120
eHA
v.y.::. PI. I/Il!. tle 11Iarine,
un
ehallti"
fur Jequel
iI
y
a un ohiment
i l'l,
&
k.
tins
K
qui foatieuneot fa
quille .
l/oye:<.
TI"
S .
Poor bieQ mdtre la quille fur le
ehant ;er,
iI
fant
que les
tm J
toient placés
:i
fix
p,és les uns des autres ,
&
avoir a[[eorioo que le milieu de la quille porte bien
fur le milieu de chaque
tin:
iI
faut prendre garde de
tenir la quille plus haute
¡\
I'arricre,
&
que cette huu–
teur foit convenable pour la facil ité la plus grande de
lance,· le navire
á
I'eau.
V oy e::. «tte pajition d"nJ
1"
figure eitl e .
Dan< un arfenal , le
ehantier
ell dans une forme,
baffi n, ou chambre .
I/oyez Plan.
1/111.
le bamn ou la
chambre,
&
fon
eh"ntier
E
f
G H.
(Z)
C
H A N T I I! R,
( iVI."ui{ CharpeHt .
&
a"treJ o" vr.)
c
'e.llle Iíeu ou ces ouvriers Ont difpofé leues planches
&
aUtres bois, foit en plcin air, foit
ii
I'abri tous des
angars, & oli ils font une partie de leurs ouvrages .
e
HA" T 1E R,
(Marchand de baiJ
)
ell un efpace fur
les
qU3i~
ou autres
endroils
voifins de la riviere ,
ou
I'on mee en pile le bois
3
briller, & ou les particuliers
Von[ s'en pourvoir.
C H A
N
TI
E R,
(Marchand de vin)
ce fom deux pie–
ces de bois Cur leCquelles les tonneaux font élevés dans
les cave) , 3 envirou un
pié
de terre, paur que l' hu–
midieé n'en anaque pas les cerceaux & les douves.
C
H
.~
N
T l E",
( Canfor/dl,,,r de tra;,n)
baches ou
perches au'quelles on a pr:uiqué des haches, dans
leC–
quelles paffent les
r"UetteJ
qui liem enCemble un cer–
tain nombre d'autees baches contenues entre elles, qu'
on appelle
chantierJ .
Les haches Com praliquécs fur le
bOll! des
chantierJ
(
I/oyez
R o
U
E T T E
S ),
& elles
empcchent les
"oJiettn
de s'échapper de deUus elles ,
&
les ditféremes parties du erain '
<le
Ce
diífoudre.
I/oyez
. T
R A
I N.
C HAll
T
I E
R,
(e
harpent.
)
les Charpemiers don–
nem ce no m aux pieces de bois fur
lefque~
ils om
placé leurs ouvrages, pour les travailkr
&
leS meltre
de niveau; d'ou ils om fait le verbe
chaneier. I/oyez
CHANTIER.
C HA
N
T I E It,
(Marchand de
bit )
pieces de bois
fur kCquelles les foes Com plncés fur les ports au b/é.
C HAll T I
E R
A'
e
o
M M E
T T R E,
(Cordait)
ell
. un bft ,i de deux grolles pieces de bois d'un pié & demi
d'équarriffage,
&
de dix piés de long,
ma~onné
en ter–
re; les deux pieces éloignées I'une de I'auere de
ux
piés, Cuppor!ellt une forte eraverfe de bois pereée de
quatre a cinq trous, dans lefquels paífcm les maoivel–
les.
Voye ~
M
A N
IV
J!
L L E S
&
e
o
R DE R 1 E •
Ces i:iirtércntes acoeprions de
chantier
om donné, lieu ,
a
une
fa~on
de parler commuoe en"·e les Artilles; c'ell
étre {ur le chantjer ,
poor dlre,
fe
tra'lJllil/eJ'
allu~lIe'Vene;
&
elle a paffé des boutiques, des atteliers ,
& 0-.
dons la (i:>ciété , o'; elle s'applique
a
d'autres ouvragos
q ui n'o nt rien de méchaniqoe. "
C
H A N
r
I G N
O LE,
r
f.
( Charpent.
