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13 6

CRA

qu'¡ ce qu'ou I'ail fui! évanouir; 00 eo fail :lU!:lnt 3U

pli du eÓté droi! , en !CUlnt !OU! en relpea avee le

delfous du bout des doigt> de la droite,

&

détiranr

' I'étoffe qui prete, avee le doigts de la gauche. Quand

ces plis fOn! bien etfacés, on prend 1'3utre capade, que

j'3ppellerai

b

,

&

on la pofe fur le lambeau que 13

premiere, que J'appellerai

a ,

tiem embrafTé ; on retour–

oe tout eet appareil; on couche les bords el eédens de

la capade

b

fur la e3pade

a,

enforte que cene capade

a

foil embraOée par-tou! par la capade

b,

eomme la

capade

b

embralfe le lambelu qui les fépare . On ef–

face les plis de eette cJpade

b

, eomme on a effacé

eeUI de la capado

a;

mais le lambeau o'ayant pas

a

beaucoup pres autanr rl'amplitude que les eapades qu i

le renfermeut , il relle ordinairemem

a

droite

& ii

gau–

che au-b.s des cap.des, au bord de leurs

.rr~tes

,

deux' petites placeS que le lambeau ne couvre poinr,

&

00 les capades fe toueheroienr

&

fe prendroieO(,

fi

on

n'y inféroit deu! petits morceaux de papier qui fer–

veo!, pour , iuf¡ dire, de fupplément 3U lambeau. Auíli

a-r-oo ceue atteotion; il fau!'-bien fe relfouvenir que

tout 'cet appare'rl efi placé fur la feutriere, la tete des

capades étaot

a

une petite difiance de fon bord fupé–

rieur.

Cela bien obfervé, on prend la feutriere par fon

bord fupérieur,

&

on en couche fur la t':te des capa–

des , la partie dom elle les excede,

&

qui ell a-pco–

pros de quatre doigts; on prend en(üite le bord iufé–

ricur de la feutriere,

&

on le rameflC jufqu'en haut de

Ce!

appareil, enforte qu e I'appareil des capades

&

du

lambeau foit enlÍerement reofermé dans cene grande

loile,

&

que le lout ait a-peu-pres la . forme quarrée

de la

fig.

24, t,

2,

3,

4,

r,

6, 7, 8, 9. Apros

quoi prelle1.

l'3n~le

1, panel.

le point

1 au poim 10,

&

formez le ph 9,

2 .

Prene2 I'angle 4; portez le

point 4 au poim 11,

&

.forme', le pli ),

3 .

Prenez

I'angle 6; portez le poinl 6 au poiO!

Ir,

&

formez le

pli 7, 16, qui prolong¿ pat.'"eroit par I'angle 4 .

P~enez

I'angle

1);

portez-Ie :lU

pOlt~1

14,

&

formez le pI!

13,

12

parallele au pli 9,

2.

11

ell évidenI qu'apres ces opéralions toU! votre ap–

pareil aura la figure extérieure

2.,

9, 8, 7, 16,

3

1

2..

Faites !rois pl is égaux eotr'eux

&

paralleles au pI! 7,

16, enrorte que le

bo.rd

du premier pli lombe fur le

pli 9

2.

&

que la IIgoe 17, 14,

fi

on la tlrOtl, m !

partagée 'en qu.atre parties .

égal~s

par le m0J:eo des plis

qui la couperOlen! ptrpendlculaltemeOl e." trOIS endwtls.

V oilo ce qu'on appelle

formtr

res

croiJles.

Ces croilees formées, pofez vos deux mains delfus

&

marchez. Cela fait, dépliez

&

formez les

m~mes

croifées mais en commen,atJ! par l'aogle 4, enforte

que tou;es les croirées foient toutes jeuées du c6té de

cet angle, comme 00 les voil J<uées dans la

fig .

du

eÓté ce I'angle

l .

Pofez vos mains fur ces oouvelles

croifées

&

morchez ; cela s'appelle

marcber fur

la

, ótb.

D éplie2

&

ne laiffez que les deux plis 9,

2;

&

3,

1'.

