t+S
eRA
mens chimériques . peu convenables
~
l'Architc.!ture
d–
guliere
&
lu fceplible d'imitation.
Les cinq
eh4fiteaux
dont nous venom de parle.'. foot
égalemcnt apphcables aux colonnes comme aux pllaflres,
nc diflerant que dans la forme de leur plan.
Voy,z
PI L A,S T R E S ;
voyez Q1IiJi ItI einq deffeim de eel .ha–
pieeaux dans les Planches
ti'
A,.hie.Elure . (P )
C
HA
P I T
E A U;
on appelle ainfi, dans
I'/lrei//crie,
deux petites planches de huit ou dix pouces de 10llgueur
fur ciuq ou
lix
de largeur , qui forment eofemble une
.,Cpece de pelit comble ou de dos d"ne; on s'en fert
pour couvrir la lumiere des pieces,
&
empecher que le
'Vem niemporte l'amorce, ou qu'elle ne foie mouillée
par la pluie.
1/0)'''-
la figure du chapitea"
,
PI. l/l. de
Fortifiea,ion, fig.
6.
(Q)
C
H A
l'
I T
E A U D'A R
T I
F
I
e
E,
c'efl une eCpece de
cornel ou de couvereJe conique, qu'on met fur le pOt
au
Commet
d'une fufée volanle, non-feulement pour le
couvrir, mais auffi pour percer plus aiCément I'air en
s'éleval1t, en pointe .
C
H A P
I T
E A,v,
e
Chimie)
le
,hapiteau
ell la pie–
ce fupérieure
~e
I'alembic des Chimiíles modernes, qui
ell compoCé a'une cucurbite
e
I/oyez
C
u e u
R BIT
~)
&
de fon
ehapiteau.
Ce deroier inflrument ell un valC–
feau le plus ordinairemnte de verre ou d'étain, doO! la
meil l,ure forme ell la couique, ouvert par fa baCe
&
muni ,intériturement d'une
gouuierc
circulaire,
tourn<!e
vers le fornmet du cane enviran un ou deux pouees,
felon la grandeur du vaiífeau, au-deífus de la bafe dü
chapiteau.
La gouttiere du
,hapiteau
efl le plus or–
dinairement continuée par un tuyab qui perce la paroi
de ce "aiITeau,
&
qui ell defliné
ii
verfer au - dehors
ulle liqueur ramaífée dans celte goultiere.
L e
ebapitea"
pourvu de ce tuyau nommé
bu du
chapiteau ,
ftrt 'UI dillillations propremem dites, ou
dillill_tions humides.
Voyez
DI
S
T I
L
L
A
T ION.
L e
chapiteau
qui n'_ point de bcc, ou dont le bec
ell fcellé herméliquement, ou feulement exaaement
bouché, s'appelle
chapitea" avmgle
ou
bor~ne;
celui–
ei efl employé daos les fublimations ou dilhllations fe–
·ches.
1/
o)'ez
S
t I
n
L I
M
A
Tia N .
L es Chimilles Ce (ervent dans plufieurs cas d'un
,ha–
piteau
d'étain, enfermé dans un vai(feau defliné
¡,
con–
teuir une maífe confidérable d'ean froide, par I'applica–
tion de la9uelle ils cherchent
a
rafrakhir ce
,hapitea",
I/oyez
RE F R
I
G E'R E N
T
él
DI
S
TI L L
A
T ION.
On a long·tems employé le cuivre étamé
;l
la con–
Jlruaion de ces
,bapiteaux
,;
rlfriglrent,
mais on ne
les rait plus que de I'étain le plus pur, paree qu' on
s'efl
apper~u
que plufieurs des matieres qui s'élevoient
dans les dillillations failes daos cet appareil , fe chargeoient
de quelqnes particnles de cuine; ce qui ne lluiCoit pas
moins a I'élég.nce de ces produits, qu'a leur falubrité .
I/oy.
C
U I
V
RE .
