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162

CRA

entre dans la poudre

arthrisiqm

purgative de

b

m~l11e Pharmacopée, dans !'opiate de Salom on , daos la

eonfeaion hyaeiuthe; Con eltrait entre dans la ehériaque

eélelle) daos les pillu!es balCamiques de Seah!,

&

dans

eelles eJ.e Becher.

(b)

C H A R DO)l A'

B

0

NN

E T I E

R ,

dip[I1C11!,

genre de

plame dom les Beurs naiíTem dans des l/:res, tombla–

bies en quelque maniere

ii

des rayons de miel. L es tc–

tes Com eompoCées de plur,eurs feuilles pli".s ordinai –

remem en gouttiere , 'poCées par éeailles

&

atraehées a

un pivot.

11

Con des aiíTelles de ces feuill.s des Beu–

rons déeoupés

&

engagés par le bas dans la eouron–

De

des embryons , ..gui' deviennent daos la Cuite des Ce–

menees ordinairemCl'it eannelées. Touenefort,

infl. rei

herb. Voye,,-

P

L A N T E.

( I)

• Ce

ehardon

en d'une grande urilité aux mauufa–

auriers d'étoffes en laine.

V.

¡ur-eout /'artiele

D R A–

PI E

R .

11

en défeodu, par les

r/glemem gen.

&

parS.

d'eo Cortir du royaume .

e

fJ

A R D

o

N E'T

o

1 L E')

Olt

e

H A U S S E-T R A PE ,

(Hift. nato hot.)

plame qui doit elre rapportée au gen –

re appellé limplement

chardon. Voye"-

C

H

A R D o

N •

(1 )

C

H

A R D o N-R o

L L

A ND,

f.

m. (

Hift. nato boto )

panicaut ,

eryngium,

genre de plante

a

fleurs, en rofes

diCpoCées en ombelle ,

&

eompoCées de plulieurs ptla–

les rangées en rond, reeourbées pour l' ordinaire vers

le centre de la Beur,

&

foutenues par le cal ice , <lui

deviem un fruit compoCé de deux femenees garoies de

fcuilles; daos quelques eCpeces , plates,

&

ovales dans

d'aulres; quelquefois elles quitrent leur

env~loppe,

&

el–

les reíTemblent ;\ des grains de fromem. AJoutez au

caraaere de ce genre , qu'il

y

a une courollno de feu il–

les plaeées

3,

la bare du bouquet de fleurs. Touenefort ,

;1Ift. rei. herb.

V.

P

L A

N

TE

(l)

e

H A R D

o

N'ROL L A N D.

(llfaticre mJdiealc

&'

P harmaeie.)

La racine de

ehardon-rolland,

qui en u–

ne des cinq racines apéri tives mineures,

clt

la partie

de cetre plome employée en M edeeine; elle en apéri–

tive

&

diurétique, incifive, to nique ,

&

emmé"nagogue;

elle pafle auffi pour légerement

aphrotlifiaqf<e.

On I'em–

pioye fra'ehe dans les bouillons , les apofemes,

&

les

rifaunes ap¿ritives.

L a prépa"tioo de cetre racine conr, fle a la

nettoy~r

,

&

a

la monder de fa corde, ou de la portie ligncufe

qui fe trouve dans fon

milieu,

&

a

en

faire enCuite

un

condit o u une conCerve . C 'en fous I'une de ces deux

formes qu'on

la

garde dans les boutiques, parce qu' é–

lam fechée elle te gate tres-facilelnem,

& .

perd ainr,

toute Ca vertu .

Voyn

CON

D I T

&

D

E S S I

e

A–

TION.

Cetre racine cmre dans le

Cyro!,

de guimauve com–

pofé, le

deeoélllm rubmm

de la Pharma.eopée de Pa–

ris ; dans les eleauaires de

[atyrium

de plur,eurs auteurs,

&

dans prefque toures les préparations ollicinales pro–

pres

a

ré\'eiller I'appéeir vénérien, qui fe rrauvent dé–

crites dans les différens difpenfaires.

(h)

C

H

A R D o N,

(Arehiteattre

&

Ser",rcrie.)

Ce fOIH

des poimos de fer en forme de dards, qu'on met fur

le haut d'uoe grille, ou fur le chaperoo d'ull mur, pour

empceher de le franehir .

