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eRA

premier brio, affiner peu le

,ban1Jr~ , ~u

lai/fer ave,z

le premier brin preC'lue tout le Cecond, ce n'en 'lu'une

meme choCe.

M.is

d'un autre coté, comme le fecood brin ell de

peu de valeur en comparaifon du premier ,

Ii

1'00 tire

peu en premier brin, on augmemera la 'lualité

&

la

quamité du Cecond, en oeeafionoam un déehet eonli–

dérable 'lui tambera fur la manere utile, fans que ce

que le premier brin g'gnera en 'lualité, puilfe entrer en

eompen r.tion avee

ce

'lu'on perdra fur la quamité :

tout cela a été bien établi ci-delfus,

&

nous oe le

rappellons ici que pour indiquer quelle pratique il

f.~t

fu ivre pour tenir un june milieu eotre ces ioeonvé–

Dicns.

M . Duhamel pen(e qu'il faut

peigner

le

chan1Jre

¡¡

(ond, fans fonger du tout

ii

ménager le premier brin;

&

que poor évitcr la eonromm.tion, il faue enfuite

retirer le

,h"n1Jr.

le plus beau, le plus fin

&

le plus

long, qui fera rellé dans les

púgna

eoofondu avee le

(eeond brin

&

l'éroupe;

&

apteS avoir palfé ce

,han-

1Jr.

fUt le

peiglte

a

a./finer,

on le m c!lera avee le pre–

m ier brin.

Cette pratique en bien différeme de eclle qui en en

ufage; ear pour retirer beaueoup de premier brin, on

pelgne peu le

,han1Jre,

fur-tout le milieu des poignées,

&

on ne le travaille que fur le

peigne

J

d/groJ1ir;

e'en

pourquoi ce

,han1Jre

demeure treS - gromer, dur, éla–

tlique,

&

plein de chenevones ou

de

panes; au lieu

quc eelui qui aura été peigné commc oous venons de

le dire, deviendra doux , 6n,

&

tres-net.

POllr termioer ce qui regarde l'atrelier des

peignmrJ,

il

ne rene plus qu" parler de la fa,on de faire

ce

qu'

on appelle les

(tintura

ou

peignonJ

dom 00 a déja

parlé fore en abregé .

A

mefure

qu~

les peign<liYf

ont preparé des poignées

de premier ou de fecund brin, .lIs les mettent a ellté

d'eux fur la table qui fuppone les

peignu,

ou quelque–

fois par tene ; d'nutres onvrier, les prennent,

&

peu–

a-peu les engagellt dans les dellts du grand

peig"e

qui

en deainé :\ faire les

peignonJ

:

ils ont Coin de eon–

fondre les différemes qualités de

,han1JT<,

de meler le

coure aVee le long,

&

d, en raffembler Cutllla rnment

pour faire un paquet 'luí puíffe fouroir alTez de

,hanvre

pour faire un 61 de toute la longueur de la 61erie, 'luí

a

ordinairemcnt

180

a

190

braCTes ; c'ea ce paquet de

chan'Vre

qu'on appelle des

~e;ntl"reJ

ou des

peignolls.

00

fait par expéricoee que ehaque

peignon

doit perer

ll-peu--pres une livre

&

demie ou deux livres,

Ii

e'en

du premier brin,

&

deux livres

&

demie ou troi, tivres,

Ii

c'en du fecond: cene différence viem de ce que le

fil qu'oo fait avec le fecond brin, en toOjours plus

gros que eelui qu'on fait avec le premier;

&

Durre ce–

la, paree qu'jl n'y

a

prefque pas de

déch~,

quaad on

filc le premier brin, nu !ieu qu'il y en a 10rfqu'oD 6-

le le fecond.

Quaod eelui qui fait les

peignonJ

juge que fon grand

l'eigne

en alfez ehargé de

,ban1Jre,

il l' Óte du

peigne

fans le déranger;

&

Ii

e'en du premier brin, il plie (on

p eignon

en deux pour réunir enfemble la tc!te

&

la poin–

te, qu'il rord un peu pour y faire un ncend ; fi c'en

du Ceeond brin, quí étant plus eoun\ Ce fépareroit en

deux , il ne le plie pas, mais

iI

tord uo peu les exeré–

roités,

&

il

fait un nceud • ehaque bout ; alors ce

,han-

1Ire

a re,u toutes les préparations qui fom du relfore

des

peigneurs.

