•
CRA
roulet, mais chaud
&
clos,
&
arrofant avec la ja!!e .
Quand
Oll
s'el} app."iU que ces deux fecondes pieces
font prifes , on Óte déhcatemenr les tami. pour ne pas
otlenfer
h¡.
pieces , on décroife fur les poims d'imerfe–
éHon des ..lles des pieces , e'eCl-a-dire qu'on amene ces
poims dans le mili.u;
&
on en pofe deux autres, I'une
cn-delfus
&
l'autre en-deITou. de maniere que leur pe–
tit axe palfe ehaeun par les deux poims d'interfeétion
de deux ailes appliquées I'une fur l'autre; on mer les
tamis, on foule fonemem, 011 fait prelldre ces deux
DOUveIJes pieces;
&
quand elles fom prifes, on en pla–
ce deux autres, apres avoir décroifé de maniere que les
deux deroieres prif.s foient amené.s fur les cÓtés du
cone,
&
divif¿es en dcux parties égales par ces cÓrés,
&
que les
deu~
qu'on
'-a
placer ayent les bours de leurs
alles [ur les bou ts des alles des deux demie",s plaeées _
On Cuit cet ordre
&
eetre manreuvre ju[qu'a ce qu'on
en ait placé douze, deux
a
deul_
Qual!d routes les pieecs foOl pl.cées
&
prifes, on
leur donne encore dan la ehaurre Ol! le vigogl!e une
eouple de croifée'S reglées; puis on retouroe le
ehap,att ,
&
l'oo met en-dedans les pieces qui fo-rment le plu–
met; Ol! foule chaud avec les maniques, mais fans rou–
let; en téte
&
[ur les eÓrés, lOais non [ur l'arrere, ce
qui gateroit le plume<: on eominue des croifées ju[qu':\
c~
que le cordon du plumer
C"
dénoUe, e'eCl-o-dire ju[–
qu'a ce que ee pouee excédant des pieees , ne prenont
point de nourriture, Ce earre
&
vienue
:i
[e Céparer du
feutre _ Quaod le cordon el1 [éparé, on examioe
ti
la
féparation s'en eCl liien faire; s'il en rene quelque par–
celle, on l'arr.ehe doueemem avec les pineetres de fou–
le _ Pliis on rerourne le
ehap,au ,
1'011 remet le plumet
en-dehors,
&
on le fonle bien ehaud
&
bien
cll?S,
a
la
manique
&
Caos roulet _ Quaod
:i
force de fouler
&
'de
travailler il ne reCle plus rien du tour de
)'exeéde~r
des
pieces, on fuppo[e que
le' ebap,a"
di
alfc7.
foul~
00
le rerourne, on l'égoutre a
vee
lo
rouler, mais douee–
mem; on le met en coquille, eomme s'il éroir [ans
plume:; on le ponlfe, on le mer fur la forme, on le
-dreífe , on le 6celle, on exéaure [Out ce qni Cuir l'opé–
rarion, comme s'il éroir Cans plumer; avec cetre diffé–
renee Ceule, qu'enfuite ou le dé6eel le
&
qu'on le dre[–
fe deux fois _ Apres le [econd dreífage, on le re6eclle,
on l'unit
ii
la
piece , on abar la 6celle, on acheve de
l'unir, on l'arrofe d'une jauée, on l'égoutre avec la
pieee, on prend un carreler,
&
on peigne le plume¡
pour le déméler; ce qui s'exécure 110gulieremeO[ : on
!iem le carrelet, on le po[e Cur le plumet en frappam,
puis on n'en releve que la partie qui corre[pond au bas
de la paume de la main: le bour du ea"eler rene ap.