)
efl une
piece de buis coupée quarrément par un bout
&
eo
:ingle par )'autre,
mire
en embrévemen t fur l'arbalé[ricT,
au·dofflluS du eaff. au qui foú, iem les pannes.
I/nyez la
fig.
17·
PI. dll Charpene. nO .
12.
C
H A N T I G
N
O L E,
en !1rchiteél. Voy.
B
R
t
Q
U E S .
(P)
C
H
A
N T
O C
E' ,
(Glog .)
petite ville de France
en AllJou, fur la ,ive droiee de la L oire .
• C H ANTO (] R N E R,
v.
na.
terme d'!1h hit.
de M m /á!
&
alltr., !1rtift.
c'ell couper en - dehors,
ou évid« en·dedans , une piece de bois, une plaque de
m éeal, 011 méme une table de marbre, fui vam un pro–
ñ l ou delfd n donné. L . meme terme a Iíeu eo Pein–
ture, & fe dit & des oojets repréfemés fur
la
toile ,
&
des bordures ouxquelles on a praeiqué des éminences
OU contours qui foot remrer
&
f. illir q uelques-unes de
leurs parties.
.
C
H
A
N T
RE.
f
m . eecléfiall ique , ou féculíer qui
porte aloes l'habi, eecléliafl ique, appoim ': pato J,es cha·'
pitres pour chal1!er dans
I~
o ffices , les récits, ou les
c hecurs de mulique,
&c.
00 ne dit jamais
ehantw r ,
q ue 10rCqu'il 'agit du ehant profane ;
( l/oytZ
C
H
A
li–
T
E U R .)
& 0 11
ne dit jamais
ch"nt"
,
que 10rfau'iI s'a–
git du
eh.ntd'éJ life . L es
chantra
de la mufique des
chapitres Com foamis au
grand-chantre ,
qui ell une di–
gnité eecléliaflique : ils elécutent les mOlees ,
&
chao–
tene le pleioeham,
& c.
On donnoit aUtrefois le nom
de
chanere!
aux mu liciens de la chapelle du roi: i1s
s'en offenferoient aujourd'hui ; 00 les appelle
mujicienJ
J,
la ch"p. /Ie.
GeoI ¡nemes des chapitrcs qui exécu!ent 13 mufiquc,
eRA
nc veulen! point qu'on leur donne ce Dom; ils préte.o–
dc:nt
qutil ne convient qu':i ccUI qui fom peur
le
plClO–
cham, & ils fe qualificnc mplicieus de
~'ég¡'le
dalJS"la–
Quellc ils fervent: ainli on dit
le! muji"enJ de N otr. –
D ame, d. la fazn te-Chapdle,
cltc.
Pendane le téJour de I'empereur Charlemagoe
¡\
R o–
me en I'an 789 , les
ch"ntrtJ
de ra
ch.~ellc
qui
k
lui–
voient ay311t
emendu les
,bantru
Romams,
lrouverent
leur
fa~on
de chamer rifible, parce qu'clle difli!roir de
la lcur & lIs s'en moquercm tout haut fans ménoge–
mem : its chanterent
ii
leur tour;
&
les
ehantra
R o–
mains auffi adroits qu'eux pour le moins 3 failir
&
i
peindr~
le ridicule , leur rendirem avee ulure tautCS le,
plaif.merics qu'ils eo avoiear
r~ues.
L 'empereur <;lui voyoit .Ies obJe". eo citayen du
mon~
de
&
qui étal! fort 10m de crolte que tout ce qUI
ét~it
bon fur la terre
fa ,
ii
fa cour, les engagea les
uns & les amres a une efpece de combat de chant ,
doO! il voulm éere le juge;
&
il pronon,a en faveur
des Romains. Le P. Daniel,
h;ft. de Fr. tome
l . PI 472.
On voit p.r· la combien les Fran,ois dalcm de loin
en fait de préventions
&
d' erreurs fur cerrains ehapi–
tres:
m.isun roi tel que Charlemagne n'étoit pas fait
pour adopeer de pareilles puérílieés; iI femble que cme
c(pece de feu divin qui anime les grands hommes,
é–
pure aulli leur femimen!, & le reud plus fin, plus
dé–
licae, plus ror que celui des aurre$ hommes . Perfonoe
dans le [oyaume nc I'avoit plus exquis que Louis
X I V .
le tcms a confi rmé prcfque taUS les jugemens qu' il a
port és .en matiere de goae.