Ü

n

peigneur

peut préparer jufqu'.

80

livres de

,han–

-¡¡re

par jour; mais

il

en beaueoup plus impoream d'e–

:xaminer s'il prépare bien fon

,hanvre,

que de [avoir

s'H

en prépare beaueoup.

11

ne faut

pei$ner

le

,halt1Jre

qu'a mefure qu'on en

:\ befoin pour falte du 61; ear

Ii

on le gardoit, il s'em–

pliroit de poumere,

&

00 feroit obligé de le

peigner

de oouveau : e'en 3Um

~our

garamir le brin de la pouf–

fiere qui en toOjours tres·abondante dans la peignerie,

qu'on employe des eufans a tranfponer les

peignonJ

a

mefure qu'oo les fait, de l'suelier des

peignwrJ

a

ce–

lui des fi leurs. C'en dans eet attelier que eommenee

l'are de

,orderie

.

VO)'.

C

O R DE R 1E

&

/'o/t1Jrage

de

M .

Duhamel

dljJ

"ti.

C

H A

Nv

R E, (

Mat. Medi,.

)

la femenee de eette

plante en feule ulitée en Medecine ,

&

eneore l' em–

ploye-t-on bien raremcm: elle

ca

émulfive. Quelques

auteurs oot

ero

que l'émullion qu'on en préparoit é–

toie bonne eomre la touX,

&

préférable en ce eas aux

émullions ordinaires: ils l'om donnée auffi pour fpéci–

.6que eomre la gonorrhée , fur - tout lorfqu'clle en ae-

Tom.

JI/.

CHA

I29

«ompago~e d'~reaioos

fréquelltes

&

douloureufes .

Voy.

G

°

N

o

R R H E'E.

L a femeoee

&

les feuilles éerafées

&

appliquées en

forme de eacaplafme fur les tumeurs douloureu!es, paf–

feOl pour puilfamment réfolutivcs

&

nupéfiames. etre

derojere vereu fe manifene par une oáur fone

&

ioé–

briante qui s'éleve du

,hanvre

qu'on fait féeher. L 'cau

dans laquelle on a fait roüir le

,h"nvre

pafle pour plus

dangereufc encore;

&

on prétend que

Ii

quelqu'un eo

bO voit ,

il

Cuecomberoit fur le ehamp

a

fon venin ,

contre lequel tous les amidotes eonnus oe feroient que

des feeours le plus fouvent infu

tfi

fans .

L'huile qu'on retire de fes fe menees , eonl'lue fous

le Dom

d'huile de ,hene1JiJ,

eíl employée extérieure–

ment comme réfolutive; mais eerte vereu lui en eom–

mune a"ce les autres huiles par expremon; elle ne par–

ticipe pas daDs I'ufage intérieur de la qualité dal1gereu–

fe de la plante; tout comme on n'en doi, rieo atren–

dre de partieulier dans l'ufage extérieur

ii

titre de nu–

pé6amc, paree qu'on

a

reeonnu eetre quali,é daos la

plallle emiere ou dans Ces feuilles.

On trouve dans plufieurs auteurs différentes émullions

compofées, décrites Cous le nom

d'emu/fio ,ann"bina;

telles fone

l'emu/fio c",,",,bina ad gonorrheam

de D o–

leus, d'Etmuller, de Michaelis, de M in lichl,

&c.

(b )

C H A O,

(Glog.)

ville de la Chine , dans la pro–

vince de Junnan .

L "e.

~S.

46.

1I Y en a encore une

de ce nom dans la provinee de Pekeli.

C H A O CHE

U,

(Glog. )

ville de la Chine, dans

la provinee de <¿uamon.

L at.

23.

30.

