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CRA

ditlipe ce vice.

00

oc fait pas encore ce qui

ebarbon–

'nc

le grain; on a Ceulement remarqué qu'il

y

en a beau–

coup 10rCqu'il s'el! fait des pluies froides pendant la neur

&

pendaut la formation de I'épi; ce qui s'aeeorde tOrt

bien avee ' le Centiment

&

l'elpéricncc de M. de Tull

qui, ayant pris quelques piés de blé, les ayant

plant~s

dans un vaCe picio d'eau,

&

en ayam trouvé tous les

grains noirs, erut eonCéquemment que cene mauvaife

'lualité naiIToit de l'humidiré de la terre. Cependant il

taut avoücr que les lieux bas ne donnent pas plus de

grains

charbolJnls

que les lieux hauts; e' ell une autre

expérieuee que M . Duhamel de l'aeadémie des Ccien–

ces oppoCe

a

ceBe de M . de TuB;

& iI

faut conve–

nir que eelle de ootre Aeadémicieo en plus générale,

&

par eonCéquent plus décifive que eelle de l' auteur

Anglois. Pour prévenir le

eharbonnagc

du &rain, les

nns arroCent leur blé de fe menee avee une torte (,n–

mure de

Cel

marin ; les autres ajoutent

3

cene préeau–

tion, eelle de le Caupoudrer enfuite au tamis avee de la

ehaux vive pnl\'triCée, arrofaO! de faumure, remuant,

faupoudrant aiuft

:i

pluGeurs reprifes. leí on Ce comen–

te de tremper le graio dans de l'eau de ehaux

(.'oy<z

1" are.

S EMAIL LE.LAII o

O

R) , ou de ehallger

les femences

&

de les eouper, eomme on. fait les ra–

ces aux aoimaux dont on veut avoir de beBes efpeees .

Ce dernier

ex~édieot

en ponr ainC. dire g¿néral. ( 1)

C HA

R B

O

N N E'E,

f. f.

(Cuijine)

endroits mui–

gres du breuf, du pore, du veau, eoupés par tranches

m inees,

&

griBés

fUt

le feu . On doooe auffi le me–

me nom

a

une elite féparée de I'aloyau.

• C H A

R B

O

N N 1

E

R,

f. m. Ce terme a plu–

neurs aeeeptions différeDtes.

1°.

00

appeBe aiuli

a

Pa–

ris eelui qui porte le eharbon du bateau dans les mai–

fons,

&

qui dans les ordonoanees s'appelle

pl"mee. P.

P

T ... U M E

r .

2 0 .

On eotcnd par ce moe les

Oll

vriers oc–

eopés daos les fore"

iI

eonnruire

&

conduire ·Ies fours

a

charbon.

Poy<z l' are;'le

C

H

A

R

n

o

N

DE BOJ

S •

C'en UII travail dur

&

qui demaode des hommes vi–

gourcux .

3°.

On déúgne aiuft le Jieu denioé dans les

maiCoús

a

placer le charbon , quand on en fait provi–

lion .

• CHARBONNIERE,

f.

f.

(OEeonom . rllfti,!.

&

eomm.)

On donne ce nom,

1°.

aux endroits d'u–

ne foret ou 1'00 a établi des fours

a

eharbon de bois;

:t

0 •

a

des rcmmes qui revendeur le eharbon de bois

ii

petites mefures .

C

H

A

R

Bo

N N

I

E. R

E, f.

f.

(JuriJprtld.

)

prifon

a

J'hlltel-de·ville, ou I'on enferme ecus qui ont eommis

quclques délirs fur les tÍvieres, ports,

&

quais, dont

la juriCdiaion appan ient aUI prév()t des roarehands

&

échevins.

'C

H

A RilO

N N

I

E R E

S, (

Pener.

)

terres rouges on

les ccrfs vont frapper leors teteS apres avoir rouehé aux

bois, ce qu'on appclle

bmnir .

Elles eo prenoclII la eou–

leor .

Poyez

C

E

R

F •

C H A

R

C

A N

A S,

f.

ro.

( Commer«)

éroffes

&

toiles foie

&

coton, qu i viennenr des lndes orientales.

Po)'<z

lel dill.

du

<omm.

&

d.

7Th.

CHARCAS, (LOS)

G/og.

provinee de l'Amé–

rique méridionale

~u

Pérou Cur la Oler du Sud, dont

la Plata en la capitale . C 'en la plus féconde en mi-

nes de toure l' Amérique.

I

CA

R

CUT

I E R,

'/Joyez

C

H A

I R

e

O

J

T

J

E R .