On dit
chantre,
en Poélie, pour dire
poe·t.:
ail1li on
défigne Orphée fous la quali6cation de
./Jantre de la
Trace,
&c. On ne s'en fert que rarement daos le
lIy–
le figuré,
&
jamais dans le fimple .
(B)
C HAll T
RE,
r
m .
(JIlriJPr. )
en eam que ce terme
ligni6e un office ou béné6ce, ell ordinairemem une des
premicres
dignit~s
d'uo chapirre . L e
chantrt
a éeé ainti
nommé par
excel\~nce
1
paree qu' il ell le Olalrre du
checur.
D ans les aaes latins
iI
cC! nommé
MntDr, prd!un–
tor, chorauleJ.
L e neuvieme canon du concHe de
Ca·
logne, tono en 1620, Icur
donne
le rirre de
eho,.,!vl -
9uCJ
comme éeam, propremenr les
év~ques
ou in,en–
aans 'du chreur.
l/o)'tZ tome XI. del condle!, p . 789•
Le concile tenu en la
meme.
ville en
T
5"36,
canon
ji/.
Icur donne le méme thre :
c-aneor~J
'1J1t
es
~hortpifco
pi, tome X II/. da co"cila,
p.
510. Dan. la Plapart
des caehédrales
&
collégiales, le
chanere
en dignÍlé ell
furnommé
grand-chantre,
pour le dillillguer des fimples
chantreJ
ou chorifles
it
gages.
Le concile
pe
Mexique tenu en 1585",
ch.
v.
régle
les fOllaions du
chantre,
& dit qu' iI doie f.,ire metlre
tOUles
le,; femaincs dans le chceur un tableau
.ou 1'0r–
dre du fervice divin Coit marqué.
L.
chantre
porte la chape & le bhon cantoral daos
les fétes folennelles, & donne le ton aux aucres en
commcn~ant
les pfeaumes & les ancicnnes ; tel ell l'u–
fage de pluneurs églife¡ ; & Choppin dit que c' ell un
droit commun ,
de facr. polit. I;b. l. tito iij.
n.
10 .
11
porte dans (es armos un
b~:on
de· chreur, pour
marque de fa dlgnilé. Dans que/ques chapitres
Dtl
iI
ell le premier digniraire, on I'appellc en latin
pr;mi–
ceri//J;
& dans quelques autres on lui doone en fran–
~ois
le titee de
prlcenteur.
du laein
pr",centor .
C'étoit lui ancicnnement qui dirigeoie
le,
diacrcs
&
les autres minillres ioférieurs, pour le chaO!
&
les nu–
tres fonaions de leurs empl ois.
D aos le chapitre de I'églife de París , le
chantre .
qui ell
la
[econde digni'é, a une jurifdiaion cOllten–
tieufe fur tOUS les maltees
&
mal creffes d'école de cet–
te ville. CetJe jurifdiaion efl exercée par un jugo, un
vicegérent • un prom oteur. & aueres officiers néceffai–
res . L'appel des femences
va
3U parlemenc .
M .
le
d.antre
a aulli un jour marqué dans I'année auquel il
tiem uo fyoode pour taUS les maltres
&
malereffes d'é–
cale de ceue vil le.
La jurifdiaion coDtemieufe du
chane re
de I'égl ife
de Paris a été confirmée par plufieurs arrees , efe
4
Mars, 28 Juin 168f, 19 M ai 1628 , 10 ]uillet 1632 ,
29 ]uillet 165"0 , 5 J anvier 1665,
3r M ars
1683.
l/o–
ye::. 1<1 ml m. da clergl , Idit de
1716,
lomt l . p . •
1049
&
f"iv.
Les
U
rfulioes ne foot pas foamifes
iI
fa jurífdia ion .
¡bid.
11
y
a eu aufli
arr~t
du 2f Mai 1666 pour les cu–
rés de París contre.
M .
le
chontrt,
3U fUJet des éco–
k s