,
ellA
ac.. , n
(al
i
dilfércos eodroits de 1:2 che ,,'iere d
J
(olle. rooJd de la profuodeur d'uo p,é
&
de
Iro:.
1
quat,e p,t l de
d'
lDCue,
&
00 urao¡se
d3l1.~
le
ti
od de
ceo (00 In p ign¿u de
,baJIvu
bren fcrrta la u–
oes auprh d
UUCl, de telle fone '1ue
13
gr~ioe
foit en
bu
&
la ,acial! en hlUI; 00 les reneD! eruuite eo cel–
le Iltuatioo
avec
des lieo! de p2ille,
&
00
releve 10UI aa–
lour de cene groae, glTbe
I~
lerr qu'oo .,'nir lirte de l.
folle pour que les
1~les
du
, banvrt
Co,eot bieo tlOOtftes.
La ItlC de ce
~banvr<
s'tehauífc
d
I'aide de I'humi–
dÍlé qui
J
di
comeoue , eomme s' t'ehaulfe un
ra
de
Coio ve,
00
une eouehe de famicr : eetle ehaleur a·
eheve de mO,ir le chenevi,
&
le difpofe
a
forlir plus
. ift'ment de fes coveloppe! .
QUlod le ehenevi a ae<juis eelle
~ualiré,
on relire le
'''''"'IIN
de ces folfes, 0<1 iI fe mo,riroil
ti
on I'y laif–
fO I plu
long-Iem~.
D.nsd'lutres cantons ou iI
y
a beaueoap de
,h.II–
tJr~ ,
on nc I'cm rrc poiot, on
fe
contente de I'arran–
g«
par la
I~tc
eomre lele;
&
quelques )ours
apr~s
00
IrQvaiIJe
en rClirer le eheoevi, eomme DOU! alloos
I'cIf liqucr .
CeuI qui ne fonl que de pelilcs réeohes , éleodeot
un dr p plr I rre poor reeevoir leur eheoevi; les autres
n. Horem
&
préparem uoe place bien unie fur hlquellc
il e!lendelll leur
,banv,.,
en mellaD! toutes les
I~tes
du méme eó lé ; ils le b.lltot Ie!ger mem, ou avee UD
moreelU de bois, ou avee de pClilS HeauI : eelle opé-
lioll f..il tomber la meilleure grnine, qo'ils meneOl
a
pan pour la femer le primems luivam; mais
iI
relle en–
eOr. beaueoup de ehenevi dans les leleS. Pour le relirer,
jli pcillnem
la
tI?le de Icur
.h"nvre
fur le dcms d' un
inrlrumcm qu'on appelle un
Igr14g••;r,
qu'oo voit
m¿–
me
PltlII(.
mi llu JI'Vlfioll
~H
r;
&
par eCHe opt!r3rioD
1'011
Ilil lombcr en meme lem.
&
p~le-m~lc,
le. feuil–
le¡, le. onveloppes de Cemeoees ,
&
les Icmenees elles–
m~mes :
on eonlerve 10UI ecla e" las peodant quelques
jour , pUIS on l' ¿Ieod pour le filire l1!eher , eo fin 00
le bat.
011 oelloye le eheoevi eo le V300aOl
&
eo le
paffan t par le crible.
(,;'crl eetle feeoode groine qui Cen
~
fuire I'huile <le
ehenevi
&
~
nourrir le volailles.
A
I'égard du
eba1lv"
,
on le porte nu routoir ,
'1,
pour
y
fouR'tir la memo
p,~pamrioo
que le
ehanvrc
",(;14.
(Ju"od on a retiré le
ebQ"'fJYt
du
,.DUIO;,.,
on délie
l es b Olle.
pour 1<
faire fé<her , 011 les
él.nd3U foleil
le long d'un mur , ou fur la berlle d'un forré, ou lim–
plcmcol
a
plat daos uo endroit ou iI n'y ail poitlt d'hu ·
midilt! : 00
<1
foitl d. le r.lourner de 'cms eo tems;
• qUBnd le
,ballt'"
eO bien Ice, 00 le remel en bOl·
(eS
pour le porter
i
la
m
¡fon, oú 00 le con Cen'e daos
un lieu fce )ufqu'¡ ce qu'on vcuille le
,,JIu
ou le bro–
Jer de l. maniere ruivlnte .
1I
Y
des provinees oú 1'00
,;/Ie
10UI le
,h"" '!Irt,
&
dlns d'Qutres il n'y
a
que eeUI qui en recueillent peu
qui le
';11'111;
les auu es le broyelll .