C HA

R

D O

N ,

carduuI,

C.

ro.

(Hift.

nae.)

gen–

re de

plaor~

done la Beur cn un bouqel , Beurons dé–

coupés, portés ehaeun par uu embryon,

&

foutenus

Tome

lll.

(1) Parmi les maladies qui (arvicnncnt au bledo

Be

qui frappenr le!

plus les )'eus:.

c·c~

le

charbln .

11 n'en: fenliblerncnt vHible que quand

l'épi gaté eA: hon du (ourreau; car ¡orrque I'épi eA: encore c'lché .

le charbon n'eA: pas (3cile

3

reconnottre , Cene maladie confine

d:m'

13.

deft.ruétion prefque entier: de

I'épi .

dont

iI

ne relle que

"cijlcce de noyau,

le

long: du que! étoient :ut3chés les grains,

&

qui n'eA: plus qu'un compofé

de

pouffiere féche

&

npire ,

&

de

quelqnes 61eu blancs. feuls renes des bailes qui enveloppoient le

graio; CC's relles ne foot propremeol que les barbes qui fe trou.

vent

3

la pOtDte

del

bailes,

&

qui ont aOez

de

¡;onfiftance polir

refincr 1 la corruption , 00 appelle

ce"

épis ainfi detruiu du bled

chAThonni;

dans ces épis cnveloppés encore du fourreau, on trou_

ve quelquefois des grains couveru d'une pean blanche, tres-miacc,

ttanfparente ,

8c:

a

peine formée , Ces grairu font intérieurement

noies ; ¡'enveloppe déliée qni

les

couvre.

&

qui fubGtle dans le four.

reau , fe défféche

vr3i(femblablem~nl

étant expofée

a

J'3ir;

&.

l'épi

eotier une fois (ortí De difiere prcfque point de ceu1lC. que ,nous

fte~~s ?tdi:'c~;~;:it~uJ;' &a~r,:é

de pouffiere

t<

des

barbes qUt re-

Le frolD.ent, le

blé

de mau. ¡'cfcourgeon. ¡'orge. ¡'avoine.

&::

l'i"raye font rujeu

¡

cene

maladie, auffi.bien

qu.e

pluJieurs efpéccs

de Chiendcnu.

CRA

16r

par le cftliee hc!rilfé d'éeailtes

&

de piquans. L es cm–

bryons devicnnenr dans la luite des femenee, garnies

d'r,igrettes. Touroeron,

inflo

rci

h<rb. I/oy...

P

r.

A

N–

TE.

(1)

C

H A R D

O

s·B

E SI T,

(Hift.

"ae.)

plante qui doit

etre rnppan¿e au genre appellé

en;'uI. l/oJ'.

C

N I

e u s .

(lb

H An

DO

N-B E N I T .

(Maei<re mldirale

&

P har–

mnci<.)

De toutes les plantes que la M édccine mo–

derne employe, il o'en eft pas une qui .it été tant e–

xalté. que le

ehar-do".benie;

il o'en prefque pllS un au–

teur eélehre qni ne lui ait attribué un grand nombre

de propriétés medicinales, depuis qu '00 a parlé pour la

premiere fois de fes venus, il

Y

f

en vlron

300

ans,

felon uue tradirion ropporlée par Pooredera, qui parolt

fon pedilad': que les aneiens n'avoienr pas eoonu I'ufa–

ge medicinal de eelte plante, puifqu' ils o' avoicnt .pas

valllé fon util iré dans un gf3nd nombre de maladJes,

eux ql1i donooient

r.

facilemen t des éloges pompeux ,

tam de remedes inutiles.

En rapprochal1l toutes les propriétés que différens ou–

tcurs amibuent 3U

ebardon·benit,

on trouve qu'i1 ell

i

la leme un remede polyerenc, une

mede~ine

univer–

felle; en effet oa

1'3

loué eommc vomlllt, purg5tlf,

diurétiquc, fudorifique, cxpeaorant, emménagogue,

nl ~xitoire cordial Clomachique, hépallque, anllapopléll–

que, ;ntiépilcpdque ,

antipleuréti.qu~

,

fébrifuge , vermi–

foge,

&

t'neme vuloéralre, employc tant exténcu¡emcnt

qu 'illlérieurement .

C'en le Cuc, la déeoétion,

&

I'extrait de fes fenil–

les qu'on a principalement employé: Ca femen ee a palfé

pour avoir des vertus a-peu-pres analogues.' eeltes des

reuilles'

&

en60 quelques auteurs les ont a((nbuée, au

tii ,

ces verins,

a

Con

eau diClillée,

a

fon Cel effelllicl,

&

meme

a

foo fel lixiviel.

