1++
CRA
¡iques qui ne e-;'nno;lfem pos ce que oous appeJlons en
Fraoce
altm;mi~r;
ils
oc connoiLJent que les
,h"p~/(linI,
foit
qu'il~.
<.!Iidem
.1
la eour, foit qu'ils fuivem le le:
ruées .
11 di
méme en ufage paemi les peotellans: le
ea,
d' Angleteree • fes
cbapelains,
eomme on le verra plus
bas,
&
Ion
arcbichapelail1
, qui liem lieu de ce que nous
appellons en Frailee
grand·allmón;~r.
L 'oedre de Malte a aum fes
chapdains,
mais qui dif–
feeen t de eeux
ii
qui nous donnons eommllnémcm ce
nom ,
L es
cbapelains
ii
Malle fom les eecléfi.niques
re~us
dan< eel oedec.
11 Y
en a de deux fortes , les uns fout
¡JI
[atriJ,
&
les
:llHrcs
non,
&
fe nomment
chnpdain!
di"cotJ:
il~
n'emrclH point al)
confeil de I'ordrc
:1
moios
qu'ils ne foicm évéques ou prieurs de J'tglife, déeoets
de la grand·eeoix.
En g.!néeal les
chapelainl
om toOjoues le pos apees
I~s
chevalien limplement laYes; ils om néanmoins des
eommandeeies qui leue font afl"aécs , ehaeun dans leue
langue.
On appelle aum
chapelain
un peetre qui vie'\t diee
o rdill3ieem em la melle dans les mailoos des prinees
&
des partieu,iers•.
(/1)
L e eoi d' Angleteere a quarame-huir
chapela;m,
dont
q ualre f.evem
&.
préchem ehaque mois dans la chapellc,
&
fom le f.rvice pour l. maifon du roi,
&
poue
le
eoi
dans
¡¡lO
oratoire peivé: ils difem aum les gtaces dans
¡'abrence du clere du cabiner .
L oefqu'ils fom de feevice, ils om une table, ¡nais fans
appoimemens.
L es peemiers
chapelains
.n'om été,
3
ce que I'on peé–
lend, que
eeu~
que nos rois avoienr innilué> pour gae–
dee la chape
&
les aUlres rcliques de S. Martin, qu'ils
,confervoiem peécieufement dans leur palais, & qu·il.
portoienr avec eux
a
l'armée: mais ee!te origine eU
Iocr
ioeeetaine,
&
je
l~
donne eomme telle .
L e
ti"e
de
chapelain
a été porté ponéeieueemem pae
les
notaire~, rc.'cr~laires,
&
chanceliers; on
:1
m~me
:lp.
pellé la ehaneelleric
chap./I•.royale .
00
eroit que le
premier
cbapelain
qu'il
y
~it
eu a
ét~
Guillaume De–
rnéme,
chap.lain
oe S . L ouis.
C
H
A
P
E L A ' N. Si quelqu'un a des
chapelai"s,
00
doit cruire que c'en le pape; mais ils
on t une
:IUtrC
o–
rigine que les précédens: ils étoiem ainli
nOl11m~,
par–
ee qu'ils amrtoiem le pape dans fes audienees qu',l don–
Doit dan
S
fa ehapelle. ou qu'il
~toit confu l t~
pour dOIl–
Dee fa décilion fu e les doutes
&
diffieultés qui étoknt
portées
:l
Rome.
Le pape
y
appello;1 pour afTelfeurs les plus f'avans lé–
gines du rems , gui pour cela étoiem appellés fes
cha–
pelains .
C' efl
des deceers qu' ils ont dC'lInés autrefois qu' en
compofé le co, ps des decré,ales: ils ont é,é réduils atl
nombre de dome par Si".
1
V .
V oy.
D E
e
R
E
TAL
E S
&
D RO'T eANONIQ, UE.
Cependant le pape ne lailre pas d'avoie, eomme les
au/ees peioces, des
chapclains,
dOD! la fonél ion ert db
faire 1'0
ffi
ce , c'ert-j -diee de diee la melfe devam le pa–
pe;
&
pour cela le laim-pere a quatre
chapelains
Ceeeets,
llt
h~it
cbapelains
ordinaiees. Ce fom des ehaeges
ii
vie .
l]lais qui ne lai(lent pas de s'aehetee.