pliqué [ur le plumet ' vers la
r~te,
fes dems dans cetre
o pération [onr tournées du cllté du ralon de la main,
&
fa longueur eCl dans une ligne qui partiroit du eeo–
tre de la forme pour aller au bord de
1
'arréte; on tour–
ne l. Corme [ur elle-meme
¡\
mefure qu'on peigne,
&
l'aéHon du peigne efl de démeler
&
drerrer les poils du
plumer : cela rail, 011 le porte
ii
l'étuve, il
Y
palfe la
nuir; le lendemain on le ponce. [ans toucher au plu –
mer; on t'arrondit: pour cet ctfet,
00
"f
pouUe avec la
main légeremenr le plumet du ellré de la tete, puis on
rogoe l'arrére [Our_aurour avec des cif.aux, le moins
qu'on peur; on repeigne le plumet [ee, préci[é:nent
comme la premiere fois quaod ils éroir mauillé; on l'é–
leve
a
la haureur de l'reil , on regarde emre les poils
du plume< s'il n'y en a poior de noijés , on fépare
a
la
pineeue eeux qui le [om, apres quoi on :e reod au
ma!rre qui en marque
a
feu , avee un fer, le poids
&
In
qual iré, avec les premieres leures de Con nom , qui
de relief [ur le fer, vicnnem en creux [ur le
chapeal< _
Les
ehapeaux
vont mainrenaOl pairer dans l'auel ier
des Teimll{iers _ Mais avam que de les reindre, on les
robe' rober un chapea«,
c'efl: le frouer avec un mOr–
ceau' de peau de ellien de mer 'l.u'on ticor enrre les
doigrs,
&
qu'on appuie avec la paume de la maiB; pour
rober la rere , Otl met le
chapea"
fur une forme plus
haute, puis 00 le frmte "rur les eÓtés de la tere,
&
eo–
fuite fur le plat_
Quand les
ehapulux
font robés, les Teimuriers s'en
empar.m
&
les
aJ!ortiJ{ent
_
A./Tortir,
c'en ehercher eo–
tre les formes celle qui convient achaque
ehap,alt .
Q uand ils eo oot alfoni une certaine quanriré, ils ama[–
¡énr
&
les
ehap,aux
&
les formes
ii
eÓré d'une perire
toole roure femblable
ii
eelle du Chapelier, qu'oo ap–
pelle
dll.crg,al.e
_
Voyn Planche
111_
de
C
hapel"ie,
jil.
_
1 _
la foule
d,
dlgorl.eag';
1, 2,
3,
4,
poteaux ,
don! on verra l'ufage;
5'
entrh ¿¡u deUóuI de la cbau–
ti;,,,;
6, 7,
bancs;
8,
~heminl,
_
EHe en petite ,
ii-
CRA'
fjuatre feulemen!,
&
les banes en font plus plats -
La
chaudiere
di
pleioe d'eau elaire, on Oler le feu deITous;
quand elle ell fur le poiOl de bouillir, ils prcooelll les
cbaptaux
par les .íles
&
eo rrempent
In
tete avec la
forme daos la chaudiere, les rerourneOl fur le banc de
la foule, abaueO[ les plis avec la. maio, foO[ eutrer la
forme de leur mieux , meueOl la 6ce lIe
iI
moiri~
de la
forme,
&
abaiITent cetre 6celle avec
I'ovaloi"
,
ou I'in–
IIrumem de cuivre qu'on voir
fig _
13-
avee un manche
de bOis ,
&
la tére rerminée par deux rainures _
La
6-
celle [e loge dans ces rainures ; on ne Ce
re"
plus du
gralld cÓré; les alIes de la rainure ne font pas é¡¡ales ,
l'uoe en un peu plus haure que l'aurre; c'eCl la plus
haute qu'ori applique eomre la forme,
&
qu'on in[erc
emre la /icel le
&
le
cbapu". ,
O" n'aville pas la ficellc
tour-a-fair ju[qu'au bas de la to rme; il
Y
a au cÓté de
la foule de dégorgeage
4
billors,
1, 2,
3, 4,
fur un
de[quels on frappe auparavam le
~lar
de la forme. pour
faire prérer le feurre
&
emrer la lorme , On acheve d'a–
valer la ñcelle; on prend le
chap,au
par le bord , on
le trempe d.l1S la chaudiere, on le piece,
011
en abar
les bords
¡¡
pla!,
011
l'égoune avec la pkce, on le tire
au carrelet en-deITus
&
en-delfous fans le [ortir de def–
rus la forme: ecue opératiou le rend velu; alors il en
