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118

eRA

eorc 'd'3ulres bicns par indiyis.

VOY'"

la pratiru,

J.

l\I13foer,

m. xxxij.

are.

w.

L. g/.ff.

¿,

M. de Lou–

ricre, 3D mOl

Cba>l"alt.

(A)

• C u

A S T E A U,

(Ta,/Iu,,)

c'cll 3inri qoc ces

o~vricrs appellent les efpeces de poiuces qu'ils fom obh–

g~s

d'3JoOler fur les COlé. d'uo manteau ou aUlre

é–

[ement femblable , entre les d ux Ifs du drap, lanl

pour lui donoer l' ampleur nécellaire, que pour l' ar–

rondir.

• C

H A S T E A U,

('To"n<ll.)

c'ell eone les pieees

du fond d'uo lonoeau ou .mres v.ilreoux roods, celle

du milicu, qui

0 '0

point de fembloblc,

&

qui ell ler–

m inée par deux fegmens de cereles égaux.

CHANTEL-LE-CH A

T~L,

(Glo.s¡)

petile

v ille de France dans le B.JurboonOls, fur la "vIere de

Boulc.

Lo"g.

20.

35".

lat.

46.

10.

C H A N

rE

L

G

E, f. m.

(Jllri[pr.)

ell uo droit

dO aD fcigneor pour le vio veodo en gros ou

:l

bro–

che fur les ch.ntiers de 13 caye ou du cellier, ritués

dans I'étendue de fa feigneorie.

11

en ell plflé daos

les Ilatots de la prev6u!"

&

éehevinage de la ville de

Paris,

&

au livre ancien qui enfeigoe la maoiere de pro–

céder eo ceorlaye, o.; il en dit qoe le

ehane<lag'

ell

uo droit que I'on preod poor les chamiers qui roO! aflis

fur les foods du rcigneur .

Voy,..

hopio,

fltr

1,

chal'.

vir.

de la

coútJlmc

ti'

A njoll,.

ti

ItI

!ill.

Le droic de

chan–

trlagr

fe

payoie

num 3ncienncmcnt, pour avoir la pcr–

m iflion d'Oter le

ehaneel

du tonoeau

&

en yuider la

Iie daos les villes; c'ell ce que 1'00 I'oit dan le re–

gillre des

pl(lgu d. Paris. Chant<lag',

dit ce re¡¡illre,

ell uoe coOtome .flife aocienll.mem, par laquelle il fut

itabli qu'i I loiroit 3 touS eeux qui le

chane.tage

payeot,

d'Oter le

chanecl

de leur toooeau,

&

I'uider la lie;

&

parce qu'il fembloit que ceus qui demeureot

:l

Paris n'a–

chetoieot du vio que pour le revendre,

&

quaod il é–

toit vcodu 6ter le

ehaneel

de leur tonoeau,

&

Óter leur

Iie, pour ce fut mis le

eh:zntelage

fur les demeurans

&

bOllrgeois de Paris .

V.ya

.

l'

indice

d,

Ragucau,

&

L auriere,

ibid.

au mot

ehane<lag•.

Daos des leures du

9 Ao(l!

13>9,

aeeord¿es par Charles régent du royau–

m e, les Arbal etrie" de la viBe de Paris rom excm–

pIé , pour leurs door!es , vivres ou marehaodires ·qu'ils

f bnt yenir

4

Paris ou aiBcurs , de tous droits de ga–

belles, travers ,

~hantiées,

&,.

Ce

m Ol

ehaneilel

ri–

goifie en cet endroit la

m~me

chofe que

cha"te¡'tge:

ca,

dans des letlres du mois de Février

161),

aecordécs

a

ces

m~mes

Arbaletriers, le terme de

,halltelage

re

trouve rubllitoé

a

celui de

ehaneilcs. l/oye..

1,

rccucil

des ordonnanen de la eroijiem. roc<, tome

/JI.

pag o

361.

&

la note de

M. Secoulfe,

ibid.

CA)

C H A N T E L LE,

f.

f.

(Jttri[prttd. )

eo quelques

provioces ell une taille perfooneBe due 3U rdgoeur par

fes mortaillables

iI

eaure de leur fervitude. Elle paroit

avoir élé ainli nommée de

ehanecl,

qlli ligoiñe la me–

me chofe que

liett

ou

habitntion,

parce qu'elle re pa–

ye au reigoeur par les ferfs, pour la permiffioo de de–

m eurer dans Ca reigncurie,

&

d'y polréder eertaios hé–

ritages; par cxemplc, ruivant une chane de 1':111 1279 ,

les habitans de Saim-Palais en Berri payeot douze de–

ni."

