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CRA

done un des

pl~,

grsllds obllades qoi s'oppore

a

Fex–

ploilOl!On de> mIDes de

,bar6o»;

e • racho tIe lUI cOI

. oeun eour, dt!1 rmio •

IX

IOn! (ouven!

(j

dures qu'cl–

les rt!roO.m .U1 oOlils des ou.riers qui loO! obligt!s de

renooeer a \ ouloir les pereer : le plus eOun

11

de eber–

eher de I'autre cOté d. la digue ce que le filan

la

couche de

ebarblln

pcuvcm

~ue

dc\'cnus

1 fou venl

on

ne le, rctrouve qu'a cinq eenls plS au-del:i : cene reeh«–

che demande be3ueoup d'h.bilude,

&

d'expt!rieoee. uel:

qu fois la digoe lJOS eoupe! la eouene de

, barbon,

IUI

fai, prcndre la lorme d'uo

ehcvro~.

Voyn

I~

figJtT<

I~.

M .

rriew.ld

nous .pprend qu 00 eonnoa la prOII–

m il¿ d'u"e pareil'" d gue ou rache ram'llle , lorfque le

, barboR

en

d'une

coulc:ur de gorgc de

plg:c:on,

ou or–

ni! des

dittér~mc:s

eou ur-6i de ,'are-en-ciel.

Par ce qui Plécedc un yui, que rien n'ell plus avan–

I'geur pour les propriéllires d'une mine de

,barbon Je

ture,

que lorfqu'clle fu il une peme douce,

&

u'cn que

peu inelioée pal rappoll a l' horifon; e' ell ce que les

Ang lois nummen!

Jlat

broad <Dal:

poor lor5 on n'

11

poinl obiigé de l'aire des puils li prufoods, ces m ines

ne fom poinl fi cxpofées .UI eoux,

&

on peul les lIa–

vailler

pend.nt

be.ucoup pluS long-lelOs : eelle qui ell

morquéc

PI.

JI.

fig.

l . eU de eetle efpeee. Lorfque la

eouche de

,harbon

de lerre

defcend prerque perpendieu–

l3iremem

:l

l'horilon, les Anglois l. nommem

h,wging

coal .

L es mines de

cClle ctpt:cc

fOllrniífem un

,harbon

plus gras , plus dur ,

&

plus eompaél: que les autres ;

mais on ne peur pas les tr.vailler pelld.1lt fo n 10ng'lems,

paree qu'il

dI

trcs-difficile de fe garalllir des eaUl lorf–

qu'on el1 parvenu

3

une cenaine profondeur . La

fig·

3.

P lanc. l .

repréfcnte une mine de eelle efpeee, SOllveul

iI

arrive qu' il

y

:l

pluileurs

couchcs

de

,harbon

les u–

nes (ur les autres; cependant elles f01l1 r"parées par des

lils de lerre

&

de pierre iutermédiaires: e 'ell ordinoire–

mom la

prineip.le

COliche qui ell la plus enfoncée en

rerre; on négl ige celles qui fou l au-ddfus, paree qu'el–

les l1'om quelquefois que cinq ou lix pouees d'ópaifr"ur,

,"endu yu 'elle ne dtdommal$eroielH poiO! des frais;

&

1'011 eonlinue :\ deleendre Julqu';\ ce qu'on [oil parve–

nu :\ la eouehe principal<, eomme on peul voir daos

la

fig.

2 .

Je ¡a Plm«l,.

J.

&

Planeh.

/l.

flg.

r.

Quand 00 s'etl alJuré de la prél"nce d'une mine de

charboll ;

poue In travailler,

On

commence

par

faire

a

la furfacc de la rerre une ouverture

que

l '

on nomme

,:¡jtf

ou

bure;

on fait pnCfer

ce

puits perpendiculairc–

mene

3U - tr:l\'crs de tOUS

les

Iíts

de

(erre ou

de

pierre

qui couvreoc le

,harbo» de Urrt::

il

en

ordinairemenc

elltre deux couches de roe ou de pierre, donl celle qui

ell en-ddflls s'appelle le

'oia

J.

la mi"e,

&

edle quj

ell en-deifous le

fo l

;

la rache fupérieure ell feuillelc!e

COlllme de l'" doilc

&

d'une couleur elaire , l'inférieure

di

d'uoe eoulour plus fOlleée. L a profondeur des bures

vorie

iI

proponion du plus ou du moills d' illclin. iron

de la

mine:

ordinaírement

00

en

pcrce

deus ) I'une

fen

3

enlever les eaux,

&

l',ulre le

ebarbon ;

elles [ervem aum

a

donner de l' air .ux ouvriers,

&

:i

fournir une ilfue

aut vapeurs

&

exhaloilalls d.ngereufes qui 0111 coalume

d'iufeéler ces falles de mines. La bure qui Ceer a lirer

le

,barbol1

fe

nornmc

bure

ti

chnrboll,

1'3utre fe

norn~

me

/Jure

ti

pomp.:

