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CRA

c¡u'on en rait le moule pour .ITembler la pieee avee la

m alTe.

Voyez.

F o "

D

E

R

lE .

CHAPELET,

(Hydr.)·Ce

dit d'une pompc qui va

par le moyen d'nne chalne Cans fin garnie de godels ou

de elapets qui trempent daos I'eau d' uo puits

&

Ce

rcmplilTem, avam que d'emrer dans un tuyau creux

d'ou ils fortem par I'autre bout,

&

fe vuident dans le

rcfervoir. Comme

iI

ell oécelIllire que ces clapets ou

gode.ts

entrent un peu julle dans le tuyau momam,

iI

fe fOil plus de frouement dans ces pompes que dans

toutes les autres. Ceue chaloe doit

~tre

écartée dans

fon chemin,

&

pour entrer perpendiculairemem dans le •

tuyau momaot,

&

pour Ce vuider dans le reCervoir.

11

fau t qu'elle touroe

&

s'accroche Cur deux hérilfons ou

roüets

i

crocs

placés

ii

Ces extrémités: Con mouvement

doit

~tre

plus accéléré qu'aux autres pompes pour nc

pas donner le tems

a

I'eau de deCceudre.

'

Ceue pompe, ainli que la vis d'lI.rchimede, n'ell pro–

pre qu'

i

deCJécher des marais , ou des lieux dellinés

ii

Mtir: rarement s'en Cert-ou dans les eaux jaillilTames .

011

verra plu(jeurs de ces machines exéeutées dans nos

Planches. (K)

C.H A PE L E T ,

terme de Maneg_;

paire d'étrivieres

ga~Oles

de

leur~

étriers,

&

ajullées au point du eavalier,

qUI les attache au pommeau de la Celle par une eCpeee

de boucle de euir qui le, joint en·hallt,

&

qu'on ap–

pelle

la tite d" chapdet:

cela le difpenfe de les ralloo-

. ger ou de le. raccourcir

qu.nd

iI

veut ehanger de che–

val.

(V)

C HA PE LE

T,

(Jardin.)

ell une continuité de plu–

lieurs delTeins qui s'eofilent I'un I'autre, telles que fout

plu(jeurs Calles dans un boCquer .

On le dit encare dans un parterre, lorCque plutieurs

petits ronds appellés

pHits

Ce

Cuivent,

&

quoique déra–

chés, formeO[ une elpeee de palmerre ou de chalne i–

mitant les olives, les grelors, ou les grains d'un

chape–

¡ee.

(K)

C HA PE LE

T,

machine d' oplrll

; on appelle ainli

plulieurs petits ehams de formes difri:renres, peints en

Duages,

&

entilés

ii

des cordes les uns apres les au–

tres, qu'on deCeend ou remonte par le moyen du con–

trepoids. Cette maehine ell fon limpie,

&

fait illulion .

Le moment ou elle remonte,

&

00

elle ell prcte

ii

fe perdre dans les plafonds,

dI

eelui ou elle parolt le

plus agréable. L orCque la nuir fait place

a

I'aurore naif–

(ante:: aans le prologue de

Za,'s,

la machine qui s'¿leve

infenliblemem

&

qui remonte, ell eompofée de quatre

&hapelets

de nuage.

Certe maehiDe pourroit cue forr utile

i\

l' opéra,

Ii

elle y éroit employée avee foin,

&

qu'on cut fur-rout

auention

i

la fa,on de peindre les différens petirs ehaf–

tis

dont elle ell eompoCée.

Voye>.

C H

A R .

( B )

C

H A

PE LE

T,

fiche

a

chapelet, (Serrurerie. ) Vo–

)In

F

I

e

HE.

C HA PI! LE

T, (

D iftillat.

) petit cerele de moulTe

qui parolt

a

In

Curfaee de I'eau-de-vie quand on la ver–

fe, diminue

l

mefure que I'eau-de-vie C¿journc dans le

verre, difparolt aIre? promptement,

&

marque I'exeel–

lenee de ceUe liqueur .

• C

H A

P E L 1E

R,

r.

m.

(IIrt. mlchan. )

ce ter–

me a deux aeceptions: 10.

iI

fe dit de eclui qui a le

droit de faire fabriquer, de fabriquer

&

de vendre des

chapeaux, en qualité de membre de la eommunauté des

C hapelierJ.

