1
SO
C RA
~lntr.l
de C:onnantinople, qui en le cinquieme Oleu–
méniquc, dans lequel les
Irois <hnpitrn
furcm .nalbé–
m alili!s;
&
quoique le pape Vigile parUl d'abord n'eu
pas approuver les décifioDS, parce qu'i1 avoir relraat
fon premier decrer par un aUlre qu'on Dommoir
<onJl,–
tutum,
iI
Ce rendil enfin
á
l'avis du coucile pJr uo le–
cond
<onJlitutrnn,
qu'on Houve dans les
nOIl7Jtllo <01-
leé/ions de
M. Balo1.e, de I'année
H4,
qu'il avoir fair
prée~der
des la fin de
r5'3
par une leme d'aceeilion,
adrelfée
:1
E Ull'ehius fuc eeUeur de Mennas dans le fié–
ge de Conflaminople .
La eondamoalion des
trois <hapitro
cauCa en Oeci–
dem un CehiCII1e , wUJours fondé Cur ce qll'on eroyoir
q ue le eoneile de Chaleédoine les 'VOil approuvés,
&
qui ne finir que plus de 70 ans apres Cous le pape Ho–
norius . Mais la divilion dura plus long·rems en Orielll,
ou les Nenoriens éloielll fon puilf3ns,
IX
foOtenlls d'un
grand nombre de dérenCeurs.
(G)
( 1)
• C HA P O N, f. m .
(OEronom. ruJl.)
poulel mA–
le
i\
qui on a Olé les lellicules . Celle mélhode d'avoir
des volaillcs gralfes
&
délicares en rres-ancienn.: il el!
parlé dans le Deuleronome de poulels ehaponnés par le
(rollemem, par le feu, ou par l'enraétion 10131e ou
partielle des lenicules. On pralÍqua la
m~me
opérntioo
;l
R ome Cur les poules; on les
en~raill9ir d~licarement,
&
iI
Y
en eUl qui
peroi.nrjuCqu'a f.ize Iivres.
II
fur
détc ndu de chíltrer les poules;
&
ce fU I pour éluder
cClle loi qU'Oll ehaponoa de jeuues coqs. olumelle dir
q u'oUlre la mauiere ordinaire de ehaponner, on y réuffi l
<!galement en coupant jufqu'3u vif les ergots avec uo
fer chaud,
&
les frOllant eoCuile avee de la rerre , po–
rier.
On chaponne les pou lels :. lrois mois, 3U m ois de
1
uin, tems oti
iI
ne t:.il ni lrop chaud ni trop froid:
on leur Quvrc le corps .; l'endroh
0\1
font les retlicu–
les, on les IÍre dehors .vee
I'index ,
on reeoud la bleC–
fure, on l. frolle enCuite avee du beurrc ou du baume,
&
l'opéf3tion en faite. L'animal Cemble femir pelldanr
quel,!ucs jours I'imporlanee de l. pene qu'il a faile, car
il
ell lrine. L es
chapons
font cxeelleos
ii
fix
&
huil
mois .
On en lire un r.rvice fingulier: on les employe
a
eonduire
&
élever les pou
fli
liS ,
quand on ne veU! pas
h ilfer perdre de tems aux poules. On ehoifit un
charo
n
v igoureux; on lui plu me le vemre; on lui pique la par–
tie plurnt!e
3vec
des ardes;
01"1
I'enyvre
3vec
du pain
Irempé dans du vin;
&
1'00 r6ere eelle eérémollie
d eux ou trois jours de fuile , le lenaor bieo eofermé:
le quatrieme 011 le mer fous une cage ,
&
on lui alfo–
cie deux ou lrois poulers UD peu gt.nds ; ces pOUIClS,
eo lui palfant fous
le
ventre, adoucilfent la euilfon de
fes piquGres : ce foulagemen l I'habitue
a
les reeev.oir;
bien-IÓI il s'y allache, il les .ime, iI les .ppellc; 00
lui en donne un plus gf3nd nombre, qu'il rc<¡oil
&
cou–
vre de Ces .iles, qu'iI eonduil, qu'il éleve,
&
qu'iI gar–
de Flus long-lems que la mere n'.uroil fair .
e
HA P
o
N,
(Di,,,
,
M at.
med.)
