eRA
les de
eharité.
POJ' to 1, raluil
de Decombes grefiler
de I'officialité,
parto
JI.
ch.
'11.
p.
80S.
D aos quelques églifes, le
e7Jailtrc
ea la premiere
dignité; daos d'autres
iI
u'ea que la Ceconde, rroiue–
me ou quarrieme ,
&e.
cela dépend de I'ur.'ge de cha-
•que égliCe.
VOJez
1,
trait. du mato
bl;,/fic.
de
Fuet
';'11.
/l.
ch.
;'11 .
( 11 )
_
'
CHANT R ER IE,
C.
f.
(Jurifp.)
en la digni–
té, office ou bénéfice de ohantre, dans les églifes ca–
thédrales ou collégiales.
VOJez ei-d,va1Je
CHANT!l.
E .
(/1)
C H A N
V
RE,
f.
m .
(Hift.
¡¡ae.) '(l/matril,
gente
<le plante
a
fleurs fal\s pétales, compofée de .plulieurs
étammes foutenues fUr un calice
&
fté~ile;
comme
l'a.obCerv é C",Calpin . J:,es embryo;1S Com Cur les p.laurs
qUl ne ponem point de fleurs ; i1s deviennent des ca–
p[ules 'qui renfermem une femence arrondie . Touroe–
fort.
I nfl. rei h"b.
Voyez
P
L A N TE .
(l)
On conoo!t deux fortes de
chanvre
le
fallvag'
&
le
domejli,!"e .
' .
,
L e
{allvage, eannabis erratiea, paJHdofa, fylveflrÍ!,
Ad. Lobe!. eft un genre de plante dout- les feuilles
font .alf<z, Cemblables
a
celles du
cban'lJre domefl;,!"e,
hormls qu elles Com plus petites , I"lus ooires,
&
plm
rudes; du
re~e
cette plante rerTemble
ii.l~
guimauve,
quant
ii
Ces t1ges, Ca graine ,
&
fa racine .
L.e
ehanvre domef!i,!ue
dont
iI
s'agit idi,
ea
cara–
, élé"Cé par nos Botal1lftes de la maniere fuivame.
Se feuilles diCpoCées en main ouvene nairrent 01"–
. poCées les unes au. aUlres: res Beurs n'ont point de pé–
tales viubles; la plante ell m; le
&
fcrnelle. '
On la diningue done en deux eCpeces, en male
&
en femelle; ou en fécoode qui porre des fruits ,
&
en
flérile qui n'a que des tl:eurs; J'une
&
J'autrc viennenr
de la
m~me
graine .
Le
ehanvre
:i
fruie,
cannabis f",aifer"
Offic.
can–
'JabÍ! fativa ,
Park.
C. B. P.
320.'
Hifi.•xon.
'3· 433.
Rou,
hiJ!.
\.
l iS.
{ynop.
)3.
Boerh ..
I nd.
11.
2.
104.
ToueD.
znfl.
ns.
Buxb.
n.
eannabu mal.
J:
B. 3·
P .
2.
447,
Ger.
<maco
70S.
eam,abina¡a!eunda,
n odo
pempt.
ni.
'
~e
chan-z:re
:l
fleurs,
cannabiJ' florigera,
Offic.
can–
nabu erra"ea,
C. B. P. 320.
I.
R . H.
ns.
•
anna·
bis frx:mina
,
J.
B. 32'. 447.
cann..
6.
fierili. ,
D od.
pemp.
í3S.
Sa racine en fimple, blanche, ligneufe , 6brée ; Ca
tige en. quadrangulaire , velue , rl1de au touchcr, creu–
fe
cn·ded~ns,
unique, haute de
~inq
ou ux piés, cou–
verte d'uue éeoree qui Ce pactnge en 6lets:
Ces
feuilles
naiffent Cur des queues oppoCées deu.
a
deux, elles
fom divifées juCqll'a la queue en quarre, cinq, ou un
plus grand nombre de fegmeos étroits, oblongs, poin–
[US,
dcmelés, vcinés d'un verd foncé, eudes, d'une
odeur foree
&
qui porte
a
la tete.
