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CRA
qu'¡ ce qu'ou I'ail fui! évanouir; 00 eo fail :lU!:lnt 3U
pli du eÓté droi! , en !CUlnt !OU! en relpea avee le
delfous du bout des doigt> de la droite,
&
détiranr
' I'étoffe qui prete, avee le doigts de la gauche. Quand
ces plis fOn! bien etfacés, on prend 1'3utre capade, que
j'3ppellerai
b
,
&
on la pofe fur le lambeau que 13
premiere, que J'appellerai
a ,
tiem embrafTé ; on retour–
oe tout eet appareil; on couche les bords el eédens de
la capade
b
fur la e3pade
a,
enforte que cene capade
a
foil embraOée par-tou! par la capade
b,
eomme la
capade
b
embralfe le lambelu qui les fépare . On ef–
face les plis de eette cJpade
b
, eomme on a effacé
eeUI de la capado
a;
mais le lambeau o'ayant pas
a
beaucoup pres autanr rl'amplitude que les eapades qu i
le renfermeut , il relle ordinairemem
a
droite
& ii
gau–
che au-b.s des cap.des, au bord de leurs
.rr~tes
,
deux' petites placeS que le lambeau ne couvre poinr,
&
00 les capades fe toueheroienr
&
fe prendroieO(,
fi
on
n'y inféroit deu! petits morceaux de papier qui fer–
veo!, pour , iuf¡ dire, de fupplément 3U lambeau. Auíli
a-r-oo ceue atteotion; il fau!'-bien fe relfouvenir que
tout 'cet appare'rl efi placé fur la feutriere, la tete des
capades étaot
a
une petite difiance de fon bord fupé–
rieur.
Cela bien obfervé, on prend la feutriere par fon
bord fupérieur,
&
on en couche fur la t':te des capa–
des , la partie dom elle les excede,
&
qui ell a-pco–
pros de quatre doigts; on prend en(üite le bord iufé–
ricur de la feutriere,
&
on le rameflC jufqu'en haut de
Ce!
appareil, enforte qu e I'appareil des capades
&
du
lambeau foit enlÍerement reofermé dans cene grande
loile,
&
que le lout ait a-peu-pres la . forme quarrée
de la
fig.
24, t,
2,
3,
4,
r,
6, 7, 8, 9. Apros
quoi prelle1.
l'3n~le
1, panel.
le point
1 au poim 10,
&
formez le ph 9,
2 .
Prene2 I'angle 4; portez le
point 4 au poim 11,
&
.forme', le pli ),
3 .
Prenez
I'angle 6; portez le poinl 6 au poiO!
Ir,
&
formez le
pli 7, 16, qui prolong¿ pat.'"eroit par I'angle 4 .
P~enez
I'angle
1);
portez-Ie :lU
pOlt~1
14,
&
formez le pI!
13,
12
parallele au pli 9,
2.
11
ell évidenI qu'apres ces opéralions toU! votre ap–
pareil aura la figure extérieure
2.,
9, 8, 7, 16,
3
1
2..
Faites !rois pl is égaux eotr'eux
&
paralleles au pI! 7,
16, enrorte que le
bo.rddu premier pli lombe fur le
pli 9
2.
&
que la IIgoe 17, 14,
fi
on la tlrOtl, m !
partagée 'en qu.atre parties .
égal~s
par le m0J:eo des plis
qui la couperOlen! ptrpendlculaltemeOl e." trOIS endwtls.
V oilo ce qu'on appelle
formtr
res
croiJles.
Ces croilees formées, pofez vos deux mains delfus
&
marchez. Cela fait, dépliez
&
formez les
m~mes
croifées mais en commen,atJ! par l'aogle 4, enforte
que tou;es les croirées foient toutes jeuées du c6té de
cet angle, comme 00 les voil J<uées dans la
fig .
du
eÓté ce I'angle
l .
Pofez vos mains fur ces oouvelles
croifées
&
morchez ; cela s'appelle
marcber fur
la
, ótb.
D éplie2
&
ne laiffez que les deux plis 9,
2;
&
3,
1'.