eelle derniere efl ordiuairement ér,–

yée depuis le haut Jufqu'en bas de poutres ou de ma–

driees qui empéehem les lcrres de s' ébouler : 011 peur

q uelquefois ruppléer

iI

eelle derniere efpeee de bure d'u–

nc fn900 moins eoateofe

&

beaueoup plus .vantageo–

fe: c'en en eonduifalll une galerie foOlerraine qui .ille

en pente depois l' elldroil le plus bas de la couehe de

ebarbo",

e'eU ce qu' 00 appelle un

percemm t;

00 lui

dOllne poor loes ulle ilfue nu pié de la monlaglle OU

l'on a ereuCe!, Celle galerie ell garuie en mar;onnerie ,

c'en par-la que les eaUI 0111 la facilité de s'éeouler; ce–

la épargne les pompes,

k

rrav.il

des hommes. beaucoup

de machines; I'on peul en voir un exemple dans l.

fi–

$ure ;

m. is rouvene les cireonO.lIecs rendene l. eho[e

Impralic.ble,

&

.lon on

di

obligé d',volr reeoues aUI

pompes done les tuyaux doivent étre de plomb, ou ce

qui V'UI enca re mieuI de bois d'.uoe, que 1'01\ a [oin

de bien ¡¡oudronner ou d'enduire a\'ec de l'huile cuite,

fans quol les eoux qui fom tres-carraCoves

&.

tres - vi–

trioliques, les dt!truiroieOl eu tres-peu de tems.

L e principal ioconvénienl auqucl les mines de

char–

bo"

font CuJenes, ell eelui qui ell eaufé par des v'peurs

&.

exhalaifons peroicieufes

&

fuffaeanres qui

y

regnent

tr<:s-fréquemmem . fur-loul pendnOl les graodes ehaleurs

de 1'('lé ; elles Conl pOllr lar

fi

abondamos, qu'elles obli–

geol quelquefois les oovriers de celfer emieremem leues

" avnu , Cei vapeurs [OOl de deuI cfpeces; la premiere

CRA

que les Ao loi, nommefll •

.ir ,

mauv~i

. ir

&

qul

eo

F~or;o

.. ,'appelle

p

.ffi

OU

tIf

_¡,"c.

rel1emble uo

brooill:ard

lp

s;

elle

a '

propn lé d' Idodre pcu-l.p.:u

les lampes

ti.

le

eb/u..",

:ud,o

que 1'011

e ¡><>tc, de

~a

meme maniere qu'il .rrh'e d

liS

le

rc!eip.eul

.le

11

machl–

ne poeum. 'que lorrqu'oo n

a

p mpé rair:, c'ell pu

ce

elfen que les mioeurs reeonnoillent la prdeoce

de

CII'

vapeur; .um e'ell uoe muime parlO' CUI • qu'iI !':Iu, ':

,'oir I'<EH nUlaD!

iI

f. lumicre qu' ion ouv!'3ge. L.:l.r!–

qu'jls .pperr;oivem qu I lumiere de

Ic~r. !am~i!.>

'llt.)l–

blil, le parti le plus Or POU! eUI el1

d~

te

"~lte

lIIer

pr,,~plemenl hoes des foul rr3111S quand lIs peu \ • l en avolr

le lems, L:. flr;ou d'agir de c,'lIe vap ur

di

d'appcl.n–

lir

&

d'endormir;

m~i

cel ellel el1 quelquefois li prompt.,

que des ouvri

rs

qui eo 0111

Ir! nH int

0111 10111

és

de

l'

éehelle en d fcclldal1l dans la mine

r:

n n\'oi, le:

Icm d. criN

l

l'

oide: quaod on les f(,eourt • Icm, ,

ils pcuvcm n recha p r,

ti

on le porte.u grlnil n!r;

3U

comlnenc~m

'oc

011

leur voit

dOllner

aU\.un

ligue

de:

vie.

M.1S

le remede le plus meaee,

c'

ell d'enlever

a"ec une beche un moreeau de galilll: on coucho le ma–

lade lur le vem re, de f"\on que (, bouehc p".IC fur le

IrOu qu'on

3

fuil

en

lerre,

&

1',,"

poli: fur ("

1~le

le

morcenu de g,Coll qu'on en

o

elllevé; par-U iI re\ ienr

peu-a-peu.

