eRA
on fe cODvaioera que le fy(l eme dont nous parlons
De
doil poiO[ bletrer les oreilles pieufes & ti mOrées.
4°.
Que les faimes Eeritures ayaot été failes, non pour nous
illllru ire des fcienees profanes & de la Phy"que, mais
des vérilés de foi que nous devoos eroire, & des ver–
tus que oous devoos praliquer, iI o'y a aueun danger
i
fe momrer iodulgeDl fur le re(le , fur-toul lorfqu'on
ne eomredil poi
O!
la révélalion.
Exemple.
On lil daos
le ehapilre meme doO[
il
s'agil, que D ieu eréa
la
lu–
m iere le premier jour, & le foleil apres; eepeodaot ae–
euCera-l-on le Carléíieo d'impiété , s'il lui arrive de pré–
teodre que la lumiere o'e(l rieo fans le foleil? N e fuf–
DI-il pos pour meme ce philofophe
¡¡
eouven de 10ut
reproche, que D ieu ait créé, felon lui, le premier jour,
1" ¡{Iobul" áu [uoná IUrAent,
dont la premoo devoil
eofulte fe faire par l'aélioo du foleil? Les N eutooiens ,
qui fOn! veoir du foleil la lumiere en ligne direéle,
n'auroO[ pa.
i
la vérilé la
m~me
répoofe
¡¡
dooner;
mais ils n'eo feront pas plus impies pnur cela: des com–
m<ntateurs refpeélables par leurs lumieres & par leur
foi, eIpliqueOl ce
paff.ge: feloo ces auteurs, celle lu–
miere que D ieu cré. le premier jour, ce fom les an–
ges; explication dom on auroil grand ton de o' elre
pas falisfait, puiCque l'Eglife ne I'a jamais defapprou–
vée, &
~u'elle
eooeilie les Eeritures avec la bonoe Phy–
fique.
f '
Que íi quelques favans 001 cm & eroyent
cneore, qu'au, lieu de
creavie
dans le premier verCel de
la GeoeCe,
iI
faul Iire, fuivant I'hébreu,
formavie, di–
¡po[uie;
eelle idée o'a rien d'helérodoxe, quand
me
me
on feroit exi(ler le
chaos
long-Iems avanl la formal ion
de I'uoivers; bien enteodu qu'on le regardera tuOjours
comme créé, & qu'on ne s'avifera pas de conclure du
formavit, áifp.r"it
de I'hébreu, que Moyfe a eru la
m aliere néeellairc: ce feroil lui faire dire une abfurdilé,
d om il éroil. bieo éloigné, lui qui ne eetre de nous ré–
péler que D ieu a fail de rien toures ehofes: ce feroil
fuppofer que I'Eerilure inCpirée toule enticre par I'Ef–
pril·faint, quoiqu'éerile par différemes mains , a eon–
([edit grolliérement des le premier verrer, ce qu' elle
nous cnfeigne en mille aUlres endroils avec autaOl d'élé–
vation que de vérilé,
Ifu'il ,,'ya 1ft" D iw Iftti [oie.
6°.
Qu'en prenaot les
plée.utioos précédeote. , 00 peur dire
du
chaos
roUI ce qu'on voudr•.
CHAOSlEN, (G/og.)lIed'AGe pres du Japon,
dépendame de la Chine .
C H
A
O
U R
E,
(Glog. )
perile ville de Franee en
Champagnc,
a
la fource de la riviere d'Armanee .
L ong.
:11 . 40,
lat.
48. 6.
C H A O
U R Y,
f.
m.
(Commerce)
monnoie d'ar–
gel1l fabriquée
a
TeOis., eapilale de
G~orgie .
Qualre
ehaollry
valeor un ab. aíi , Le
chao"ry
vauI qua"e fou.
fepl deniers argenl de Franee.
CH A O
Y
AN G,
(Gl og. )
ville de la Chine,
d.osla
provinee de Quamon.
Lat.
23. 20.
C
H
A O
Y U
1:.
N,
( G /ag. )
ville de
la
Chine, dans
la
provinee de Chanlllon.
L at.
36. 6.
C H A P,
r.
m.