¡¡

leur reigneur,

de foco, loco ,

&

chant.l/o.

0,i–

lib.e,

efl-iI dit,

per

re tencns foeum «rel/m,

&

10-

Cllm,

'lJ~1 chant~/lltm,

;'1

diéla villa

....

duodecim

den

.¡r;oI

parijitnfes fo/ve t

tantllmmoJo a1tnuIle;m

. . ..

O n voit qu'en cet eodroit

lomm

&

ehal1tel/um

ront

fyoonyOles,

L a coOtume de Bourbonoois ,

arto

192.

&

203.

f.it

mention d'un droit di! au rcigneur par cenaios ferfs,

appellé

/'s 'fllatr< deniers Je ehaneel/e.

M. de L lU–

riere ,

en fon g/ojair< d" Droie Franfois,

au mot

cha..-

tel/e,

efl ime que ces denicrs rOIlt all1li appeilés , par–

ce qu'ils ronr das por les fcrfs de la chitelleoie de

Chantelle. 11 agite eofuite

ti

cene ehhellenie o' auroit

poiO! été aioli nommée

¡¡

caure que les ferfs qui y de–

meurem payeO! 3U (.igoeur quatre deniers

de foco ,

loco ,

&

ehan:.l/o,

comme ceU l de Saiot-Palais en Ber–

ri; mais il n'adopte pas cene opioion .

11

oe parolt pas

cependant que le droit de

chant.lle

ait été ainG nom–

mé de la

ch~tellenie

de Chantelle, aneodu 'lu'il fe per–

';Olt eo bIen d'autrcs endroits, ainri que l' annonce la

coíhume de Bourboonois, qui pon e qu'il ya plulieurs

ferfs audit pays, donr aueuos payeut quatre deoiers

¡¡

caufe de leur fcrvilUde, ce qui s'appelle

lu 'fuaere de–

" iers de chaneel/e;

&

plus loio il ell dit ,

q~e

tous

ceux qui doivcm quatre denie" de taille, que I'on ap–

pene

lu 'fuaere dcni<rs d, eh""t,I/.,

&

touS leu" de–

feeodans, .iori qu'ils fe trouveOl écrits au terrier ou

p2pier du prév6t defdits quaue deniers de

chant,lIe,

eRA

fonl t005 ferfs,

&

de f..ye conditioD, de pourfuite,

&

de morre· main.

(A)

e

H

TE

P L E U

RE,

temu

d'

ArchiuO.", ,

bubac.oe

ou _emoufe qu'oo fuit aul mur de clÓtu–

re coonruil pre de quelques eaul couroore , afin que

d.~s

Icor débordemem elles puillent IlIr<r dan le elos

&

en fortir libremeOl, faus endommag r le mms .

( P )

r.

d'

• e

H A N T E P L E U RE,

f.

f.

(70nn,lI.

) e.pece en-

toonoir fubriqué par les tOooclicrs ,

iI

l'ulÍlge d mar–

chands de vino

1/0),"- cel

i"jlrttm,,,e

,

Planeh,

¿"

'Tonn.

Jir..

18.

Jt

a la forme d'un petie cuvíer c!chaocré

¡\

FIl

clreonféretlce · celte éehaocrurc fen

i

embott.r le valf–

feauI dom 00' fe rcn pour le remplir , afin que ce rem–

plifTage re faOe faos 'l"épaodre de liqucur. Son fond d i

percé d'un trOU auquel on n ad.apté unc douill!, , o.u

queue de fcr-hlanc, plus ou molOs longue, mals Crt–

bl¿e de petits trous rur toute f. longueur; 011 palre cct–

le douille daos

la

bonde d'un toooeau; elle defccl\d Jur–

que daos la liqueur,

&

tranfmet c,:lIe qu'on a verfc!e

dans le cuvier

&

qu'on veut tran(yarer dans le ton–

neau, rans

tro~bler

cclle qui y ell

dé¡3.

Pour nrreter

les ordures qui palreroienr avec la liqueur, on

~ bo~ché

I'ouverture de la douille qui ell au-dedaus du cuv,.r.

d'un moreeau de fer-blanc pereé de trous,

&

eloué fur

le fond du cuvi«.