00
doit ceoiee aum que nos eois , eomme prlnees
Ires-eeligieux, ont aum leues
cliapelains,
dont la fon–
~ion
eil de diee la melfe devam le Roi .
11 Y
a pour
Sa Majené un
chapelain
oedioaire,
&
huir
cbapelains
(erv.m deux pae quan iee . Le
cbape/ain
oedinaire eU de
tous les quarti«s, mais il ne fait fa fonaion que pae
l'abfenee ou incommodité du
chaptlain
de quanier.
Anciennemenr 011 les .ppelloi¡
chapflaim de roratoire,
paece qu' oedinaieemeO! nos rois emendoient la me(fe
dans leur oralOire partieulier : mais depuis L ouis
XIII.
jls emendem la I)le(l"e publiquémell! daos la ehapelle de
leue chateau. Dans les jours foleonels
iI
y
a deS
cha–
pelains
de la ehapelle· mufique qui la
c~lebeem,
La Rei–
ne a parcillemenr fes
cbapelains,
mais en moindee nom–
bee ; au m bien que madame la dauphille
&
Mefdames.
{
a )
*
C H.<)
P
E L E
R ,
v. aél
(Boulan.[.)
e'en enlever
avee un eouteau la furfaee de la eroute du pain; ce
qui fe fait fue une tab)e
&
aveo
UII
COUleau , fembl ables
~
la
!3bl~
&
au eouteau
:i
dépecee le fuif des 9 hande–
lIees .
V.
/
artic¡e
C
H
A NDEL
LE.
On
chape/l,
le paill ,
2611 que quand On le trempe dans quelque liquide, eom–
me l.e calfé, il s'en imbibe plus facilemenr . La partíe
de croale
~nlcvée
s'pppelle
cbap.lr"e.
Le Boulangee la
vend au Iltron aux partieuliers, qui en merlem dans
leurs ¡iorages)
&.
BUl
Cuifiniers , qui. fe fer ...enr
q~
la
CRA
plus menue pour épaime kues fauces,
&
fur-tour pour
donnee de
1ft
eouleue
~
eelles qu' ils appellem
rOllJc.
Voye::.
R ou
x.
*
C H
a
P E L E R 1E,
r.
f.
(eomm.
&
/lrl mlchan. )
ce teeme
a
deux acception :
iI
fe dil du négoee de eha–
peaux;
il f< mUe de la cbapelcrie:
il fe dit aum de l'art
de les fabriquer;
il apprmJ 1" chap,/,rie. Voy.
C
n
A–
PEAU
&
CHArEL I E R .
C H
A PE L E
T) ( m.
(Hijl.
cccllf.)
on donne
parmi les chrétiens ce nom
3
plufieues grains en61és qui
{"eevem a eomptee le nombee des
P
ater
&
des
/lve
que
I'on dir en l'honDeue de Dieu
&
de la faime Vicrge.
On les appelle aum
paunólres
(V.
P
h
T
E N
ÓT
R
E
S),
&
p"únauditrJ
les ouvricrs qui les
fOllt.
11 Y
a des
chapelets
de eoeail , d'ambee, de coco,
&
d'autres ,"atieees plus précieufes.
.
Méoage fair enir ce mOl
cbape/et
de ehapeau
i
eall–
fe de
Jo
relfemblanee qu'il trouve elltre le
ch.,peJet
&
un chapeau de rafes; relfcmblnnee qui ne frappera eer–
rainemem ¡las tour le monde eomme
~lIe
avoit feAppé
Méoage. D ans la ba(lo lalinilé on l'appelle
captllina,
&
les Italiens le nommenr encore
rorona.
On lui dotl–
ne aum le 110m de
rufaire :
mais le rofaire peoprement
dir en un
chafelet
de quinze dixaines de geains: nom–
bre qu'on a d,minué dans les
cbapelets
ordinaiees .
Cer ufage de réciree le
chape/et
n'en pas fort ancien:
Larrey ,
&
le minirlre V irel , en eapponent I'origine
a
P ierre I'Heemite, perfonnage fameux dans I'hiJloiee des
eeoifades ,
&
qui vivoit fue la fin du onzieme fiecle,
O!l
fait que S. D omioique a éré l'in(}jtuteur du·rofaire .
Poye::.
R
O S A I RE.