(Juri[pr.)
eH un droir qui s'impo–
fe en la ville de Mande en Gcvaudao au eada{lre ou
lerrier, fur toutes fones de perfonnes,
me
me nobles,
outre I'impolílion que ces perfonoes doivem pour leurs
biens ruraux .
Voye ..
Galland,
fra"c al/eu de L angue–
áoe
;
Lauriere,
gloffaire
3U
mOr C
hap.
En Berri, un
eha/,
íigni6e uo
e¡pace
OU
travle . Vaya. la nnt< de
[erlS
par M. Careriool. En Fores, un
chapit
íignifie
UIl
bátim."t en appentis,
e'en-a-dire donl le toiél e(l
:;¡ppny¿ cootre quelque muraille, & n'a qu'uo feul éeou–
Jemen!.
(A)
CHAPANG I ,
(Glog.)
viIIe d'Afie dans la Na–
tolie, fur un laC' appellé
C hapangiptd.
C H A PE,
r.
f.
( Hift.
lcel,)
oroemenl d'églire que
. ponem les ehori(les ou chantres, & meme le eélébranl,
dans certaioes parties de I'offiee,
L a
chape
en un veremeot d'étoffe de foie, ou d'or
&
d'argene, avee des fraoges & des galoos, de eou–
Ieur conven.ble
a
la fele ou
i\
I'offiee que 1'00 fair ;
elle eouvre les épaules, s'atlaehe fur la poilrine, & de–
feend juCqu'aux piés . Elle
c(l
ainG prioeipalcmeot nom–
m ée d'uo chaperon qui fervoil autrefois a eOllvrir la le–
le, mais qoi n'e(l plus aujourd'hui qu'uo moreeau d'é–
toffe hémifphérique, fouven! plus riehe & plus omé qoe
le fond de la
chape.
Ancieooemem on appeUoil eelle–
ci
pltl'lJial;
& 00 la Irouve ainli nommée dans les pon–
li5cau! & riluels, paree que C'élOil uoe efpeee de mao–
teau avec fa capole que melroieot les eec1éíia(liques,
lorfque par la pluie ils Conoiem en corps pour sUer
dire la meúe a quelque flatioo,
(7.yex.
P
lo
UV
1
A. lo
f:j
SrATloN,
7'.m~
111,
.
eRA
131
Quelqu( s-uns out eru que oos rois de la premiere
raee faifoieDl porter en guerre la
chape
de S . Martin,
& qu'elle leur lervoit de ban[liere ou de principal é–
lendan . Pour Juger de ce qu'on doit penfer de eeae
opinion,
vo)'ez
E
r
E
NDAR T, E N
S El G
N
r,. S M 1-
· LITAIRES.
(G)
• e
H A PE,
~n
Architel1ltre;
c'efl un enduits fur l'ex–
trados d'une voute, fail de monier
&
que Iquefois de
ciment.
*
C
H
A PE,
(Ceimttrier)
ces ouvriers appellelJl ainu
les moreeaux de euir qui foOlieonem dons un baudrier
les boueles de devnm, & celles du remolllam.
Voyex.
BAUDRIER.
• C H
A
PE,
(C,,;fine )
couvercle d' argellt ou de
fer-blane dont on eouvre les plals, pour les Irallfpor–
ler des euilines ehaudcment & prOpremelll.
*
e
H A
J>
E ,
terme de Fondcf!T en jlatucs
Ir¡/lcflru ,
.
en canon, en , loche,
&c. en
une compelidon
de rer–
re, de tiente de eheval
&
de bourre, dont on eouvre
le~
ciris de moules dans ces ouvrages de F onderie : c'e(l la
chape
qui preod en ereus la forme des cires,
&
qui
la donDe en relief
3U
mélal fondu .
Voyez lu articlel
BRoNZE, CAN ON, CLOCHI!,
él..
• C H
A
PE, (
Fonderie
)
e' e(l eClle partie faite en
7'
dans ecnoines boueles, & percée
a
jour, & armée
de poinres dans d',ulr"s, qui fe meuI fur la goupille
ql1i tr:lverfe en nlétne tems l'ardilloD,
&
d:ms )'ouver–
lure de laquelle on pane d'cn c61é une eourroi. '1ui
arréle la boucle dOn! l'ardillon entre dans une aUlre cour–
roie, ou dans le boul oppofé de la meme .