L es fleurs
&
les fruits nai!fent féparé ment [ur dif–
féreos piés; I'efpece qui porte les fleurs, s'appelle
ehan–
'l/,'e
,¡
{leu,,:
quelques-uns. la nomment
fl/rile
ou
fe–
melle ,
mais impropre=nt;
&
Pautre eCpeee qui porte
Jes fruits, ea appellée
chanvre
a
fruiu ,
&
par quel–
ques·ul1s,
Chan'lJTC
mále .
Les fle urs dans le
.ha"vre
qu'on 1 0mmc impropre–
m em
fl/rile,
nai!fent des aiffelles des feuil1es fu r UI1
pédicule ehargé de quarre petites graPJ>Cs
plac~es
en
fau toir: elles fom fans pétales, compoCées de cll1q é–
tamines , furmontées de Commets jaunhres, renfennées
dans un ealice
a
cinq feuilles purpurines co-dehors
blauehiitres en-dedaos .
L es fruits nai!feut en grand nombre le long des ti–
.ges fur !'autre elpeee , fans aucune fieur qui ait pré–
cédé: ils Com eompoCés de pirules enveloppés dans une
capCule membraneufe d'un jaune verdatre : ces piftiles
fe changem eo une graine arroudie , un peu applatie ,
li!fe, qui contient Cous une coque minee,. d'un gris
brun, luiCant, une amande blanehe, tendre, douce,
&
huileuCe, d'une odeur forte,
&
qui porte
a
la tete
quand elle ea nouvelle: eetre amande eft renfermée
dans une- capfule ou pellieule d'une Ceule piece, qui
fe termine en poinre. Ces graines produiCem I'une
&
J'aurre efpece.
Article de
M .
le ehevalicr
DE
J
A
U–
COU RT .
*
Le
cha"vTe
en une plante annuelle :
iI
ne Ce pla!t
pas dans les pays eh:ruds; les c1imats tempérés lui
conviennem mieux,
& iI
vient fon bien .dans les
pay~
aflh
f,oids, comme font le Canada, Rlga,
&e.
qUl
en fourni!fenr abondamment,
&
de tres·boo ;
&
tous
I~ an~
on emp laye une alfez grande quantité de
chan-
'Io",e
Iff.
CHA
121
VTe
de 1tiga
en
France, ·en Angleterre.,
&
Cur-tout 'en
H ollande.
.
11
fallt pour
le
eha"vrc
une terre douce, aiCée
it
labourer, UI, peu légere, mais bien fenile, bien
fu–
mée
&
amandée . L es terreins recs ne fom p,s prl'>–
pres pour le
ehanvrc;
il n'),
le~e
pas bien; il eft rOll–
Jours bas,
&
la
(j
laffe y
el~
orclinairement trop ligneu–
fe, ce qui la rend dure
&
él.fUque; défauts eonfidé–
rabies,
m~me
pour les plus
gt~s< Quvl'3ges.
Néanmoins dans les années' pluvieufes , il réumt or–
dioairemcnt mieux dans les terreins Cees done oous par–
loos, que dans les tereeins humides: ma,is ces anl1M
fom rares; e'eft pourquoi on place ordinairrmenr le's
ehenevieres le long de quelque rui!feau ou de quelqtlt
folfé plein d'eau, de fone que I'eau Coit treS-prcs, Cnns
jamais produire d'inondation: ces terres s'appcllenr daris
quelques provinces des
co,ú'Jie¡
ou
co" rt,ls,
&
elles y
iom
tres· reeherehées.
Tous les engrnis qui rendeot J(la terre légere, COllt
propres pour les
c¡'anv ,.es;
e'eft pourquoi le fumier <le
cheval, de brebis, de pigeon, les eurures de poulail¡
lees, la .vaCe qu'on l'etire des mares des villages , quand
elle .a n1úri du tems, Conr préférables au fum ier de va–
che
& de
breuf;
&
je ne Cache 'pas qu'oo
Y
employe
la marne.