&

fe ré veille comme d' un

r.

mmc" doux

&

Ir.nquille, pnurva eepcndam qu'il n'ail pllllll cté tra p

long-Iems erpofé

ii

l. vap ur dangereure.

e'en

lil

iUIlI

M . Triewald, le remede le plu. eertain; il dil el\ .–

voir

f.il

l'cxpt!rienee avee fueces: e

"pend.nl

i! relle lou–

venl pendam pluli ues jours de pef.l1Ieurs de

1~IC

.u

m.l.de

,

Voy.

les l l-l/moircs de I'neaJ.

ro)'.

de Slotbo/m,

m",le

' 740. 11 Y

n

coeore une maniere efe fceourir eeul

qu i..olll eu le mnlheur

d'~tre

frappés de eelle exhJlailllll

dongereure; c' ell de leur f.ire avaler prumplem '111 de

ren.u (iede

melée

3vec

de

l·erprit~di!·vjll ·

Ce

11.~lauge

lcur

procure

un vomiffC!mem tr s·abonJ.lIlt de: m:lticres

naires ,

M.js

ce r medo ne guéril pojm 10uJours r.die -

lemenl ; il reOe Couvenr aux m,llndes une tou. ca IYU–

Ii

ve

pour le relle de leues jours,

M .

Triew. ld eonJeélure que le> fimcnes elfe' de

eelle v'peur, vicnnem des p"rticules acide. (u,phureu–

Ces donl elle ell compofée, qui détruifem l'élan icilé de

l'.ir, qui d'ailleurs eO dans un él. t de nallnation au tond

des mines, fsU[c d '

une circlllnuon

[u ffili:lIltc

:

aunl re–

nlarquc-t·on que

ces \fRpeUrs

s'y '3.maOI:IH en plu

.gI3ll–

de

.~ond.oce

, lorfqu'

0 11

a é,lé

quclq~es

!ours l."

y

lr3V3tller;

pour

lors les OUVrlcr

ne te

ha\ardem p int

d'y entrer fans avoir fuir defeendre par uue de, burer

une chandelle allumée jurqu' au fond du puils:

fi

elle

domeure .llumée, ils VOOl fe meure

.1I

tra.ai!

f.1ns

erainle ; fi elle S'éldOl, il

Y

. uroil de la lémérilé

¡\

s'y

exporer ; jls foOl done obljgés d'alleodre que eme Y'_

peur foil djmpée .

OUlee la vapeur que nous venons de déerire il

r.

en

• elleore uoe nUlre qui préfente des effclS aum' lembles

&.

des phéoomenes elleore plus fingu liers que In

pr~cé­

dente. Les Anglois la nomment

wil:J

fir. ,

feu fallv,–

ge ; peUI-C ITe

:i

eaufe qu'elle reffembk

a

ce qu' on "p_

pelle

f", x f ollets.

Dans les mines qui fOIH entre M oo<

N amur,

&

Ch.rlerói, on l. nomme

tero",

&

fm

br1jo~

dans quelques ,ulres provinees, Celle vapeur rOrt aVee

bruil

&

.v ec une erpeee de liffiemem p.r les fellle des

[ouleerains ou I'on Iravaille, elle fe rend meme (enli–

ble

&

[e mOOlre [ous la forme de loiles d'". iguées o"

de ces ñls bl.lles qu'on voir volliger vees la

ti ..

de I'é–

lé,

&.

que vulg. iremem on appelle

che'Veux

J.

la Vicr–

g<.

L oríque I'.ir circule libremelll dalls les (oalerr.ins

&

qu'i) a

.lTel

de jeu, on n'y tair poim be.ucuup d'.I –

lellrion; mais lorfque celle vapeur ou mOliere n'etl poio!

alfel divi[ée par I'air , elle s'.llume aUi lampes de ou–

vriees,

&

produil de, effe" femblable

¡

eCUI du I n–

nerre ou de la poudre a canon. Quand les mine, de

, barbon

fOllr fUJ elles

3

des vapeur> de celle elpece,

iI

ell Ires-dangereox pour les ouvriers d'y enller, ¡",-JOUt

le leodemain d' un dim.oehe ou d'une

f~le,

p3lCC que

la m.tiere a eu le lems de s'. malth pendaOl qu'il

n'y

avoil aueuoe eommolioo daos ral( : e'ell pour cel. qu'

avalll que d'cmrer dans la mine, ils

y

fou t defe.ndre un

homme velO de loile cirée ou de linge m uuillé, il liel\[

une longue perche fendue • l'exIrémilé,

3

laquelle en

allllehée une chandelle allumle; eel hommc re mel Ven–

Ire

a

lerre,

&

daos eelle pollure il s'.vance

&

'pprtl–

che f. lumiere de l' endroil d' ou pan la v.peur; elle

s'.nOamme [ur le

eh~.mp

.vee un brui, effroyable qui

relf.mble

:i

eelui d'une forte déeharge d'o"ill.rie ou d'uo

violem eonp de lonnerre,

&

va fon ir par un de\ puiu .

Celle opératioo pucille ¡'air,

&

l'on pcul enfuile

de.

feen-