L a fu,oo de tiller le
.ha1lvrt
erl
(i
fimple, que les
cnfalls
y
réumlfeOl 3um·bien que les grandes perfoones:
elle eotlli Oe
a
prendre les brins de
.h,,"vre
les um a–
pres le .utre , " rompre la chenevolle
&
~
en déla–
cher
In
fi lulTe en la fuifa nt couler entre le doi¡¡ls.
00
oit
mime PlaNrbr, m¿ttu
JifJijiOH,
~clf,t
opl ralloll
t"
J •
e ,ray
iI
p~roir
un peu 101lg ; no!nnmoins eomme
iI
'e
~eUlc
dan des momens perdus
&
par les enfilOs qui
glrdcnt le beniuUI, il n'eO p.s fon " eh.rge .ul fa–
m illes nombr.ufe : tOais iI feroil perdr. bcaucoup de
lem ux petile fumtlles, qui OlH bien plOIÓI
f.\U
de
le broyer.
v
U(
que de broyer le
, ha1l'!lr< ,
il le fuUI bien def·
ft'ch r, ou , eomme difclH les pa fa n ,le bien
ha
ler ;
our cel elli:" on
3
~
une eenaine diflanee de la mai–
ion
un
h¡i/'IIr
l
qu'on yoir
mEme PltfHf. l1temt>
J;fJifiOIl,
<11
1:
car il n' n rien de li d3ngereuI p ur les ioeen-
i que de hller dans les eheminé'es de maifoos, eom–
lDe
quelques pa
-f.usle prallqueor : il
en a 3Um qui
menent leur
,h,,"~'r(
fécher
d.nsleur four ; daos ce eas
ou n'n rien
~
el ¡ndre pour In mnifon , mnis fouyeot le
leu prclld :. Icur
,h.lll<Jr<,
&
on ne
~I
pas plr ce mo-
en en ddféchcr une grande quaOtilc!. L e
hál.;r
n'erl au–
tre
chole qu'unc caverne qui
3
ordinnirement
(ix
i
fepl
pié de h uteur , cinq
lix de I!lfgcur ,
&
neuf
i
dil de
profondeur ou de ereUI ' le delfons d' une coche fuil
t'
U' COl un rrc!s-boll
bil.".
1I en" de '·oilt..' 1 pier-
e-hcs:
d'
Ulr
qui
r
nt
recouyen de grandes pier–
r
orcs , ou timpl ment oc mOreou de bois ehar–
$
CIerre : ehaeGD les fuil
~
(j
IÜnaHie .
M
's lOut
T•
•
l/l.
.
eRA
123
le monde eíl3ye de placer le
hi ¡. ;,.
I'abri de IJ
bire
&
I D
loleil d. midi: pu ee que le lems pour bro er etl
ordiruirement pu de belles gclo!
,qolnd o lie peut
pas
u av:lÍller • la terre .
Environ • qualre pits au·deOus du foytt du
hj/.lr .
&
i
deux pié de fon éntrée, on pince uois
lnrr~ux
de bois qui
0 01 20
plus un poncc de gro ur; il5
lra–
YttfeOl le
btil.,r
d'an mur • I'aulre ,
&
Y
foOl nOujeni :
e'eO fur ces morceaDI de boi. qa'on pofe le
eh.llt u
qu' on veUI h ler , enviroo de l' é'pailfeur d' un demi–
pie!.
Tout é'lanr ainro difpofe!. une femme auenlive emre–
liem delfous un pelil feu de ehenevones; )e
di>
"".
f.",–
m. ,tlU1fl;Ve,
p1ree qu'il fuut eontilluellement fouroi r
des cheneyones , qui fóOl bieo' IÓI eonfumées , .ntrele–
nir le leu dans loute. le p.nies de
I'~tre ,
&
prendre ¡:nr–
de que la tbmme De s'éleve
&
De meuc
le
feu no
cba1f–
vrt.
qui eO bien eombuUible. Cur-tout qUJUld
iI
y
a quel–
que lems qu'iI eO
d.nsle
hál. ;r.
La meme femme a cneore foin de relooroer le
rb.–
vre
de lem. en [<ms , pour que tOUI fe deITechc
t g.–
lemem: enñn elle en remel de nou,'eau
¡¡
meCure qoe
l'on
óle eelui qui eU affez fee pour
~Ire
pont' la
br.–
y~ ,
quton
voit
mim~
P I.
mime Jivifion,
ni
u.