prc\r a entrer en teimure_
Voici
maimenam la maniere dont on teim: au rene
les m.irres varienl entr' eUK
&
Cur la quamiré relarive
des ingrédiens
&
méme [ur les ingrédiens; il ne fau t
done pos s'imaginer que ce que nous alloos dire [oit
d'un ufage aulll général
&
auffi uoiforme que ce que:
oous • vons dir_
00
teim un plus graod ou un plus petir nombre de
cbapeattx,
fuivam la capaciré de la chaudicre,; on reint
jufqu"
240
chap,aux
a
la fois _
011
les preud au [or–
tir de la toule de dégorgeage: on commonee par rem–
plir d'eau claire la chaudiere • reindre, qu'ou vo;r
fil.-
2 _
Planc_ llI_ tit Chap,lerie;
elle tieot eommunemene
cinq demi-muids _
A
vant que de la faire chauffer, on
y met [Outes les drogués [u ivaores:
J
O _
cem livre, de
bois d'inde haehé par petits copeaux;
1°_
doute livrcs
Ou environ de gomlDe de
P"Y.; 3° _
ti x
livre. de noix
de galle: on fair bouillir le [Our pendallt la nuir, en–
viroo deux
a
trois heures; apres quoi on ajoure
4°_
(jx
livres ou enviran de verdet ou
vcrdade-gris
conca(fc;
SO _
dix livres de couperoCe: quand on met ces doux
d"miers ingrédiens, la chaudiere ne boO! plus, elle
dt
[eulement chaude
&
fUf Con bouilloo_
Immédiarement apres l'addirioo, on prend des
rha–
peaux,
on en mee cinquanre
a
food de la chaud t re
eangés fur tere; [ue ceux-ci, on plaee les autres forme
COntre forme par rangées, cinq rangées fur le devaOl ,
quatre Cur le derriere; le oombre tam de eeu. du lond
que des mngées , eCl de
120_
00
a des perohes qu'on
étend er.-travers [ur les formes;
00
mer des planches
fur les extrémités de ces perches , fur ces plallche, dos
billots, qu'on voit
fig -
2_
Planc_
111_
cn
a,
b,
dO'le
le poids tiem les
chap,allx
enloncés daus la ch.odie–
re; on les y lailfe une heure
&
-demie faos les remuer;
au bout de ce rems 00 les releve.
&
on les dilperle
[ur des planches 011 ils preooent leur évem _ Pel\dane
que ces
T20
ehapeaux
prenueor leur ':veOl, on place
dans
la
chaudiere les
120
autres, on les
y
arrange com–
me les premiers, on les y lailfe le
m~mc
tems,
&
on
les releve _ Avam que d'y fair. renrrer ceu' qui one
pris leur évem, 00 "f..\eh" la chaudiere de quarre
ICaux de bois d'iode en
~OpetlUX
: R em"quelo, qu'avant
de lever les
chapeallx,
II
faut Jener Cur la ehaudiere
trois ou quatre feaux d'eau froide de rivierc pour é–
carter l'écume qui s'eCl amarrée
a
la Curface:' on ajoO–
re aux quatre feaux de bois d'inde environ trois livres
de verd-de gris,
&
fix
_livres de coupero[e; apres quo i
on rerner daos la chaudlere les t
20
premiers
chap,aux
pour une heure
&
demie _ Au bnur de ce rems on
Je[[~
fur
la
cbaudiere trois ou quatre autres
Ceau~
d'cau; 011
les releve, _
&
on_ leu:
do~oe
I'évem Cur les planches,
&
on eontlnue am(j Jufqu
iI
la quatrieme chaude, qu'on
rafralebil eneore la euve, mais de deux [eaul feu le–
menr de bois d'inde
&
de quatre livres de coupero[e_
O~
doone feiloe chaudes en
tout;
c'eCl huit
chaude~
&
hUlt évents, pour ehaque
120
chapealtx_
Quaod le teiOl en fait, on porte les
240
chap,altx
au puirs,
&
00 les lave dans deux ronneaux d'e.·J clai–
re, eo les preuant I'uo apres I'autre, les humeét.m
&
les brolfant; apres quoi on les relave _ Q
u.ndi" fon t
relavés, on a uoe perire chaudiere qu'on appclle
eh,,,,–
di~re
J
r~tjrcr;
on la remplit d'eau de rivicrc·
qu'
on
enrretiem bouillaDte; on
y
mel les
,h"p,allx
par treq-
le
l
./