11 Y
a aum un
chapelel
du Sauveur , qui eonfille en
trenre··trois grains en
l'
h0I111CUr
de
trcnte·trois 311S que
N Olre Seigneur a véell fue la rerre.
11
a éré imaginé
par le pere Michel, de l'oedee des Camaldules.
Les Ol'iemaux om 3Um des efpeees de
cbape/tll
qu'
ils appellem
chaínes,
fur lerquels ils réeilem les Doms
des perfea iolls de Dieu. Le grand-mogol, dit-on, poe–
re Jufqu'a dix-huit de ces eh,ine" les unes de gro. dia–
mans, les aUtres de peeles, de eobis,
&
autres pierees
peécieufes.
(G)
C
HA"
E L E T D E S
T
u
R
e s, (
Hifo.
'I/o¡l.
)
11
nC!
fallt pas eroire que les Catholiques roienr ks feuls qui
fe feevcm du
chapelet
dans quelques·uncs de leues prie–
res pnrticulieres , les
Tuces
CQ
ont pnreillement,
mai~
ditrérens de ceux des Cheériens. Le ehevalier de la
Magdelaine, qui , été long ·tems leur efclave, maeque
que ce
chape/et,
qu' ils om toíljours ou le plus fou–
veot, en eompo(i! de qualre-vingt dix· neuf geains, fur
lequel ils diCem:
/lila bifmilla, ethemdail illa: /lila h,.
,h~r;
ce qui veu[ dire,
le
nom
de
D icu foit
lo/U
ti
ja–
,,?ni
J;
Dif!H
~fI
tOllt·ptliffllnt. f/o)'ez
le
miro;r
d~
/'
~m.
pire Ottomotl, imprimé
,¡
B ól, en
1677.
Je
fai que le
pere Dandini Jéluile, dans fon
"lJoyag< d" L evan!,
rap–
porte les paeoles un peu ditl"éremmcllI; mais le
tens
en
ell
le meme que de celles qui viennent d 'elre maequées.
Ce
per~
dit meme
qu'~ux
quatre-vingts dix-neuf grains
les Tuees en on1 aJqQté un eentieme ; mais un grain de
plus ou de moios dans un
chop."" 'tire,
ne doit point
elCe un tiljer de difpqte. Je ne puis
11l'empech~r,
a!l
fVJet de ce
chqpelel
, de marquee deux lingularilés: le
Titíeo, dans fon ad mieable
tableoll des pel/erins d'E>n–
ma,is,
s'en avifé de mellre un
chapdet
~
la edlHue",
de I'un d'eux;
&
R aphacl, dans un
tableall de S. yean
'l"i pric/u
~II
defert,
donne un
ch'Pelet
au faiO! peé–
euefeue: Je oe eeois pas néanmoins que
~'air
été, ni
que
ce
foir l'ufage des J uifs de fe ferv ir ¡le
cbape"t
pour
les faiee fouvenir de peiee Dieu .
(a)
C
n
A PE
L E
T , (
J,rrtfp.)
en un figlle partieuliee de
juniee que les fcigneurs des comtés
&
baeoonies' ont
droir de faiee meme aux fourches palibulaiees de leur
feigneurie. L a eoatume d'Angoumois,
cb.
j.
arto
4.
die
que le reigneur' eh,telain peur avoie foueehes patibulaires
ii
qua"e piliees; mais qu'en ces fourehes il ne peut avoie
cbapelte,
ce que tomerois pellt avoie le baeon .
Voya;
V
¡gier ,
HIT /'article
l .
de rette co,ltllme. (A)
C
JI
A
P E
LE T , (
/lrchitdl.
) genee d' oroemenr en
foeme de parenÓlCes fphériques ou ellipriqu6s eallongées,
que I'on !lIille oedinaieemcnt fu e les baguettes d<s aechi–
traves
(Voye::.
A
R
eH ' T R
A
V E . ) ,
loefquc les eOla–
blemens om leurs moulures enrichies d'oroemens, ainfi
que fe voiellt eelles de la eoue du vieuI L ouvee. des
Tuileries,
&<.
(P)
C
H A
r
E LE T,
en lermes de Fondaie,
en un
mOe–
ceau de fer eond
&
plat aemé de trois tenons que l'OD
mer
i
!'cxtrémité de ¡'a!pe d'une pieFe de eaDOD,
10eC·
'l.u.'