11 Y
a
qu~tre parties daos une boucle; le tour qui reden [ le
l!Om
de
bOl/ele;
I'ardillon, la goupille, & la
chape:
la gou–
pille lraverfe le !Our, I'.rdillon,
&
la
chape;
les poin–
les de I'ardillon portenl fur le lour fupér:eur de la QOu–
ele;
&
le lOur ¡nférieur de la boude pone fur la par–
rie inférieure de la
chape .
*
e
H A
PE,
tl1
termes de FOI!rbiffeur,
c'e{l un mor–
ceau de cuivre arrondi fur le fourreau qui en borde
I'exlrémilé fupérieure.
Voyex. les figures
12.
él
'3.
qui
repréfemem, la premiere le mandrin des
chapes
ponr les
lames " Irois quarts; & la feeonde, le maudrio pour
les aU!res lames.
.
• C H
A
PE,
en M lchanilfue,
fe dil des bandes de
fer
reeourbées en demi-eercle , emre lcfquelles fonl Cufpen–
dues & lOumenl des poulies fur un pivot ou une gou –
pille qui les " averCe & leur fen d'axe, & va fe p!aeer
&
eauler
daos
deux troas pratiqué;, l'un
a
uoe des
3.i–
Jes de
la
chape,
&
l'aurre
a
¡'autre :lile: tout cet
aflelu–
blage de
13
ehape
& de la poulie
ell
fufpendu par un
erochel, foil a une barre de fer, foil
a
quelqu'amre ob–
jel fol ide qui fo(itienl le tOlt[. On voil de ces pou–
lies enea{lrées dans des
ehapeJ,
au-detrus des puits.
l/ay.
POULIE.
.
• C HA PI!,
(J
la M onnoi.)
e(l le de(fous des four–
neaUI 011 I'on mel les mélaux en bain.
11
e(l des
cha–
pes
en mallif & en vuide.
Voyex.
F o U
R N
E AU DE
MONNOYAGE.
C HA PE,
dans I'Or¡;,,. ,
e(l la lable
ti,
b,
c,
d,
(fig ·
9·
él
10. )
de bOlS d' Hollande ou de Vauge , daos
les IrouS de laquelle les lUyaux fooc plaeés.
I/oy. I'ar–
tic/e
S
O M M
tER
de grand orguc,
Chape de plein
jeu,
repr~fenté"
figTtre
'a.
PI.
Org.
en une planche
/1,
B,
C,
D,
de bois d' H ollande ,
de deux pouees ou environ
~'épai{feur,
fur le ehamp
de laquelle on perce des trous [,
J[,
UI,
&e. qui
tieoneO[ lieu de gravure: ces trous ne doivent poinl !ra–
verfer la planche dans toute fa largem
B
C; on dO:1
lai(fer eoviron un demi - pouce de bois. Si cepend.m
on aime
mieu~
percer les !rous de pan en 'pan, on
fera obligé de les reboueher; ce qui fe fera avee une
bande de parehemin que I'on collera fur le ehamp de
la
chape,
apre. qOc les !rOUS ou gravures que I'on peree
avec une larriero , & que 1'00 bril le avee des broches
de fer ardentes de groffeur convenable, ont élé per–
cés, 00 perce autant de IrouS, [,
2,
3, 4,
f,
6, 7
fur le plat de la
chape,
qu'iI doil
y
avoir de ruyaux
fur ehaque rouehe; ces lrous doivenr déboueher dans
les gravures: on les brille 3Um
~
on
l.esévafe par
le hauI, atio qu'ils pui(fenr reeeVOlr le pIé des lUyaulr
á, e,
que I'on fail leoir deboul fur la
chape
par le
moyen d'un f3ux-fommier.
Val'
F
A
UX-S O
M M 1
E R .
Lorfque ces pieees foOl .inh aehevées
&
plaeées en
leUt lieu, on mel des porte-venrs de plomb, qui foot
des ¡uyaux cylindriques de gro(feur eoovenable; ces por–
te-vems prenoeot d'un bou[ daos un trou de la
chape
du fommier du gmnd orgue , & vont aboulir d,:, I:au–
tre bout " uoe des
¡;r~vures
de la
ch4fe
du plelO Jeu:
R~
~