(P)

CHARDON

01t

NOTR E -DAME

DE

CRAR–

DO N, (

Hifl. modo

)

ordre militaire innitué en

1369

par Louis

11.

dit le Bon, eraifieme duc de Bourbon .

11

étoir compoCé de vingt-r,x chevaliers Calls reproche ,

reoommés en nobl e(fe

&

en

~aleur,

donr le prinee

-&

fes fuceeffeurs devoiem ctre chefs, pour la défenfe du

pays. Mais il n'en parlé de cet ardrc qui s'ea anéan–

li , que dans quelques-unes de DOS hilloires . C' ell fur

quoi on doit voir Favin dans fon

th/atre d'hom""r

&

de ehevaleric,

auffi-bien que la Colombiere dans un

graud ouvrage fons le meme titre.

(a)

C H A R DO N

O"

S A e

N

T -

A

N

D R

E'

D

U

C

H

A

R –

D o

N,

ordre de ehevaliere en Ecofle. qui a ces mots

pour dcvife:

N emo me impune lace.!!ct ,

perfollne ne

m 'atraquera

i mpuném~nt .

Oh I'amibue

a

un roi d'E–

",,(fe nommé

Ancha;""

qui vivoit Cur la fin dn hui–

tieme (¡ecle. Mais I'origioe de ces Cortes d'ordres en

apocrypbe, des qu'on la fair remonter

ii

ces anciens tems.

li

vam bien mieu! la rapporter au regne de ] acques

1.

roi d' Ecolre, qui

commen~a

l' an

1423 .

Mais ti

00

en flit honneur

~

]acques

IV.

en fuivant I'opinion de

quelq ues auteurs, elle fera de la fio du quinzieme (¡c–

ele; car ]acques

IV.

ne commen,a fon regne qu'en

1488.

L' infonuné ] acques V II. d'Ecolle, ou

11.

d'An–

gleterre, le voulut rememe en vigueur; mais fon é–

c lat dura peu,

&

¡¡ [ubr,ne foiblemem. Ce qu'¡¡ en [e-

CHA

ne de plus coor,déroble, en la dévolion des E collois

Catholiqucs qni fonr el. petit nombre , pour l

'apÓt.re

faint

André, qui en peu

f~lé

par les pr¿tendus

Ré~ormés,

dont la religion en la domioante d'Eco(fe , qUl de ro–

yaume en dévenue province d' Angleterre en 1707·

(a)

• C H A RDONNER

0It

LA INE R,

(Mal1.,.–

¡aa.

)

c'en rirer I'éeofte au chardon. Ccue

opér~rion

n'a lieu qu'aux ouvrages eu laine .

Voy'''-

en

qUOl et–

le confine ;\

I'artielc

D

R

AP •

CHARDONNE RET,

r.

w.

enráudi!, ( Hifl.

nato Orni,h.log.)

oifeau plus petit .que le mOi!leaU

~o­

menique; il pefe une once

&

demle;

ti

a

enviCOO

CI~~

pouces de longueur depuis la pointe du bec JuCqu

a

I'extrémité ·de la queue; ¡'eovergure en .d'eoviron neuf

ponces' la téte en a(fez gro(fe

a

proportion du rene

du corps . L e cou en court, le bee en

blaneb~tre ,

.a

l'exeeption de la poime qui ell noire dans quelq=

0 1-

feuu x de ce genre; il en

~ourr ,

iI .

n'~

s.uere .qu'un

demi - pouce de longueur; II el! épals a Jo rnclllC

«

term,né en pointe ,

&.

fuit eo forme de cone. La

la~gue en poimue I'iris des yeu! en de couleur de nOI–

feue' la bafe d:l bec en entourée d'une belle couleur

d'éc;rlate , ; I'exception d'une marque noire qui s'é–

tand de enaque cÓté depuis rceil j.ufqu'au bec.