Prenez le bord
8,
7, 6,
&
forme2, les uns rur les
autres, trois plis paral.leles
a
8, 7, 6, enforte que le
dernier de ces !rolS plls tombe fur "
3 ,
&
que 10U!
¡'efpace 8, 9, 2.,
3, ),
6, 7, 8, foil partagé en qua–
tre bandes paralleles
&
de meme hauteur. Appliquez
vos mains
&
marehez. Cela s'appelle
marcher fur I'ar–
riu.
D éplie2
&
ne 13ifTe2 que les deux plis 9, 2.
&
3,
f .
Preoe~
le bord 2.,
3,
&
formez les uns fur les au–
tres !rois plis paralleles ii 2.,
3,
enforte que le dernier
tombe fur 8, 7, 6,
&
que tour l'erpace 2.,
3, ),
6,
7 8, 9, 2., foil
par!ag~
en quatre baodes paralleles
&
d~
meme hauteur. Appliquez vos maios
&
marche2.
Cela s'appelle
marcbtr frtr la tite;
&
l'opératioo en–
tiere
frtivre fa "oifles.
Q~aod
on a fuivi ces croifées, on déplie premiere–
men! les trois grands plis paralleles, puis les deux an–
gles 192.
345';
on abailfe la feutriere; on ouvre les
capades ; 'on 6te le lambeau d'eDl!e elles, avee les deux
papiers des eÓtés , on les
dleroife.
Pour entendre ce
que fignifie ce mOl
dleroifer,
dont nous oous fervi–
roos fouvem, il
mUI
fe rappeller que l'alremblage des
deux capades a a-peu-prcs la forme d'uo cooe, fur les
deux eÓtés duquel ces capades commenceOl ;\ fe Iier
par des portioos dont elles fon! repliées I'uoe fur I'au–
tre: or
dleroif."
c'ell déplier ce cone,
&
le plier etl–
fuite de maniere que ce qui occupoit les eÓtés occn–
pe le milieu,
&
que ce qui oCCUPOil le milieu occupe
les eÓlés, fans féparer
h
liairon qui cornmeoce
ii
fe
hice.
Ainfi
foil
(fig.
24. ) les eapades repréfemé s
CHA
a ant le décroifemenr par
b
a
d:
apres le Mcroifemem
elles doivent avoir la memo figure, avee
ceu~
l.cule
difftrence que
a
d
foil en
a e, a e
en
n
b
,
&
aIDll de
fuile. Le relldouble de capades I'une fur I'auue fe
teouvera dooc en
a e:
on doune auíli
ñ
ce rendouble
le oom de
crolfle;
on en efface doucemcnl les petilS
plis en déliral1t
UII
peu,
&
en paO'nI légeremenl def–
fus 'le dos des doigts . On reloume tOut l'a(femblage
des capades ,
&
on en ¡ait aUlant au rendouble qui
le
trouve fur le milieu de I'autre eóté .
Cela fai! , 011 prend les deu! autres capades , car
il
faut fe relfouvenir qu'on en a ar,onllé quatre,
&
on
les pofe fur les deux premieres qu'on viem d'a(\embler,
ulle de/rus I'autre delfous; il el! éviden! que ce, deux
fecondes dapades doivenr déborder fur celles qui font
déja liées: on couche eet excédent des nouvelles ca–
pades fur les deux premieres , comme 00 avoi! eouché
I'excédeo! de
l'u/1e
de celles-ci fur le lamb<au,
&
I'ex–
cédent de l'dutee fur ceue
fIne
;
on efface les plis de
la tete
&
des cÓlés, comme nouS I'avons prefcril; on
reme! les lambeaux
&
le papiers des cÓtés
a
leur pla–
ce, c'ell-o-dire emre les deux premieres
cap.de,
&
on
a un nouvel appnrcil ou alremblage de quntre eapa–
des, daos lequel , eo conféquence du décroilemeOl, le
forl répond au foible ,
&
le foible au fort ; c'cil-ii–
dire, que les reodoubles ou eroifécs des deux premie–
res répondem nu milieu des deux fecondes,
&
les ren–
doubles ou croifées des dcux fecondes , au milieu des
deux premieres qu'elles enveloppel1l; apres quoi on plie
la feutriere eomme quand elle ne renfermoi! que dellx
capades,
&
l'on fui! fur elle tOl1les les croifées de la
fi{.
