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CRA

On appdlle

fai,,'u ch"pell<J

,

ceHes qui Com érablies

d~ns

les palais des rois, comme 13

[aiTIte Chapen.

de

P aris,

(1)

celles de D iJoo, de I3ourges, &

3Ulr~S

(em–

blables. Sur les pril'iléges de ces

[ai»tes ¡;b"p.nes, vo)'ez

les r/glemms i"di'lub dam le diélio». des orrétJ,

au

mO!

chapel/e,

».

1..3.

(A)

C

H A PI! L L I!,

(droit

d.

)

Jurifpr.

efl une rélribu–

rion en argenl que les magiflrals, avocals , procureurs,

& aUlres ofliciers, p.yem lors de leur réceplion pour

I'enlrelien de la

chap.n.

commune qui en dans l' en–

ccinle du lribunal.

(A)

C

H A PE L LE,

fai" chapel/e, (M"rine

)"

c'en un

" reviremeD l inopiné du vailfeau.

Faire cbapene,

en

virer malgré foi; ce qui . rrive lorfque par le mau–

vais gouverne menl du limonnier, le vailfeau en venu

lCOp au vem, ou que le venl (aute 10Ut d' un coup

& fe range de l'.vanl. L es coucans fOn! encore

fai –

re cbapel/e.

Quand

00

a fait

chapen. ,

il faut re–

prendre le vent, & remeltre le vaifleau en roUle.

Suppofé que la route [oit nord & le venl nord - en ,

& ql1'ayam erop fcrré le veOl & mis le cap au nord

" quart de !lord-en, on aie fait

chapel/e

& viré 01.1-

" gré foi; aloes on cargue l'artimon, on largue un de–

" mi-pié du br.s du grand hunier [ous le vem,

&

on

" hale taOl foi e peu (m le bras qui en au vem: ce qui

" remel le vailfcau & fail portet

a

rO\lle" .

C

H A

PE

L

LE,

(la)

en le cofl re dans lequel [ont

gardés les ornemens qui [ervem pom dire la melfe dans

les vailfeaux. L'aumónier en chargé du foin de la

cha–

pelle.

C

H A

P E

L L

E

D

E

e o

M

P

A

S, en un perit cone

cOocave de laiton, qui ell placé nu milicu de 13 rofe,

dans lequel ellCre le pivot qui (upporle la rore de la

bou(fo le.

I/o)'e;¿

B o u s s a

LE.

(Z)

C

H A

PE

L

LE, (

Chimie)

vaifieau diClillalOirc , ap–

pellé aum par quelques artiCles,

rofaire;

parce qu'i1s ue

s'en [ervoienl communémcm qu'iI

la

diflill.tiou des ro–

fes: c'efl une e(pece d' alembic dOIl! la cucurbite en

balfc, cylindrique, &

a

fond exaétemcnt plal ou plan,

& le chapiteau conique

&

tres-élevé. On chauffe ordi–

nairemeut cet a!emoic en le pofant [ur des cendres

chaudes.

C

HA P E L LE,

( BDrdang.)

c'eCl .infi que les Bou–

Jaogers appellent la vonte

d~

leur four.

11

en lems d'en–

fournec, quaod la

chapel/e

cn blanche.

I/o)'ez

l'

article

PA

I

N.

CHAPE LLENlE,

r.

f.

(Jrrri{pr.)

feloo Re–

bufle

&

quelques autres canonine , fignifie une chapeHe

jf,b

teélo ,

érigée en titre de b':nétice . Panorme en d'a–

yi, comraire; c'eCl- a-dice que

chapellmíe,

[elon lui,

Ii–

gnitie une chapclle

fl!b dio.

Quelques aUlres, comme

. M . Challelain,

di(~!lt

que

chapel/mie

efl le litre du bé–

nétice, &

chapel/e,

I'autel au

iI

en d.,(fervi. Le fens

le plus ardinaire dans lequel

011

employe ce lerme, en

pour exprimec le litre d'un béoétice dcírcrvi

¡,

I'autel

d'une chapelle

r"b

teélo. Voyez ci-devant

C

H A

PE L–

LE .

( /1)

C H A P E R O N,

f.

m.

( Hift. moil.

)

aocieone coef–

fure ordinaire en France, qui a duré jufqu'aux regues

de Clmlcs V. V I.