• e n

A N T E P L E

o

RE .

( O

Econ.

rrifliq.

)

00 don–

ne ce nom 3 des canelles aullí limpies que de peu de

valeur, qu'on adapte

:1

I:l.

campagne,

:lu-has des

,'niOC3UX

remplis de liqueur, eomme les ou\'es

iI

foukr 1:1 veo–

daoge les tonneau'X

iI

piquene, les cuviers

eouler la

leffive" les barrils qui comienneot l'huile de noix , ceu>:

0\1 1'00 mel le vinaigre, &c. Ce o'dl autre chore que

I'alremblage de deux moreeaux de bois , dom run cll

percé dans toute fa longueur,

&

doO! I'autre s' infere

dans le mOreeau de bois percé, comme ulle cheyil–

le qui rempliroit exaaemem le trou. Celui-ci ell mobi–

le · l'ouvenure o'; on le place ell eo-dchors du vair–

fe.'u; l'autre efl en·dedans. On le tire ou 1'0n le pouf–

fe, pour tirer ou arreter

la

liqueur.

e H A N TER, c'ell faire dlfl"c!rellles ioflexions de

VOil agréables

¡¡

l' oreille,

&

toOJours corrcfpond'Oles

aUl( imervalles admis dans la Mufique,

&

aux notes qu,

les exprimem .

L a premiere chofe qu'on fait eo apprenam

iI

cIJantcr.

en de pnrcourir une gamme en mOtlt3llt par les dcgrés

diatOoiques jurqu', l'oaave,

&

cnfuito en

defeena.ot

par les mémes notes. Aprcs eela on mome

&

1'00 de–

fcend p.r de plus grands imervalles , comme par lier–

ces, par quanes , par quintes

~

&

1'0n pafTc de cene

maoiere par toutes les note"

&

par tous les dilrér. ns

imerv~lles

.

Voy.

E e

H E L

C.

E,

G

A M M E,

O e

T A VI!.

Quelqucs-uns

pr~telldem

qu'on .ppreodroit plus faei–

lemont

a

ehanter,

fi

au lieu de pareourir d'abord les de–

grés diatOuiques, on

eommco~oll

par les cooronnanees ,

dom les rappons plus limpies fom plus airés

~

entoo–

ner. C'ell aioG, direm-ils, que les i11l0nnatioos les plus

aif~es

de la trompene

&

du ear f011l d'abord les oéla–

ves, les quintes,

&

les autres cooConnanccs,

&

qu'e1-

les deviennent plus difficiles pour les toos

&

f~mi-tons .

L'expérieoee ne paroit pas s'aecorocr

:1

ce raifoonemenr;

ear ¡¡ ell conll31lt 'qu'un commell"ant cOloone plus ai–

fémellt l'interval le d'un ton que celui d' une oélave.

quoique le rapport en foit bien plus comporé: e'efl que ,

Ii

d'uo cÓte le rapport ell plus limpie, de l' autre la

modification de l'orgaoe cll moios grande. ehacuo voi[

que li l'ouvenure de la glotte, la longueur ou la teo–

lioo des cordes gunurales ell comme 8, il s'y fait un

moiodre chaogemcot pour les rendre calome 9, que

pour les «ndre comme

16.

Mais on oc fauroit difconvenir qu'il n'y ¡ it dans les

degrés de I'oélave, en

commen~ant

par

1Ie,

Ulle ditli –

culté d'intoooation dans les trois tOns de ruite, qui re

trouveot du

fa

3U

ji,

laquelle donne la tonure aUI:

éleves,

&

retarde la formation de leur orci

11

e .

V oy'z

O e

T A

V

E

&

S o

L P I E R.

11

reroit airé de préveoit

cee

inconvénient

en

commenc;anc

par une aune nOle, com–

me reroit

fol

ou

la,

ou bien en faifam le

fa

diéze, OU

le

ji

bémol .

(S)

On a fail uo art du chaot; c'cll-a-dire que des ob–

fervations fur des voix fooores qui

c/¡mltoi",e

le plus

agréablemem, on a compofé des regles pour faciliter

&.

perf.aionoer l'urage de ce doo oarure!·,

Voy.

M

A ,–

r

R EA'

e

H A N T E 11;

mais il parolt par ce qul pré–

cede, qu'¡¡ y a eoCOre bien des déeouvertes a faire rur

la maniere la plus fadle

&

la plus fOre d'acquérir ce'

3rt •

San¡