22.
marchnnr d'un cÓlé, de I'autre, de tete
&
d arrete.
Quand on
a
fuivi ces croirées , on déplie la fcu–
triere, on Ole les lambeaux,
&
1'00 déeroire les qua–
tre eapades, de maniere que les deux relluouble. nu
plis des deux dernkres capades qui fom fur le, cÓtés
en-dehors, fe trouvenr fur le milieu en-dchors,
&
que leS
doux rendoubles ou plis des deux premieres qui foot fu r
le milieu en-dedaos, fe trouyent fur les cÓtés en ·dednns de
l'appareil; puis on eflace les plis des rel1doubles des dcux
dernieres capades, on arrondi! tout l'appareil du cl\té
de I'arrcle, arrachallt légeremel1t toutes les portion, de
I'étofle qui excedent d'ul1e des moitiés de l'arrC,tc fur
I'autre,
&
qui empcchenr que
\'arr~te
emiere en foil
bien ronde.
Toul cel appareil des qua!re capades s'appelle alors
U/1 chapea" bajli au baffi/1 .
On le lailfe fur la feu–
lriere, on l'ouvre,
&
on regarde en-dedaos au Jour les
endroits qui paroilfem foibles, afin de les élollper.
E–
touper,
c'ell placer aux endroits foibles des morceaux
d'éluf!e qui leur donnem l'épailfeur du rene .
011
re–
lourne feo,-delfus-deOo us fon
chapea"
en tout fens, 3/in
d'é[ouper par·cou[,
tlloe
en tére
qu'cn
bords.
L 't!to/t·
page
fe forme
:l
I'ar,on, fe bat
&
Yogue comme les
capades ;
¡¡
cela pres qu'on ne lui dOl1ne aucune figu–
re,
&
qu'i1 oe fe marche qu'ii la carte non plus que
la dorure. Quand le
chapea"
ell étoupé d'Un c6té, on
remet le lambeau dedaos; puis on retourne le
(Out
fens–
delfus-delTous,
&
00 étoupe I'autre c6té : quam • la
maniere de placer I'étoupage, la voici. L orfqu'cn re–
gardanr au-travers du cone creux des ca acles, on a
apper,u un endroi! clair, on rompt un morceau d'é–
!oupage de la grandeur convenable,
&
on le place en–
dehors
:l
I'enclroit correfpondant
:i
celui qu'oo a
dI
foible en regardant en-dedans. JI fau t un peu mouiller
avec de la 1alive I'endroi! 0\1 l'on met I'étoupage, a(in
de le difpofer
3
prendre : cela fail ,
011
replie la fell –
triere comme auparavam ,
&
on fuit tOutes les croitecs
de la
fig.
23.
marchant d'un c6té, de l'autre, de tele
&
d'arr~te .
Apres quoi 00 déplie la feute iere , on retire le lam–
beau, on décroiee, pla,allt ce qui étoit fur les cótés
de I'appareil au milieu,
&
ce qui étoir au milieu lur
les cÓtés : on examine enCOre s'i1 n'y a poiO! d'en–
droilS a élouper; s'il y en 3, on les ¿toupe ;
0 0
re–
mel le lambeao ; on referme. la
feutri~r.;
on dnnne
tOutes les croifées de la
fig.
23.
marchant d'un "ólé,
de I'aulre, de lele
&
d'arrete : on déplie, on retire: le
lambeau,
&
on déeroife cneore ; pui, retournallr l'ap–
pareil fur la feurriere, de malliere que la
t~le
foÍl 00
étoi! l'arrere: on ' plie la feuuiere comme aupara"3nt,
&
on marche, mais d'ooe
Lnanierc
particuliere ;
:lU
liea
de prelfer ayec la mai" par petile, f.coulfes, on rou–
le un peu le lout fous les mains contre le bamn, ce
qai s'appelle
cimouffer:
eelle opération :urondit
&
é–
galiee I'arrete: cela fait, on déplie la [eutriere, On dé-
,eroi-