Pour bien faire il faut fumer tous les al1s les chene–
vieres:
&
on le fait avam le tabour d'hyver , afin quC'
le fumier ait le tems de fe confumer pendant cetre
faiCon,
&
qu'il Ce me,¡e plus intimement avec la terre
10rCqu'on fait les labours du ¡lrinrems.
11
n'y a que le fumier de pigeon qu'on répaod aux
dernicrs labours, pour en cirer plus de protit: cepeu–
dant quand le
pri(lte~ns
en
(ce,
il
Y
a
a
crailldre
gl1'il
I
nc brule la fcmence; ce
qui
n'arriveroit pas
fi
on l'a'l'
,'oit réphndu l'hyver : mais en ce cas
iI
fandroit en
meme davamage, ou en efpérer moins de pro6t .
Le premier
&
le' plus eonl1dérable de ces labours
fe donnc dans le mois de D éeembre
&
de Janvier :
on le nomme
</Ztre·h)'vtr .
11 Y
en a qui le fom
a
la
charrue, en labouram par lillons ; d'autres le donnent
a
la
houe ou
a
la mare, for mam 3Um des
UIlOIlS,
pour que les gelées d'hyver ameublilfem mieux la ter–
re : il y . el1 a aum qui le. fonr
¡¡
la beche; il erl Cans
con(redit meilleur que. les autres . mais aum plus long
&
plus pénible; au comraire du Iabour
a
la eharrue ,
qui eft le plus cxpédilif,
&
le moios profitnble.
L e primems on prépare la
terre
a
(ec~voir
la fe..
menee, par deux nu trois ¡abonrs qu'on faí:
¡j
quinze
jours ou trois femaines les nos des autre ; les faifallt
toujours de plus en plus légers,
&
travaillam la ter..
re
ii
plat .
11
eft bon de remarquer que
ce;
I3bours peuvem,
comme celui d'hyver, etre fairs
a
la eharru,e,
iI
la
houe, ou
¡¡
la hecho.
Enfin quaud
apr~s
tous ces labours il' rerle quelques
moues, on les rompt avee
des
maillets;
ca~
il fau t
que toute la cheneviece loit .ua¡ unie
&
aOm meuble
que les plaoches d'ul\ parrerre .
D ans le courant du ¡nois d' Avril on feme le che·
nevi., les uns quinze jours plihÓt que les antres,
&
tous eourent des riCqucs diflerens : eeux qui remen¡ de
bonne Aeure, om
a
craindre les gelécs du printems,
qui font beancoup de tore nux,
, hanvr<l
nouvellement
Jevés;
&
ceux ql1i feulcll( trap tard, ont
~
craiudre
les Cécherelfes, qui emptehem quelquefois le ehenevi
de lever .
Le ehenevi dojt ctre remé dru, fans quoi le
ehan–
vre
deviendroit gros, I'éeoree ell Ceroit trop liglleuCe,
&
la
ti
lalfe trop dure; ce qui el1 un grand défam ; ce–
pendam quand il
ea
femé trop dru, il rerle beaueoup
de petits piés qui Com étouffés pat les nutres ,
&
e'ea
eneOre un ineoDvéniem .
1I
fallt donc obferver un m i–
lieu, qu'on atteint aiCémem par l'uCage;
&
oedinaire–
OleO[ les. ehenevieres ne fom tra p e1aires que quand
il a pérJ'lune partie de la femence, ou par les gelées,
ou par la Cécherelfe, ou par d'amres accldens.
11
eti bon
de
remarquer que le chene. i eR une fe–
menee hllilcuCe' cae ces (ones de Cemenee, raneilfcnt
avee le tems ,
&'
alors elles ne levent
plus~
e'<rl pour–
quoi il faut f.1ire en forre de ne Cerner que du chene–
vi de la derniere réeolte: qlland on en Ceme ql1i a
deu, ans , il
Y
a bien des
g~ains
9ui ne levem pas;
&
de eelui qui feroi< plus vleux, II en leveroit
~neo
re moins.
LorCque le chenevi ea remé,
iI
le faut enterter ;
&
cela fe fai t ou avec uoe herCe,
U 1:1
terre a
é¡é
labou-
Q
r
ée