCOIlS ou que nous
~vons
faite de Icur peCanteur par plulieurs applications
de nos forces
a
d'autres corps. On dira donc:
il en a
fa eharge
:
fon fard,a" cfl grOJ
&
IOI"d : il fera
ne–
eah/ti f""J le faix ; il ne faul paJ <flaaer <elle mar–
chandife a1l poidJ .
L e moe
¿harge
a été tronrport é
de
tOut de ce qui
donnoit lieo
a
l'exercice des farees du
coqJS,
:1
[om ce
qui donue lieu
a
I'exercice de faeul tés de l'ame .
V o–
ycz
J (I1JJ
/a [uite
de.
cet artJcle áiffe'renteJ acceptiOl1f
dI!
ce le"me,
mor
3U
limpie qu'ao figuré. L e mot
char–
ge,
dans ¡'un
&
I'aucre
C3S ,
empone
prefque
tOuJours
avec luí l'id6e de comreinu:.
C
H A R G E ,
f. f.
('}/triJprlld. ) ce
terme a daos
cctte matiere plufieurs accepeions diílerentes ; il {igniñe
en g¿néral tout ce qui eCl dí! Cur une ehore mobiliairc
ou immobitiairc, ou Cur une mo(fe de biens ; quelque–
fois iI lignifie
condition , [<,vitude, domma$e
ou
ineom–
modi,l.
C'eCl eo ce derni« Cens qu'ol1 dlt eommuoé–
m cm qu'iI faut prend.e le bénéfice avec les
cbargeJ:
'1uem {<q;umtttr eortlrm>da , debent (e'{ui
&
ineommuda.
C harge
Ce prend auul quelquefois pour une fOllctiotl
publique
&
pour un eitre d'oBlce.
( 11 )
• AvalH que de paíf« aux diffé,ens a"ieles qui naif–
rem de
ces
dillinEHoos, nous aliaos expoCer eo peu de
moe' le fentimel1t de I'ameur de l'cCprie des lois, fur la
v lr.a/ité
des
charge!
,
priCes dans le deroier Ceos de la
divilioD qui prée<de. L 'illutlre autcur que oous vel10m
de citer obCerve d'abord que Platon oe pelle foulfrir
ce
He
vé~atité
daus fa république ; " c'eCl, dit ce Cage
de I'amiquieé comme li daos uo vaificau 00 f:liCoie
" quelqu'un pilbee pour foo argent: Ceroit il poílible
" que la regle rat mauvaiCe dans quelque emploi que
" ce fUt de la
vie,
&
bonoe CeulemeOl pour eonduire
;: une république ,, ?
2°.
11 préeend que les
eh~rgCJ
n.e
doivem poim
eere
véoales daos uo étal defpOllque : 11
femble qu'il faudroit dillil1guer emre un étae
00.
l'on
Ce
propoCe d'é ablir le .deCpotirine ' .
&
un état
00.
le
~eCpo
riCme eCl tout étabh . 11 etl éVldent que la vénahté des
chargeJ
Ceroit eontraire auX vaes d'un Couveraitl qui teo–
droit a la tyrannie ; mais qu'importeroit certe véoalilé
a
uo tyran? fous un gouvernement pareil eCl-on plus
mai tre d'une
eharge
qu'on a payée
:1
prix d'argent , que
de fa vie?
&
Y
a-t-iI plus de dang<r your uo [ouve·
raio abColu tel que eelui de l'empire Ottoman, • ré·
voquer un homme en place qui lui dépl.i t, qu" 1ui
enYoyer des muets
&
un lacee? L es CUJets oe peuvent
eaufer qoelque embarras par la propriété des
ehargeJ
qu'ils
Ollt
aequiCes, que quaod la tyranoie eCl eommen–
«ante
&
foible ; qu'elle ne s'eCl poilll annoneée par de
grandes iLljuClices ; qu'elle
I1C
s'ell
poinr fon ifiée par des
lorfai" aceumul és; que les lois ne Cont pOJOt devenues
verf.tiles eomme le capriee de celui qui gouverne; qu'iI
reCle dans la langue le mot
liberté;
que les urages n'om
pas cncore été fou lés aux piés;
&
que les peup.Jes o'om
pas tout· ' -fait adopté le nom d'eCc1aves . M.alS
,qu~
l.ldils Com defcendus ;\ eet éeae
de
dégradatlon
&
d aVlhC–
fement, on peut tout impunémcnt avec cux; iI
.ecl
me–
me otile au tyrao de eommenre des aaes de vlolence .
L e deCpotiCme abColu ne Couflre point d'intermiílion;
e'eCl un état fi contr:lire • la n.ture, que pour le fai–
re durer; il ne faut jamais ce(fer de le faire Cemir.
L'eCprit de la tyrannie eCl de tenir les hommes dans un/!
oppreílion oontilluelle , afin qu'ils s'etl, farrent un état ,
&
que Cous ee poids leur ame perde a la longue tou-
Tome ll/.
CHA'
163
te
éoergi~
. 3'. Mais eeue véoalité
di
bOtlne dans les
états monarchiques, paree que l'on fait comme un mé–
tier de famille ce qu'on ne feroit poiO[ par d'autres mo–
tifs; qu'elle deCline chacuo a Coo devoir;
&
qu'elle rend
les ordres
de
I'état plus permanens .
C
H A R G
I!
&
A N N U E L L E
s, COUt eelles qui con–
fiClem dans I'acquiuemem de eens , rentes, penGons
&
autres prellatioos qui Ce réiterem tous les ans .