C H A O C H I N G,

(G/og.)

gral1de ville de la Chi–

oe, dans la provincc de Channton , fur un e

rivj~re

de

meme nom .

L at.

36. 44. 11 Y

en a uoe autre de

me–

me norn daos

13

province de Cliallnfi.

C H

A

O G A N, (

G/og.

)

ville de la Chine , daos

la provinee de Fokien.

L at.

24.

CHAOHOA,

( G/og.)

ville de fa Chine , dans

la provinee de Solltchouen.

L at.

3~d

lO'.

CHAOKING,

( G/og.)

ville de la Chine, daos

la provinee de

~uanton,

fu r le Ta.

L at.

~3 ·

30.

C H A O LO

(j

lE,

f.

f.

hiíloire ou delcl ipeioo du

chauJ . Voya;

C

H A

o

S •

On dit qu'Orphée avoit mar–

qué dans la

,/laologie

les différemes al,érations, fecré–

tious ,

&

formes par ou la terre a patfé avant de de–

venir habitable; ce qui revient

3

ce qu'on appelle au–

trement

~oJmogonie.

Le do8t:ur Burnet a donné

3Um

u–

ne

chaolugie

aalls fa . théorie de la terre:

il

repréfeme

d'abord le ehaos comme 110n divifé

&

abfolumem brut

&

informe;

il

montre enruite

1

ou prétcnd monteer,

eomment il s'én divifé en fes régions refpeéCives, eom–

ment les matieres

homo~enes

Ce font ralfembl ées

&

fé–

parées de toutes les partles d'une nature différenre;

&

co tin comment

l:l

terre s'efi durcie,

&

en deveoue un

eorps folide

&

habitable.

Voy.

C

H A

o

S,

EL

E'M E

N

T,

TER RE,

&c. ChmnberJ.

• CHAON lE ,

(G/og. an,.

&

mod.)

contréede

l' Epire, bornée au nord par les mOllts Aerocérauoiens,

&

coonue aUJourd'hui fous le nom de

C

aneria.

11

Y

avoit dans la Comagene Ul1e ville de meme nom .

• C

H A O

N

1

E

S,

(Myth.)

fe tes qui fe eélébroieot

daos la Chaonie. Nous n'en lavons aueune particula–

rité.

C H

A

O P I N G,

(G/og.)

ville de la Chine, daos

la provinee de Quanfi.

L at.

24..

47.

*

CHAOS ,

f.

m.

(Phi/oj.

&

Myth. )

L e

Chaos

en MYlhologie , en pere de l'Erebe

&

de la Nuit mere

des dieux. Les anciens philofophes ont emendu par ce

mot, un melange eonfus de partieules de toute efpeee ,

fans forme ni régularité, auquel ils fuppofel1t le mou–

vemene elfentiei, lui atrribuant en eOl1f¿quenee la for–

mation de l'univers. Ce fyíleme en che... eux un co–

rollaire d'un axiome exeellem en lui·meme, mais qu'

ils généralifent un peu trop; favoir, que

rie~

l1e fe fait de

rien;

'x

nihilo nihi/

jit:

au lieu de reílrall1dre ce prin–

eipe aux effets, ils l'étendem jufqu'a la eaufe efficienre ,

&

regardem la eréation eomme une idée ehimérique

&

eontradiaoire.

Voya;

C

R E'A T

IO N.

.

Aneiennemem les Sophiíles, les Sages du pal(al1lfme,

les N aturaliaes, les Théologiens ,

&

les POetes , onr

embraíTé la méme opillion. L e

,haoJ

en pour eux le

plus ancien des etres; l'

E~re

. éleroel , le premier des

principes

&

le berceou de 1 ulllvcrs. L es Barbares, les

Phénieiens, les

Egyptie~s,

les Perfes.,

& ,.

om

~app~>r_té l'origine du monde a une malfe IIIforme

&

eonlule

de matieres emarrées pele·mele,

&

roOes en tout (eos

les uues fur les autres. Arinophane, Euripide,

&c.

les

philofopn es loniques

&

Platonicieos,

& (.

les

s[Orcj~ns

R

mé-