L3
eh.irde
<ha–
pon,
foil bouil lie foir rÓlie, en lres-nourrilfante,
&
de
faeHe digenion; e'efl pourquoi elle en lres-eonvenable
aux eoov.lefcens , uxquels on eommeoee , aeeorder un
peu d'alimens Colides . On prépare auffi avec le
chapon,
pour le meme
ur.ge, des eooCommés qui eonviennem
non-feulemenr dans les eas de conv.lefeenee, mais en·
core
d.nsles m.ladies ehroniques, ou 1'00 ell obl igé
de foillenir le
m.l.depar des alimens qui eonriennem
beaueoup de parlies nutritives Cous une petire malfe,
&
qui peuvenl élre digérés fans réveiller que le moins
qu'iI ell poffible I'aaion de l'ellomac, comme daos les
ulceres imernes , fur· lOut eeux du poumon .
On lrou"e dans la plOpan des vieux diCpenCaires, des
e,ux diflillées de
<hapon,
COil fimples, foir eompofées,
toGJours vamóes comme des analepliques ou des renau–
r:lOS admirables: mais nous Commes lrop innruits au–
jourd'hui Cur l. nalure des panies alimenteuCes, pour
pouvoir les regorder eomme mObiles, ou capables de
s'élever
d.osl. diniliarioo. Zwelfer avoil obrervé .–
UD!
Boerhaave, que I'eau di!lillée de
<hapon
oc par-
el) 00
:t
tonjouu
dit
que
1:
(chirme
4u
'1" ;1
t.bllpjrrtl
De
dor.a
que
f.b~n~rd:ack I~E≪: 'c~c;~e ~~~P~~n K;:!or~}a~'D:~Qi l~g~~~:
qo'uriu
~ p~rt2ge ~Iebre
da
Patriarcb.ard'
AqQiI~c.
& qu'iI
y
eOl
deax Patfu.rcbe.
au
lien d'po ; "aneien demeara
i
.A,_ilt¡ .
&.
le
modernc alta rt!6der
l
G,• • • ;
"Eglire
d'Aquilfe {aivÍt alor.. le
(c-bir.
~eQ::~~:;~::~ llc~Q ~~:o~~a~e ~~a;,~ar~o l~P~~ efi~ fa~'(Qi~ci~
CRA
ticipoi! poinr de l. ,\'trlU rcl13urnnre de la vi.lIde dont
elle élOIl lirée .
Voya.
DI
T
I
L L
1\
T
ION,
G'
E
A U
DI S T
t
L L E' E •
La graille de
ch"pon
réeeme en ,doucilfante
&
rel&–
chame' mais eelle propriélé lui en commune avce 10U–
les les' mali<res de l.
m~me
efpeee, c'en-a-dire
3~'ec
routes les
m.ri~res
hu ilcul' , douee, ,
&
non relle..
:s .
eomme le beurre fr..s, l. bonne huile d'olive,
&<.
(b )
C~APOll,
(fJol dlr)
']I<rijp.
fJ.
VOL DU CHA–
PON .
(A)
• C
HA
P
O
N,
fub. m .
(Agric.
)
f.rmens de l'anole
qu'on dél.che pour fervir de plam, obl'rv.m d'y laiC–
Ccr un peu du bois de l. l.ille précédenrc,
&
de les
mcm e tremper dans I'e.u pendant huil joors , afill que
leors
fibr~s
fe dilarent
&
le
difpofent
¡j
l. végl!l.tion.
f/oytZ /'artide
V
I G N E .
e
H A P O N,
(Strru,·"ie) palU de <bapon, tlo)'t%
·P A TTE •
• C HA P PA R
S,
r.
m . (
HiJI.
modo
)
eouriers Per–
Cans chargés des dépeches de l. cour pour les provin–
ces.
S'
Os rencontrent un
cav3li~r
micux monté qu'
eUI,
i1s
on! le droil de s'emparer de Con chcval; le re–
fus
e~poCeroir
• perdre la vie: le plus rOr eH de cédcr
fa m ontore,
&
de eourir apres eomme on peul. Ta–
,'erni~r,
qui
p~rle
des
.chappars
dans fon
~oya¡;e
de Per–
fe, aJoOte qu'll y aVOl1 .un, de c<s councrs IIlcommo–
des en Turquie,
m.isque le rultan
A
murar le, fuppri–
ma,
&
élablit des pones. Con
uf.ge, .fin que les ma–
lédiétions door fes
<happars
élOicnr ehargés por eeux
qu'ils démollloienr, ne
relomba(f~nl
poilll fur la
r~le.