Ces fones de
chargeJ
[Ollt ou perpétuel1es ou via–
geres.
C
H A R G E S DEL A
e o
M M U N A U T E' DE B I E N S
E N T R,E
e o
N
J
o
I N
r
S,
Cont les dépenCes
&
denes
qui doivcnt étre aequiu ées aUI dépeus de la eommu–
naueé ,
&
ne peuvent etre priCes fur les prQpres des coo–
j oilHs .
Du nombre de ces
chargcJ
Cont la dépenCe dti mé–
llage , I'emrelien
des
eonjóims, les rtparations qui COIl[
a
faire tam aUI biens
de
la eommunauté qu'auI pro–
pres des eonJoints, l'eLltretien
&
I'édueation des enfalls.
Les deHes mobiliaires créé.. avant le mariage,
Ce–
roiem
:lUffi
une
charge de lo, cnmmunattté;
mais on
a [oin ordinairemem
de
les en exclure par uoe c1auCe
pr¿ciCc .
Pour
ce
qui eCl des dettes mobiliaires ou immobiliai ·
res, créées pendant le mariage , elles [om
de
droit une
,hnrge de la
co.mmuJlQutl.
L es dertes mobiliaires des Cueceílions éehues
a
eha–
cun des eonjoint pendant le mariage , [out aulli une
charge de la communa;¡té.
011
pcur voir
a
ce fujet le
traitl de la eammunau'
tI
par L ebruLl,
liv. ll. chapo ii,.
011 la matiere des
charges de la
cOlnmunauté
en
traitée
fo re amp lcmem.
CHARGES DES
C OMPT ES
Oll
SUR L ES
COM"'I
P T E S,
en (lyle de la ehambre des compres , Com les
indécilions qui intervienoent [ur la recertes des eomples,
le1 Cou!trances
&
fupereeílions qui imerv ieLlnelle Cur la
MpenCe des eomptes ,
&
les débats formés par les états
linaux des eomptes.
lIu jo"rnfll
2 .
B . fo l.
146.
du
22.
Oaobre
1>37 , les anditeurs , apres la c16ture de leuu
com?tes , lo ut tenus de donner un état des
charges
d'i–
eeux au procureur général pour eo faire pourfuite; mai&
depuis, certe pourruite a paffé au Collicieeur des reCles,
&
enfuile
~u
contr61cur général des relles.
Vo)'cz
C o
N ,
T!tOLEUR GE' NE'RAL DE S R ESTES
&
SOL–
LICITE UR .
C
H A R G E S F
o
N
e
I H R E S
font les redevances prin–
cipales des héritages, impofées lors de I'.liénation qui
ell a été faite , pour eu e payées
&
fupportées par le
détemeur de ces héritages. Tclles fom le eells
&
[ur–
eens, les rentes Ceigneuriales, {oit en .rgent ou en graio,
ou autres demées , les rentes Ceeoudes non Ceigneuriales,
les Ii:rvitudes
&
autres p,ellations dües fur I'nérieage ,
ou por eelui qui en eCl dtteIHeur.
Quoique le cens foie de Ca nature uoe cente foneie–
re, lIé:inmoins dans l' uCage quand on parle fimplement
de remes toncieres
faos
autre
qualific:l.tiou,
0 11
n'en–
tend par-la ordinaireU;lent que les redevanees impoCées
apres le cens .
Tontes
eharga foncieres,
meme le cens, ne peuI'ene
eere crUes que lors de la uadition du fouds , loit par
donatíon, leg , vente , échange, ou autre aliénation ...
11 en faut feu lemem excepter les Cervirudcs , lefquelles
peuvent
~trc
établies par limpIe coovemion , meme hors
la ((adition du fond ; ce qui a élé ain li introduit
a.
eau–
fe de
la
néccíliré fréqueme que l'on a d'impoCer des
i",vitudes [ur un héritage en "faveur d' un autre. Les
fer vitLldes . ditfcrent encare en un point des aurres
ehar–
gu fonáereJ ,
iavoir que celui qui a droie de fervi to,
de,
per~oit
Con droit direaemem Cur la choCe, au tieu
que les autres
eharges fo;:eúreJ.
doiveot etre aequiHées
par le détemeur. Du reCle les Cervitudes fom de me–
me
n~ture
&
Cujettes aus m emes regles .
L es
cbargeJ foneiereJ
une fois établies Com fi
fott~s,
qu'elles Cuivent toujours la
choCe
ea quelques mams
qu'cl le parre.
L'naioo 'lile l'on a pour
l'acqui{[e!"en~
de. ces
char–
ga,
eCl prineipalemenr réelle
&
conltdéree comme: uoe
eCpece de
vendieation fur l. ehoCe.
Elle~
produtrcnt
néanmoins auíli une naion perConnelle cOntre le déten–
tellr de 1 'héritaae tant pour le payemeO[ des arréra–
ges échus de ?cin' tcms, que pour la réparation de ce
qui a été faie au préjudice des c1auCes de la concoílio n
de l'héritage..
.
L es
eh~rgeJ fon~¡ereJ
dlfferem des.
dette~
&
obltga–
tions pcrCollnellcs ell ce que eelles-el, qUDlque eomra–
étées
a
I'oecafion d'un hérieage, ne fom pas eependant
une dene
de
l'hérieage ,
&
oe fuivem pas le dérenteur ;
X
2
eI-