Les

clllés de la téte fout blanes, le deíTus en noir,

&

le

derriere en blanc; i1

Y

a une large bande noire qui

defeend de ehaque cÓté , depuis le

Commet

de

la

'téte

jufqu'ou cou,

&

'lui fe troove entre le blane du der–

riere de la téee

&

celui des clltés . L e cou

&

le dos

fom d'uoe couleur roulfe-cendrée; le croupion , la poi–

trine

&

les clltés Com d'une couleur roufle moins fon–

cée. ' L e ventre ell: blanc. 1I

Y

a dans choque 811e dix–

huit grandes plumes qui COut noires,

&

qui

on~ toure~

la poinre

blaneh~tre

,

ii

I'exceplion de la prem.ere qUI

en

elltien!llleot noire.

L'ai le efi traverfée par

une

ban–

de d'uRe belle couleur jaune : cette baude en formée

par les barbes ex térieures de chaque plume, qui [one

d'un beau pune depuis la bafe juCqu'a leur milieu,

i

l'e!Coplion de la premiere plume que nom avons die

elrt en·ricremem noire,

&

des deux dernieres, aout les

bords extérieurs COut noirs comme les bords imérieurs .

Toutes les perites plumes de I'alle qui rceouvrent les

grand~

, fom noires ,

¡¡

I'excepeion des dernieres

d1l

premier rong qui fom jaunes . La queue en compoCée

de dou?e plumes noires avce des taches blanchcs. Les

deux plumes extériepres de chaque eóté om une large

marque blanehe un peu au-de(fous de ta poime au ell–

té intéri. ur, les autres Ont Ceulement

I~

pointe blan–

che . Les pattes de cet oiCeau fom coartes; le doigt, de

derriere en fort

&

gaeni d'un ongle plus long que eeu

des autres doigts . L'ex térieur tiem ;\ celui du milieu

ii

fa n.iflance.

00

diningue la femelle par Ca voix qui

en moin, forre que eelle du 11151e, par fon cham qlli

oe dure pas

Ii

long-tems,

&

par les plumes qui coo–

vrem la cÓre de I'a'le, qui font cendrées ou brune. ;

an lieu que ces

m~mes

plume. Cont d'un beau noir dans

le m" le .

A

Idrovande donne cene marque coml11e la plus

rare

&

la plus connanre

pOUJ

diUinguer le fexe de cee

oire:w.

Les

ehl1rdonneret!

vom en troupe ,

&

viveot plu–

lieurs enCemble.

0 0

en faie cas pour la beauré des cou–

leurs de leues plumes,

&

fur-tour pour leu[ chant qui

efl fort agréable. Cet oifeau n'en poim farouehe . Au

m oment qQ'il viem de perdre fa liberté,

iI

mange

«

iI

boit tranquillemem.

11

nc fait point de vains effortS

coml11e la ph1part des autres oifeau" ponr Cortir de

fa

cage; au contraire il y en a qui

n~

ve\llem plus en for–

tir, lorfqu'ilS y ont élé long-rems. Cel oifeau fe nour–

rit pendaut I'hyver de Cemeoces de chardoo; e'en de–

liI

qu'cn veou fon nom . 11 mange auffi les graines du

chardon a Bonnetier, du chanvre, de la bardane, du

pavor , de la rue,

& e.

11 niche dans les épines

&

Cur

les arbres: la fe.melle fait, felon GeCoer, Cept reufs;

&

Celon Belon, hUlt. A ldrovande fair memion des varia–

tions 'lui Ce trouvem quelquefois dans les couleurs de

cet oireau ,

&

qui viennem de 1'1ge ou du rexe, ou

qui fom cauCées par d'autres accidens . L es jeunes

char–

donneret!

n'om poim de rouge fur In tete.

JI Y

en

a

q ui o.m

le~

cils

b~ancs.

00

en a vO qui

éroie~t

blancs,

&

'll1l avolem la tete rauge;

&

d'autres qui étOlenr blan–

chlolres ,

&

'lui av oient un peu de rouge fur le devant de

la

e~te

&

a

I'eodroit du menton·. Willughby,

a mi,hol.

VOln

O

I S E A U.

(l)

.

HA R E N

<t

O N,

f.

m .

e1lre1llio, (Hift. nato )

petit infeae auqucl

00

a auffi donné les noms de

ea–

lendre

&

de

elJatep.leu[e .

M . L ion.,"s le met dans la

cl;¡fle des infeaes \jui Out de fau(fes ailes,

&

donr la

bou-