&

VII. fous lefquels on porloit des

cb"pero11I

..

queue, que les doéteurs & bacheliers Out

retenu pour marque de leurs degrés; & les Oll! fait de–

fcendre de la tete (ur les

é~aules.

Le

cbaperQ/1

fut, feIon 1 afquier, " un affeublement

" ordinaire de la lete

a

noS anciens, chofe que

l'

on

" pelll ai(émell! recueillir par le mOl

cbaperon»er ,

danl

" nous urons ordinairement encore aujourd' hui pour

"

b.""et..· ,

&c. Or, que les anciens ufaffem de

cha–

"

peronI

au lieu de bonnels, 1I0US 1 'apprenons

m~me" ment de nos annales; quand Charles V. pendant la

pri[on du roi Jean Con pere, étalll régem [ur la

" France,

¡,

peine pUl fe garantÍ!" de la rureur des Pa–

" riliens poor un décri des monnoies qu'i! ti 1 lors fai–

ce,

& cut été en tres-grand danger de

la

per[oone ,

" [aos un

chapero»

mi-parti de pers & rouge que Mar-

( I) Saint Louis bltit b (ainte

Ch,,~lIe.

8c

I'cnrichit de pluficurs

ina

t

fifínes

&

belles ReliqucI. Je:lO

xxn.

en 1316 donna une Dulle qni

dOo!c1are \::), Sainte Chapelle

exemple

de tOuu:

juri(diaion

epilcop¡Je

fous le R.egne de Pbilippe

l~

long

(HtnAult).

Le.!

.R~liquC:5.

de cern: Chapelle Royale accompagnoient le Roi par

tOUt

O~l

11

.lUoa .pone p2!fer

les

qU1tTC

grandes

f~tes

de l'a.nnéc' .

lor~q'\',1 ~e

s'élolgnoit p:u de P:lri. au

de-Ia

de 34 licue.,;

c'~tOit

l'Ho,e~-DI~u

de

P~ris

qui éroit du (oio de f.¡ire porter ces Reliques:

le

ROl

hll

don~olt

llOU.r

le~

voiturcs

cent charees

de bois

rri.!

danl

la Forét de

CUICe

(auJo'Ord'bui

Complcgne) .

Ce

fat le

Roi Cb,.1r..

les le bel

qui

fit

ce

rtglement

(HtflAN/f). (Y)

CRA

cel, lors prevOl des marchauds, lui mil [ur la tqte;

" &

afio que J'on ne fe falle

poin~

accroire qu' il n' y

"

eUl

que les gt3uds & puiúaus qUI porratfem le

chape–

"

ro»,

Me

i\lain Chartier en donne a\'eru(Jemeut

e~

I'hiftoire de Cb"rles

l/JI.

traitalll de 1'3n

144?;

ou

" il en dit que le roi , apres avoir repns la vllle . de

Roüeo, tit crier que tous homm<'S grallds & pell("

" ponaírent la croix blaDchc

[uc

la robe::, ou le

chafe-

rOI1.

11

tinil en difam :

dep"is petit

-

ir -

petit s'abolit

"

cdt~

lI(ance ;

premieremen[ emre ceux du

Ineno

peu·

" pie,

&

fucceffivemel1l entre les plus

gr~nds,

le(quels

" par une forme de mieux [éance commencerent de

charger peti! bOllnelS ronds, portalll lors le

ch"p,ron

[ur les épaules , pour le reprendre tOUles & tant de

" fois que bon leur fembleroit,

&c.

Et comme toutes

" cho(es par traites & (ucceffions de tems tombem en

" non-chaloir , ainli s'en du tout lailfé la coulUme de

" ce

chaperon,

& efl [eulomem demeurée parde"ers les

gens de palais

&

mallres-es-aClS, qui encore portent

" leur

chapero"

fur les épaules, & leurs bonncts ronds

" fur leurs tetes". VoBa un paírage alfez inílruétif lilr

les

chaperonI

d'autrefois, pour éviler au Icéteur la pei–

ne de plus amples recherches.

Cet artide

<ji

de

M. l.

chevali"

DE

J

A U

e o

U R T •

On s'en efl lervi en Franee ju[qu'ao cegne de Char–

les VI. oú 1'011 VOil que les f'Jétions des Armagnacs

&

des Bourguignons élOiem diílinguées par le

chaperol1,

&

obligeoient meme ce foible pdnce

a

porter le leur [elon

qu'elles prédominoienl.