Prenez le bord

8,

7, 6,

&

forme2, les uns rur les

autres, trois plis paral.leles

a

8, 7, 6, enforte que le

dernier de ces !rolS plls tombe fur "

3 ,

&

que 10U!

¡'efpace 8, 9, 2.,

3, ),

6, 7, 8, foil partagé en qua–

tre bandes paralleles

&

de meme hauteur. Appliquez

vos mains

&

marehez. Cela s'appelle

marcher fur I'ar–

riu.

D éplie2

&

ne 13ifTe2 que les deux plis 9, 2.

&

3,

f .

Preoe~

le bord 2.,

3,

&

formez les uns fur les au–

tres !rois plis paralleles ii 2.,

3,

enforte que le dernier

tombe fur 8, 7, 6,

&

que tour l'erpace 2.,

3, ),

6,

7 8, 9, 2., foil

par!ag~

en quatre baodes paralleles

&

d~

meme hauteur. Appliquez vos maios

&

marche2.

Cela s'appelle

marcbtr frtr la tite;

&

l'opératioo en–

tiere

frtivre fa "oifles.

Q~aod

on a fuivi ces croifées, on déplie premiere–

men! les trois grands plis paralleles, puis les deux an–

gles 192.

345';

on abailfe la feutriere; on ouvre les

capades ; 'on 6te le lambeau d'eDl!e elles, avee les deux

papiers des eÓtés , on les

dleroife.

Pour entendre ce

que fignifie ce mOl

dleroifer,

dont nous oous fervi–

roos fouvem, il

mUI

fe rappeller que l'alremblage des

deux capades a a-peu-prcs la forme d'uo cooe, fur les

deux eÓtés duquel ces capades commenceOl ;\ fe Iier

par des portioos dont elles fon! repliées I'uoe fur I'au–

tre: or

dleroif."

c'ell déplier ce cone,

&

le plier etl–

fuite de maniere que ce qui occupoit les eÓtés occn–

pe le milieu,

&

que ce qui oCCUPOil le milieu occupe

les eÓlés, fans féparer

h

liairon qui cornmeoce

ii

fe

hice.

Ainfi

foil

(fig.

24. ) les eapades repréfemé s

CHA

a ant le décroifemenr par

b

a

d:

apres le Mcroifemem

elles doivent avoir la memo figure, avee

ceu~

l.cule

difftrence que

a

d

foil en

a e, a e

en

n

b

,

&

aIDll de

fuile. Le relldouble de capades I'une fur I'auue fe

teouvera dooc en

a e:

on doune auíli

ñ

ce rendouble

le oom de

crolfle;

on en efface doucemcnl les petilS

plis en déliral1t

UII

peu,

&

en paO'nI légeremenl def–

fus 'le dos des doigts . On reloume tOut l'a(femblage

des capades ,

&

on en ¡ait aUlant au rendouble qui

le

trouve fur le milieu de I'autre eóté .

Cela fai! , 011 prend les deu! autres capades , car

il

faut fe relfouvenir qu'on en a ar,onllé quatre,

&

on

les pofe fur les deux premieres qu'on viem d'a(\embler,

ulle de/rus I'autre delfous; il el! éviden! que ce, deux

fecondes dapades doivenr déborder fur celles qui font

déja liées: on couche eet excédent des nouvelles ca–

pades fur les deux premieres , comme 00 avoi! eouché

I'excédeo! de

l'u/1e

de celles-ci fur le lamb<au,

&

I'ex–

cédent de l'dutee fur ceue

fIne

;

on efface les plis de

la tete

&

des cÓlés, comme nouS I'avons prefcril; on

reme! les lambeaux

&

le papiers des cÓtés

a

leur pla–

ce, c'ell-o-dire emre les deux premieres

cap.de

,

&

on

a un nouvel appnrcil ou alremblage de quntre eapa–

des, daos lequel , eo conféquence du décroilemeOl, le

forl répond au foible ,

&

le foible au fort ; c'cil-ii–

dire, que les reodoubles ou eroifécs des deux premie–

res répondem nu milieu des deux fecondes,

&

les ren–

doubles ou croifées des dcux fecondes , au milieu des

deux premieres qu'elles enveloppel1l; apres quoi on plie

la feutriere eomme quand elle ne renfermoi! que dellx

capades,

&

l'on fui! fur elle tOl1les les croifées de la

fi{.