La
broy<
reffemble • un bane qui feroil fait d'un fo–
Iivcau de einq
3
fil pouees d'équnrrilfoge fur fept
a
huir
piés de loogueur: on creufe ce fol ivcau dans 10Ule Ca
longueur, de deuI grnndes monoife d'un bon pouee
de largeur, qui le
uayerf.OIde loure foo e!paitleur,
&
on taille en eOUleao les troi languencs qui 0111 élc! for–
mées par les deux enllilles ou grlndes monoiles dom je
vicns de parler.
Sur
c.uepiece de bois on en . june une nutre qui lui
eU .l1embl ée • eharniere par un bour, qui forme une
poignéc • I'nutre boul ,
&
qui pone dans fa longucur
deux eourClux qui entrcnt dans les rainures de la pie–
ce inférieure .
L 'homme qui broie, prend de Ca m. in gauche une
grolfe poignte de
ehanvre,
&
de I'aulre l. pnigllée de
l.
m~choire
fupérieure de la
br.y';
iI
engage le
,ha,,-
1Jre
Cntre les detn miehoir. ;
&.
eu é lcvaut
&
en b. iC–
falll
:l
plulieurs reprifes
&
fonemem la mAehoire.
iI
brife les chenevoues; en liraOl le
<banvrr
emre le deux
mnehoircs, il oblige les ehenevolles • quiuer la lilarre;
&
quand la poigne!e en ainro broyéc jufqu'¡\ la moilic! ,
il l. prend plr le bou, broré p
ur
douner la méme pré-
p:uation
celui qu'it
lCnOI(
dans
Ca
main .
Enlin quand
iI
y a environ de\u livres ,de 61arre de
bien broyée , on la plie eu deux , on tord grollitremcOl
les deuI boulS I' un fur I'auue;
&
e'crl ce qu'on appel–
le des
,/uellel
ti.
ebanvrr,
ou de l. lilaOe brule .
Les deux prariques, favoir , eelle de
,;/1.,.
l.
eba1f'llr. ,
&
eelle de le
br.ya,001 ehaeuoe des avantagos
&
des
MfaulS panieulier• .
On a coOlume de dire qu'iI faul plus roUir le
, ban–
'IIrr
qu'on deflioe • faire des loiles fines, que eelui qu'
ou nc veUI employer qu'l de g,offes toiles :
&
que 'ee–
lui qu'on deOioe
a
fuire des eordages. doit etce le moios
roüi .
N oos aYons dir que le
,hanvrr
qui n'élOil pas affet
roUi , éloit dur, grollier , élnllique,
&
reOoit ehargé de
ehenevoues: on yerra
d.nsla fuile que ce fom· l' de
I5mnds défaurs pour faire de boos eordages .
V.yez.
I'ar–
telt
e
o
R
o
f.
R lE .
ous eonvlendrons néanmoin! qu' on peut roüir un
peu plus les
,hanvru
qu'oo demo•• des ou rages 6ns :
mais
iI
oc
fuur pas cfpérer
par
ce moyen d'affiner bcau–
eoup une 61aITe qui feroit natorellemem gromtte , 00
l. feroit plOIÓI pourrir: enr il faul pour avoir de la fi-
laITe 60e , que bieo des ehofes eooCOureOt .
.
,0.
L e lerrein; ear , eomme oous l' avoos dc!Ji re–
marqué, les lerres IrOp fones 00 trap feches ne . doo–
nem )amai une lil:úl'e bien douee; elle el! trop hl;:neu–
fe.
&
par eoofiquent dure
&.
earrame: a.u
con~atre
ti
le lerrein de la eheneviere eO trOP aquallque , I écoree
du
.haH re
qo'on
y
aura
reeu~illi , ~em
herbaeé'c, len–
dre,
l<
aifée
3
rompre , ce qUl la falt lombe! en élou–
pes . Ce COOl dooe les lerreios douI, fubO"nuel.
&
me!–
dioeremeol humides qui donneot de la fi lllfe douee, fle–
xible
&
fone qui foot les meilleures qualitc!s qu'oo
puiITe' deGrer . '
20 .
L 'anoée ; car qaaod les annc!cs fool h leoCes , la
fi laffe eO dure; au eonrraire elle eO fouple
&
quel.que–
foi lendre, quand les ao,:,ées fOD! fralches
&
humtdes .
3°.
La m3lurile!; car
lo
le
¡ha".,re
•
trOP rene! fu r
pit, les libres longitudinales de I'écoree fom trOP adh6-–
rrol s
les
unes.U aatres, la tilalle brole forme de lar-
~
¡¡es