On peur raifonnablement eoojeaurer que eette gran–

de célcbrité du

cbtlrdon·bcnie,

doot oous venoos de par–

ler, ne lui a pas été acquife fans quelque foodcmenr;

fon amertume, pur exemple, annooee alfe"l bien une

vertu fébrifoge , nomaeh ique, apéritive, peut-erre me–

me légeremeat emménagogue. La qualllilé de rel cf–

fe miel (apparemmellt nitreux) qu'elle eontienr,

&

qu'

on eo retire par le procéd¿ ordinaire,

(Poyez

S

E

L

E

S

S

E N T I

EL) peuI la foire regarder encore eomn\e

un boo diurétiquc,

&

eomme propre dans les maladics

illHammatoires

de

la poitrine; ce Cont auffi ces

v~rtus

que confirme

I'ufa~e

de fon extrait, qui elt prefque la

feule prépaf3tion ullle cmployée parmi nous. L'expérieo–

ce n'en pas ti favorable

:i

I'ufage de fon cau dillillée

que 1'0n prépare eneore commun¿ment dans nos bou–

¡iques ,

&

que quelques M edeeins ordoooem eomllle

eordiale

&

fudori6que.

L 'eau dilliltée du

ehardon-bmie

des Parifieos,

eni""

tlttratlili/,

que la plapan des- Apoticaires de Paris pré–

paren!

:i

la place de eelle-ei, lui eft in6niment préfé–

rabie fans doute, puifque eette deroierc plallle eonrient

une alfe? grande qual,tité de parties mobiles

&

aétives

qui s'ólevent dans

la

diClillation avee fon eau,

&

qui

lui donnenr des vertus qu'on ehereheroit envain <;Ians

l'eau diflillée du

cbardon·benie

ordinaire , qui en abfo–

lument infipide

&

fans odeor.

L es feuilles de

ebardon· benie

entrent daos

la

oom–

pofition de l'orviétan, dans eelle de I'eau de lait ale–

xitaire, dans I'huile de feorpion eompofée

¡

les fO\l1-

mités de eerte plante font un des iogrédiens du

dcco–

tlttm amarttm

de la Pharmaeopée de Paris

j (,

femenea

X

ell-

On a beoucoup raironoé fur

1:'1

cOlufe de ce\te

m~13die .

m:\is

el_

le n'en pas encore :'t!fc'Z. connne ,

Oc

nous romroes tOnjours U.dcf–

fus d:ms une lneertitude d':\lHant plus (.leheufc. que le

rem~dl!

rcm–

ble dépendre d'une connoiIf:mcc certaioc du ro:!1; 1'on ne

('lit

p:ts

méme .s'n eA: hérédit:lÍre , évcntud. ou cotlt3gicUlC ; m:!lgré le.s ex_

p~riences

faitCJ

la-de!fus.

&

rapportécs

p:n

M.

nNlliSmel dll

4\1.11_

ctiSlf

daos fon tr:tité de Ja culture

des

(erres.

T,m,

ll,

(biSp.

3,

p~,

170.

&-

fUlr¡ ,

~ris

1753.

, L'Académie de Bordeaux 3}'30t proporé la cau!e

de

c~ue ~aJa.

die

~

pour le fujet d'uo

de

(es

pwc .

a dorfné hen

o.

nne DI!fer.

(ation lort dctatllée dI!

M..

TW,t

imprimée

a

Bordeanx: en 17H,

(ur

cene maciere. Jaquelle

eA:

également intércrr.,ote

a

¡'Agrieul.

flIre.

a

la

l'hylique.

8c

a

,l'Ecooomie Politique ,

"vaot que de proporer avec une .corte de

con~anc~

des reme ...des

conue cene m3tadie du froment .

11

efr oéccJf:urc den connoltre

bien dairernent

la

e3u're rrimitivc;

Se

il faudroit 3Um que cene

COlofe rot de nature

a

potlvoir €tre

prévOe. ·

&

détournéc

r.tr

tOll–

tes les précautioos

que

la.

prudente

&

le

genie

aicl~s

de

¡'obferv3_

tion fuggércroient.

C e!\:

ce qui :cRe encorto!

a

faire :

M.

r.il1t~ q~le

nous venoos de citcr.

nout a mIS

(U!

la voye ,

Sa

OI(f~Ctatl~Q

dOlt_

6tre coofuhée,

l

V)