22.

marchnnr d'un cÓlé, de I'autre, de tete

&

d arrete.

Quand on

a

fuivi ces croirées , on déplie la fcu–

triere, on Ole les lambeaux,

&

1'00 déeroire les qua–

tre eapades, de maniere que les deux relluouble. nu

plis des deux dernkres capades qui fom fur le, cÓtés

en-dehors, fe trouvenr fur le milieu en-dchors,

&

que leS

doux rendoubles ou plis des deux premieres qui foot fu r

le milieu en-dedaos, fe trouyent fur les cÓtés en ·dednns de

l'appareil; puis on eflace les plis des rel1doubles des dcux

dernieres capades, on arrondi! tout l'appareil du cl\té

de I'arrcle, arrachallt légeremel1t toutes les portion, de

I'étofle qui excedent d'ul1e des moitiés de l'arrC,tc fur

I'autre,

&

qui empcchenr que

\'arr~te

emiere en foil

bien ronde.

Toul cel appareil des qua!re capades s'appelle alors

U/1 chapea" bajli au baffi/1 .

On le lailfe fur la feu–

lriere, on l'ouvre,

&

on regarde en-dedaos au Jour les

endroits qui paroilfem foibles, afin de les élollper.

E–

touper,

c'ell placer aux endroits foibles des morceaux

d'éluf!e qui leur donnem l'épailfeur du rene .

011

re–

lourne feo,-delfus-deOo us fon

chapea"

en tout fens, 3/in

d'é[ouper par·cou[,

tlloe

en tére

qu'cn

bords.

L 't!to/t·

page

fe forme

:l

I'ar,on, fe bat

&

Yogue comme les

capades ;

¡¡

cela pres qu'on ne lui dOl1ne aucune figu–

re,

&

qu'i1 oe fe marche qu'ii la carte non plus que

la dorure. Quand le

chapea"

ell étoupé d'Un c6té, on

remet le lambeau dedaos; puis on retourne le

(Out

fens–

delfus-delTous,

&

00 étoupe I'autre c6té : quam • la

maniere de placer I'étoupage, la voici. L orfqu'cn re–

gardanr au-travers du cone creux des ca acles, on a

apper,u un endroi! clair, on rompt un morceau d'é–

!oupage de la grandeur convenable,

&

on le place en–

dehors

:l

I'enclroit correfpondant

:i

celui qu'oo a

dI

foible en regardant en-dedans. JI fau t un peu mouiller

avec de la 1alive I'endroi! 0\1 l'on met I'étoupage, a(in

de le difpofer

3

prendre : cela fail ,

011

replie la fell –

triere comme auparavam ,

&

on fuit tOutes les croitecs

de la

fig.

23.

marchant d'un c6té, de l'autre, de tele

&

d'arr~te .

Apres quoi 00 déplie la feute iere , on retire le lam–

beau, on décroiee, pla,allt ce qui étoit fur les cótés

de I'appareil au milieu,

&

ce qui étoir au milieu lur

les cÓtés : on examine enCOre s'i1 n'y a poiO! d'en–

droilS a élouper; s'il y en 3, on les ¿toupe ;

0 0

re–

mel le lambeao ; on referme. la

feutri~r.;

on dnnne

tOutes les croifées de la

fig.

23.

marchant d'un "ólé,

de I'aulre, de lele

&

d'arrete : on déplie, on retire: le

lambeau,

&

on déeroife cneore ; pui, retournallr l'ap–

pareil fur la feurriere, de malliere que la

t~le

foÍl 00

étoi! l'arrere: on ' plie la feuuiere comme aupara"3nt,

&

on marche, mais d'ooe

Lnanierc

particuliere ;

:lU

liea

de prelfer ayec la mai" par petile, f.coulfes, on rou–

le un peu le lout fous les mains contre le bamn, ce

qai s'appelle

cimouffer:

eelle opération :urondit

&

é–

galiee I'arrete: cela fait, on déplie la [eutriere, On dé-

,eroi-