Ceue communauté dare Con origine de 15"78.

Elle ell gouvernée par quatre jurés, donr le premier a é–

té pris dans le norhbre des anciens jurés,

&

s'.ppel le

grand–

t arde,

&

les trois aurres, entre les m.ltres de dix ans de

r éception . lis n'ont ehaeun que deus aos d'exereice . Pour

erre admis

~

la maltriCe il faut avoir fait cinq ans d'ap–

l'rentiITage, quatre ans de compagnonage,

&

chef-d'ceu–

vre .

11

n'y

a

que les fils de maltres qui [oient exempts de

ces épreuves. Ce eorps ell diviCé en marehands

&

en

fabriquans; les marchands , en marchands en

~euf,

&

mnrchands el) vieux;

&

les

fabriqu.ns

, eo

Chapelte"

pro–

premenc dits,

&

en teinturiers . Les

a~ra,

hetl.rJ

,

les.co1l:

/,e,lrs,

les

appritttl"

,

&

autres dont 11 e/\ fatt mentlon a

I'article C HA PE A

u,

font des ouvriers attaehés

¡¡

la fa–

brique des ehapeaux,

&

Coftmis aux vilites des jurés

Cha–

peliers. V

I'.article

CHAPEAU, fur la fin l'abregé des

reglemens.

Chape lier

fe dit

2

Q

d' un ouvrier , meme

compagnon qui fabrique le eh.peau.

C

H A

P

E

L LE, Cub. f.

terme d' lIt"chitdl.

on en–

tend Cous ce nom la partie d'une égliCe eonfaerée

il

quel–

que dévorion partieuliere, telles que fonr dans nos pa–

roilTes les

chapel/es

de la Vierge,

&c'.

déeorées. avee

magnificenee, comme eelle de S. SUIPICO, ',PartS

¡

ou

dans un palais , un !ieu avee un autel ou 1on

(jtt

la

T ome Ill.

CRA

145

merre; ou ·ennn daDs un hÓlel , UDe pieee dettmé<

a

cer

uCoge.

11

JaU[ tftcher, .utallt qu'i1 eU pOlj,ble de I'éloi–

gner des app.rtemens de foe lété, des enti lades princi-

pales ,

&

de, pieees dellinées aux domelli'lues.

.

L '

on voit en

France de

ceS

dcrnieres

olac~es

:lV'ec

trop de lIégligencc, eontr. toute idée de' bicIICcal1ce.

D ans le nombre de eelles qui méritent quelque conli–

dération,

&

qui font partie de la magni6cenec de

1I0S

palais, eelles du chhcau de Freflle , de Choili ,

&

de

Sc,aux , tiennenr le premier rang, apre. eelles de Ver–

failles

&

de Fomainebleau,

&c.

11

f,!Ur éviter de placer ces

chape/les

dan. les lieuI

trap écanés; mais aum il eoovient de ne pas faire pa–

rade dans l'exrérieu. de l'uCage imérieur de ces Corres

de pieces, eomme au Luxembourg

ii

Paris; du moins"

iI

f;tur

C.

garder, comme on a fai! dans ce

.p~lal~

, de

le défigncr par des fymboles relatlts au ChnfllaulCme,

qui fe uouvanr confoLldus avec des ornemens profanes,

préfement un enfemble eontraire

ii

l' ordonnanee qui

doit regner dans un édiñee de eelte efpeee.

( P)

C HA PE L L

l!,

(Jttrjfpr.)

ce terme a diftéreotes

Ii–

gnificatiolls , meme en maticre eecléhaflique.

11

lignifie.

que~querois

.une Er;liCe

p~rrieuli~re,

qui

lI'e~

ni earhédrale,

111

col léglale,

III

porotOe ,

tIl

abbaye,

l1l

prieu ré : ces Corte, de

chapel/es

-COOl celles que les ea–

nonirtes appellent

Jub dio,

c'en·a-dire , qui Com déta–

ehées

&

Ii!parées de toute autre églife .

On appelle aum

chapel/e,

une partie d'une grallde

é–

gliCe,

Coit

eathédrale ou col!éRiale, .ou autre.. don, la–

quelle

iI

y a un autel ,

&

ou I

011

da la melle. L es ca–

nonilles appellent eelles-ci des

chapel/es Jub teélo,

e'eO.–

a-dire renfermées Cous le roiét d'une plus grande égll–

fe. En fran,ois on les appelle ordinairemenr

chape/le–

n;es,

·pour les dillinguer des

chapel/es

propremem diles,

qui forment Ceules une égliCe panieuliere.