Le
clJapiteatt
de verre muní. d'un réfrigérent,.
en
1In
vai(feau de pur apparat : le mellleur verre ne tlem pas
long-tems aUI fréquemes alternatives de caléfaaion
&
de refroidiífement qu'il doit e(fuyer daos ce genre de
difl iJlation, ou on employe le
,hapitea"
,¡
rlfrigérent.
La tete de more ell une efpece de
c"apiteau
preC–
que rond
&
le plus fouvent faus gouttiere, muni d'un
bec
a
fa portie latérale, ou quelquefois meme
a
foo
fommet. Ce vai(feau qui a le défaut dlemiel de lai(fer
retomb.r la plus gnnde partie des vapeu rs qui fe font
coodenfées contre fa voute, o'ell plus en ufage que chez
les
diílillateurs d'eau-de-vio : mais comme ces ouvriers
ne rafraíchi(fent pas leur
.hapiteau,
&
que cette Iiqueur
paífe preCque emierement Cous Ja forme d'ull torrent de
v.peurs qui enfile le bec de la tele de more fans fe
condenfer contre Ces parois, des qu'une foi, elles font
échaulfées, le manque de gouttiere n'ell preCque d'au–
c,une importance dans
cett~
opération .
La difiilJatioo
¡,
I'alemblc recouvert d'ull
ehapiteau,
falls gouttiere, répood exaélement
a
la dillillatioo par
la
cornue.
I/oyez
Ca
R
NU
E.
eb)
C
H A
PI T
I!
A
U,
e
Paptt.)
couvercle de cylindres,
du ¡nouJin a papier
a
cylindres.
I/oyez-en
1"
defeription
él
I'u[age
,;
rart.
MOULIN
A'
PAPIER
A
C-y–
L I ND R E S,
&
la
fir..
PI.
Il,
de P apet"ie.
C H A P [T RE,
!.
m.
terme d' A"hiteél1lre,
du
Iatin
' ''pituI1lm
\
c'efl une grande piece daos une com–
munauté, OU s'aífemblent les chefs, pour
y
traiter des
alfaires particulieres de la maifoo, pourvQ de flalles,
ou de fi éges de Menuiferie, d'une grande table
él,.
Ces pieces COD! ordioairement volitées
&
ornées de la–
IIleauI.
ep)
e
H A P
I
T lll!,
(JuriJ¡ruá. )
eo mqtiere eccléfialli.
eRA
que, a trois fignificalions différenles: dans la plus élcn–
due, il fe prend pour une communauté d'eccléfiafliques
qui deífervent une églile cathédrale, ou une collégia–
le, ou pour une cornmunauté de religieux qui formenr
une abbaye prieuré ou autre maifon cooveutuelle.
00
appdie auffi
c'bapitre
I'aífemblée que tiennent ces
eccléfialliques ou religleux, pour délibérer de leurs af–
faires communes. L es chevaliers des ordres réguliers,
hofpitaliers
&
mil itaires, liennent auffi
,hapitre,
tels que
les chevaliers de M .lthe, de S. Lazare, du S. Efprit,
&
le rélultat de ces afTemblées s'appelle auffi
ehapi–
tre.
Enlio on appelle
chapitre
dans les églifes
cat.hédra~
les
&
collégiales,
&
dans les monafleres, le lIeu ou
s'afTemble le eJergé ou. communauté;
,'11
dans les
010-
nafleres, le
,hapitre
fait partie des lieux réguliers . .
Le titre de
,hapitre
pris pour un corps eccléfiaflt–
que n'a commencé
a
etre en ufage que vers le tems
de Charlemagne, comme le prouve Marcel Ancyran,
dans le traité qu'il a fail fur la decrétale d'Honoré
111.
[u!,er ¡penda d. magiflris.
Un
,hapitre
de. chanoines ell ordiuairement compo–
fé de
plu~eurs
dignités, tel les que celles du doyen 011
du prévót, du chantre, de I'archidiacre,
&
d' un cer–
tain nombre de chanoines. Dans quelques égliles, le
chantre ell la premiere diguité du
ehapitre,
cela dépend
des titres
&
de la polTeffion.