C
H
A P T A N
G,
riviere de
l'
Amérique feplentrio–
nale , au Mar)'lalld .
HA
P T
E L ,
(']Ilrifpr. ) 'Voya.
CHE P TE L .
(A)
• e
H A P
U
T, r.
111.
cCpoce de billor eylindrique
qui • peu de hauteur, de la (urf,ce Cupérieure du<¡uel
00 • cn levé une portion ; c'en Celoll J. figure de cclte
portien cnlc=vée, que I'ou \rierpcut donner
(cite
hgure
qu'il "eut
:l
fon ardoiCe; l.
tea
ion
vertic.lede· l.
l~re
do
rhnpltl
dirige le mouvemCllt du dOle.u, ou de I'in–
llrumcnr tf3nehant avec lequel 011 trav.ille Jes fendis
ou >rdoiCes brures.
VoytZ /'art.
A
R D
o I S
~ ;
&
fJoy.
PI. l . de
la ¡nbri9'/C do ardoifts, le
chapOl, en
U O
P P Q.R.
• e
H A R,
r.
m . (
Hifl .
ane.
&
mod.)
On don–
noit anciennement ce nom ;\ prrfque tomes
te
yoilures
d'
uf.ge,
COil
:.
la ville, foil
~
la campa!!,"e, fuil dallS
les balailles, COil dans les lIiomphcs,
f!f< .
oous \'avons
rellreiOl
i\
celles 'lui Com trainées' avec m.goiticence
dans les carrouCels , ks eourfcs de pril,
&
aUlres
f~!e.
publiques.
Voyez
C A
R R
o U S
EL .
L es
,harf
<lneiens éloielll
3
deux ou qualre rooes;
iI
Y en • de ces deux Corte
d.nsle, ba, - relief" les
médaiJles" les
:JrC$
de rriumphe,
&
autres
mUl1umens
qui nous renenl de l'.ntiquÍlé; on y voit auclés , lan–
lÓl des chtvaux, lalHOI des liaos, des tigre" des élé–
phans: mais la diverClté de ces all<lages oe lignifie rien
par elle·
m~me;
il fan!, .inli que le pele l obcr! JéCui–
te I'a remarqué dans fon
illlrod"lllon
a
/a
f,;~nc~
da
mldailles,
des inferiplions u d'aulres carsélc,es coneo–
mitans des précédells, peur défigoer ou le lriomphe, 00
l'apolhéofe,
&<.
On .ttribue I'invemioo des
rh"rs,
les uns
a
ErichlO–
nios roi d' Athenes,
qu~
res J.mbes 10rleS empcchoient
d'.lIer
a
pié; d'aurres
a
T lepoleme ou
ii
Troehilus:
quelques-uns en fOn! honneur
a
p.llas;
m.ilil paroie
par le
<h.
x/j. 'Ver!
'40.
de 1" Gen,!
que l'
uf.gedes
<bars
étoil amérieur
:i
taus ces perlonnages .
D es étymologines dérivenr le mor
Ck"W
ou
c~rrlls
7
de
<a",
retme Celtique dom il ell fuil mcntioll dans
les commeol. ircs de Cérar .
eUe dale en ancienne.
Le mor
<arr
fe dir encore aUJourd'bui dans le m eme
leos
&
avec la meme pronoocialion , dans la bngue
WallooDe.
Les principaur
chars
des .neiens fOOl les
ehars
pour
la cour(e,
411'''''.
chez les
G
rces,
mrrlls
ch.. le, LJ–
tios; les
,hars
couvc:rtS,
cllrru/
Qr,,~ali;
les
,han
3r–
m6
de rou. les Evéqoes de
¡'IArie.
U.t
Patrluche, d'Aqoilic ,'ohOine ...
"In
done
1
la
(ip1u.tion
de
commnn'OIl
jufqu';lQ:I.
l.(m'
Ju
":'I~
Sergilu
lo
c'cn
1 duc
Jurqu'aa
COmmeDCL"f11~nr.
d-: l'anrtr::.
10e de
J
Ch. DaDJ cene aooú o.. dl(!:bri
un Conc-Ie
PrnY,",",ul
a
A–
quillc
q1.lírendí,
).a
rli.x
1 cett..!
Eglile
Le
(cb,rme
JtI
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