1I

Y

a aum des

chapel/es

domelliques dans I'intérieur

des monalleres, hllpitaux, eommunautés, d.lls les pa–

lais des prinees, chareaux,

&

autres mailons partieulie–

res; celles-ei De COnt propremellt que des oratoires pri–

vés, meme celles pour leCquelles on a obtenu permiC–

/ion d'y faire dire la melle . Le

canon

21

du coneile

d'Agde , tenu en

5"06 ,

permet aux partieuliers d' avoir

des

ch"pel/es

dans leurs maifons, avee défenfes aux

eleres

d'y

célébrer

C.~ns

la permillion de I'évcq ue .

L e rerme de

chapel/e

fe prend encare pour le béné–

tiee fondé ou a[taehé ;\ la

chapel/e

:

00

donne eepen–

danr aum ;\ un rel bénétiee le nom de

chape/len;'.

Pour pofféder une

chapel/e

ou

chapel/enie

formall r

un tirre de bénéfice, il' fuffit, Cuivant le droir eomlnun,

d'al'oir fept ans,

&

d'avoir la tonfure,

a

moios '1ue la

chape/le

ne Coir l:.cerdorale

fttndqtione,

auquel eas il

faue avoir vingc+cinq ans

cornmencés,

&

les

aUlres

qua–

lirés requiCes: mais il faut obferver que l' obligarioll de

faire célébrer des meITeS ne rend pas Ceule une

chapd–

le

(acerdotale, paree que le ehapelain les peur faire ae–

quiucr par un autre .

VOlez.

BE" E'F

1

e E .

Une

chaprl/e

n'ell pOtl1t régulieremem répurée béné–

tice,

Ii

011

ne rapporre le titre d'éreétion f"ire par I'é–

veque. Fevrer,

liv. l/l. ch.

j.

n.

2.

&

eabaOur,

lib.

l/. tito

j.

n.

2 .

Néanmoins comme un titre aoeien d'é–

rcétion peut

~tre

perdu, il fuffir, Cuivanr Gllypape,

décij".

187. que la

chapel/e

ait éré conférée rrois fois par I'é–

vilque en titre de bénc!fiee. Ferrérius,

{lIr Guypape ,

prétend me me qu'unc Ceule eollation fullir; ce qui pa–

rolr avoir été adopré par uo arrcr du parlemenr de

M.tz

.

dU4 Mars 1694. lI.ugcard,

tome l . ch. xxxii}.

Une

chapel/e

ou

chapel/enie

en tirre eH différeme

d'une limpie prellimonie, ou commimon qui ell don–

née

ii

un pretre pour acquiuer habituellemenr des meC–

fes daus une

chapel/e. Voyez.

P

R E S T I M

o

N 1 E.

Une

chapel/e

éram en parronage mixre , ne peut ctrc

rélignée fans le eonfememem des parrons mixtes.

I1r–

rit dI,

27

Mai

r

67

t.

J ourn. des attd.

Deux

chapdles Jub eodem teélo,

ne peuvent

~trc

te–

nues par une méme perConne, quelque modique qn' en

Coit le revenu.

IIrrit dre

3

1I0dt

16)8. D eCmaifons , nu

mOl

chapelle p. )9.

. Sur les

~haptll<s

des religieuI ,

vo):ez. les

de:rlta/~~.'

1,'11. l/l. t,t. xxxvi). Et in (exto , Itv.

IIJ.

ttt.

~VttJ.

Sur les .utres

chapel/es

domeniques,

v oya. la novd.

)8. Les novel/es

4 .

&

li .

de

L éon. Pinfon,

tit. de

f,mdatione ecclejiarum .

FraneiCe. Mare.

tome

l .

'lu.

1007.

&

10 10.

L " bibliot. canon. tome

l.

p.

218.

&

tome. /l. p.

397. Tourner,

leu. C. 'llteft.

2).

Pra...·is

beneficior. cap. xx. n.

27.

JOllr11. des IZfld. tome l .

liv.

l.

chapo xlvii}.

&

rxxj.

Bardet,

e.me

l.

li"1l. /l.

r/J.

Ix.

T

~Q