Ce

chap.ron

ancien en

reíl~

dans rordre monanique ;

mnis dans la fuile des lems on lui a fait changer de

forme,

&

il en re/lé aux doéteurs dans quelque facul–

té que ce [oie, & meme aux Iicemiés: cependanl avec

quelque différence de eeux des licentiés . On l'

ti

four–

ré ou doublé d'hermine , pour mOUlrer la dignité du do–

étorat.

Ce nom a palfé de-la

iI

de certains petits écuírons

&:

autres ornemens funebres , qu'on met fur le de-vanl de

la tere des chevaux qui lirem le cercueil dans les pom–

pes funebres: ceu' memes qui dans ces fon es de céré–

monies repré(entent les héraurs, ou fonl d'aurces fon–

étions, Oll! encOre cette forte de

chaporon,

mais f'ins

hermine .

(a)

(2.)

C

H A

PE

R

a

N S ,

( Hift. mod. )

Dom de faétieux .

11

Y n eu deux faétions eo France, dont les partirans ont

été appellés

ClJapero""

iI

caufe, dit-on, des

cbaperom

qu'ils porlOient. Mais eomme c'étoit la mode ,

&

m~me une mode qui a [ubfiflé ju[qu'i! Charles VII. lequd

tit un cornmandemelll

a

tout homme de p0rter une

croix [ur [a robe ou Cur ron

chaperoJl,

il faul que ce

mOl ait une autre origine qui en inconnue. Quoiqo' il

en foit, les prcmiers laéfieux de ce 110m fe formereur

[ous le regne du roi

J

ean

en

¡

3S8

;

ils portoienr un

cha–

peron

mi-parti de rouge & de bleu. L es feconds paru–

rent en 141

j

fous Charles V

r :

ceux-ci avoielll un

cha–

pero»

blanc, qu'i ls offrireul nu duc de Gllienne . J ean

de Troyes, Chirurgien de profeffion & ch¿ de certe

[édidon, ofa

m~me

pré(enter le

chaperol1

blallc nu roi

lor[qu'il alloil

a

Notre-Dame.

Vo)'<z

Mezcray.

iI

s'éleva en Flandres [ous le comte L ouis, dil de

Malle, en

1;66,

une eroilieme faétion de

chaperon,

bl at1c~,

¡,

cau[e des impolilions exceffives qu'on voulut

meme

d~ns

le pays, pour rérablic les tinances épuifécs

pJr les libéralités fans borne, qu' on avoit illdillinéte–

metll prodiguées. C

et arúcle

efl

de

M.

le chevali.r

DE ] AUCOU RT.

- C

H A PI! R

O

N,

m

Archie-eéll/r<,

c'en la couverture

d'un mur qui a deuK égoüts ou larmiers, lorrqu'

iI

en

de dÓlure, 00 miroyen, & qu'iI appartiellt

i\

deux pro–

priéraires; mais qui n'a qn'an égoilt donr la chúte efl

du cÓré de la .propriété, quand il appnn iem

i\

un [eul

propriétaire. On appelle

chapero» en bahu&,

celui dan!

le contour en bombé: ces Cortes de

cbaperol1s

[Ollt

quelquefois faits de dales de pieree,

00

recouverts de

plomb

(1)

11

ell:

rem~rquable

le

D0!1net. 0'0 ehaperon

de

)'f:agítlrarurc.

que

le .

Goorolloote~.

Be

les

Pneurs .de la Repabliqoc de

Plorenc~

por_

tOlem

3atref~ls d30~

Icor. fonalons . 11 étoir

compo(é

de trOls

~r

..

des; la parue

ru~n~re

s':2ppclloit

~útJ..,l«M.;

ecue robe qui par

deCfus

tombou"

{ue

la Jone

g3uche "3prellOit

la

F.U/tI ;

&

cene Jon_

gue

BaRde qui

tomboit

de ¡':lurre cóié (Uf

I'~paule

droire s'3ppel ..

loír

Btuhttro.

Le

Vlre/,,'

llans (on bill-oire de Florence fuir en qucl..

qlJe

pan

la defcdprion de

CCt

aneie" orncment. de t€le.

(Y)