00
dit communément que
tres [aeiune ,apitttlum;
on ne connolt cependam point de
,hapitre
on il n' y
ait que trois chanoines : mais cela fignifie que trois cha–
noines peuvent tcnir le
chapitre.
Dans les églifes cathédrales, le
,hapitre
jouit de cer–
tains droits
&
priviléges,
&
exemptioos, pendant la va–
cance ' du fiége épifcopal,
&
meme pendant que le lié–
ge el! rempl
i.
Le premier des priviléges, dont les
chapitres
des ca–
thédrales joui(fent pendant que le fiége ell rempli, efl
qu'ils font confidérés comme le confeil de I'éveque_
Dans la primitive églife, les
év~ques
ne failoient rien
fans I'avis de leur c1ergé, qu'on appelle
presbyt<l'ium;
le jv. coneile de Carthage leur ordonne d'eu ufer ainli
a
peine de nullité.
L orfqu'on eut f¿paré la manfe de I'éveque de celle
de Con c1ergé, celui-ci prit le titre de
ehapitre,
&
les
iotérets devinrent dilférens. Le clergé de l'éveque par–
ticipoit cependant toujours au gouvernemeot du dio–
cere, eomme ne
formant
qU'Ull
meme
corps
avec
l'é–
veque.
Les députés
des
thapitres
des églifes cathédrales On[
toujonrs affillé aux conciles provinciaux
&
les oot fou–
fcrits .
Selon I'ufage préfent du royaume, les
,hapitres
des
c~th~drales
n'om plus de part dans le gouvernement du
dlocefe; les éveques fom en poífeffion d'exercer feuls,
&
fans la participation de leur
,hapitre,
la plupart des
fonélions appellées
ordinis,
&
celles qui Cont de la ju–
rifdiélion volontaire
&
contemieufe, comme de faire
des llatuts
&
réglemens pour la difcipline de leurs dio–
cefes: ils ne font obligés de requédr le conCememen[
de leur
eh"pitre
que pour ce qui concerne I'intéret com–
mun ou particulier du
chapitre,
comme lorfqu'il s'a–
git d'en aliéner le temporel, d'unir ou Cupprimer quel–
que dignité ou bénéfice dans la cathédrale, d'y chan–
ger I'ordre de I'office
divin,
de r6former le breviaire,
d'inflituer, bu fupprimer des fétes,
&
autres chofes fem–
blables, qui intérelrem
fingulierem~nt
le
, hapitr<
en
corps ou chaque chanoine en partieulier .
11
ell d'uC.,–
ge dans ces cas que
l'~veque
concerte fes mandemens
avec le
,hapitre,
&
qu'i1
y
faae mention ,
q,te
e'.¡¡
apres
en
ovoir
eDllflré avec
fos
'l,lénérabJeJ
frcTn, tu
dOJ.en,
chanoinn
&
chapitre.
Tant que I'éveque ell en place, le chapitre ne peut
POiOl s'immiCcer dans le gouvernement du dioccre . Si
J'évcque tembe en démence, ce
10m
les vicaires géné–
raux par lui établis qui fu ppléent
a
fon déf.o<.
Ca-
1Ion. ¡ontifices
él
gloff. ibid. l/oye:¿ deux eonJultatíons
'fui Jont d"m
Duperr.y,
Jrtr
I' /dit de
r69r.
tome
ll.
arto
41'.
En France, pendant plufieurs fiecles, lorrque le fié–
ge épiCcopal étoit vacane, le métropolitain commmoit
I'éveque le plus
proch.inpour en prendre foin, ou en
prenoit foin lui-meme; ce n'efl que vers le xij . fiecle
que les
ehapitres
des cathédrales fe lont mis en porrer–
fion de gouverner le dioce:fe pendant la vacance.
Glo!
ad ,apitul.
1IC
,0nceiJione. Ciement. Je remm per-
muto
.
La jurifdiélion du
,hapitre, Jede varallte,
efl
la
m~me